Kizugawa, la ville où je vis, est située à l’extrémité sud de la préfecture de Kyoto. En tant que ville limitrophe de Nara, elle offre un accès facile à de nombreux sites touristiques autour de Kyoto et Nara. Pour moi, Kizugawa est une ville agréable en raison de son bon équilibre naturel. Dans cet article, je vous présente Tohno, un des hameaux de la ville situé à 20 minutes en voiture de chez moi. Là- bas, s’étendent les paysages de satoyama, où se mêlent harmonieusement l’histoire, l’activité humaine et la nature riche. En raison de sa proximité géographique avec Nara où la culture bouddhique a prospéré, Tohno a été un lieu d’entraînement pour les moines de Nara ; ainsi il est parsemé de sites historiques liés au bouddhisme. Mes temples préférés Gansen-ji et Joruri-ji se nichent dans ce hameau tranquille.
Le temple Gansen-ji
Gansen-ji est connu comme l’un des temples de fleurs de la région du Kansai. En juin, qui est la saison des pluies au Japon, de belles fleurs d’hortensia embellissent son enceinte. La pagode à trois étages qui se dresse dans un cadre luxuriant est également à ne pas manquer. Du haut de l’enceinte (ce belvédère est peu connu), on a une belle vue sur la ville de Kizugawa.
Le temple Joruri-ji
Pavillon de neuf Amida
Pagode à trois étages
Jardin de la Terre pure
Un temple empreint d’une ambiance rustique et paisible… Le jardin classique représentant la Terre pure est aménagé autour d’un étang. Sur le côté ouest se trouve le pavillon abritant neuf statues de bouddha Amida, symbole de la Terre pure occidentale qui nous promet le bonheur dans l’au-delà. Sur le côté est se trouve la pagode abritant le bouddha Yakushi, symbole de la Terre pure orientale qui enlève nos souffrances dans ce monde. Pas trop de monde, on peut profiter des balades en toute sérénité.
Le sentier de bouddhas de pierre
Sentier
Parsemé de roches
En pleine nature
Échoppe sans vendeur
Une petite randonnée entre Gansen-ji et Joruri-ji (environ 2,4 km, 50 minutes) est également intéressante à faire. Les statues de bouddhas sculptées dans des roches, sekibutsu réalisées entre les XIIIème et XIVème siècles sont éparpillées le long du sentier. Ces bouddhas de pierre en pleine nature sont familiers au peuple depuis longtemps et nous protègent toujours de leur regard bienveillant. Voici les bouddhas de pierre que j’ai croisés lors de ma balade à Tohno l’automne dernier.
Trois bodhisattvas Jizo, chacun portant une canne et une gemme comblant les désirs
Fudo-Myoo sculpté dans une grande roche Portant un sabre, il semble fâché mais réalise un seul souhait.
Une triade de Bouddha (Amida accompagné par deux bodhisattvas) Leur visage au doux sourire est impressionnant.
Bouddha Amida
Bouddha Amida
Jizo sur une autre face
Bouddha Amida et Bodhisattva Jizo sculptés dans la même roche La lanterne avec un foyer pour offrir le feu est aussi sculptée à côté du Bouddha Amida.
Une triade de Bouddha C’est le plus vieux bouddha de pierre à Tohno. Elle se dresse tranquillement dans le buisson.
Si vous souhaitez découvrir un paysage champêtre du Japon, le hameau de Tohno est un endroit idéal. Vous pourrez profiter d’une atmosphère bucolique et paisible qui y règne.
Dans le quartier Ouest de Nakanoshima (île de la Cité d’Osaka), un nouveau musée a ouvert ses portes en 2022 après 40 ans de conception. Sa collection rassemble plus de 6 000 œuvres dans les domaines de la peinture, gravures, photographies, affiches, sculpture, meubles et design de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours. Ce musée ne propose pas d’expositions permanentes, mais organise régulièrement des expositions temporaires intéressantes.
Exemples de collection
Postman
Restaurant
Brickklin
Yellow Restaurant
Les œuvres de Yuzo SAEKI (1898-1928) qui a vécu une vie courte mais intense à Osaka, Tokyo, et Paris constituent une collection principale du musée.
White Peacocks, ISHIZAKI
New York (C), IMAI
The Ready-made Bouquet, MAGRITTE
Omicron, LOUIS
Large Horse, DUCHAMP-VILLON
Armchair, MOSER
Chair SM7051 prototype, KENMOCHI
Miss Blanche, KURAMATA
Une statue de chat intitulée SHIP’S CAT se pose sur la place devant un bâtiment noir en forme de cube. Conçu par Kenji Yanobe, un artiste contemporain originaire d’Osaka, il travaille en tant que gardien des trésors du musée. Mais pourquoi le chat est-il le symbole de ce musée ? Cela est lié à l’histoire de Nakanoshima où il y avait une rangée de kurayashiki (entrepôts de riz et de spécialités et résidence combinés) de seigneurs féodaux à l’époque d’Edo.
