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Machiya Imazushi

Lancement d’un projet visant à transmettre l’authentique culture japonaise depuis une machiya de Nara

Savez-vous ce qu’est une machiya ? C’est une maison traditionnelle japonaise en bois, qui servait à la fois de résidence et de lieu de commerce. Elle se caractérise par sa façade étroite et son intérieur profond, ce qui lui a valu le surnom de «lit d’anguille». À Kyoto, on l’appelle communément «Kyo machiya».

Les machiya de Kyoto en voie de disparition

Aujourd’hui, on voit souvent les machiya rénovées en restaurants, cafés, boutiques ou hébergements pour les touristes. Cependant, il est aussi vrai que de nombreuses machiya disparaissent ou sont menacées de destruction. À Kyoto, il est difficile de donner un chiffre exact, car le terme inclut non seulement les machiya traditionnelles mais aussi toutes les maisons en bois construites avant 1950. Néanmoins, en raison de leur vétusté et des difficultés d’entretien, plus de 700 machiya sont démolies chaque année en moyenne. Entre 2008 et 2009, il y avait environ 47 000 machiya, mais ce nombre est tombé à environ 34 000 en 2024, soit une diminution de près de 30 %. Parmi elles, l’une des machiya les plus anciennes et les plus historiques de la ville a été perdue en 2018.
Bien qu’il reste des machiya habitées à Kyoto, elles sont souvent disséminées entre des immeubles modernes, et à l’exception de quelques quartiers comme Gion, l’ancien paysage urbain n’est plus vraiment préservé. Beaucoup de touristes occidentaux viennent à Kyoto en s’attendant à une ville imprégnée d’un charme traditionnel et historique, mais après quelques jours, certains d’entre eux réalisent que, si la ville est propre, son architecture historique n’est pas très bien conservée. Je suis tout à fait d’accord avec ce constat. On dit que les Japonais valorisent l’harmonie, mais en ce qui concerne la préservation du paysage urbain, on observe malheureusement un manque de cohérence et d’unité.

Dans le cas des petits bâtiments en milieu urbain, la décision de les préserver, quelle que soit leur valeur historique, appartient souvent au propriétaire et non à l’État ou aux autorités locales. Malheureusement, non seulement à Kyoto, mais partout au Japon, un environnement où la conservation des bâtiments historiques est difficile s’est mis en place, malgré le fait que les bâtiments détruits et perdus ne reviennent jamais…

La Machiya Imazushi, Nara

La situation est similaire à Nara, qui était la capitale du Japon avant Kyoto. Dans le quartier de Naramachi, réputé pour ses paysages historiques, environ 60 % des machiya ont disparu entre 1985 et 2020, remplacées par de nouvelles constructions, des parkings ou des terrains vacants. Comme à Kyoto, la plupart des machiya restantes ont été rénovées en restaurants, boutiques ou hébergements, et très peu sont encore habitées.

Machiya Imazushi
Machiya Imazushi

La machiya de Nara que je vous présente dans cet article de blog, la Machiya Imazushi est la maison de mes beaux-parents. Mon beau-père est issu d’une vieille famille qui fabriquait et vendait le nara-sarashi, un tissu de chanvre de haute qualité principalement utilisé pour les vêtements de cérémonie des samouraïs. À l’origine, cette maison se situait sur la place devant la gare de Kintetsu-Nara, là où se trouve aujourd’hui la statue du moine Gyōki. Elle a été déplacée à son emplacement actuel, dans le quartier d’Imazushi, en 1914, suite à l’ouverture de la ligne de train Kintetsu. Dans ce quartier aussi, la plupart des machiya qui existaient autrefois ont disparu. Il est triste de constater que seule cette maison semble avoir traversé le temps, conservant l’atmosphère d’antan et témoignant de l’histoire du quartier.

