Banlieue de Nara

Le temple Horyu-ji

Temple Horyu-ji
Temple Horyu-ji

C’est à Nara que se trouve le plus grand bâtiment en bois du monde. Alors, où se trouve le plus ancien bâtiment en bois du monde ? C’est aussi à Nara, plus précisément, au temple Horyu-ji fondé par le prince Shotoku dans le bourg Ikaruga, situé à 12 km au sud-ouest de Nara. Ayant une longue histoire de 1 400 ans, le temple Horyu-ji est le premier site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au Japon. Profitez de son ambiance majestueuse pour contempler ses anciens trésors variés. C’est dommage que les touristes soient nombreux à quitter Nara en se contentant de la courte visite des alentours du parc de Nara. La visite de Horyu-ji vous impressionnera sûrement alors que diriez-vous d’y jeter un coup d’œil ?

Pagode et Kon-do

Au-delà de la première et deuxième porte, les deux bâtiments les plus anciens de ce temple trônent côte à côte au milieu de la cour centrale. Leur histoire remonte aux dernières années du VIIème siècle. Le bâtiment de gauche en bois est Kon-do, un bâtiment imposant pour vénérer la principale statue de Bouddha. Vous pourrez y contempler les statues du Bouddha du VIIème siècle qui traduisent l’influence chinoise et d’autres à travers le treillis métallique. Son espace obscur souligne davantage l’atmosphère mystérieuse de ces chefs-d’œuvre. Le bâtiment de droite est la pagode à cinq étages en bois pour vénérer les reliques du Bouddha. Les statues d’argile renfermées dans tous les côtés de sa base qui décrivent la vie du Bouddha sont remarquables.
À propos, ne trouvez-vous pas étrange que cette ancienne pagode ait survécu aux tremblements de terres répétés ? Je vous parlerai de sa structure résistante aux séismes. L’ingéniosité des anciens qui connaissaient beaucoup le climat du pays et la nature des arbres est admirable.

Piliers renflés

La cour centrale est entourée de corridors aux piliers renflés de style entasis. La technique européenne utilisée dans l’architecture grecque, romaine et de la Renaissance est donc visible dans cet ancien temple au Japon. Cela témoigne de l’échange culturel entre l’Asie et l’Europe par la route de la soie. Nara, terminus de la route de la soie, a déjà été une ville internationale.

Statue de kudara kannon

La salle du trésor aussi vaut la peine d’être visitée. Les objets d’art de ce temple s’y réunissent. Parmi eux, la statue de kudara kannon, divinité de la compassion est à voir absolument. Sa silhouette fine et bien proportionnée est pleine de beauté inexprimable. Elle est allée en France, au musée du Louvre en 1997. La beauté gracieuse de cette statue surnommée la Vénus du Japon s’est attirée les éloges des Européens.

Yumedono

 

Statue du Bouddha en bois doré

Ce bâtiment octogonal appelé Yumedono est une construction du VIIIème siècle. Il abrite une statue du Bouddha en bois doré kuse kannon. Il est dit que c’est la statue grandeur nature du prince Shotoku, fondateur de ce temple. Scellée jusqu’aux dernières années du XIXème siècle, cette statue mystérieuse excite encore notre curiosité. À présent, elle est montrée au public pendant un mois au printemps et en automne chaque année. Profitez de cette occasion pour aller la voir. Qu’est- ce que son sourire mystérieux vous inspire-t-il ?

  • Le prix du billet d’entrée du temple Horyu-ji est de 1 500 yens.
  • Le temple Horyu-ji se compose de trois enceintes, l’enceinte de l’Ouest qui comprend le Kon-do et la pagode à cinq étages, celle de la salle du trésor et celle de l’Est qui comprend le Yumedono. Le billet d’entrée est un billet combiné. Comme il faut le montrer à l’entrée de chaque enceinte, faites attention à ne pas le perdre.
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Le quartier d’Imai

Quartier d'Imai
Quartier d’Imai

Le quartier d’Imai, ancienne ville commerçante et autonome, est un site peu connu. Pourquoi est-ce que je vous propose de le visiter ? C’est parce que l’alignement des maisons traditionnelles de l’époque Edo y est bien conservé. On ne trouve qu’à ce quartier d’Imai la rangée de maisons telle qu’elle a été à l’époque Edo. Il a été aussi une ville de forteresse entourée par les douves pendant l’époque de guerres intestines du XVIème siècle. Le paysage au-delà du pont qui enjambe une rivière vous donneront l’illusion du saut temporel. Ralentissez vos allures pour goûter à la rangée de maisons historiques qui témoignent du style de vie d’autrefois.