SHIP’S CAT
Le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima mérite également une visite d’un point de vue architectural. Ayant une apparence simple de boîte, il s’élève sur cinq niveaux. Ce qui est impressionnant, c’est le contraste entre l’extérieur noir et l’intérieur chic. Le «passage» disposé à l’intérieur correspond à un espace ouvert où les gens peuvent ressentir les différents charmes de l’art tandis que l’extérieur noir semble suggérer que c’est un espace clos pour protéger des œuvres d’art précieuses. Ces deux éléments semblent contradictoires, mais tous deux jouent un rôle important pour les musées.
Giant Torayan
Si vous vous intéressez à l’art et l’architecture, le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima est incontournable à visiter.
Mes clients francophones curieux du Japon connaissent de nombreux mots japonais, notamment ceux liés aux boissons et à la nourriture. J’ai beaucoup entendu le mot mochi cette année, et certains clients m’ont dit qu’ils voulaient manger le mochi. Mais je pense que les mochi japonais et les mochi que les Occidentaux connaissent sont un peu différents.
Piler le mochiMochi grilléSoupe zenzai
Le mochi est obtenu en faisant cuire du riz gluant mochigome à la vapeur et en pilant dans un mortier traditionnel. Il est ensuite façonné à la main. On mange souvent le mochi grillé et enrobé d’une feuille d’algues nori avec de la sauce de soja. Les mochi sont également utilisés dans des plats variés tels que la soupe du nouvel an zoni, le pot-au-feu japonais oden ou la soupe de haricots rouges zenzai, etc. En tout cas, le mochi, pâte de riz gluant, lui-même n’est pas sucré.
Yukimi-daifuku
Pour les Occidentaux, le mochi fait partie des pâtisseries traditionnelles japonaises. C’est plutôt une glace enrobée de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi.
Il existe également de nombreuses pâtisseries suivies du mot mochi au Japon. En général, ces pâtisseries sont faites à base de pâte de riz gluant ou de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi et sont fourrées aux haricots rouges sucrés anko.
Kusa-mochi ou Yomogi-mochi Le mochi d’armoise yomogi, une herbe qui donne une couleur verte. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée.
Sakura-mochi (à la façon de la région du Kansai) Le mochi à base de farine de riz gluant séchée et moulue. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée, et couvert d’une feuille de cerisier en saumure.
Daifuku-mochi Le mochi dont la pâte extérieure faite de riz gluant ou de gyuhi est moelleuse. Il est fourré, en général, aux haricots rouges sucrés, mais il existe des daifuku aux garnitures variées. Le daifuku à gauche sur la photo contient des pois rouges salés mélangés à sa pâte.
Si vous voulez goûter des mochi au Japon, mais que vous n’aimez pas beaucoup la pâte de haricots rouges sucrée, le daifuku aux fruits est recommandé. C’est un daifuku garni de fruits de saison (fraises, mandarines, melons, mangues, etc) et de crème chantilly.
Bonnes adresses pour les daifuku aux fruits à Kyoto
Gion Ninigi 祇をん ににぎ
Gion NinigiCoin tranquilleGion Pocchiri
Où Dans la ruelle Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mercredi 11h-20h (lundi-jeudi) 11h-22h (vendredi et samedi) 10h-18h (dimanche et jours fériés) Le magasin dispose également d’un café. Tous les jours sauf mardi et mercredi 11h30-18h30 (lundi-samedi) 10h-18h (dimanche et jours fériés)
Recommandé Gion Pocchiri (496 yens) Décorée de vrais bijoux, Pocchiri est une broche précieuse pour la ceinture de kimono de maiko. Ce daifuku inspiré du pocchiri est fourré aux fruits variés (fraises, raisins, marrons, bananes, myrtilles, etc) et à la crème chantilly. Une fusion parfaite entre la texture moelleuse de la pâte et le bon goût des fruits.
ONN KYOTO GOKOMACHI温 京都御幸町
Pâtisserie ONNDaifukuIntérieurDaifuku aux fraises
Où Au nord de la rue Takoyakushi-dori, dans la rue Gokomachi-dori
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mardi et mercredi 12h-18h
Cette pâtisserie japonaise dispose également d’un café. On peut également déguster du thé de Wazuka dans une ambiance reposante.