Découvrez l’essence de l’authentique culture japonaise au cœur de la Machiya Imazushi

De nos jours, beaucoup de programmes d’expériences culturelles japonaises sont offerts aux touristes étrangers. Parmi ceux-ci, la cérémonie du thé est sans doute l’expérience la plus fréquemment proposée, car elle représente un art complet qui réunit diverses traditions culturelles japonaises. La cérémonie du thé est aussi étroitement liée à la culture zen. Cependant, avec l’engouement actuel pour le matcha, je regrette de constater que les expérience se limitent souvent à la simple action de boire ou de préparer le matcha soi-même avec des explications superficielles et que l’essence même de la cérémonie du thé soit négligée. Les expériences de cérémonie du thé durent généralement environ 45 minutes, et sont souvent partagées avec d’autres participants. Cela peut convenir à ceux qui cherchent une brève immersion dans la culture japonaise entre deux visites touristiques, mais je trouve que ces expériences rapides sont insuffisantes pour ceux qui souhaitent toucher à la partie essentielle de la cérémonie du thé. Il en va de même pour d’autres expériences culturelles.

À Machiya Imazushi, nous voulons aller au-delà de la simple expérience. Nous aimerions vous plonger au cœur de la culture japonaise, en explorant son riche contexte historique et sa profonde spiritualité, et en vous permettant d’interagir avec les personnes passionnées qui la font vivre.
Nara est souvent considérée comme une des destinations de l’excursion d’une journée depuis Kyoto. Beaucoup de touristes se contentent de visiter le Grand Bouddha et de rencontrer les daims du parc. Mais cette ancienne capitale du pays regorge de cultures traditionnelles méconnues qui sont enracinées dans son histoire. Nous vous invitons à prolonger votre séjour pour explorer autrement cette ville et découvrir ses charmes cachés.

Pour en savoir plus sur ce projet, rendez-vous sur le site web de mon partenaire :
Machiya Imazushi


HARIO CAFE

Mes trois coins préférés pour une pause sympa à Kyoto

J’imaginais que les Japonais ne buvaient que du thé vert. Mais ils aiment aussi beaucoup le café, finalement… C’est le commentaire d’un de mes clients français. Moi aussi, j’aime autant le matcha et le sencha que le café. On a du mal à l’imaginer avec l’engouement actuel pour le matcha, mais il y a une vingtaine d’années, même ici à Kyoto, il n’y avait presque pas de salons de thé qui mettaient en avant le thé japonais. Bien sûr, il y avait des amami-dokoro (maisons de douceurs traditionnelles) qui servaient des wagashi (pâtisseries japonaises) avec du thé, mais le matcha était plutôt associé à la cérémonie du thé, et les autres thés comme le sencha ou le hojicha étaient considérés comme des boissons offertes gratuitement dans les restaurants pendant les repas. Quand j’y pense, je suis toujours un peu surprise de voir autant de salons de thé spécialisés dans le thé japonais aujourd’hui.

Contrairement à son image traditionnelle, Kyoto a étonnamment une forte consommation de café. On y voit beaucoup de cafés branchés, même si on trouve aussi des Starbucks un peu partout, il faut bien le dire. Dans cet article, je vous emmène à la découverte de mes coins préférés à Kyoto. Ce ne sont pas des adresses cachées, loin de là, mais l’ambiance de ces endroits est telle que je ne peux m’empêcher d’y aller régulièrement.

HARIO CAFE KYOTO ハリオ カフェ 京都

Fondé en 1921 et fabricant d’ustensiles pour le café, HARIO possède un café en propre niché dans la ruelle Ishibe-koji, où l’on peut vraiment apprécier le charme de Kyoto. Le café propose également à la vente les accessoires en verre de la marque. Bien qu’il soit toujours possible de se promener dans Ishibe-koji, la prise de photos y est interdite en raison du surtourisme. C’est peut-être ce qui contribue à son atmosphère paisible et agréable. Le jour de ma visite, une fine pluie tombait, et il me semble que ce genre de ruelle kyotoïte tranquille se marie particulièrement bien avec le doux murmure de la pluie.


