En poussant dans la boue, le lotus fleurit sur de longues tiges. Dans le bouddhisme, la fleur de lotus est associée à la pureté. En été, vous pouvez admirer ses belles fleurs de couleur blanc rosé. Elles commencent à ouvrir leurs pétales de bon matin et se ferment en début d’après-midi. Une fois la fleur terminée et les pétales tombées, le réceptacle floral en forme de pomme d’arrosoir apparaît. Pour les Japonais, il est plutôt comme un nid d’abeilles, hachi-no-su. Le lotus est appelé hasu en japonais. On dit que ce nom provient de la forme de son réceptacle floral.
Le réceptacle floral du lotus compte une quinzaine d’alvéoles qui renferment chacune une graine. Les graines de lotus sont utilisées dans la cuisine et la médecine traditionnelle dans les pays d’Asie. La fleur de lotus nous fascine par sa beauté, mais remarquez aussi le réceptacle floral du lotus dont sa forme est unique. Il semble un peu grotesque, mais il est souvent utilisé comme matériau pour l’arrangement floral japonais ikebana et les bassins fleuris installés à l’entrée des temples et des sanctuaires qui nous font ressentir le changement des saisons, de la fin de l’été au début de l’automne.
Le saké est en général vendu en bouteilles ou en cartons, mais il est également vendu en tonneaux pour les banquets. Le tonneau de saké est fait en bois de cèdre de Yoshino. Après avoir rempli de saké, on le scelle avec son couvercle amovible assimilé au miroir et l’ouvre en brisant ce couvercle avec des marteaux lors de banquets. Le saké est aussi offert aux divinités shinto kami et on voit des tonneaux de saké empilés aux sanctuaires shinto.
Le tonneau de saké est emballé de nattes de paille, komo. Cette tradition remonte à l’époque d’Edo. Aujourd’hui ces nattes de paille sont décoratives et pour les brasseries, servent de publicité. Mais à l’origine elles servaient à protéger les tonneaux transportés par bateaux. Quatre types de corde sont utilisées pour l’emballage. Au musée du saké de Gekkeikan à Fushimi, on fait une démonstration de l’emballage du tonneau, komomaki. Je vous présente cette technique artisanale. C’est impressionnant.
Musée du saké de Gekkeikan
Eau Sakamizu
Dans la région du Kansai, Nada (préfecture de Hyogo) et Fushimi (préfecture de Kyoto) sont les deux centres de brassage de saké. Le saké moelleux de Fushimi autrement appelé « le saké féminin » est produit grâce à de l’eau souterraine abondante qui contient moins de minéraux. À Fushimi, vous pouvez voir des rangées d’anciennes brasseries qui se trouvent le long de la rivière. Fondée en 1637, Gekkeikan est aujourd’hui l’une des trois principales brasseries de saké. Son musée vous montre la fabrication du saké à Fushimi et son histoire. À la fin de la visite, la dégustation de saké vous attend.
Les daims du parc de Nara vénérés comme les messagers des dieux shinto… Environ 1 100 daims s’y promènent en liberté en broutant la pelouse. Ils sont un des symboles de Nara. Cette période de l’année est aussi la saison de naissance des faons. La plupart des naissances se déroulent de la mi-mai à juillet.
Vous croiserez des faons cachés dans la végétation du parc. Ils sont adorables, mais laissez-les tranquilles. Toucher un faon entraîne l’abandon de sa mère à cause de l’odeur humaine.
Au Rokuen, centre pour soigner des daims blessés ou malades et pour s’occuper de daims agressifs, on peut voir des faons mignons en juin (11h-14h, 300 yens). Ils sont protégés avec leurs mères et d’autres biches enceintes pendant un certain temps.
Le Rokuen est situé du côté sud de la voie d’accès au sanctuaire shinto Kasuga Taisha.
Dans un sanctuaire shinto, il y a le bâtiment honden où est vénéré le goshintai, l’objet de culte dans lequel l’esprit du dieu shinto est supposé résider. Mais le sanctuaire Oomiwa-jinja n’a pas de honden. C’est parce que le mont Miwa situé derrière le sanctuaire est vénéré comme une montagne sacrée et considérée comme l’objet de culte. C’est le style du shintoïsme primitif. Remarquez également le portique, torii. Une corde sacrée shimenawa est tendue entre les piliers de gauche et droit.
