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Lotus

Le lotus, symbole de pureté

Lotus
Lotus

En poussant dans la boue, le lotus fleurit sur de longues tiges. Dans le bouddhisme, la fleur de lotus est associée à la pureté. En été, vous pouvez admirer ses belles fleurs de couleur blanc rosé. Elles commencent à ouvrir leurs pétales de bon matin et se ferment en début d’après-midi. Une fois la fleur terminée et les pétales tombées, le réceptacle floral en forme de pomme d’arrosoir apparaît. Pour les Japonais, il est plutôt comme un nid d’abeilles, hachi-no-su. Le lotus est appelé hasu en japonais. On dit que ce nom provient de la forme de son réceptacle floral.

Le réceptacle floral du lotus compte une quinzaine d’alvéoles qui renferment chacune une graine. Les graines de lotus sont utilisées dans la cuisine et la médecine traditionnelle dans les pays d’Asie. La fleur de lotus nous fascine par sa beauté, mais remarquez aussi le réceptacle floral du lotus dont sa forme est unique. Il semble un peu grotesque, mais il est souvent utilisé comme matériau pour l’arrangement floral japonais ikebana et les bassins fleuris installés à l’entrée des temples et des sanctuaires qui nous font ressentir le changement des saisons, de la fin de l’été au début de l’automne.

Bassin fleuri à la fin de l'été au sanctuaire Kitano Tenman-gu
Bassin fleuri à la fin de l’été au sanctuaire Kitano Tenman-gu
Au bord de l'étang du miroir

La visite nocturne du temple Todai-ji

Le festival Toka-e est une scène caractéristique estivale de Nara. Il se tient pendant 10 jours début août. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. On peut profiter d’une ambiance féerique créée par la lueur des bougies.

La visite nocturne du temple Todai-ji connu pour son Grand Bouddha est possible les 13 et 14 août. Si vous logez à Nara, c’est recommandé. La grande porte sud Nandai-mon, les deux rois-gardiens renfermés à l’intérieur, la lanterne octogonale et le pavillon du Grand Bouddha… Tous sont éclairés. On peut voir le visage du Grand Bouddha à travers la lucarne centrale du pavillon.

Les deux statues de rois-gardiens ont été réalisées avec 3 000 pièces assemblées chacune au début du XIIIème siècle. Lorsqu’elles sont éclairées, leur vaisseaux sanguins ressortent mieux.

Dans le pavillon, les moines récitent des soûtras et prient le Grand Bouddha pour le repos des âmes des victimes de désastres naturels et humains, créant une ambiance solennelle et majestueuse.

Le festival d’été à Seki-juku, la quarante-septième station de la route du Tokaido

L’ambiance animée du festival d’été à Seki-juku, la quarante-septième station shukuba de la route du Tokaido. Il s’y tient chaque année pendant deux jours (samedi et dimanche) fin juillet. Son clou est le défilé de chars appelés yama décorés avec des lanternes de papier, des tentures et des sculptures magnifiques. À l’époque d’Edo, seize chars défilait lors de ce festival. En raison de sa splendeur, c’était un des cinq grands festivals de la région du Kansai avec le festival de Gion à Kyoto et le festival Sumiyoshi Tenjin à Osaka, etc. Accompagnés d’ensemble de tambours, de flûtes et de clochettes traditionnels, quatre chars défilent aujourd’hui dans l’ancienne route étroite de Seki-juku, au ras des avant-toits des maisons. Le terme japonais seki-no-yama signifiant que c’est tout ce qu’on peut faire provient du défilé de chars de ce festival. On peut admirer à la nuit tombée une vue fantastique de la lueur des lanternes allumées. Les chars se rassemblent vers 8h du soir et l’apothéose du festival… La partie supérieure de chaque char est tournée. Tout le monde partage un moment festif et joyeux.

Qu’est-ce que le shukuba ?

Pendant l’époque d’Edo, les cinq artères (Tokaido, Nakasendo, Nikko-kaido, Oshu-kaido et Koshu-kaido) ont été construites par ordre du shogun Tokugawa Ieyasu pour améliorer le contrôle du pouvoir central sur l’ensemble du pays. Les stations-relais appelées shukuba ont été installées le long de ces routes majeures pour permettre aux voyageurs de se reposer. Ces dernières années, les shukuba sont appréciées des touristes étrangers comme lieux où on peut retrouver toute la saveur de l’époque d’Edo. Surtout Tsumago et Magome sur la route du Nakasendo sont des incontournables à visiter.