Recommandé J’aime Hana-ichigo (daifuku aux fraises), mais les daifuku que cette pâtisserie fabrique avec beaucoup de soin sont tous délicieux.
D’un point de vue religieux, le mochi est également lié aux événements traditionnels japonais. Dans le shintoïsme, le mochi, comme le riz et le saké, constitue une offrande importante aux divinités kami. Je vous présente le saru-mochi lié au sanctuaire shinto Shimogamo-jinja de Kyoto. On a prié pour une bonne santé en mangeant ce mochi coloré au jus de haricots rouges bouilli. On peut goûter ce mochi de la taille d’une bouchée au salon de thé Saruya.
Saruya さるや
Shimogamo-jinjaSaruyaSaru-mochi
Où Dans l’enceinte du sanctuaire shinto Shimogamo-jinja
Heures et jours d’ouverture Tous les jours 10h-16h30
Recommandé Saru-mochi avec une tasse de thé torréfié (400 yens)
Situé à environ une heure en train du centre-ville de Nara, le village d’Asuka est connu pour ses paysages extraordinaires de rizières en terrasses, tanada. Il est également parsemé de vieux quartiers pittoresques. Je vous recommande une balade à vélo pour découvrir les charmes de ce village.
Café Kotodama
Le café Kotodama est un bel endroit pour une pause café. Installé dans une ancienne brasserie de saké construite il y a 200 ans, ce café vous propose des plats savoureux à base d’ingrédients locaux de saison. Il y a aussi des donuts aux saveurs variées (à emporter).
Ancienne brasserie
Galerie
Escalier emboîté
Il dispose également d’espaces où sont exposés des objets d’artisanat. La déco à l’ambiance rétro chic offre un moment de détente et le charme unique d’un bâtiment ancien est bien préservé.
Où À environ 3 km de la gare de Kintetsu Asuka Près du portique du temple Oka-dera
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mardi et le 3ème mercredi 10h-16h30 11h-14h (déjeuner) 14h-16h30 (17h samedi, dimanche et jours fériés)
Prix Kotodama lunch (déjeuner, réservation nécessaire) : 1 700 yens Pancakes et parfait aux fraises Asuka Rubis : 1 800 yens, etc
Le temple zen Ikkyu-ji se situe dans le sud de la préfecture de Kyoto. Ikkyu (1394-1481), un des moines les plus célèbres au Japon, a passé ses dernières années ici et son nom lui a été attribué. Actuellement, ce temple se pare de belle couleurs de l’automne.
Statue d’Ikkyu
Pavillon du fondateur
Cette année, à cause de la canicule de l’été et de la chaleur tardive de l’automne, on était inquiet que les feuilles d’érables soit brûlées et abîmées et qu’elles ne prennent pas de belles teintes. Mais l’écart de température entre le jour et la nuit a enfin apporté une belle palette de couleurs aux feuilles d’érables. Bien-sûr, il y a de nombreux endroits célèbres pour admirer les momiji à Kyoto, mais il y a du monde partout… Cet automne, j’ai visité le temple Ikkyu-ji toujours empreint d’une atmosphère sereine. Il est proche de chez moi.
Jardin sud
Coin ouest du jardin sud
Le temple abrite également de beaux jardins zen qui valent le détour. Le hojo, salon des moines d’autrefois, est entouré de trois jardins secs conçus au début du XVIIème siècle pour rendre hommage à Ikkyu. Composé de graviers blancs ratissés et d’azalées taillées en formes arrondies, le jardin sud représente la mer. Je pense que ce jardin, avec son atmosphère simple et épurée, est propice à la méditation.
Jardin est
Jardin nord
Dans le jardin nord, de grosses pierres sont prépondérantes et présentent des paysages différents. Que représentent-elles ? Le jardin sec est en général abstrait et invite à l’imagination. Dans ce jardin sans eau, pouvez-vous voir l’eau de la cascade dévaler la montagne ?
Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?
100ème anniversaire
Collection de whisky Yamazaki
Visites guidées de la distillerie
80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
La participation est soumise au tirage au sort.
Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Visite libre du musée de la distillerie
Gratuit, tous les jours
Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
La réservation en ligne est obligatoire.Premier arrivé, premier servi.
Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.
Où se trouve la distillerie ?
Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki.C’est un de mes musées préférés.
