Il existe de nombreux endroits célèbres pour leurs glycines au Japon, et voici mes spots favoris à Nara.
Le sanctuaire shinto Kasuga Taisha
Kasuga Taisha
Ornement de cheveux de Miko
Kasuga Taisha est le sanctuaire tutélaire du clan Fujiwara, une famille de la noblesse qui a exercé le pouvoir politique du VIIIème au XIIème siècle. La glycine, qui figure sur le blason familial du clan Fujiwara, est également le symbole de Kasuga Taisha. Les miko, les prêtresses au service du sanctuaire, portent des ornements de cheveux avec grappes de glycine. Dans l’enceinte du sanctuaire, on peut voir également les glycines à l’état sauvage qui enlacent les branches des grands arbres. La glycine est à la fois élégante et pleine de vitalité.
Le jardin botanique Manyou de Kasuga Taisha
Jardin botanique Manyo
Avec les carpes
Dans ce jardin qui a été ouvert en 1932, les plantes mentionnées dans le manyoushu, la première anthologie de poésie japonaise, sont cultivées. En mai, on peut y admirer 20 espèces de glycines de la floraison précoce à la floraison tardive. En plus de la glycine sur la pergola, il y a aussi des glycines dont vous pourrez profiter de près des fleurs et du doux parfum.
Le pavillon Nanen-do du temple Kofuku-ji
Pavillon Nanen-do
Avec la pagode de cinq étages
Nanen-do est un pavillon octogonal situé au sud du bâtiment principal de Kofuku-ji, le temple tutélaire du clan Fujiwara. Peu connue, mais la glycine qui fleurit devant le pavillon est l’un des huit paysages pittoresques de Nara avec la cloche du temple Todai-ji, les daims de Tobihino et la lune au-dessus de l’étang Sarusawa.
Cette année, non seulement les fleurs de cerisier mais aussi d’autres fleurs ont fleuri plus tôt que d’habitude. Les rhododendrons, les pivoines, les azalées et les glycines… Le meilleur moment pour admirer ces fleurs est la mi-mai, mais cette année, elles ont commencé à fleurir environ un mois plus tôt. Est-ce à cause du réchauffement climatique ? Elles pourraient fleurir encore plus tôt l’année prochaine…
Le kiriko est l’art de taille du verre iro-kise, le verre clair recouvert d’une couche de verre légèrement coloré. Il consiste à tailler la surface du verre à l’aide d’un disque de coupe en diamant pour créer des motifs et des lignes sur l’œuvre en verre. Le verre est lissé avec une pierre à aiguiser et poli soigneusement jusqu’à obtenir un lustre parfait. L’Edo Kiriko désigné comme artisanat traditionnel japonais et le Satsuma Kiriko sont célèbres, mais connaissez-vous le Tenma Kiriko, un type de kiriko unique créé dans le quartier de Tenma, Osaka ?
Osaka Tenman-gu
À côté de la porte principale
Situé à l’est du quartier Nord connu comme quartier à activité intense, Tenma abrite le sanctuaire Osaka Tenman-gu. À côté de sa porte principale, se dresse un monument indiquant que le quartier de Tenma est le berceau de l’artisanat du verre à Osaka. La méthode de fabrication du verre aurait été apportée à Osaka par un marchand de Nagasaki vers le milieu du XVIIème siècle. Surtout dans le quartier de Tenma, l’artisanat du verre s’est développé grâce au transport fluvial jusqu’au début des années 1940.
Atelier Shouei
Reflet de la lumière
Kaléidoscopique
Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie du verre a décliné à Osaka et beaucoup de verriers ont quitté leur métier. Dans ce contexte, un artisan verrier a apporté un nouveau effet visuel au kiriko traditionnel il y a environ 20 ans. C’est le Tenma Kiriko. Il se distingue par la beauté du reflet de la lumière créée par les techniques de découpe ronde et simple. L’atelier Shouei, tout en préservant les techniques du créateur du Tenma Kiriko, continue à transmettre son charme artistique et ludique.