Sugidama
Le dieu shinto de ce sanctuaire Oomononushi est vénéré comme dieu shinto du médicament et de la fabrication du saké, alcool de riz. Les propriétaires de brasserie de saké mettent au-dessus de l’entrée une boule d’aiguilles de cèdre pour annoncer un nouveau tirage de saké. Cette boule appelée sugidama ou sakabayashi est faite avec les aiguilles du cèdre du mont Miwa.
Cèdre sacré
Offrandes au dieu shinto
Le dieu shinto Oomononushi apparaît sous la forme d’un serpent dans des mythes japonais. Dans l’enceinte, il y a un grand cèdre âgé d’environ 400 ans et on dit qu’un serpent blanc entre et sort de ce cèdre à cavité. Des œufs, nourriture préférée des serpents sont offerts par les visiteurs du sanctuaire.
Ichikishimahime-jinja
Ex-voto de Kuehiko-jinja
Sai-jinja
Oomiwa-jinja compte une quarantaine de sanctuaires auxiliaires, dont chacun est dédié à un dieu shinto. À Sai-jinja, le dieu shinto du médicament est vénéré. L’eau sacrée jaillit d’un puits et on prie pour la guérison des maladies en puisant de l’eau. Kuehiko-jinja est associé au dieu shinto de la sagesse. De nombreux ex-voto en forme de chouette, symbole de la sagesse et du bonheur y sont suspendus.
Pour se rendre au sanctuaire Oomiwa-jinja, on prend le train JR depuis la gare de Naraet descend à la gare de Miwa (environ une demi-heure de trajet). Il est à 5 minutesà pied de la gare.
Yamanobe-no-Michi
Oomiwa-jinja se trouve le long du chemin Yamanobe-no-Michi, le plus vieux chemin du Japon. Il longe le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires apparaissent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux. Au printemps et en automne, il sera agréable de faire une randonnée sur une portion de ce chemin, par exemple entre le sanctuaire Oomiwa-jinja et le temple Chogaku-ji (environ 6 kilomètres).
Étapes de fabrication d’un sabre
Maître forgeron Gassan
Près de Oomiwa-jinja, se trouve la forge de l’école Gassan, une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le mémorial attenant à la forge.
La forge et le mémorial de l’école Gassan sont ouverts le samedi (mais fermés en janvier, février, août et décembre), 10h-16h.
Il existe de nombreux endroits célèbres pour leurs glycines au Japon, et voici mes spots favoris à Nara.
Le sanctuaire shinto Kasuga Taisha
Kasuga Taisha
Ornement de cheveux de Miko
Kasuga Taisha est le sanctuaire tutélaire du clan Fujiwara, une famille de la noblesse qui a exercé le pouvoir politique du VIIIème au XIIème siècle. La glycine, qui figure sur le blason familial du clan Fujiwara, est également le symbole de Kasuga Taisha. Les miko, les prêtresses au service du sanctuaire, portent des ornements de cheveux avec grappes de glycine. Dans l’enceinte du sanctuaire, on peut voir également les glycines à l’état sauvage qui enlacent les branches des grands arbres. La glycine est à la fois élégante et pleine de vitalité.
Le jardin botanique Manyou de Kasuga Taisha
Jardin botanique Manyo
Avec les carpes
Dans ce jardin qui a été ouvert en 1932, les plantes mentionnées dans le manyoushu, la première anthologie de poésie japonaise, sont cultivées. En mai, on peut y admirer 20 espèces de glycines de la floraison précoce à la floraison tardive. En plus de la glycine sur la pergola, il y a aussi des glycines dont vous pourrez profiter de près des fleurs et du doux parfum.
Le pavillon Nanen-do du temple Kofuku-ji
Pavillon Nanen-do
Avec la pagode de cinq étages
Nanen-do est un pavillon octogonal situé au sud du bâtiment principal de Kofuku-ji, le temple tutélaire du clan Fujiwara. Peu connue, mais la glycine qui fleurit devant le pavillon est l’un des huit paysages pittoresques de Nara avec la cloche du temple Todai-ji, les daims de Tobihino et la lune au-dessus de l’étang Sarusawa.