Après une promenade sur le chemin de la philosophie… Le café GOSPEL est installé au premier étage d’un bâtiment de style occidental. Ce bâtiment, dont les murs sont aujourd’hui recouverts de lierre, a été à l’origine la maison de l’oncle du propriétaire. Il a été construit en 1982 selon le style architectural du missionnaire et architecte américain William Merrell Vories (1880-1964) qui a conçu de nombreux bâtiments de style occidental au Japon.
Il y a des cafés partout dans les environs du chemin de la philosophie, mais je pense que GOSPEL est le plus agréable pour prendre une petite pause au calme. Dégustez une bonne pâtisserie maison dans un cadre cosy et chaleureux.
Scones
Tarte aux poires
Où Au sud-ouest du temple d’argent, le long de la rue Shishigatani-dori, rue parallèle au côté ouest du chemin de la philosophie
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mardi 12h-18h
Prix Scones avec du thé (ou du café), de la confiture de myrtilles et une crème épaisse : 1 300 yens Gâteau avec du thé (ou du café) : 1 100 yens Déjeuner (steak haché ou gratin) : 1 500 yens
Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Il est autrement appelé le sanctuaire aux lanternes. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a environ 3 000. 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès, tandis que 1 000 lanternes en bronze sont suspendues dans les couloirs du sanctuaire. La vue de ces lanternes vous permettra de comprendre l’estime et le respect profonds que les Japonais portent à Kasuga Taisha depuis les temps anciens.
Elles sont toutes allumées à l’occasion de la cérémonie shinto Mantoro qui a lieu deux fois par an, en février et en août, et elles le sont également tous les samedis de novembre dans le cadre de visites nocturnes spéciales du sanctuaire (sauf les lanternes en pierre alignées le long de sa voie d’accès).
Sentier Oaimichi de jour
Sentier Oaimichi de nuit
Les lanternes en pierre sur le sentier Oai-michi reliant Kasuga Taisha et son sanctuaire auxiliaire Wakamiya-sha…
Autour du sanctuaire principal
Environ 1 000 lanternes suspendues ajourées avec des motifs variés sont éclairées, créant un paysage fantastique et dégageant une atmosphère mystique.
Le prix de la visite nocturne spéciale du sanctuaire principal est de 500 yens (17h30-20h).
Coloré en rouge de bon augure à l’exception du visage, le daruma est inspiré de la position de méditation du moine indien Bodhidharma qui a fondé le bouddhisme zen. Selon la légende, Bodhidharma a médité pendant neuf ans face au mur en pierre et a perdit l’usage des bras et des jambes. Le daruma qui revient à sa postion initiale même si on le renverse est le symbole de persévérance et de chance. Au Japon, quand on souhaite qu’un vœu se réalise, on achète une figurine daruma dont on peint un œil. Quand le vœu se réalise, on peint l’autre œil. Le daruma est considéré avec la statuette de chat, maneki-neko comme un porte-bonheur.
Temple Katsuo-ji
Plein de daruma
Il existe de nombreux temples qui sont célèbres pour leurs figurines daruma. Le temple Katsuo-ji est situé en banlieue nord de la ville d’Osaka.
Ce sont des daruma-mikuji. Ces figurines contiennent des omikuji, les petits papiers qui prédisent l’avenir. Pour obtenir le résultat, on tire le papier à l’intérieur de la figurine depuis le trou du bas. Elles sont éparpillées partout dans la vaste enceinte du temple. Chaque visage est différent. Dans les lanternes, sur les tuiles, au-dessous du campanile…C’est un spectacle étonnant de voir ces figurines alignées de manière ordonnée.
Le prix du billet d’entrée du temple Katsuo-ji est de 500 yens.
Le temple Katsuo-ji est situé à 20 minutes en taxi depuis la station de métro Senri-Chuo ou la gare de Minoo sur la ligne Hankyu-Takarazuka.
Yamanobe-no-Michi… C’est le plus ancien chemin du Japon. En longeant le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara, il relie la ville de Sakurai et celle de Nara. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de la ville de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de la ville de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en vous invitant dans le mystère du Japon antique. Vous pouvez profiter d’une randonnée agréable le long du chemin.
La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Tenri à Sakurai ou dans le sens inverse. Dans cet article, je vous présente une belle randonnée d’une demi-journée sur ce chemin, au départ du centre d’information de Tenri pour les randonneurs jusqu’au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai (du nord au sud).
Le chemin de Yamanobe-no-Michi se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne de bus. J’ai entamé cette randonnée d’une demi-journée depuis la gare de Yanagimoto. Le centre d’information pour les randonneurs est situé à 15 minutes à pied de la gare. Il est équipé d’un bon restaurant à l’ambiance sympa et offre également des spécialités locales. J’y ai lesté mon estomac avant d’entamer ma randonnée cette fois-ci, mais si vous apportez quelque chose à manger, bien sûr que vous pourrez profiter de votre bento devant un paysage campagnard en chemin.
