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La réouverture de la distillerie Yamazaki au public

Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?

Visites guidées de la distillerie

  • 80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
  • L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
  • La participation est soumise au tirage au sort.
  • Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Visite libre du musée de la distillerie

  • Gratuit, tous les jours
  • Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
  • La réservation en ligne est obligatoire. Premier arrivé, premier servi.
  • Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.

Où se trouve la distillerie ?

  • Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
  • Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki. C’est un de mes musées préférés.

GOSPEL ゴスペル, Kyoto

GOSPEL
GOSPEL

Après une promenade sur le chemin de la philosophie… Le café GOSPEL est installé au premier étage d’un bâtiment de style occidental. Ce bâtiment, dont les murs sont aujourd’hui recouverts de lierre, a été à l’origine la maison de l’oncle du propriétaire. Il a été construit en 1982 selon le style architectural du missionnaire et architecte américain William Merrell Vories (1880-1964) qui a conçu de nombreux bâtiments de style occidental au Japon.

Il y a des cafés partout dans les environs du chemin de la philosophie, mais je pense que GOSPEL est le plus agréable pour prendre une petite pause au calme. Dégustez une bonne pâtisserie maison dans un cadre cosy et chaleureux.


  • Au sud-ouest du temple d’argent, le long de la rue Shishigatani-dori, rue parallèle au côté ouest du chemin de la philosophie

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi
    12h-18h

  • Prix
    Scones avec du thé (ou du café), de la confiture de myrtilles et une crème épaisse : 1 300 yens
    Gâteau avec du thé (ou du café) : 1 100 yens
    Déjeuner (steak haché ou gratin) : 1 500 yens

Une visite nocturne spéciale du sanctuaire shinto Kasuga Taisha

Landternes suspendues de Kasuga Taisha

Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Il est autrement appelé le sanctuaire aux lanternes. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a environ 3 000. 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès, tandis que 1 000 lanternes en bronze sont suspendues dans les couloirs du sanctuaire. La vue de ces lanternes vous permettra de comprendre l’estime et le respect profonds que les Japonais portent à Kasuga Taisha depuis les temps anciens.

Elles sont toutes allumées à l’occasion de la cérémonie shinto Mantoro qui a lieu deux fois par an, en février et en août, et elles le sont également tous les samedis de novembre dans le cadre de visites nocturnes spéciales du sanctuaire (sauf les lanternes en pierre alignées le long de sa voie d’accès).

Les lanternes en pierre sur le sentier Oai-michi reliant Kasuga Taisha et son sanctuaire auxiliaire Wakamiya-sha…

Autour du sanctuaire principal

Environ 1 000 lanternes suspendues ajourées avec des motifs variés sont éclairées, créant un paysage fantastique et dégageant une atmosphère mystique.

  • Le prix de la visite nocturne spéciale du sanctuaire principal est de 500 yens (17h30-20h).

Katsuo-ji, le temple des daruma à Osaka

Figurines daruma
Figurines daruma

Coloré en rouge de bon augure à l’exception du visage, le daruma est inspiré de la position de méditation du moine indien Bodhidharma qui a fondé le bouddhisme zen. Selon la légende, Bodhidharma a médité pendant neuf ans face au mur en pierre et a perdit l’usage des bras et des jambes. Le daruma qui revient à sa postion initiale même si on le renverse est le symbole de persévérance et de chance. Au Japon, quand on souhaite qu’un vœu se réalise, on achète une figurine daruma dont on peint un œil. Quand le vœu se réalise, on peint l’autre œil. Le daruma est considéré avec la statuette de chat, maneki-neko comme un porte-bonheur.

Il existe de nombreux temples qui sont célèbres pour leurs figurines daruma. Le temple Katsuo-ji est situé en banlieue nord de la ville d’Osaka.