  • Dans la ruelle Ishibe-koji, à seulement 3 minutes à pied du temple Kodai-ji
  • Jours et horaires d’ouverture
    Ouvert de 10h à 17h, tous les jours sauf pendant les congés de fin d’année

Salon de thé FRANÇOIS フランソア喫茶室

Fondé en 1934, ce salon de thé est le premier de son genre à avoir été désigné bien culturel matériel national. Bien qu’arborant à l’époque une atmosphère moderne et élégante, son propriétaire souhaitait en faire un lieu de débat sur l’anti-guerre et l’art d’avant-garde, en résistance à une époque où la montée du militarisme rendait la liberté d’expression de plus en plus difficile. Ces dernières années, les cafés et salons de thé à l’ambiance rétro-moderne sont très prisés au Japon, et celui-ci ne fait pas exception. Pourtant, comparé à d’autres endroits, il conserve relativement une tranquillité, je trouve.


  • Dans la rue Nishi Kiyamachi-dori, au sud de l’avenue Shijo-dori, à 4 minutes à pied
    de la sortie 3 de la gare Gion-Shijo sur la ligne Keihan
  • Jours et horaires d’ouverture
    Ouvert de 11h à 22h, tous les jours sauf pendant les congés de fin d’année
    Dernière commande (à 20h pour les repas et à 21h30 pour les boissons et les gâteaux)

Saryo Housen 茶寮 宝泉

C’est le salon de thé de la maison Housen, fondée en 1952, réputée pour ses douceurs traditionnelles. Il est installé dans l’ancienne demeure d’un homme d’affaires. On y savoure notamment leurs fameux mochi fougère, de délicieux gâteaux frais de saison, et une exquise soupe de haricots rouges sucrée agrémentée de mochi grillés. Son beau jardin bien entretenu au fil des saisons vaut aussi le détour. En hiver, le jardin japonais est un peu triste, mais il n’en dégage pas moins un charme singulier. Les mousses du jardin sont délicatement recouvertes d’aiguilles de pin rouge tombées. C’est une tradition japonaise pour les protéger du gel.


  • À 3 minutes à pied de l’arrêt de bus Shimogamo Higashi Honmachi, et à 12 minutes à pied du sanctuaire Shimogamo-jinja
  • Jours et horaires d’ouverture
    Ouvert tous les jours de 10h à 17h, sauf le mercredi et le jeudi

Un petit retour sur la floraison des cerisiers à Kyoto en 2025

Les cerisiers sakura sont vraiment emblématiques du Japon et attirent de nombreux touristes étrangers. À Kyoto, les cerisiers ont commencé à fleurir presque à la date habituelle cette année. D’habitude, les fleurs de cerisier ne durent qu’une semaine, mais grâce au froid, nous avons pu les admirer pendant une période assez longue.

Kyoto abrite de nombreux sites célèbres pour leurs cerisiers en fleurs, mais dans cet article, je vais vous présenter des endroits relativement calmes et appréciés des habitants.

Jardin botanique de Kyoto

Le Jardin botanique de Kyoto a été créé en 1924, devenant ainsi le premier jardin public du Japon. Après la Seconde Guerre mondiale, il a été brièvement occupé par l’armée américaine et a traversé une période difficile avant de rouvrir ses portes en 1961. On y trouve environ 500 cerisiers de 180 variétés différentes, ce qui permet aux visiteurs d’admirer une grande diversité de ces arbres en fleurs pendant une longue période, allant des variétés à floraison précoce à celles à floraison tardive.
Mes clients me disent souvent que les fleurs de cerisier du Japon sont blanches. Pourtant, ici, on peut admirer de magnifiques nuances de couleurs, allant du rose pâle au rose profond. Et ce n’est pas tout ! La forme des fleurs aussi est très variée, des petites fleurs délicates aux grosses fleurs en forme de boule d’une beauté éclatante.

Quand j’ai visité ce jardin, d’autres fleurs comme les tulipes étaient aussi en pleine floraison, embellissant le printemps. En ce moment, la situation mondiale est vraiment confuse, mais ici, on peut admirer les cerisiers en fleurs tranquillement et voir les enfants courir joyeusement. Cela me fait sentir l’importance de la paix.