Seki-juku, voyage dans le temps à l’époque d’Edo

La route du Tokaido reliant Edo (actuel Tokyo) à Kyoto était la plus importante des cinq artères. Il y avait cinquante-trois shukuba tout au long de cette route. Leurs paysages ont été dessinés par Utagawa Hiroshige, le maître d’estampe japonaise, dans sa série intitulée « Les cinquante-trois stations du Tokaido ». Ces shukuba ont beaucoup changé pour la plupart et il est difficile d’y retrouver le parfum d’autrefois. Mais à Seki-juku, sa quarante-septième station, vous pouvez toujours profiter de paysages traditionnels japonais. Une rangée de bâtiments historiques (plus de 200 vieilles maisons construites de la fin de l’époque d’Edo à l’époque de Meiji) est bien préservée sur environ 1,8 kilomètres d’est en ouest.

Seki-juku se trouve dans la ville de Kameyama, préfecture de Mie. C’est à 10 minutes à pied de la gare de Seki de la ligne JR Kansai. Depuis Nara, c’est environ 1 heure et 40 minutes de trajet. Peu touristique, le temps s’y écoule lentement. Peu connu, mais cet endroit toujours empreint d’une véritable atmosphère traditionnelle japonaise vaut la peine d’être visité.

La vue nocturne du pavillon Nigatsu-do

Le pavillon Nigatsu-do est un des bâtiments qui constituent le complexe du temple Todai-ji. La cérémonie bouddhiste shuni-e dédiée à la repentance envers la divinité de la compassion kannon s’y déroule en mars depuis plus de 1 200 ans. Remontant au XVIIème siècle, ce bâtiment sur pilotis est situé à l’est de la salle du Bouddha. Le chemin menant au Nigatsu-do est bordé de murs en terre avec des tuiles incrustées. J’aime son ambiance calme et apaisante.

De la terrasse du Nigatsu-do, vous pourrez profiter d’une belle vue sur Nara. Il y règne une atmosphère reposante, contrastant avec l’atmosphère de la salle du Bouddha qui regorge toujours de touristes. Peu connu, mais le pavillon Nigatsu-do est ouvert 24 heures sur 24. Les lanternes suspendues sont éclairées la nuit et vous pourrez admirer également une vue nocturne fantastique.

Rizières en terrasses

Le village d’Asuka, le pays natal du cœur des Japonais

Si vous voulez admirer le paysage champêtre représentatif du Japon, je vous propose d’aller au village d’Asuka. Vous pourrez y trouver la tranquillité d’esprit et éprouver quelque chose de nostalgique. Il y a des règles strictes concernant la construction des bâtiments et son paysage est bien préservé. Par exemple, les toitures des bâtiments tels que les maisons, les écoles, les banques ou même les supérettes doivent être couvertes en tuiles. La hauteur des bâtiments est aussi réglementée. Ce paysage fait un contraste avec celui de la ville voisine où les bâtiments se serrent les uns contre les autres.

Le village d’Asuka est situé au centre de la préfecture de Nara. On peut y aller en train (environ 50 minutes de la gare de Kintetsu Nara). Je vous conseille de louer un vélo électrique (1 500 yens par jour) à la gare d’Asuka pour visiter les curiosités qui parsèment le village d’Asuka.

Village d'Asuka
Village d’Asuka

Voici les rizières en terrasses tanada construites aux hameaux de Sakata et Inabuchi. Elles sont aménagées en gradins aux bassins de la rivière d’Asuka, sur les flancs des montagnes. L’origine des rizières en terrasses du village d’Asuka remonte à l’époque médiévale.

Rizières en terrasses
Rizières en terrasses

Les machines agricoles ne peuvent pas pénétrer dans ce type de rizières et tout se fait à la main, du repiquage du riz jusqu’à la moisson en automne. Ces derniers temps, de nombreuses rizières en terrasses sont abandonnées dans tout le pays en raison du vieillissement de la population agricole et du manque de successeurs, par ailleurs il y a des mouvements variés de conservation des rizières en terrasses qui constituent un des paysages culturels nippons.