Ce sont des daruma-mikuji. Ces figurines contiennent des omikuji, les petits papiers qui prédisent l’avenir. Pour obtenir le résultat, on tire le papier à l’intérieur de la figurine depuis le trou du bas. Elles sont éparpillées partout dans la vaste enceinte du temple. Chaque visage est différent. Dans les lanternes, sur les tuiles, au-dessous du campanile…C’est un spectacle étonnant de voir ces figurines alignées de manière ordonnée.

  • Le prix du billet d’entrée du temple Katsuo-ji est de 500 yens.
  • Le temple Katsuo-ji est situé à 20 minutes en taxi depuis la station de métro Senri-Chuo ou la gare de Minoo sur la ligne Hankyu-Takarazuka.
Chemin Yamanobe-no-Michi

Une randonnée pour se ressourcer sur le chemin de Yamanobe-no-Michi

Yamanobe-no-Michi… C’est le plus ancien chemin du Japon. En longeant le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara, il relie la ville de Sakurai et celle de Nara. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de la ville de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de la ville de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en vous invitant dans le mystère du Japon antique. Vous pouvez profiter d’une randonnée agréable le long du chemin.

La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Tenri à Sakurai ou dans le sens inverse. Dans cet article, je vous présente une belle randonnée d’une demi-journée sur ce chemin, au départ du centre d’information de Tenri pour les randonneurs jusqu’au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai (du nord au sud).

Le chemin de Yamanobe-no-Michi se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne de bus. J’ai entamé cette randonnée d’une demi-journée depuis la gare de Yanagimoto. Le centre d’information pour les randonneurs est situé à 15 minutes à pied de la gare. Il est équipé d’un bon restaurant à l’ambiance sympa et offre également des spécialités locales. J’y ai lesté mon estomac avant d’entamer ma randonnée cette fois-ci, mais si vous apportez quelque chose à manger, bien sûr que vous pourrez profiter de votre bento devant un paysage campagnard en chemin.

Découvrir Nara hors des sentiers battus

Lorsqu’on suit le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le sud, on voit se dresser le mont Miwa qui est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Les paysages qui s’offrent le long du chemin sont paisibles et bucoliques. Ils sont décris dans le manyoshu, la première anthologie de poésie japonaise et restent inchangés aujourd’hui encore. Il est agréable de s’évader à la campagne en s’éloignant de l’agitation touristique autour du parc de Nara. Comme c’est souvent le cas dans la zone rurale, les petites échoppes des fruits (kaki, mikan, etc) et légumes sans vendeur sont éparpillées. Personne ne prend ce qui est vendu sans déposer d’argent. Ces petits commerces sont basés sur la confiance. Ici, le temps s’écoule doucement. En chemin, la plupart des randonneurs disent konnichiwa (bonjour) et échangent des sourires quand ils croisent d’autres randonneurs. Vous pourrez faire une balade plaisante à votre rythme sans vous presser. Cela fera du bien au corps et à l’esprit.

Les paysages paisibles qui défilent le long du chemin

Verger
Verger

Le chemin de Yamanobe-no-Michi traverse également des champs et des vergers d’agrumes comme mikan, mandarine satsuma. En automne, on peut participer à la cueillette de fruits chez le producteur local. C’est une des activités préférées des Japonais.

Point de vue
Point de vue

D’ici, on voit trois montagnes de Yamato. En deçà, de droite à gauche, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Au fond à gauche, on voit également le mont Yoshino et le mont Koya.

À l’unité, les kaki, les mikan ou les légumes se vendent à 100 yens environ aux échoppes sans vendeur. Bon marché et délicieux.

Les pavillons miniatures dédiés au kami ou au bodhisattva jizo sont également éparpillés le long du chemin. Ils sont entretenus et préservés par des locaux.

Savez-vous ce que c’est, le sumo ? C’est un sport national du Japon. Le sanctuaire shinto Sumo-jinja est situé sur le lieu où le premier match de sumo a eu lieu.

Hibara-jinja est un des sanctuaires auxiliaires d’Oomiwa jinja. À travers ses trois portiques torii, on adore le mont Miwa qui est l’objet de culte à distance. D’ici au sanctuaire Oomiwa-jinja, il y a environ 20 minutes de marche. L’air pur, le bruissement du vent dans les branches, la lumière filtrant entre les branches… L’ambiance sereine qui y règne vous saisira.