Voici la demeure de la famille Imanishi datant de 1650. Cette famille servait de chef d’administration du quartier d’Imai. Ses murs extérieurs sont complètement recouverts de plâtre. Certes, son entrée du nord a une apparence de maison traditionnelle de commerçant, mais l’apparence de son côté ouest muni de tuiles majestueuses a l’air d’un château. À l’intérieur, il y a un sol spacieux de terre battue appelé doma. À quoi cet espace a-t-il servi ?

  • Le quartier d’Imai se situe à l’ouest de la ville de Kashihara, à 20 km au sud de Nara. On peut y aller en train. Il y a deux moyens de transport.
    (La ligne Kintetsu)
    Environ 45 minutes de la gare de Kintetsu Nara. Le quartier d’Imai se trouve à 5 minutes à pied de la gare de Yagi-nishiguchi.
    (La ligne JR)
    Environ 40 minutes de la gare de JR Nara. Le quartier d’Imai se trouve à 10 minutes à pied de la gare d’Unebi. Pas beaucoup de service de JR.
  • Huit demeures désignées comme bien culturel classé d’État (à commencer par celle de la famille Imanishi) sont ouvertes au public, toutefois il est possible que la visite soit refusée par le propriétaire de la demeure selon les circonstances, parce que ces demeures sont privées. La réservation d’avance est recommandée. La visite de certaines d’entre elles sont payantes (ex. le prix de la visite de la demeure de la famille Imanishi est de 500 yens). 
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Le village d’Asuka

Rizières en terrasses
Rizières en terrasses

Si vous voulez admirer le paysage champêtre représentatif du Japon, je vous propose d’aller au village d’Asuka, autrement appelé le pays natal du cœur des Japonais. Son paysage pittoresque est attirant. Vous pourrez y trouver la tranquillité d’esprit et éprouver quelque chose de nostalgique. Un autre fait marquant à Asuka est que ce village a été le centre politique et culturel du pays avant Nara. Il y reste de nombreux monuments mystérieux en pierre et vestiges historiques. Par qui ont-ils été faits, quand et à quelles fins ? Asuka excitera d’autants plus votre curiosité qu’il est plein d’énigmes.

  • Le village d’Asuka est situé au centre de la préfecture de Nara. On peut y aller en train. Cela prend environ 50 minutes de la gare de Kintetsu Nara. Je vous conseille de louer un vélo à la gare d’Asuka pour visiter les curiosités qui parsèment le village d’Asuka.

Vous trouverez des buttes faites en entassant de la terre dans le village d’Asuka. Ce sont des monuments funéraires des personnages importants de temps anciens appelés kofun. Le kofun de Takamatsuduka du début du VIIIème siècle est renommé pour les fresques qui décoraient sa chambre funéraire. À présent, il est possible de voir la reproduction des fresques dans le musée voisin.

  • Le prix du billet d’entrée du musée de fresques est de 300 yens.
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Monument funéraire

Cet assemblage d’une trentaine de roches granitiques est aussi un monument funéraire, kofun. On attribue ce kofun d’Ishibutai datant du VIIème siècle à une personne qui prenait le pouvoir à cette époque. Le poids brut de ces roches massives est d’environ 2 300 tonnes. Comment est-ce qu’on les a transportées ?

  • Le prix du billet d’entrée du kofun d’Ishibutai est de 300 yens.
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Ce sont des monuments en pierre que vous croiserez à Asuka. Les uns ont des légendes effrayantes, d’autres ont plusieurs usages, d’autres ont des expressions humoristiques. L’énigme qui concerne ces monuments n’a pas encore été élucidée. Laissez libre cours à votre imagination.

Asuka Rubis
Asuka Rubis

Profitez de la visite d’Asuka pour goûter sa spécialité. De janvier à la fin mai, on peut y faire la cueillette des fraises cultivées sous serre. Le surnom de ces fraises, ‘Asuka Rubis’ provient de la couleur rouge lustrée évoquant le rubis. ‘Asuka Rubis’ sont souvent utilisées dans les pâtisseries occidentales aussi bien que les pâtisseries japonaises.