Découvrir Nara hors des sentiers battus
Mont Miwa en face
Paysage automnal
Lorsqu’on suit le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le sud, on voit se dresser le mont Miwa qui est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Les paysages qui s’offrent le long du chemin sont paisibles et bucoliques. Ils sont décris dans le manyoshu, la première anthologie de poésie japonaise et restent inchangés aujourd’hui encore. Il est agréable de s’évader à la campagne en s’éloignant de l’agitation touristique autour du parc de Nara. Comme c’est souvent le cas dans la zone rurale, les petites échoppes des fruits (kaki, mikan, etc) et légumes sans vendeur sont éparpillées. Personne ne prend ce qui est vendu sans déposer d’argent. Ces petits commerces sont basés sur la confiance. Ici, le temps s’écoule doucement. En chemin, la plupart des randonneurs disent konnichiwa (bonjour) et échangent des sourires quand ils croisent d’autres randonneurs. Vous pourrez faire une balade plaisante à votre rythme sans vous presser. Cela fera du bien au corps et à l’esprit.
Les paysages paisibles qui défilent le long du chemin
Verger
Le chemin de Yamanobe-no-Michi traverse également des champs et des vergers d’agrumes comme mikan, mandarine satsuma. En automne, on peut participer à la cueillette de fruits chez le producteur local. C’est une des activités préférées des Japonais.
Point de vue
D’ici, on voit trois montagnes de Yamato. En deçà, de droite à gauche, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Au fond à gauche, on voit également le mont Yoshino et le mont Koya.
Échoppe sans vendeur
Échoppe de fruits
Échoppe partout
À l’unité, les kaki, les mikan ou les légumes se vendent à 100 yens environ aux échoppes sans vendeur. Bon marché et délicieux.
Pavillon miniature
Pavillon miniature à jizo
Les pavillons miniatures dédiés au kami ou au bodhisattva jizo sont également éparpillés le long du chemin. Ils sont entretenus et préservés par des locaux.
Sumo-jinja
Sanctuaire shinto miniature
Savez-vous ce que c’est, le sumo ? C’est un sport national du Japon. Le sanctuaire shinto Sumo-jinja est situé sur le lieu où le premier match de sumo a eu lieu.
Hibara-jinja
Chemin Yamanobe-no-Michi
Chemin forestier
Hibara-jinja est un des sanctuaires auxiliaires d’Oomiwa jinja. À travers ses trois portiques torii, on adore le mont Miwa qui est l’objet de culte à distance. D’ici au sanctuaire Oomiwa-jinja, il y a environ 20 minutes de marche. L’air pur, le bruissement du vent dans les branches, la lumière filtrant entre les branches… L’ambiance sereine qui y règne vous saisira.
Musée de sabre japonais
Chemin ombragé
Vers Oomiwa-jinja
La forge de l’école Gassan se niche le long du chemin Yamanobe-no-michi. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le musée attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, il mérite d’être visité. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h. La randonnée est presque finie. Vous atteindrez bientôt votre destination finale, le sanctuaire Oomiwa-jinja.
Sai-jinja
Accès au mont Miwa
Oomiwa-jinja
Oomiwa-jinja est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Le mont Miwa qui se dresse en arrière-plan est vénéré depuis les temps anciens comme objet de culte. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y aurait partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. Pour monter sur cette montagne sacrée pour la prière, une autorisation d’entrée est nécessaire.
Bonnes adresses autour du chemin
洋食Katsui 山の辺の道 Yôshoku Katsui Yamanobe-no-Michi
Yôshoku Katsui
Ambiance sympa
Teishoku de steak haché
Où Dans le cenre d’information de Tenri pour les randonneurs, à 15 minutes à pied de la gare JR de Yanagimoto
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf le premier lundi 8h30-10h (petit déjeuner sauf lundi) 11h-16h30 (déjeuner sauf lundi) 11h-14h (déjeuner pour lundi)
Recommandés Teishoku de steak haché (1 600 yens), Teishoku de beignet de crevettes (1 600 yens), etc.
山の辺の道 花もり Yamanobe-no-Michi Hanamori
Hanamori
Ambiance agréable
Nouille nyumen
Où À deux pas du musée de sabre japonais de l’école Gassan
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf lundi 10h-17h
Recommandés Vermicelles de blé servis dans une soupe chaude nyumen (800 yens), Dessert à la base de glace râpée avec du sirop kakigori, etc.