La forge de l’école Gassan se niche le long du chemin Yamanobe-no-michi. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le musée attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, il mérite d’être visité. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h. La randonnée est presque finie. Vous atteindrez bientôt votre destination finale, le sanctuaire Oomiwa-jinja.

Oomiwa-jinja est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Le mont Miwa qui se dresse en arrière-plan est vénéré depuis les temps anciens comme objet de culte. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y aurait partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. Pour monter sur cette montagne sacrée pour la prière, une autorisation d’entrée est nécessaire.

Bonnes adresses autour du chemin

洋食Katsui 山の辺の道 Yôshoku Katsui Yamanobe-no-Michi


  • Dans le cenre d’information de Tenri pour les randonneurs, à 15 minutes à pied de la gare JR de Yanagimoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf le premier lundi
    8h30-10h (petit déjeuner sauf lundi)
    11h-16h30 (déjeuner sauf lundi)
    11h-14h (déjeuner pour lundi)
  • Recommandés
    Teishoku de steak haché (1 600 yens), Teishoku de beignet de crevettes (1 600 yens), etc.

山の辺の道 花もり Yamanobe-no-Michi Hanamori


  • À deux pas du musée de sabre japonais de l’école Gassan
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf lundi
    10h-17h
  • Recommandés
    Vermicelles de blé servis dans une soupe chaude nyumen (800 yens), Dessert à la base de glace râpée avec du sirop kakigori, etc.

Où admirer les couleurs de l’automne à Kyoto

Après des jours de canicule tardive, on attend avec une grande impatience l’arrivée de l’automne.

En automne, les Japonais vont admirer les feuilles des érables momiji qui revêtent des teintes de jaune, d’orange et de rouge. C’est ce qu’on appelle momijigari, la chasse aux feuilles rouges. Tout comme la floraison des cerisiers au printemps, le changement de couleurs des feuilles d’érables est un signe important qui nous fait ressentir la transition des saisons. Il me semble que les touristes étrangers sont aussi attirés par cette belle nuance de couleurs des momiji.

La meilleure période pour momijigari s’étend de la mi-novembre au début décembre à Kyoto.
Si vous prévoyez d’explorer Kyoto aux couleurs de l’automne cette année…
Dans cet article, je vous emmène à la découvere du quartier d’Okazaki et de ses environs. C’est ma balade de l’automne dernier.

Le temple Konkai Komyo-ji

Situé un peu en hauteur, ce temple possède un vaste terrain. Il est comme un château. Lors de visites spéciales en automne, vous pourrez admirer son jardin magnifique qui est habituellement fermé au public. Le jardin sec karesansui, le jardin de style chisen disposé autour d’une pièce d’eau et le jardin roji qui mène au pavillon de thé… La visite vous permettra de profiter de trois styles représentatifs des jardins japonais.

  • Pour se rendre au temple Konkai Komyo-ji
    Environ 15 minutes à pied du sanctuaire Heian-jingu, en passant par Okazaki-jinja, sanctuaire des lapins
  • La visite spéciale en automne 2023
    Du 15 novembre au 3 décembre (10h-16h30)
    Avec un billet d’entrée (1 000 yens), la visite du pavillon Mie-do, du bâtiment O-hojo et du jardin est possible. Le spectacle d’épées de style Mugai-ryu se déroule pendant 15 minutes (11h et 14h) devant le bâtiment O-hojo. Si vous voulez également monter sur la grande porte du temple, un billet combiné (1 600 yens) est recommandé.

Le temple Shinnyo-do

Le temple Shinnyo-do est à coté de Konkai Komyo-ji. Vous l’atteindrez en profitant une belle balade en chemin. Le clou de la visite est la collaboration entre la pagode de trois étages et les feuilles rouges des érables. Certes, ce temple est un peu bondé de touristes en automne, mais vous pourrez profiter des feuilles d’automne dans une atmosphère relativement calme comparés aux endroits populaires tels que le temple Kiyomizu-dera, Arashiyama, etc.