Cette année, non seulement les fleurs de cerisier mais aussi d’autres fleurs ont fleuri plus tôt que d’habitude. Les rhododendrons, les pivoines, les azalées et les glycines… Le meilleur moment pour admirer ces fleurs est la mi-mai, mais cette année, elles ont commencé à fleurir environ un mois plus tôt. Est-ce à cause du réchauffement climatique ? Elles pourraient fleurir encore plus tôt l’année prochaine…
Le kiriko est l’art de taille du verre iro-kise, le verre clair recouvert d’une couche de verre légèrement coloré. Il consiste à tailler la surface du verre à l’aide d’un disque de coupe en diamant pour créer des motifs et des lignes sur l’œuvre en verre. Le verre est lissé avec une pierre à aiguiser et poli soigneusement jusqu’à obtenir un lustre parfait. L’Edo Kiriko désigné comme artisanat traditionnel japonais et le Satsuma Kiriko sont célèbres, mais connaissez-vous le Tenma Kiriko, un type de kiriko unique créé dans le quartier de Tenma, Osaka ?
Osaka Tenman-gu
À côté de la porte principale
Situé à l’est du quartier Nord connu comme quartier à activité intense, Tenma abrite le sanctuaire Osaka Tenman-gu. À côté de sa porte principale, se dresse un monument indiquant que le quartier de Tenma est le berceau de l’artisanat du verre à Osaka. La méthode de fabrication du verre aurait été apportée à Osaka par un marchand de Nagasaki vers le milieu du XVIIème siècle. Surtout dans le quartier de Tenma, l’artisanat du verre s’est développé grâce au transport fluvial jusqu’au début des années 1940.
Atelier Shouei
Reflet de la lumière
Kaléidoscopique
Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie du verre a décliné à Osaka et beaucoup de verriers ont quitté leur métier. Dans ce contexte, un artisan verrier a apporté un nouveau effet visuel au kiriko traditionnel il y a environ 20 ans. C’est le Tenma Kiriko. Il se distingue par la beauté du reflet de la lumière créée par les techniques de découpe ronde et simple. L’atelier Shouei, tout en préservant les techniques du créateur du Tenma Kiriko, continue à transmettre son charme artistique et ludique.
En versant une boisson dans le verre Tenma Kiriko, on peut admirer le jeu de lumière. Les découpes simples servent de lentilles qui reflètent le motif gravé dans le fond du verre. C’est comme un kaléidoscope. Le Tenma Kiriko est assez beau comme objet de décoration en verre mais son charme unique est rehaussé lorsqu’il est utilisé.
Où Le quartier de Tenma À 6 minutes à pied de la sortie 6 de la station Minamimorimachi ou à 15 minutes à pied au sud-est de la sortie sud de la gare JR d’Osaka
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf dimanche 10h-19h (lundi, mercredi et jeudi) 10h-18h (mardi et vendredi)
Petits infos La visite de l’atelier est possible (11h-12h ou 16h-17h). L’atelier propose l’expérience de gravure sur verre (environ 2h, réservation nécessaire). -La gravure des motifs de fleurs sur verre clair (2 000 yens) -La gravure des motifs ronds ou rayures sur verre iro-kise (5 000 yens)
Osaka Tenman-gu est un sanctuaire shinto dédié à Sugawara no Michizane, lettré, poète et haut fonctionnaire du Japon du IXème siècle. Le sanctuaire principal actuel a été reconstruit en 1843. Bien qu’il soit situé près du centre-ville d’Osaka, il a échappé aux raids aériens sur Osaka en 1945, ce qui est rare à Osaka où il reste peu de bâtiments anciens. Osaka Tenman-gu est célèbre pour le festival Tenjin matsuri qui se tient le 24 et le 25 juillet chaque année, un des trois grands festivals de tout le Japon, mais cet endroit est également bien connu pour ses fleurs de pruniers, un arbre favori de Michizane.
Bonbai, bonsaïs de prunier
Parfum printanier
Prunier yamato-yabai de 300 ans
Prunier de 300 ans et Pin de 100 ans
En février, lorsque les fleurs de prunier commencent à apporter un parfum printanier, l’exposition de bonsaïs de prunier se tient ici. Vous pouvez profiter de plus de 50 bonsaïs de prunier tels que le prunier pleureur, le prunier sauvage, yabai, etc.
De plus, lors de cette exposition, vous pouvez admirer non seulement des bonsaïs de prunier mais aussi des sabres japonais liés aux personnages et samouraïs historiques.