Au hameau d’Inabuchi, on intéresse des citadins à l’agriculture en mettant en place depuis 1996 le système de propriété d’une parcelle. Selon le partenariat avec les agriculteurs locaux, ils apprennent des opérations telles que la préparation du semis du riz, le repiquage du riz, le sarclage, l’installation des épouvantails, la moisson, etc. Ce système contribue également à préserver le paysage rural du village d’Asuka.

Kofun Ishibutai
Kofun Ishibutai

Un autre fait remarquant à Asuka est que ce village a été le centre politique et culturel du pays avant Nara. L’organisation administrative, l’économie monétaire et la diplomatie du pays trouvent leur origine à Asuka. Il y reste de nombreux vestiges historiques. Cet assemblage d’une trentaine de roches granitiques sur la photo est le monument funéraire kofun d’Ishibutai datant du VIIème siècle. On l’attribue à une personne qui prenait le pouvoir à cette époque. À l’origine, ces mégalithes étaient recouverts d’un monticule de terre. Il s’est érodé au fil du temps et ces mégalithes sont ainsi exposés aujourd’hui. Le poids brut de ces mégalithes est d’environ 2 300 tonnes. Ils auraient été transportés depuis la montagne en utilisant le levier, le rouleau et la poulie. Il est surprenant qu’une telle technique de transport ait été établie à cette époque.

De nombreux monuments mystérieux en pierre parsèment également le village d’Asuka. Par qui ont-ils été créés, quand et à quelle fins ? Ils sont pleins d’énigmes. Les uns ont des légendes effrayantes, d’autres ont plusieurs usages, d’autres ont des expressions humoristiques. Kameishi, une pierre taillée en forme de tortue est le plus célèbre. Remarquez son expression adorable.

Asuka, berceau du bouddhisme japonais, abrite également de vieux temples. Asuka-dera est le premier temple bouddhiste du Japon. Ne manquez pas d’y voir le Grand Bouddha d’Asuka. Créé au début du VIIème siècle, c’est le plus ancien Bouddha du pays. Oka-dera est connu ces derniers temps comme temple des fleurs de Nara. Les rhododendrons, les pivoines, les azalées de printemps et les hortensias de la saison des pluies sont vraiment magnifiques. Il compte également parmi les plus grands pèlerinages de la divinité de la compassion, kannon du Japon. Vous pourrez y rencontrer la plus grande statue de Bouddha en argile du pays.

Si vous voulez visiter Nara en dehors des sentiers battus, le village d’Asuka vaut le détour. Il est aussi possible de combiner cette visite avec une balade au vieux quartier d’Imai situé à environ 15 minutes en train d’Asuka.

Rocher Tateiwa

Explorer la péninsule de Tango pour découvrir ses paysages côtiers

La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Dans cette zone appelée Kyoto by the Sea, Amanohashidate et Ine sont connus comme des sites incontournables à visiter et attirent des touristes. Mais dans cet article, je vous emmène à la découverte des endroits méconnus mais intéressants situés dans la partie nord de la péninsule.

*La partie nord de la péninsule de Tango n’est pas bien desservie par les transports en
commun. Elle se découvre plus aisément en voiture.

Les rizières en terrasses de Sodeshi formées sur les terrasses côtières. Vous pouvez profiter d’une belle vue sur le hameau de Sodeshi et la mer du Japon. De petites rizières sont également formées près de la côte. La mer du Japon est relativement calme en été, et les rizières ne sont pas recouvertes d’eau de mer. Le hameau de Sodeshi est bordé de maisons aux murs couverts de planches en bois de cèdre. Ces murs servent à protéger les maisons contre la brise de mer.

À 20 minutes de route à l’ouest du hameau de Sodeshi le long de la côte, se trouve le rocher Tateiwa. Environ 20 mètres de haut, c’est l’un des paysages côtiers représentatifs de la péninsule de Tango. Les jointures colonnaires de type basaltique s’élèvent de la mer, montrant la surface sculptée. Près du rocher Tateiwa, sur la colline surplombant la mer se trouvent 13 tumulus datés d’entre le VIème et le VIIème siècle (les tumulus Oonaru). Ses chambres funéraires ont été faites de basalte, le même type de roche que Tateiwa. La région de Tango est parsemée de grands tumulus et selon des fouilles récentes, une puissance régionale y existait dans les temps anciens. Les tumulus Oonaru seraient liés au clan puissant de la région. De nombreux mobiliers funéraires tels que des ornements magatama, des poteries en terre cuite et des sabres y ont aussi été mis au jour.