Le temple Muro-ji

Temple Muro-ji

Savez-vous qu’il y a le temple connu sous le nom du mont Koya pour les femmes à l’est du bassin de Nara ? C’est le temple Muro-ji situé au village entouré par la montagne profonde et les vallées. Il appartient à l’école du bouddhisme ésotérique. En contraste avec le mont Koya, la plus grande cité monastique du Japon, qui refusait la visite des femmes pour la prière jusqu’au début du XXème siècle, le temple Muro-ji accueille toujours les pèlerins sans distinction de sexe et obtient l’appui des femmes depuis longtemps. C’est pourquoi son enceinte crée une ambiance douce et gracieuse plutôt qu’une ambiance majestueuse. Si on allait se promener à pas lents dans cet espace reposant ? L’enceinte embellie par les fleurs de rhododendrons de printemps ou les feuilles rouges des érables d’automne vaut particulièrement la peine d’être visitée.

Au-delà des escaliers en pierre, le symbole du temple Muro-ji, la pagode à cinq étages vous attend. C’est la plus petite et la deuxième plus ancienne pagode du Japon. Son apparence élégante sera impressionnante.

Si vous avez de bonnes jambes, je vous conseille d’aller jusqu’à l’enceinte mystique, Oku-no-in en montant les longues pentes raides d’à côté.

  • Le prix du billet d’entrée du temple Muro-ji est de 600 yens. En cas de visite de son musée, il faut payer un supplément de 400 yens.
  • Il faut environ une heure pour y aller depuis la gare de JR Nara. On prend d’abord le train JR, descend à la gare de Sakurai pour changer de train de ligne Kintetsu et descend à la gare de Muroguchi-Ono (Kintetsu). On peut aller depuis cette gare au temple Muro-ji en bus en 15 minutes. Il n’y a qu’un bus par heure. Il vaut mieux confirmer l’horaire de bus de retour.
  • Le temple Muro-ji se situe dans la montagne. Comme il faut monter des escaliers raides en pierre, les chaussures de randonnée sont recommandées. Il y a également un prêt de cannes.
  • Le temps requis pour la visite du temple est entre 1,5 heures et 2 heures.
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Le temple Hase-dera

Hase-dera
Hase-dera

Le temple Hase-dera compte parmi les plus grands pèlerinages de la divinité de la compassion, kannon du Japon. Malgré que ce temple soit situé dans un village mal desservi, il vaut le détour. Il faut monter l’escalier d’environ 400 marches pour aller à son bâtiment principal où est placée la statue de kannon aux onze visages, mais votre fatigue sera compensée par le paysage grandiose et l’ambiance sereine. Les fleurs y flattent les yeux en toute saison et vous pourrez vous rendre compte de la raison pour laquelle ce temple est autrement appelé « temple des fleurs ». Surtout, les cerisiers et les pivoines de printemps et le rougissement de feuilles d’automne sont à voir absolument.

Voici la statue de kannon aux onze visages située dans le bâtiment principal. Elle se tient debout sur un piédestal portant un rosaire bouddhiste et porte une canne à la main droite et un pot à eau à la main gauche. Du haut de ses 10 mètres de haut, elle serait la plus grande statue en bois du pays. Au printemps et en automne, on peut faire la prière en touchant directement les pieds de kannon pour implorer sa pitié.

Hase-dera Kannon
  • Le prix du billet d’entrée du temple Hase-dera est de 500 yens.
  • Lors de la prière spéciale où on peut toucher les pieds de kannon, il faut payer un supplément de
    1 000 yens.
  • Il faut environ une heure pour y aller depuis la gare de JR Nara. On prend d’abord le train JR, descend à la gare de Sakurai pour changer de train de ligne Kintetsu et descend à la gare de Hasedera (Kintetsu). Cela fait 15 minutes à pied depuis la gare. Il est possible de visiter le temple Hase-dera et le temple Muro-ji ou le sanctuaire shinto Tanzan-jinja en un jour. En tout cas, c’est comme une randonnée et les chaussures de marche sont donc recommandées.
  • On peut participer à la prière de matin qui se tient au bâtiment principal. Écoutez la prière des moines qui retentit dans une ambiance sereine. Cette cérémonie solennelle apaisera votre esprit. Cependant, elle commence à 6h30 d’avril à septembre et à 7h d’octobre à mars. Il vaut mieux passer la nuit dans une auberge près de ce temple la veille de votre visite.
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Le sanctuaire shinto Tanzan-jinja