En versant une boisson dans le verre Tenma Kiriko, on peut admirer le jeu de lumière. Les découpes simples servent de lentilles qui reflètent le motif gravé dans le fond du verre. C’est comme un kaléidoscope. Le Tenma Kiriko est assez beau comme objet de décoration en verre mais son charme unique est rehaussé lorsqu’il est utilisé.
Où Le quartier de Tenma À 6 minutes à pied de la sortie 6 de la station Minamimorimachi ou à 15 minutes à pied au sud-est de la sortie sud de la gare JR d’Osaka
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf dimanche 10h-19h (lundi, mercredi et jeudi) 10h-18h (mardi et vendredi)
Petits infos La visite de l’atelier est possible (11h-12h ou 16h-17h). L’atelier propose l’expérience de gravure sur verre (environ 2h, réservation nécessaire). -La gravure des motifs de fleurs sur verre clair (2 000 yens) -La gravure des motifs ronds ou rayures sur verre iro-kise (5 000 yens)
Osaka Tenman-gu est un sanctuaire shinto dédié à Sugawara no Michizane, lettré, poète et haut fonctionnaire du Japon du IXème siècle. Le sanctuaire principal actuel a été reconstruit en 1843. Bien qu’il soit situé près du centre-ville d’Osaka, il a échappé aux raids aériens sur Osaka en 1945, ce qui est rare à Osaka où il reste peu de bâtiments anciens. Osaka Tenman-gu est célèbre pour le festival Tenjin matsuri qui se tient le 24 et le 25 juillet chaque année, un des trois grands festivals de tout le Japon, mais cet endroit est également bien connu pour ses fleurs de pruniers, un arbre favori de Michizane.
Bonbai, bonsaïs de prunier
Parfum printanier
Prunier yamato-yabai de 300 ans
Prunier de 300 ans et Pin de 100 ans
En février, lorsque les fleurs de prunier commencent à apporter un parfum printanier, l’exposition de bonsaïs de prunier se tient ici. Vous pouvez profiter de plus de 50 bonsaïs de prunier tels que le prunier pleureur, le prunier sauvage, yabai, etc.
De plus, lors de cette exposition, vous pouvez admirer non seulement des bonsaïs de prunier mais aussi des sabres japonais liés aux personnages et samouraïs historiques.
Tachi Tenkoumaru
Motif paulownia sur le habaki
La pointe kissaki
Voici le tachi Tenkoumaru fabriqué au XIIème par Yasutsuna, l’ancêtre des forgerons de la région Hoki (ouest de l’actuelle préfecture de Tottori) qui se sont imposés du Xème au XIIème siècle. Remarquez la gravure du blason familial à motif de paulownia sur le habaki, pièce métallique située à la base de la lame.
Katana forgé par Kashu Kiyomitsu
Gravure Fudo Myo-o sur la lame
Forgé par Omi no Daijo Tadahiro
Les sabres qui ont été fabriqués à l’époque d’Edo sont aussi exposés. Cette exposition est une bonne occasion pour vous d’observer le reflet de la lumière sur les lames sous divers angles et d’admirer aussi leur beauté.
Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.
Menu Rojiu-zen
Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.
Petit jardin
Motifs lapin
Éventail Kyo-maru’uchiwa
Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.
Quartier de Miyagawacho
Un jour de neige
Près du sanctuaire Ebisu-jinja
Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.
Où À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo
Heures et jours d’ouverture Tous les jours (certains jours de fermeture) 8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30) 12h- (déjeuner : dernière commande 14h30) 14h-17h (café : dernière commande 16h30)
Prix Menu de 1 200 yens (petit déjeuner) Menu de 1 450 yens (déjeuner)
Parmi les sites incontournables à ne pas manquer à Kyoto, Arashiyama connu pour sa bambouseraie figure dans les principaux. Il est difficile de goûter son ambiance sereine en raison d’une masse de touristes ces derniers temps, mais il reste encore autour de ce site touristique des endroits magnifiques hors des sentiers battus. Il existe un Kyoto calme et bucolique à quelques pas de l’agitation touristique.