  • Shinnyo-do est à 20 minutes à pied du temple d’argent en passant par le chemin de la philosophie. Il est possible de combiner cette balade et la visite du temple d’argent.
  • C’est gratuit si vous vous contentez de vous promener dans son enceinte.

Le café Shinko-kan et ses environs

En face de la porte principale de Shinnyo-do, se trouve le sanctuaire Munetada-jinja. De chaque côté de l’entrée de sa voie d’accès, une paire de statues de gardiens komainu vous attendent. Elles sont faites de poterie de Bizen au lieu de pierre. Remarquez leur posture humoristique.
Le café Shinko-kan est situé sur le terrain de l’auberge Yoshida-sanso (ancienne villa impériale construite dans les années 1930) qui est à côté du sanctuaire. Actuellement, la réservation à l’avance est nécessaire, mais c’est une bonne adresse pour une pause dans un cadre agréable.

À la forge

Découvrir le Japon à travers les ateliers d’artisans-Nippon Gensho-sha, atelier de sabres japonais à Kyotango

Sabre japonais
Sabre japonais

Le sabre japonais katana est un des symboles de l’esthétique japonaise. Le sabre était une arme indispensable pour les guerriers samouraïs et sa fonctionnalité prévalait autrefois sa beauté. Le sabre japonais créé encore selon un savoir-faire ancestral est très apprécié aujourd’hui comme œuvre d’art. En raison de cette popularité croissante, de nombreux voyageurs étrangers souhaitent visiter une forge et assister à certaines étapes de la fabrication de la lame.

Si vous vous intéressez aux sabres japonais et que vous souhaitez visiter une forge pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous de pousser jusqu’à la péninsule de Tango connue comme Kyoto by the Sea ? Situé dans la région côtière de Tango, Nippon Gensho-sha est un atelier de sabres japonais dirigé par trois jeunes forgerons entreprenants. Après s’être formés auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais. Ils sont très sympathiques et vous montrent leur forge en expliquant le processus traditionnel de fabrication des sabres japonais. Vous pouvez y assister à l’étape tamatsubushi, la première étape de fabrication d’un sabre japonais et faire l’expérience de cette étape.

Qu’est-ce que le tamahagane ?

Tamahagane
Tamahagane

Le tamahagane est la matière première du sabre japonais produite dans le bourg d’Okuizumo, la préfecture de Shimane. En mettant alternativement du sable ferrugineux et du charbon dans le bas fourneau traditionnel tatara, on obtient un bloc hétérogène appelé kera. 10 tonnes de sable ferrugineux peuvent produire 2 à 3 tonnes de kera. Le kera est ensuite trié en fonction de la teneur en carbone. Le tamahagane est l’acier composite de très bonne qualité dont la teneur en carbone est optimale pour la fabrication du sabre japonais. Environ 10 kg de tamahagane sont nécessaires pour fabriquer un katana.

L’étape tamatsubushi

L’étape tamatsubushi consiste à chauffer le tamahagane au rouge et à le marteler pour obtenir une plaque mince (environ 0,75 cm d’épaisseur). La plaque de tamahagane est ensuite plongée rapidement dans l’eau froide et est brisée en petits morceaux plats qui sont triés en fonction de leur teneur en carbone. Chaque morceau est examiné attentivement. Ceux qui se brisent facilement contiennent plus de carbone et servent à fabriquer l’acier dur pour l’enveloppe kawagane, tandis que les morceaux à la teneur faible en carbone sont utilisés pour fabriquer l’acier doux pour le noyau, shingane. Ils sont martelés et fusionnés. Le sabre japonais ne doit ni se casser, ni se tordre et être tranchant. Cette double structure (kawagane + shingane) réalise une lame à la fois solide, souple et tranchante.