La région de Tango est également un lieu où subsistent de nombreuses histoires et traditions liées au sabre. Il y a eu l’un des plus anciens hauts fourneaux du Japon. Si vous vous passionnez pour les sabres japonais, que diriez-vous de visiter la forge Nippon Gensho-sha (10 minutes de route au sud de Tateiwa) ? Elle est tenue par trois jeunes forgerons entreprenants. Après avoir appris des techniques de fabrication des lames auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais.

Bol de riz aux fruits de mer

Uranagi-maru, 食事処うらなぎ丸, Ine (Kyoto du côté de la mer)

Situé à l’est de la péninsule de Tango, Ine est un village de pêcheurs. Les bâtiments qui semblent flotter sur la mer sont les maisons des pêcheurs appelées funaya. Il reste encore environ 230 funaya sur la baie paisible. Le rez-de-chaussée sert de hangar à bateau. Il est agréable de se plonger dans l’atmosphère calme et nostalgique unique à ce village éloigné de l’agitation quotidienne.

À Ine, ne manquez pas de déguster des poissons et fruits de mer fraîchement péchés. Le restaurant Uranagi-maru est installé dans une maison ancienne construite il y a plus de 160 ans. Tenu par les pêcheurs d’Ine, il vous propose de délicieux plats de poissons et fruits de mer frais de saison.

Pour le déjeuner, je vous recommande le kaisendon-teishoku (2 500 yens) ou le otsukuri (sashimi)-teishoku (2 500 yens). Le kaisendon-teishoku est composé d’un bol de riz aux fruits de mer, d’une soupe de miso, d’un petit plat d’algue hijiki mijotée à la sauce soja douce et de tsukemono (légumes marinés au vinaigre). Le kaisendon que j’ai pris était recouvert d’une variété de poissons et de fruits de mer (la sériole hiramasa, la sphyrène kamasu, la daurade, la crevette, le chinchard, le bar suzuki et les œufs de saumon). En été, il est également recommandé de goûter l’huître d’été iwagaki cultivée à Ine.


  • À deux pas du bureau d’information touristique du village d’Ine
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    10h-15h (dernière commande 14h)
  • Prix
    Menu de 1 500 yens à 2 500 yens
  • Mode de paiement accepté
    Espèces

HOTOKI, Kyoto

HOTOKI
HOTOKI

Situé dans le quartier d’Iwakuwa, au nord du centre de Kyoto, HOTOKI est à la fois un atelier de poterie Kiyomizu-yaki, une boutique et un café.

Kiyomizu-yaki est l’une des poteries traditionnelles de Kyoto, Kyo-yaki. La poterie Kiyomizu-yaki est souvent associée à des designs élégants et décoratifs, mais en fait, elle est d’une extrême variété. Elle n’a pas de style ou de technique spécifique. Son histoire remonte au XVIème siècle, lorsque la cérémonie du thé a connu une grande vogue. À Kyoto (ancienne capitale du Japon), où il n’y avait pas assez d’argile à poterie, des matériaux ont été apportés de tout le pays. Des potiers de premier ordre ont également été réunis à Kyoto de tout le pays. Ils ont fabriqué des poteries en utilisant leurs propres techniques à la demande des hommes puissants et des hommes cultivés. Dans ce contexte historique, la poterie Kiyomizu-yaki regorge de techniques provenant de tout le pays.

La vaisselle de Kiyomizu-yaki créée dans l’atelier HOTOKI et son atelier jumelé TOKINOHA Ceramic Studio se caractérise par son design simple, dépouillé mais chic, et convient pour des usages quotidiens.

Atelier
Atelier

HOTOKI vous propose trois expériences de fabrication de poterie Kiyomizu-yaki (le modelage à la main, le tournage et l’expérience à partager en famille) parmi lesquelles vous pouvez choisir. Dans un espace à l’ambiance détendue et calme réservé à un groupe, M. Hisashi Kiyomizu, un potier professionnel, vous fera découvrir les charmes de poterie en vous apprenant les principales étapes de la poterie.

Mes créations
Mes créations

J’ai fait l’expérience de modelage à la main et fabriqué deux pièces, un bol et un petit bol à riz. Pour le bol, la technique du moule en plâtre, kataokoshi est utilisée. Pour le petit bol à riz, la technique tebineri semblable à celle du colombin est utilisée. On crée des boudins d’argile et en superpose pour obtenir la forme. L’atelier se charge également des cuissons et de l’émaillage (l’émail peut être choisi parmi 7 couleurs).