Quartier de Saga Toriimoto
Saga Toriimoto
Paisible
Situé au nord-ouest d’Arashiyama, le quartier de Saga Toriimoto a été à l’origine un hameau formé autour du premier portique du sanctuaire Atago au XVème siècle. Autrement appelé Atago-kaido (chemin du sanctuaire Atago), il a accueilli de nombreux pèlerins du sanctuaire Atago situé au sommet du mont Atago pendant l’époque d’Edo. Il est bordé de maisons aux toits de chaume semblables aux fermes et de machiya, maison traditionnelle en bois.
Gio-ji
Adashino-Nenbutsu-ji
Chemin bordé de bambous
Le quartier de Saga Toriimoto est à environ 20 minutes à pied de la bambouseraie d’Arashiyama. En chemin, il y a des temples modestes et méconnus tels que Nison-in, Gio-ji, Adashino-Nenbutsu-ji, etc.
Portique du sanctuaire Atago
Ayuchaya Hirano-ya
Il sera aussi agréable de profiter d’un moment de pause dans le resto Ayuchaya Hirano-ya à côté du portique en goûtant l’ambiance paisible de ce quartier. Cumulant le commerce de gros de l’éperlan d’eau douce ayu pêché dans la rivière Hozu, il sert des plats de ce poisson incontournable de l’été au Japon.
Parfum d’autrefois
Peau de yuzu confit au sucre
Depuis 400 ans, il sert également des boulettes dango à base de farine de riz aux pèlerins du sanctuaire Atago. Le bâtiment garde encore son apparence traditionnelle et nous donne l’illusion du saut temporel à l’époque d’Edo. En hiver, la peau de yuzu confit au sucre est proposée à la place du dango (880 yens avec un thé matcha). Le yuzu provenant de village de Mizuo y est utilisé.
Mizuo, un petit village du yuzu
Village de Mizuo
Yuzu de Mizuo
Le yuzu, un agrume japonais récolté à la fin de l’automne, est apprécié pour son arôme raffiné et sa saveur rafraîchissante. C’est un ingrédient indispensable aux plats divers japonais en saison froide et est également à la mode à l’étranger ces temps-ci. La préfecture de Kochi est célèbre pour la production du yuzu au Japon, mais le saviez-vous ? C’est Mizuo, un petit village de Kyoto, qui est le berceau du yuzu japonais. Mizuo est situé au pied sud du mont Atago. Depuis longtemps, on y cultive le yuzu en profitant d’un climat montagneux avec un écart entre les températures du jour et de la nuit. Le yuzu est un arbre à croissance lente. En général, il est greffé sur le citronnier épineux, ce qui favorise une croissance rapide. Au bout de 4 à 5 ans, on peut récolter des fruits. Mais le yuzu de Mizuo est principalement cultivé à partir de graines. Il met 15 à 18 ans avant de donner ses premiers fruits. Il se caractérise par son arôme élégant et son goût profond par rapport au yuzu issu d’un arbre greffé et est très prisé par les grands cuisiniers de Kyoto.
Chez Marugen
Sukiyaki de poulet
De fin octobre à avril, on peut déguster la fondue de poulet mizutaki ou le sukiyaki de poulet chez les fermiers de yuzu à Mizuo (réservation nécessaire). Le plat sur la photo est le sukiyaki servi chez Marugen (まる源). On fait cuire des ingrédients tels que des tranches de poulet, des légumes locaux, des pâtes de soja, des champignons, etc dans une poêle de fonte avec de la sauce de soja, du sucre et du jus de yuzu. On mange en trempant ces ingrédients cuits dans le radis blanc râpé au jus de yuzu. C’est délicieux. Ici, on peut prendre aussi le bain au yuzu, un bain chaud dans lequel flottent les fruits de yuzu entiers ou coupés et enveloppés dans des filets. C’est une expérience exceptionnelle.
Sanctuaire Seiwa tenno-sha
Voici le sanctuaire dédié au 56ème empereur Seiwa (850-881). Le paysage calme et sereine de Mizuo aurait aussi soulagé le chagrin de cet empereur qui s’est laissé entraîner dans la lutte politique. Il se dresse tranquillement dans ce petit village enveloppé par la senteur du yuzu.