Certaines expressions japonaises utilisées dans la vie quotidienne trouvent leurs origines dans le katana. Par exemple, l’expression Aizuchi-wo-utsu qui signifie répondre en temps opportun à ce que dit son interlocuteur est dérivée de l’étape tanren dans laquelle le maître forgeron et l’apprenti forgent la lame au marteau alternativement tout en harmonisant leur rythme.

Ils fabriquent également les outils nécessaires pour la fabrication de la lame. Le fourneau est appelé hodo. Les charbons du bois de pin sont utilisés comme combustible.

L’appréciation d’une lame

L’activité inclut également l’appréciation d’une lame de sabre créée à cette forge. Les forgerons vous expliquent comment apprécier la beauté d’un sabre japonais. En tenant la lame, vous pouvez observer le reflet de la lumière sur la lame sous divers angles et admirer sa beauté. Ils fabriquent principalement des lames de la tradition Bizen. Le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant) est à motif de clou de girofle choji, une des caractéristiques de la tradition Bizen. Les sabres japonais ont évolué au fil du temps et ils travaillent à créer des katana qui refléteraient l’esprit de notre époque, tout en préservant un savoir-faire ancestral.

Le nouveau challenge des forgerons

Devenir forgeron de sabre n’est jamais facile. Il faut suivre une formation au moins 5 ans (8 heures par jour et 5 jours par semaine) sous la tutelle d’un maître forgeron. Il n’y a pas de rémunération pendant la période de formation. Même si les apprentis sont qualifiés en tant que forgeron indépendant après leur formation, il arrive souvent qu’ils abandonnent la fabrication des sabres parce qu’ils ne parviennent pas à ouvrir leur propre forge à cause du manque de fonds nécessaires. Il est très difficile de vivre de cet artisanat. Nippon Gensho-sha est à la fois un atelier et une entreprise de forgerons. Il vise à embaucher les apprentis en tant qu’employés rémunérés et à les former au métier de forgeron. Il s’agit d’un nouveau challenge dans le monde des forgerons, qui maintient la formation des apprentis de manière traditionnelle.

  • La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Pour vous rendre à l’atelier Gensho-sha depuis la gare JR de Kyoto, prenez le train Limited Express Hashidate jusqu’à la gare d’Amanohashidate (2 heures), prenez-y la ligne Kyoto Tango railway jusqu’à la gare de Mineyama (25 minutes) et prenez un taxi jusqu’à l’atelier (20 minutes). Un long déplacement ? Ce serait alors une bonne idée de passer une nuit à Kyoto by the Sea comme Amanohashidate ou Ine.
  • L’activité que je vous présente ci-dessus inclut la visite de la forge, l’expérience de frappe au marteau et l’appréciation d’une lame.
    Durée : une heure
    Tarif : 5 000 yens par personne.
    Jours et heures : le mercredi 10h- ou 14h-, le dimanche 10h- ou 14h- (le premier et le troisième dimanche uniquement)
  • L’atelier vous propose également une autre activité dédiée à la fabrication du couteau à papier avec du tamahagane.
    Durée : environ 3 heures
    Tarif : 38 000 yens par personne
    Jours et heures : le deuxième et le quatrième dimanche 13h-
  • La réservation est nécessaire. En principe, ces activités sont disponibles à partir de 10 ans.
Moment festif

Le festival Jushichi-ya au pavillon Nigatsu-do du temple Todai-ji

Lanternes allumées au pavillon Nigatsu-do
Lanternes allumées au pavillon Nigatsu-do

Le 17 de chaque mois est lié au Kannon, divinité de la compassion. Le service commémoratif bouddhiste et divers événements sont organisés aux sites sacrés de Kannon dans tout le pays le 17 août du calendrier lunaire appelé Jushichi-ya. Le pavillon Nigatsu-do, un des bâtiments du temple Todai-ji est dédié au Kannon. Chaque année, le 17 septembre, il organise un service commémoratif avec des lanternes allumées à son intérieur. Environ 500 lanternes avec des vœux et des images sont installées autour du pavillon. De plus, la danse japonaise traditionnelle Bon Odori a lieu au-dessous du pavillon. Tout le monde peut y participer et partager un moment festif. Contrastant avec l’ambiance majestueuse du pavillon.