Après l’expérience, c’est la pause-café avec votre tasse de Kiyomizu-yaki préférée dans l’espace café attenant à l’atelier.


  • Le quartier d’Iwakura
    À 7 minutes à pied de la sortie 3 de la station Kokusaikaikan sur la ligne Karasuma
  • Heures et jours d’ouverture
    10h-18h (ouvert vendredi, samedi, dimanche et jours fériés)
  • Infos sur l’expérience de poterie
    La réservation en ligne est nécessaire.

Types d’expérienceModelage à la mainTournage à l’aide du tour de potier électrique
Prix (*1)8 800 yens7 700 yens
Créations2 pièces (bol, assiette, tasse, vase, etc)3 à 4 pièces (bol, tasse, vase, etc) (*2)
Temps requis (*3)70 minutes70 minutes
AchevéDans environ 2 à 3 moisDans environ 2 à 3 mois
Expédition à l’étrangerPossiblePossible

(*1) Les frais d’expérience, les frais de cuisson et les boissons sont inclus, mais les frais d’expédition ne sont pas inclus.

(*2) Vous pouvez sélectionner une pièce à cuire parmi les pièces que vous avez
réalisées. Les frais de cuisson supplémentaires sont de 1 650 yens par pièce.

(*3) L’expérience et la pause-café sont inclues.

Sabres fascinants

Gallery Tozando-Modern Japanese Art Sword Shop 現代美術刀剣店-ギャラリー東山堂, Kyoto

Gallery Tozando
Gallery Tozando

Le premier magasin au Japon où vous pouvez acheter des katana modernes appréciés comme œuvres d’art…

Une trentaine de katana fascinants y sont exposés. Toutes ces œuvres sont réalisées par des forgerons appartenant à All Japan Swordsmith Association.

Créé par le forgeron Ohno Yoshimitsu, cette œuvre d’art n’est pas à vendre. C’est la réplique du sabre Sanchômô 山鳥毛, un des sabres préférés d’Uesugi Kenshin (seigneur féodal du XVIème siècle). Le motif hamon reproduit par M. Ohno est dynamique et magnifique.


  • Dans la rue Marutamachi-dori, près du magasin Tozando connu pour son équipement
    de kendo
    7 minutes à pied au nord-est du sanctuaire shinto Heian-jingu ou à 10 minutes à pied
    de la sortie 4 de la gare Jingu-Marutamachi sur la ligne Keihan

  • Heures et jours d’ouverture
    11h-18h (tous les jours sauf lundi)
Tonneaux de saké

L’emballage du tonneau de saké, komomaki

Le saké est en général vendu en bouteilles ou en cartons, mais il est également vendu en tonneaux pour les banquets. Le tonneau de saké est fait en bois de cèdre de Yoshino. Après avoir rempli de saké, on le scelle avec son couvercle amovible assimilé au miroir et l’ouvre en brisant ce couvercle avec des marteaux lors de banquets. Le saké est aussi offert aux divinités shinto kami et on voit des tonneaux de saké empilés aux sanctuaires shinto.

Le tonneau de saké est emballé de nattes de paille, komo. Cette tradition remonte à l’époque d’Edo. Aujourd’hui ces nattes de paille sont décoratives et pour les brasseries, servent de publicité. Mais à l’origine elles servaient à protéger les tonneaux transportés par bateaux. Quatre types de corde sont utilisées pour l’emballage. Au musée du saké de Gekkeikan à Fushimi, on fait une démonstration de l’emballage du tonneau, komomaki. Je vous présente cette technique artisanale. C’est impressionnant.

Dans la région du Kansai, Nada (préfecture de Hyogo) et Fushimi (préfecture de Kyoto) sont les deux centres de brassage de saké. Le saké moelleux de Fushimi autrement appelé « le saké féminin » est produit grâce à de l’eau souterraine abondante qui contient moins de minéraux. À Fushimi, vous pouvez voir des rangées d’anciennes brasseries qui se trouvent le long de la rivière. Fondée en 1637, Gekkeikan est aujourd’hui l’une des trois principales brasseries de saké. Son musée vous montre la fabrication du saké à Fushimi et son histoire. À la fin de la visite, la dégustation de saké vous attend.