Mizuo n’est pas très loin d’Arashiyama, mais ce petit village isolé n’est pas bien desservi. Pour s’y rendre depuis Arashiyama, prenez le train JR pour Sonobe/Kameoka depuis la gare de Saga-Arashiyama et descendez à la prochaine gare Hozukyo (4 min, 190 yens). Mizuo est à 10 minutes de trajet en bus (250 yens, il n’y a que 5 correspondances par jour) ou à une heure de marche de cette gare.
Au Japon, il existe plusieurs sortes de donburi (plat de bol de riz). Le donburi est un plat traditionnel composé d’un grand bol de riz chaud recouvert de différentes garnitures. Les donburi les plus populaires sont : L’oyako-don : bol de riz avec du poulet et des œufs Le gyu-don : bol de riz avec des lamelles de bœuf Le ten-don : bol de riz avec des tempura (beignets de fruits de mer ou de légumes) Le katsu-don : bol de riz avec des tonkatsu (des tranches de porc pané frit) Le kaisen-don : bol de riz avec des tranches de fruits de mer frais L’una-don : bol de riz avec des tranches d’anguilles grillées Le mot donburi est souvent abrégé en don.
Shirakawa Kyotomi
Shirakawa Kyotomi est un restaurant de tempura et de ten-don situé dans le quartier d’Okazaki, Kyoto. À deux pas de la station Higashiyama, mais légèrement en retrait de l’avenue Sanjo, c’est un bon restaurant pour une pause calme.
Ten-don aux crevettes et congres
Je vous recommande le menu ten-don aux crevettes et aux congres pour le déjeuner ici (1 680 yens). Ce ten-don est accompagné de tempura de légumes (aubergines, piments japonais shishito, rhizome de lotus, tranches de potiron). On l’arrose de sauce à tempura servie avec une garniture de radis blanc et gingembre râpés dans un bol séparé. Ce menu comprend également l’omelette roulée japonaise dashimaki assaisonnée au bouillon dashi, une soupe miso rouge, quelques pickles japonais et un petit sorbet au yuzu. Ce ten-don est léger, croustillant et très savoureux. Vous pouvez également commander du riz et des tempura séparément.
Sanctuaire Mitani-inari
Après une pause, que diriez-vous de faire une balade le long de la rivière Shirakawa jusqu’au sanctuaire Heian-jingu, symbole du quartier d’Okazaki ? Vous trouverez un mini sanctuaire en chemin. Il y avait autrefois une usine de polissage d’orge. Elle moulait de l’orge avec un moulin à eau alimenté par le canal du lac Biwa. Ce sanctuaire dédié à la divinité de l’eau aurait été construit pour prier pour la sécurité de la voie navigable et du quartier.
Où Le quartier d’Okazaki À 1 minute à pied de la station Higashiyama Prenez la sortie 1 à gauche et tournez à la première rue à gauche
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf lundi et le 2ème mardi 11h-14h30 (dernière commande 14h) 17h30-20h (dernière commande 19h)
Tondo-yaki est un rituel traditionnel du nouvel an lunaire. Également appelé Sagicho ou Dondo-yaki, il est célébré dans tout le pays en général le 14 ou 15 janvier. On brûle les décorations pour le nouvel an et d’autres vieilles amulettes et prie pour une bonne récolte et une bonne santé dans la nouvelle année.
Vieilles flèches décoratives hamaya
Prêtres qui mettent le feu
Miko, prêtresse shinto
Tondo-yaki
Je suis allée voir Tondo-yaki organisé par Kasuga Taisha, un des sanctuaires représentatifs de Nara. Il a lieu le 4ème samedi de janvier à Tobihino, un vaste espace de pelouse situé sur le côté ouest de Kasuga Taisha. Après Tondo-yaki, ce feu sacré est également utilisé pour le festival yama-yaki, l’embrasement de la colline Wakakusa qui a lieu le même jour.
Bonne année ! Je vous souhaite à toutes et à tous une belle et heureuse année 2023.
Pendant la fête du nouvel an, les Japonais respectent beaucoup de coutumes traditionnelles. Hatsumôde, la première visite de l’année au sanctuaire ou au temple est l’une de ces coutumes.