  • Tout près de la sortie 3 de la station Kitayama sur la ligne de métro Karasuma
  • Prix du billet d’entrée
    500 yens

Chemin Nakaragi

Les cerisiers en fleurs au bord de l’eau sont aussi un spectacle à ne pas manquer. À l’ouest du jardin botanique de Kyoto, la rivière Kamo traverse la ville. Le chemin Nakaragi est une très belle promenade qui se trouve sur la rive est de cette rivière.
Sur environ 800 mètres, s’alignent 70 magnifiques cerisiers pleureurs aux fleurs rose pâle. Sur la rive opposée, on trouve de nombreux Somei Yoshino (cerisier le plus populaire). Ces cerisiers pleureurs fleurissent après la pleine floraison des Somei Yoshino, ce qui permet de profiter des cerisiers en fleurs plus longtemps.

Du pont Kitayama-Ohashi au sanctuaire shinto Kamigamo-jinja

Après le chemin Nakaragi, vous pouvez continuer une agréable promenade vers le nord jusqu’au sanctuaire Kamigamo-jinja. Sur ce chemin aussi, vous pourrez admirer la belle harmonie entre les cerisiers en fleurs et le paysage de l’eau. Un peu éloigné du centre-ville, cet endroit est surtout apprécié par les habitants du coin qui veulent profiter du hanami tranquillement. La promenade est peut-être un peu longue, mais la beauté élégante des cerisiers du Kamigamo-jinja récompensera votre fatigue.

La saison des cerisiers arrive

Ce mois de mars a été marqué par de brusques variations de température. Mais enfin, le vrai printemps, la saison des cerisiers sakura, est là.
Les cerisiers en fleurs du Japon attirent de nombreux touristes étrangers. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses variétés de cerisiers ?

Somei Yoshino

Somei Yoshino
Somei Yoshino

En tant que cerisier le plus typique du Japon, le Somei Yoshino est la star du hanami.
L’éclosion des fleurs rose pâle des Somei Yoshino annonce l’arrivée du printemps. On voit le Somei Yoshino un peu partout : au bord de l’eau, dans les parcs, dans les écoles, etc.

Shidarezakura

Shidarezakura
Shidarezakura

L’élégance des branches pleureuses des Shidarezakura et la danse de leurs pétales dans le vent sont d’une beauté à couper le souffle. C’est comme sous une cascade de fleurs.

Cerisiers à floraison précoce, tardive, et différente autre variété

En tant que cerisiers à floraison précoce précédant le Somei Yoshino, on trouve le Kawazu-zakura et l’Okame-zakura. Leurs fleurs aux couleurs vives et éclatantes attirent particulièrement le regard. La saison de floraison des cerisiers est généralement courte, mais certaines variétés fleurissent d’octobre au printemps. L’Oeshikizakura commence à fleurir en automne et l’on peut admirer ses fleurs pendant une longue période. Il atteint son pic de floraison vers le 8 avril, date anniversaire de la naissance de Bouddha.

Yamazakura

Yamazakura
Yamazakura

À la différence du Somei Yoshino, chez cette espèce, les jeunes feuilles d’un brun rougeâtre émergent simultanément avec les fleurs. Le mont Yoshino couvert de Yamazakura en fleurs, c’est mon paysage de cerisiers préféré.

Mont Yoshino au temps des cerisiers
Mont Yoshino au temps des cerisiers
Décoration de mochibana

La fête mochibana au sanctuaire shinto Saganaka-jinja, Kyoto

Le mochibana est une décoration japonaise traditionnelle évoquant les fleurs, préparée habituellement pour le 15 janvier. Avec cette décoration, on prie pour la bonne récolte de l’année. Le mochibana est généralement composé de branches de saule ornées de gâteaux de riz mochi en forme de petites boules blanches et rouges.

Mochibana pour le 15 janvier
Mochibana pour le 15 janvier

Cependant, la forme de cette décoration varie selon les régions. Au sanctuaire Saganaka-jinja, un sanctuaire local de ma ville, on célèbre la fête mochibana le premier février. On peut alors voir une variété unique de mochibana.