Tanzan-jinja
Tanzan-jinja

Après l’effondrement du shogunat dirigé par la famille Tokugawa, un nouveau système de gestion de l’État fondé sur l’empereur a vu le jour au Japon à la fin du XIXème siècle. Cela a mené un grand changement de la politique religieuse du pays. Jusqu’alors, les Japonais croyaient un amalgam du shintoïsme et du bouddhisme, mais le nouveau gouvernement a décidé que seul le shintoïsme, religion propre au Japon serait désormais la religion nationale. Cette histoire religieuse se reflète dans le sanctuaire shinto Tanzan-jinja qui a été à l’origine un temple bouddhiste. Les architectures bouddhiques majestueuses, épargnées à la destruction et intégrées à merveille dans la nature se ressentent de l’ambiance mystique du syncrétisme d’antan.

Aujourd’hui, cet endroit est bien connu pour ses feuilles rouges d’automne. Sa nouvelle verdure du printemps vaut aussi le détour.

Voici la pagode haute d’environ 17 mètres construite au XVIème siècle qui est un bâtiment symbolique de Tanzan-jinja. C’est la seule pagode en bois à treize étages au monde. Chaque toit est couvert d’écorces de cyprès japonais. Elle se caractérise par sa forme droite avec peu de courbure.

Pagode à treize étages

Les lanternes avec le motif de glycines (blason de ce sanctuaire) sont suspendues dans le corridor du bâtiment de prière, haiden situé en deçà du sanctuaire principal, honden. On peut admirer la belle nature en perspective.

Lanternes suspendues
Lanternes suspendues
  • Le prix du billet d’entrée du sanctuaire shinto Tanzan-jinja est de 600 yens.
  • Pour accéder à son enceinte, on monte 140 marches en pierre.
  • Il faut environ une heure pour y aller depuis la gare de JR Nara. On prend le train JR et descend à la gare de Sakurai (30 min de trajet). On peut aller depuis cette gare au sanctuaire shinto Tanzan-jinja en bus en 30 minutes (500 yens). Il n’y a qu’un bus par heure. Il vaut mieux confirmer l’horaire de bus de retour. Il est possible de visiter le sanctuaire shinto Tanzan-jinja et le temple Hase-dera en un jour.
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Le chemin de Yamanobe-no-Michi

Le chemin de Yamanobe-no-Michi qui longe le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara relie Sakurai et Nara. On dit qu’il est le plus vieux chemin du Japon. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumuli funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en nous invitant dans le mystère du Japon antique. La randonnée le long de ce chemin sera agréable.

  • La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Sakurai à Tenri (du sud au nord) ou dans le sens inverse. Je vous recommande de la faire du sud au nord, d’entamer depuis le sanctuaire shinto Oomiwa-jinja situé à 5 minutes à pied de la gare Miwa et d’emprunter le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le nord. Ce chemin se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne du bus. Si vous voulez écourter votre randonnée (ce sera pour une demi-journée), vous pourrez rentrer par exemple, par la gare Yanagimoto situé à 15 minutes à pied du centre d’information de Tenri pour les randonneurs.

Le sanctuaire shinto Oomiwa-jinja

Sanctuaire shinto Oomiwa-jinja
Sanctuaire shinto Oomiwa-jinja

Dans un sanctuaire shinto, il y a le bâtiment le plus sacré du sanctuaire, honden où est vénéré le go-shintai, l’objet de culte dans lequel l’esprit de la divinité shinto demeure. On fait la prière en direction du honden depuis le bâtiment du culte, haiden placé en face du honden. Mais le sanctuaire shinto Oomiwa-jinja n’a pas de honden. Pourquoi ? C’est parce que le mont Miwa situé derrière ce sanctuaire est considéré comme go-shintai, l’objet de culte. Autrement dit, le mont Miwa tout entier est vénéré comme montagne sacrée où le dieu de ce sanctuaire habite. Ce style témoigne du shintoïsme originel. On dit qu’il est un des plus vieux sanctuaires shinto du Japon. Les trois portiques, mitsu-torii se trouve entre le mont sacré Miwa et le haiden.