Devant le 2ème portique
Lanternes de Kasuga-taisha
Je suis allée prier au sanctuaire Kasuga Taisha et ses quelques sanctuaires annexes avec ma famille. Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a plus de 3 000. Les lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès. C’est magnifique. J’aime son ambiance reposante (il y avait quand-même énormément de monde le jour du nouvel an…). De nombreux touristes se contentent de visiter les bâtiments principaux de Kasuga Taisha. Mais ses sanctuaires annexes valent également le détour.
Sentier Oaimichi
En prenant le sentier sur la gauche Oai-michi, nous avons aussi visité Wakamiya-jinja et Meoto Daikoku-sha situés à environ 100 mètres au sud de Kasuga Taisha. Ce sentier sert d’une voie d’accès reliant Kasuga Taisha et Wakamiya-jinja.
Sanctuaire Wakamiya-jinja
Kasuga Taisha compte plus de 60 sanctuaires annexes sur son vaste terrain, chacun d’entre eux vénérant une divinité shinto. Wakamiya-jinja dont l’origine date du XIIème siècle est dédié à l’enfant d’un des quatre divinités principales de Kasuga Taisha. Au sanctuaire shinto, le renouvellement des bâtiments est effectué tous les 20 ans pour purifier le site, et à Wakamiya-jinja, cela s’est achevé en octobre dernier.
Aujourd’hui, les lanternes sont alignées le long de l’approche d’un sanctuaire ou d’un temple. Mais à l’origine, une seule lanterne était installée devant le bâtiment principal d’un sanctuaire ou d’un temple et allumée comme une offrande soit à la divinité shinto, soit à Bouddha. La coutume d’aligner les lanternes le long de l’approche d’un sanctuaire ou d’un temple aurait commencé à Kasuga Taisha. De nombreuses lanternes y ont été consacrées pour remercier les divinités de leur protection, et finalement elles ont été alignées le long de sa voie d’accès.
Lanterne hexagonale
Voici une des lanternes en pierre les plus typiques de Kasuga Taisha. Le foyer sous le toit hexagonal est constitué de 6 faces. Il y a des motifs daim en relief.
Lanterne avec un foyer carré
Le sentier Oai-michi est également bordé de vieilles lanternes en pierre, mais leurs foyers sont en bois et carrés. À l’origine, ils étaient enduits de laque noire et décorés de ferrures ornementales. La vue de ces lanternes devrait être magnifique. Voici la lanterne du XVIème siècle avec un foyer restauré à l’identique.
Meoto Daikoku-sha
Ema en forme de cœur
À côté de Wakamiya-jinja se trouve le sanctuaire Meoto Daikoku-sha. Okuninushi-no-mikoto et Suserihime-no-mikoto y sont vénérés ensemble comme un couple divin. Ils promettent le bonheur conjugal et familial. Il y a des ex-voto en forme de cœur.
Mizu uranai
Au contact de l’eau
Très grande chance !
Dans les sanctuaires et temples, on peut tirer un omikuji, une bande de papier sur laquelle est écrite une prédiction. Ces prédictions indiquent une très grande chance, une bonne chance ou une mauvaise chance. Elles nous donnent aussi des conseils sur la santé, l’amour, le travail, etc. À Meoto Daikoku-sha, vous pouvez essayer un omikuji mizu-uranai. Achetez une feuille de papier pour mizu-uranai (300 yens). Si vous la mettez au contact de l’eau, la prédiction se révèle.
J’espère accueillir cette année de nombreux touristes francophones !
Kyoto abrite de nombreux endroits célèbres pour leurs belles couleurs d’automne. Mais sortons des sentiers battus pour échapper à la foule et découvrir un joyau caché. Le jardin Hakuryu-en est situé dans le village Ninose, près de Kibune/Kurama. Il n’est ouvert au public que pendant une certaine période de printemps et d’automne.
Appartenant à une entreprise de vêtements pour enfants, Hakuryu-en n’est pas la création d’un célèbre paysagiste. Son histoire remonte à 1962, lorsque le fondateur de cette entreprise a acheté une forêt abandonnée à Ninose, qui aurait été à l’origine un lieu spirituel. Depuis lors, avec ses employés, il l’a défrichée, choisi des éléments végétaux et construit des marches en pierre et des pavillons pour faire revivre ce lieu sacré et créer un « havre de paix ». Ils ont tout fait eux-mêmes.