Mochibana en forme de grosse boule
Mochibana en forme de grosse boule

Les offrandes de mochibana, faites par les habitants du quartier pour prier pour une récolte abondante, sont composées de gâteaux de riz mochi en forme de grosses boules enfilées sur des brochettes de bambou. L’aspect des brochettes de bambou, dont le bout est courbé par le poids des mochi, évoque des épis de riz.

Malheureusement, ce type de fête est également touché par la baisse de la population et sa taille tend à diminuer. Cependant, j’espère que cette tradition sera maintenue malgré les difficultés.

Déjeuner Sanmi

Kyo no SAKESORA 京のSAKESORA, Kyoto

Cette brasserie est incontournable pour les amateurs de bières artisanales et de saké de Kyoto. Elle propose également une carte variée de petits plats traditionnels de Kyoto, obanzai, parfaits pour accompagner vos boissons. Le déjeuner est servi dès 11 heures et si vous voulez, profitez du hirunomi, une coutume japonaise qui consiste à savourer une boisson alcoolisée en milieu de journée tout en dégustant de délicieux plats.

Au comptoir
Au comptoir
Déjeuner Sanmi
Déjeuner Sanmi

Déjeuner Sanmi (menu hivernal à 2 200 yens incluant une petite boisson au choix parmi une bière, un saké ou un jus de fruits)
Obanzai sur une assiette
Des tranches de thon à l’igname râpée
Saumon flambé au miso saikyo (miso local moins salé)
Canapés canard-radis
-Trois obanzai
Gratin de citrouille
Mibuna, légume vert de Kyoto, avec une sauce légèrement sucrée et salée
Racine de lotus enrobées de poudre d’algues salées
-Trio de boulettes de riz, onigiri
Sésame et wasabi en poudre
Miso parfumé au yuzu
Tanuki avec crevettes sakura, flocons de tempura et poireaux hachés
-Soupe
Soupe chinoise à l’œuf et aux champignons
-Dessert
Mochi à la fougère au thé matcha


  • 5 minutes à pied de la gare JR de Kyoto, au sud du temple Higashi Hongan-ji
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf le mardi
    Petit déjeuner : 8h-11h
    Déjeuner et café : 11h-15h (dernières commandes à 14h30)
    Apéro-dîner : 15h-22h (dernières commandes des plats à 21h, dernières commandes des boissons à 21h30) 
  • Prix
    Déjeuner : 1 000 yens~
    Apéro-dîner : 4 000 yens~
Chez Wadatsumi

WADATSUMI 鮨割烹 海宮, Ine (Kyoto du côté de la mer)

Situé à l’est de la péninsule de Tango, Ine est un village de pêcheurs pittoresque. Les funaya, des maisons de pêcheurs avec leurs garages pour bateaux, semblent flotter sur la mer, créant un paysage unique. Environ 230 funaya subsistent encore, offrant un aperçu authentique de la vie des pêcheurs. Vers la montagne, s’étendent les maisons principales où vivent les habitants. Loin de l’agitation du quotidien, ce village offre un cadre idéal pour se ressourcer et profiter de la beauté de la nature.

Ine est réputé pour ses produits de la mer d’une fraîcheur incomparable. Le restaurant WADATSUMI, installé dans Funaya-biyori, un lieu d’échanges touristiques, propose une cuisine authentique préparée avec les poissons et fruits de mer les plus frais de la saison. On peut savourer ces délices tout en admirant le ballet des bateaux glissant sur l’eau paisible et les mouettes dansant dans le ciel.