Bon Odori
Légumes de saison

ELOVE エラブ, Kyoto

Hors-d'œuvre de légumes
Hors-d’œuvre de légumes

Situé au cœur de la ville de Kyoto, ELOVE est un bon restaurant qui vous propose des plats de légumes fraîchement cueillis le matin chez ses agriculteurs partenaires. Il utilise principalement des produits locaux.

Le menu de 2 500 yens (déjeuner) comprend : amuse-bouche de légumes + petite soupe + hors-d’œuvre de légumes de saison + plat de résistance (poulet, porc, bœuf ou poisson) garni de légumes + pain ou riz + dessert du jour + boisson (café, thé japonais, etc)

Pendant votre voyage au Japon, vous allez déguster les spécialités culinaires japonaises, le sushi, le bœuf wagyu, le tempura, le ramen, le donburi, etc. Mais si vous voulez prendre parfois des repas sains et équilibrés, je vous recommande ce restaurant. ELOVE vous propose également des plats à emporter cuisinés avec des produits locaux. Si le temps le permet, il sera agréable de pique-niquer au bord de la rivière Kamo.


  • À deux pas du carrefour de la rue Takakura-dori et de l’avenue Shijo-dori, côté est du grand magasin Daimaru
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la station Shijo ou à 1 minute à pied de la sortie 16 de la gare de Karasuma de la ligne Hankyu Kyoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (quelques jours de fermeture irréguliers)
    11h30-15h (dernière commande 14h)
    17h-23h (dernière commande 22h30)
  • Prix
    Menu de 2 500 yens (déjeuner)
    Menu de 5 500 yens ou 7 000 yens (dîner, il y a aussi des plats à la carte)
Okunoin

Le bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya pour l’automne 2023

Okunoin
Okunoin

Le mont Koya, haut lieu du bouddhisme ésotérique shingon, est un site incoutournable à visiter au Japon pour des étrangers qui veulent expérimenter une retraite religieuse et spirituelle.
Situé dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d’Osaka, le mont Koya est un peu difficile d’accès. Il faut changer de trains et prendre le funiculaire et enfin le bus pour accéder à son intérieur. Il est donc recommandé de passer une nuit après ce long déplacement dans un des temples qui offrent l’hébergement aux visiteurs.

Mais si vous souhaitez faire une excursion d’une journée au mont Koya pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous d’utiliser le service de bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya ? Vous pourrez atteindre cette grande cité religieuse du pays en à peine 3h de route sans avoir à vous soucier des transports compliqués.

Période de fonctionnement
Du 1 septembre 2023 au 26 novembre 2023

Tarifs
Aller simple 2 600 yens
Aller-retour 4 700 yens
Le demi-tarif s’applique aux enfants. La durée de validité du billet aller-retour est de 10 jours à compter de la date de départ.

Horaires
De la gare JR de Kyoto au mont Koya (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
8h109h20
Arrivée : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Daimon Minami Chushajo
10h4511h55
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
10h5512h05
Arrêt de bus 3
Koyakeisatsu-mae
11h0812h18

Du mont Koya à la gare JR de Kyoto (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Koyakeisatsu-mae
15h2716h47
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
15h5017h10
Arrêt de bus 3
Daimon Minami Chushajo
16h0017h20
Arrivée : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
18h3519h55

Se renseigner sur la réservation, l’achat des billets, etc
Centre d’information Hachijo-guchi de la gare de Kyoto de la compagnie d’autocars Keihan
(7h10-17h40)

Itinéraire recommandé
Arrêt de bus Daimon Minami Chushajo→Porte Daimon→Danjo Garan→Temple Kongobu-ji→Okuno-in (mausolée de Kukai)

Vous pourrez visiter les sites majeurs du mont Koya. Au retour, prenez le bus depuis l’arrêt Okunoin-mae.