Pavillon Saiun-tei
Pavillon Seifu-tei
Pavillon Uguisu-tei
Au fond du jardin, il y a aussi un sanctuaire dédié au dieu de la longévité et au dieu de la prospérité des affaires. Il y règne une atmosphère sereine.
Portique du sanctuaire
Pont Taikobashi
Ce jardin n’est pas entouré de murs. On a l’impression de se trouver en pleine nature avec des montagnes en arrière-plan. Il y a cinq pavillons, chacun avec son propre charme. Depuis l’intérieur, on peut admirer un paysage découpé comme une peinture encadré. Une tradition de l’habitat japonais, teioku-ichinyo qui signifie l’harmonie exquise entre le bâtiment et le jardin est représentée ici.
Paysage découpé
Ce qui est le plus impressionnant à Hakuryu-en, c’est le tapis de mousse entretenu avec soin. Les pavés et les marches en pierre sont recouverts de jolie mousse. Les feuilles rouges d’érables et les mousses vertes produisent un contraste saisissant en automne.
Tapis de mousse
Avec des baies rouges du manryo
Beau contraste
Hakuryu-en est à environ 7 minutes à pied de la gare Ninose sur la ligne Eizan-Railway. La réservation à l’avance est nécessaire pour la visite.
Doshomachi, situé à Semba, Osaka est connu comme le quartier du médicament depuis l’époque d’Edo. Son histoire remonte au XVIIème siècle, lorsqu’un riche marchand d’Osaka y a ouvert un magasin de médicaments importés de Chine et des Pays-Bas (l’époque d’Edo a été marquée par une politique d’isolement instaurée par le shogunat Tokugawa, mais la Chine et les Pays-Bas ont été autorisés à commercer avec le Japon). Au XVIIIème siècle, Doshomachi est devenu le centre de distribution de médicaments au Japon. Aujourd’hui encore, il y a de nombreux grossistes de médicaments et entreprises pharmaceutiques.
Sukunahikona-jinja
Voici le sanctuaire shinto Sukunahikona-jinja. Érigé en 1780 par les marchands de médicaments du quartier Doshomachi, il se trouve aujourd’hui coincé entre les immeubles du quartier. Shennong, le fondateur de la médecine chinoise, et Sukunahikona no Mikoto, le dieu japonais de la médecine, sont vénérés ensemble ici.
Festival Shennong
Tigre en papier mâché
Lors de l’épidémie de choléra à Osaka en 1822, les apothicaires vendaient des pilules contenant un composé de crâne de tigre moulu et à cette époque, les gens fabriquaient également des figurines de tigre en papier mâché et priaient pour leur santé dans ce sanctuaire. Depuis lors, le tigre en papier mâché est le symbole de ce sanctuaire. Les 22 et 23 novembre de chaque année, le festival Shennong, shinno-sai en japonais, s’y tient et le bambou sasa où sont accrochées une figurine de tigre en papier mâché et une plaquette sacrée o-fuda du sanctuaire est vendu comme amulette pour la paix familiale et la bonne santé. Le festival Shennong est un des événements folkloriques importants pour les habitants d’Osaka.
Ancienne maison de Konishi
Du côté de la rue Doshomachi
Zashiki, pièce japonaise
Cour intérieure
Au coin nord-est où la rue Doshomachi-dori et l’avenue Sakai-suji se croisent, se dresse une vieille maison traditionnelle japonaise construite au début du XXème siècle. Échappée aux raids aériens pendant la Seconde Guerre mondiale et aux tremblements de terre fréquents, elle contraste vivement avec une ambiance moderne du quartier actuel. Il s’agit de l’ancienne résidence de la famille Konishi, riche marchand de médicaments et aujourd’hui connu comme fabricant de l’adhésif le plus vendu au Japon. Jusqu’à récemment, elle servait de bureau de l’entreprise. Il est possible de visiter gratuitement l’intérieur de la maison (seul le rez-de-chaussée) en réservant un créneau de visite en ligne à l’avance.