Wadatsumi Sushi Gozen
Wadatsumi Sushi Gozen

Wadatsumi Sushi Gozen : Assortiment de poissons crus, petit plat d’accompagnement, poisson mijoté, chawanmushi (flan salé à base d’œuf, de bouillon et de garnitures), 5 pièces de sushi et soupe miso


  • 6 minutes à pied de l’office de tourisme du village d’Ine
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf le mercredi
    Déjeuner : 11h30-14h30 (dernières commandes à 14h)
    Dîner : 17h-20h30 (dernières entrées à 19h, dernières commandes à 20h)
  • Prix
    Déjeuner : Wadatsumi Sushi Gozen (3 500 yens)
    Funaya Gozen (2 500 yens), entre autres
Kamigamo-jinja

Le sanctuaire shinto Kamigamo-jinja, un havre de paix au nord de Kyoto

Kamigamo-jinja
Kamigamo-jinja

Kamigamo-jinja est l’un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Il est situé sur les rives de la rivière Kamo au nord de Kyoto. Situé à l’écart de l’agitation du centre-ville, il offre une atmosphère paisible. J’aime le paysage serein du ruisseau qui serpente gracieusement à travers son enceinte. En été, le murmure de ses eaux limpides est particulièrement rafraîchissant.

À Kamigamo-jinja, le cheval est vénéré comme un messager divin. Chaque année, le 5 mai, une course équestre est organisée après des prières pour la paix et une bonne récolte. Il y a une écurie de cheval sacré, shinme. Ce cheval est présent les dimanches et jours fériés (9h30-15h). On peut lui offrir des carottes.

Cheval Koyama-go
Cheval Koyama-go

Parmi les sanctuaires annexes qui parsèment sa vaste enceinte, le sanctuaire Kataoka est le plus connu. Vous y trouverez de nombreux ex-voto suspendus à motif de Murasaki-Shikibu, femme de lettres et poète de l’époque de Heian. Il est dit qu’elle l’a fréquenté pour prier un mariage heureux. Le sanctuaire Futabahime-Inari est une autre visite incontournable. Moins connu des touristes, son allée de torii rappelle en miniature celle du célèbre sanctuaire Fushimi-Inari Taisha. En automne, le contraste entre le vermillon des torii et le jaune d’or des feuilles d’érable est magnifique.

À Kamigamo-jinja, un marché artisanal se tient tous les quatrièmes dimanches du mois. Le long du ruisseau Nara no ogawa, à l’est de l’enceinte, on compte environ 200 stands d’artisanat. C’est un endroit idéal pour dénicher des pièces uniques et échanger quelques mots avec les créateurs.

Bonnes adresses pour déjeuner et petite-pause
Jinba-do 神馬堂

Après la visite du sanctuaire, pourquoi ne pas déguster un yakimochi ? Ce gâteau de riz grillé fourré de pâte de haricots rouges sucrés est une spécialité locale. C’est un délice à savourer chaud.


  • Près de l’arrêt de bus Kamigamo-jinja mae
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours de 7h à 16h, sauf les mardis après-midi et les mercredis
    Fermeture dès épuisement du stock
  • Prix
    Yakimochi : 130 yens
Reabon 一膳飯屋りぃぼん

Niché dans une vieille maison rénovée avec soin, ce restaurant vous invite à découvrir la cuisine yoshoku, une cuisine japonaise d’inspiration occidentale. Dans une ambiance chaleureuse, savourez le tonjiru (soupe miso aux légumes et fines tranches de porc), le steak haché mijoté garni de légumes, etc.


  • 3 minutes à pied de Kamigamo-jinja
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf les mercredis
    Déjeuner : 11h30-15h (dernières commandes à 13h30)
    Dîner : 17h-21h (dernières commandes à 20h)
  • Prix
    Déjeuner : À partir de 1 540 yens

Un retour sur les cerisiers en fleurs et les couleurs d’automne de 2024

Cette année, les cerisiers et les couleurs d’automne ont été magnifiques. Commençons par les cerisiers. Ces dernières années dans la région du Kansai, ils commençaient à fleurir aux alentours du 20 mars et atteignaient leur pleine floraison fin mars. De nombreux touristes étrangers viennent au Japon pour admirer les cerisiers, mais cette année, il a été très difficile de prévoir la date exacte de la floraison.

Initialement, on craignait que le réchauffement climatique ne fasse fleurir les cerisiers beaucoup plus tôt. Cependant, pour que les bourgeons des cerisiers puissent éclore, une période de froid hivernal est essentielle. C’est le froid qui déclenche leur éveil.