Tachi Tenkoumaru
Motif paulownia sur le habaki
La pointe kissaki
Voici le tachi Tenkoumaru fabriqué au XIIème par Yasutsuna, l’ancêtre des forgerons de la région Hoki (ouest de l’actuelle préfecture de Tottori) qui se sont imposés du Xème au XIIème siècle. Remarquez la gravure du blason familial à motif de paulownia sur le habaki, pièce métallique située à la base de la lame.
Katana forgé par Kashu Kiyomitsu
Gravure Fudo Myo-o sur la lame
Forgé par Omi no Daijo Tadahiro
Les sabres qui ont été fabriqués à l’époque d’Edo sont aussi exposés. Cette exposition est une bonne occasion pour vous d’observer le reflet de la lumière sur les lames sous divers angles et d’admirer aussi leur beauté.
Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.
Menu Rojiu-zen
Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.
Petit jardin
Motifs lapin
Éventail Kyo-maru’uchiwa
Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.
Quartier de Miyagawacho
Un jour de neige
Près du sanctuaire Ebisu-jinja
Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.
Où À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo
Heures et jours d’ouverture Tous les jours (certains jours de fermeture) 8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30) 12h- (déjeuner : dernière commande 14h30) 14h-17h (café : dernière commande 16h30)
Prix Menu de 1 200 yens (petit déjeuner) Menu de 1 450 yens (déjeuner)
Parmi les sites incontournables à ne pas manquer à Kyoto, Arashiyama connu pour sa bambouseraie figure dans les principaux. Il est difficile de goûter son ambiance sereine en raison d’une masse de touristes ces derniers temps, mais il reste encore autour de ce site touristique des endroits magnifiques hors des sentiers battus. Il existe un Kyoto calme et bucolique à quelques pas de l’agitation touristique.
Quartier de Saga Toriimoto
Saga Toriimoto
Paisible
Situé au nord-ouest d’Arashiyama, le quartier de Saga Toriimoto a été à l’origine un hameau formé autour du premier portique du sanctuaire Atago au XVème siècle. Autrement appelé Atago-kaido (chemin du sanctuaire Atago), il a accueilli de nombreux pèlerins du sanctuaire Atago situé au sommet du mont Atago pendant l’époque d’Edo. Il est bordé de maisons aux toits de chaume semblables aux fermes et de machiya, maison traditionnelle en bois.
Gio-ji
Adashino-Nenbutsu-ji
Chemin bordé de bambous
Le quartier de Saga Toriimoto est à environ 20 minutes à pied de la bambouseraie d’Arashiyama. En chemin, il y a des temples modestes et méconnus tels que Nison-in, Gio-ji, Adashino-Nenbutsu-ji, etc.
Portique du sanctuaire Atago
Ayuchaya Hirano-ya
Il sera aussi agréable de profiter d’un moment de pause dans le resto Ayuchaya Hirano-ya à côté du portique en goûtant l’ambiance paisible de ce quartier. Cumulant le commerce de gros de l’éperlan d’eau douce ayu pêché dans la rivière Hozu, il sert des plats de ce poisson incontournable de l’été au Japon.
Parfum d’autrefois
Peau de yuzu confit au sucre
Depuis 400 ans, il sert également des boulettes dango à base de farine de riz aux pèlerins du sanctuaire Atago. Le bâtiment garde encore son apparence traditionnelle et nous donne l’illusion du saut temporel à l’époque d’Edo. En hiver, la peau de yuzu confit au sucre est proposée à la place du dango (880 yens avec un thé matcha). Le yuzu provenant de village de Mizuo y est utilisé.
Mizuo, un petit village du yuzu
Village de Mizuo
Yuzu de Mizuo
Le yuzu, un agrume japonais récolté à la fin de l’automne, est apprécié pour son arôme raffiné et sa saveur rafraîchissante. C’est un ingrédient indispensable aux plats divers japonais en saison froide et est également à la mode à l’étranger ces temps-ci. La préfecture de Kochi est célèbre pour la production du yuzu au Japon, mais le saviez-vous ? C’est Mizuo, un petit village de Kyoto, qui est le berceau du yuzu japonais. Mizuo est situé au pied sud du mont Atago. Depuis longtemps, on y cultive le yuzu en profitant d’un climat montagneux avec un écart entre les températures du jour et de la nuit. Le yuzu est un arbre à croissance lente. En général, il est greffé sur le citronnier épineux, ce qui favorise une croissance rapide. Au bout de 4 à 5 ans, on peut récolter des fruits. Mais le yuzu de Mizuo est principalement cultivé à partir de graines. Il met 15 à 18 ans avant de donner ses premiers fruits. Il se caractérise par son arôme élégant et son goût profond par rapport au yuzu issu d’un arbre greffé et est très prisé par les grands cuisiniers de Kyoto.