Selon la mythologie japonaise, le dieu de ce sanctuaire Oomononushi a contribué à la fondation du pays. Il est aussi vénéré comme dieu de médicament et de fabrication du saké, alcool de riz. Les propriétaires de brasserie de saké mettent au-dessus de l’entrée une boule d’aiguilles de cèdre pour annoncer un nouveau tirage de saké. Cette boule appelée sugidama est faite avec les aiguilles de cèdre du mont sacré Miwa. Le dieu Oomononushi apparaît sous la forme d’un serpent dans des mythes japonais. Un serpent qui se love vous accueille au pavillon d’ablution. L’eau coule de la gueule du serpent. Je le trouve intéressant. En caractère chinois qu’on utilise au Japon, le robinet s’écrit 蛇口. Le premier caractère 蛇signifie serpent et le deuxième 口signifie bouche ou gueule en français. Le robinet y est représenté littéralement par la gueule du serpent. Vous trouverez aussi des œufs, nourriture préférée des serpents dans l’enceinte du sanctuaire. Des œufs sont donc des offrandes.

Le mont Miwa qui a une altitude de 467 mètres est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y a aussi partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. C’était un lieu interdit jusqu’à l’ère Meiji. Aujourd’hui, il est possible d’y entrer, mais une autorisation d’entrée est nécessaire. Ce n’est pas une simple ascension. Comme c’est une montagne sacrée, on y entre pour prier. Il est strictement interdit d’y manger, boire et prendre des photos. On demande une autorisation d’entrée au sanctuaire Sai-jinja, sanctuaire auxiliaire d’Oomiwa-jinja.

Mont Miwa
  • Le temps requis pour aller-retour est de deux heures à trois heures. Il faut retourner au lieu de départ avant 16 heures au plus tard.
  • Le droit d’entrée pour la prière est de 300 yens.
  • Des touristes étrangers peuvent y entrer s’ils sont accompagnés d’un(e) guide japonais(e) ou savent parler japonais couramment et ont un téléphone portable disponible non seulement dans la zone domestique mais également dans la zone étrangère.
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Depuis la plateforme d’observation, vous aurez une belle vue sur le grand portique du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja et la chaîne de montagnes. Sur votre gauche, il y a trois petites montagnes, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Ces montagnes ont été prises plusieurs fois comme thème dans la première anthologie de poésie japonaise, manyoshu.

À la plateforme d’observation

Il y a de nombreux sanctuaires auxiliaires dans l’enceinte d’Oomiwa-jinja. Au sanctuaire Sai-jinja, le dieu du médicament est vénéré. Derrière le bâtiment du culte, un puits où l’eau médicale jaillit se trouve. On prie pour la guérison des maladies en y puisant de l’eau. Au sanctuaire Kuehiko-jinja, le dieu de la sagesse est vénéré. Vous trouverez de nombreuses tablettes votives suspendues, ema. Elles ont la forme d’une chouette, symbole de la sagesse et du bonheur. Aux alentours, vous pourrez admirer des fleurs de lys de la fin mai à début juin.

  • Pour aller au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja, on prend le train JR depuis la gare de JR Nara et descend à la gare Miwa (environ une demi-heure). On peut y aller à pied en 5 minutes de cette gare.
  • Si on a du temps, il sera possible de combiner la visite du temple Hase-dera situé à Sakurai. C’est trois minutes de trajet entre la gare Sakurai et la gare Miwa.
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Le musée de sabre japonais de l’école de Gassan

Entrée du musée

Gassan est l’une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Le nom Gassan provient du mont Gassan situé dans la préfecture de Yamagata. L’école de Gassan y forgeait principalement des sabres de défense personnelle pour les pratiquants du shugendo. Les membres de la famille Gassan continuent à produire des sabres en perpétuant la technique traditionnelle. Le musée Gassan se trouve le long du chemin Yamanobe-no-Michi. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre).

Les beaux sabres y sont présentés. J’ai été impressionnée par le motif de dragon sculpté sur les lames. Le sabre japonais est à la fois une arme et un objet d’art représentant l’esprit sublime des samouraïs. Si vous vous intéressez au sabre japonais, c’est un endroit idéal.

La forge est à côté du musée. On ne peut pas y voir la fabrication des lames, mais l’acier tamahagane, les outils utilisés et le procédé de fabrication y sont montrés au public.

Le centre d’information de Tenri pour les randonneurs

Suivez le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le nord et il y a le centre d’information pour les randonneurs. Il est équipé d’un restaurant agréable et de douches. Vous pourrez y acheter aussi des spécialités locales. Depuis sa terrasse, le tumulus de l’Empereur Sujin est visible.