Pourtant, cet hiver clément a retardé le réveil des cerisiers. Il a fallu attendre le début mars pour qu’un frisson d’hiver les réveille. Alors que les températures grimpent habituellement à l’approche du printemps, ce mois de mars s’est montré particulièrement frais. Les cerisiers étaient prêts à éclore, mais le froid les a retenus sous leurs couvertures.

Enfin, les températures ont grimpé fin mars, annonçant la floraison des cerisiers. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pu profiter pleinement du hanami à Kyoto et à Nara jusqu’à mi-avril avec mes clients.

Cet article vous emmène à la découverte des cerisiers en fleurs de Nara, tôt un matin d’avril. Nara, située à moins d’une heure de Kyoto, est prisée des touristes étrangers. Le parc de Nara et ses environs sont une destination de choix pour une excursion d’une journée, ce qui explique pourquoi peu de touristes choisissent d’y passer la nuit. Pourtant, les environs du parc de Nara sont incroyablement paisibles aux premières heures du matin, ce qui en fait un endroit idéal pour une promenade agréable. Si vous prévoyez de séjourner à Nara l’année prochaine pendant la saison des cerisiers, je vous recommande de vous lever un peu plus tôt (disons entre 7h et 8h30) pour une balade matinale. Vous ne le regretterez pas !

Ensuite, parlons des couleurs d’automne. J’avais peu d’espoir de voir de belles couleurs d’automne cette année, car la canicule estivale avait abîmé les érables. Même fin octobre, la chaleur persistait, et novembre a été plus doux que d’habitude. Ce n’est qu’à la fin novembre que le temps s’est rafraîchi, permettant aux feuilles de changer de couleur. J’ai été surprise de voir des couleurs plus vives que l’année précédente. Les érables aux couleurs flamboyantes étaient un spectacle magnifique. Les ginkgos, parés d’or, étaient également splendides.

Les cerisiers en fleurs et les couleurs flamboyantes de l’automne sont des cadeaux de la nature. Quelles surprises nous offrira-t-elle l’année prochaine ?

Festival de la céramique Kiyomizu-yaki

Qu’est-ce que le Kiyomizu-yaki ?

La céramique Kiyomizu, ou Kiyomizu-yaki, est l’un des artisanats traditionnels les plus emblématiques de Kyoto. Réputée pour la finesse de ses motifs et la délicatesse de ses couleurs, elle offre une grande diversité. Le Kiyomizu-yaki ne se limite à aucun style ou technique spécifique. À Kyoto (ancienne capitale du Japon), où il n’y avait pas assez d’argile à poterie, les potiers ont fait appel à des matériaux provenant de tout le pays. Des maîtres céramistes de renom ont été invités à Kyoto, apportant avec eux leur savoir-faire et leurs techniques. Ils ont ainsi répondu aux commandes d’une clientèle cultivée.

À l’origine, les pièces de Kiyomizu-yaki étaient façonnées aux alentours du célèbre temple Kiyomizu-dera, auquel elles doivent leur nom. Aujourd’hui, la plupart des ateliers de Kiyomizu-yaki sont regroupés au quartier des potiers Kiyomizu-yaki.
Voici les pièces de Kiyomizu-yaki de TOKINOHA Ceramic Studio installé dans ce quartier. Cet atelier crée des pièces à la fois simples et élégantes, parfaitement adaptées à un usage quotidien.

Chaque année, ce quartier de potiers accueille le festival de la céramique Kiyomizu-yaki. Cet événement se déroule le troisième week-end d’octobre. Du traditionnel au contemporain, vous y trouverez une large sélection de céramiques de Kyoto à des prix abordables.

  • Le quartier des potiers Kiyomizu-yaki (Kiyomizu-yaki danchi en japonais) est accessible en taxi en une vingtaine de minutes depuis les gares JR de Kyoto ou de Yamashina. Pendant le festival de la céramique Kiyomizu-yaki, un service de navette directe est mis en place depuis la gare JR de Kyoto.