Chez Marugen
Sukiyaki de poulet
De fin octobre à avril, on peut déguster la fondue de poulet mizutaki ou le sukiyaki de poulet chez les fermiers de yuzu à Mizuo (réservation nécessaire). Le plat sur la photo est le sukiyaki servi chez Marugen (まる源). On fait cuire des ingrédients tels que des tranches de poulet, des légumes locaux, des pâtes de soja, des champignons, etc dans une poêle de fonte avec de la sauce de soja, du sucre et du jus de yuzu. On mange en trempant ces ingrédients cuits dans le radis blanc râpé au jus de yuzu. C’est délicieux. Ici, on peut prendre aussi le bain au yuzu, un bain chaud dans lequel flottent les fruits de yuzu entiers ou coupés et enveloppés dans des filets. C’est une expérience exceptionnelle.
Sanctuaire Seiwa tenno-sha
Voici le sanctuaire dédié au 56ème empereur Seiwa (850-881). Le paysage calme et sereine de Mizuo aurait aussi soulagé le chagrin de cet empereur qui s’est laissé entraîner dans la lutte politique. Il se dresse tranquillement dans ce petit village enveloppé par la senteur du yuzu.
Mizuo n’est pas très loin d’Arashiyama, mais ce petit village isolé n’est pas bien desservi. Pour s’y rendre depuis Arashiyama, prenez le train JR pour Sonobe/Kameoka depuis la gare de Saga-Arashiyama et descendez à la prochaine gare Hozukyo (4 min, 190 yens). Mizuo est à 10 minutes de trajet en bus (250 yens, il n’y a que 5 correspondances par jour) ou à une heure de marche de cette gare.
Au Japon, il existe plusieurs sortes de donburi (plat de bol de riz). Le donburi est un plat traditionnel composé d’un grand bol de riz chaud recouvert de différentes garnitures. Les donburi les plus populaires sont : L’oyako-don : bol de riz avec du poulet et des œufs Le gyu-don : bol de riz avec des lamelles de bœuf Le ten-don : bol de riz avec des tempura (beignets de fruits de mer ou de légumes) Le katsu-don : bol de riz avec des tonkatsu (des tranches de porc pané frit) Le kaisen-don : bol de riz avec des tranches de fruits de mer frais L’una-don : bol de riz avec des tranches d’anguilles grillées Le mot donburi est souvent abrégé en don.
Shirakawa Kyotomi
Shirakawa Kyotomi est un restaurant de tempura et de ten-don situé dans le quartier d’Okazaki, Kyoto. À deux pas de la station Higashiyama, mais légèrement en retrait de l’avenue Sanjo, c’est un bon restaurant pour une pause calme.
Ten-don aux crevettes et congres
Je vous recommande le menu ten-don aux crevettes et aux congres pour le déjeuner ici (1 680 yens). Ce ten-don est accompagné de tempura de légumes (aubergines, piments japonais shishito, rhizome de lotus, tranches de potiron). On l’arrose de sauce à tempura servie avec une garniture de radis blanc et gingembre râpés dans un bol séparé. Ce menu comprend également l’omelette roulée japonaise dashimaki assaisonnée au bouillon dashi, une soupe miso rouge, quelques pickles japonais et un petit sorbet au yuzu. Ce ten-don est léger, croustillant et très savoureux. Vous pouvez également commander du riz et des tempura séparément.
Sanctuaire Mitani-inari
Après une pause, que diriez-vous de faire une balade le long de la rivière Shirakawa jusqu’au sanctuaire Heian-jingu, symbole du quartier d’Okazaki ? Vous trouverez un mini sanctuaire en chemin. Il y avait autrefois une usine de polissage d’orge. Elle moulait de l’orge avec un moulin à eau alimenté par le canal du lac Biwa. Ce sanctuaire dédié à la divinité de l’eau aurait été construit pour prier pour la sécurité de la voie navigable et du quartier.
Où Le quartier d’Okazaki À 1 minute à pied de la station Higashiyama Prenez la sortie 1 à gauche et tournez à la première rue à gauche
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf lundi et le 2ème mardi 11h-14h30 (dernière commande 14h) 17h30-20h (dernière commande 19h)