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Menu du mois de septembre

Rokkaku Kitchen 109 六角Kitchen 109, Kyoto

Rokkaku Kitchen 109
Rokkaku Kitchen 109

Installé dans une maison traditionnelle en bois machiya, ce restaurant vous propose une variété de teishoku, composé d’un bol de riz, d’une soupe miso, d’un plat principal et de petits plats d’accompagnement obanzai dans une ambiance détendue. Pourquoi pas tester le menu du mois à midi ? Vous aurez le choix entre un déjeuner japonais traditionnel (hokkori) et un déjeuner occidental moderne (haikara).

Voici le menu japonais traditionnel du mois de septembre qui m’a permis de découvrir les saveurs du début d’automne. C’était délicieux !
-Maquereau espagnol sawara grillé, nappé d’une sauce acidulée à base de jus de yuzu, sauce soja, saké et mirin, accompagné d’une petite omelette
-Courge cireuse et okura mijotés avec de la viande hachée nappée d’une sauce légèrement onctueuse
-Deux petits plats d’accompagnement obanzai
-Salade
-Un bol de riz et des pickles
-Une soupe miso

Kyoto est toujours en plein été, mais j’aimerais bien commencer à sentir l’automne à travers la cuisine…


  • Rue Rokkaku-dori, à l’ouest de la rue Karasuma-dori
    À 5 minutes à pied de la sortie 6 de la station Karasuma-Oike, ligne Karasuma
    Depuis la sortie 6, prenez la rue Karasuma-dori vers le sud, puis tournez à droite dans la rue Rokkaku-dori
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mercredi
    Petit-déjeuner : 8h-11h (week-ends uniquement, dernières commandes à 10h30)
    Déjeuner : 11h30-15h (dernières commandes à 14h30)
    Dîner : 17h30-21h (dernières commandes à 20h30)
  • Prix
    Petit-déjeuner : 1 650 yens
    Déjeuner : 1 750 yens (déjeuner mensuel) À partir de 1 380 yens (teishoku variés)
    Dîner : À partir de 1 350 yens (teishoku variés)

Dans la rue Rokkaku-dori, à l’est de la rue Karasuma-dori, se niche le temple Rokkaku-do. Une agréable promenade au cœur de la ville vous permettra aussi de rejoindre le célèbre marché Nishiki. Je vous présenterai le parcours de cette promenade dans mon prochain article.

Paysage verdoyant

Une petite escapade au village d’Ohara

Ohara est un village paisible, niché à 12 kilomètres au nord du quartier de Demachiyanagi qui s’étend autour du delta formé par la confluence des rivières Kamo et Takano. Tandis qu’Arashiyama, avec ses paysages pittoresques, était autrefois un lieu prisé des empereurs et de la noblesse, Ohara était réputé comme un havre de paix où se retiraient les nobles et les moines pour s’échapper des ennuis et des tumultes du monde.

Si la canicule de Kyoto touche à sa fin, les températures resteront encore élevées en début d’automne. Si vous recherchez un peu de fraîcheur et de tranquillité, pourquoi ne pas faire une petite escapade à Ohara ? Ce village vous dévoilera un autre visage de la ville.

Comment se rendre à Ohara

Prenez le bus numéro 19 à la station Kokusai-kaikan sur la ligne Karasuma et descendez à l’arrêt final Ohara. Le trajet dure environ 20 minutes (360 yens). Ohara est situé en amont de la rivière Takano. Le trajet vous offrira aussi des paysages champêtres.

Le temple Sanzen-in

Ce temple d’une histoire millénaire a connu de nombreux déménagements et s’est finalement installé à Ohara à la fin du XIXème siècle. Son arrivée est relativement récente, mais ses paysages pittoresques s’intègrent harmonieusement dans l’atmosphère d’Ohara.
Il abrite deux magnifiques jardins et partout, le doux murmure de l’eau est des plus agréables. C’est l’un de mes temples favoris à Kyoto.

Autour du temple Sanzen-in

Vous pouvez également visiter les petits temples autour de Sanzen-in. Ils ne sont pas grands mais regorgent d’histoire. Ne manquez pas le majestueux pin de 700 ans du temple Hosen-in, le regard miséricordieux du grand Bouddha Amida au temple Shorin-in, et les fleurs au fil des saisons… Une escapade qui vaut le détour.

Bonne adresse à Ohara
Shino Shoumon 志野 松門

Ce restaurant, à l’atmosphère champêtre et rustique, propose un déjeuner à base de légumes locaux d’Ohara. Goûtez aussi le jus de feuilles de shiso rouge, une sorte de basilic japonais.


  • À 5 minutes à pied de l’arrêt de bus Ohara sur le chemin vers le temple Sanzen-in
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours
    11h-17h (dernière commande du déjeuner : 14h30)
  • Prix
    Hassai lunch (déjeuner à base de légumes du terroir) : 2 310 yens
    Bol de riz accompagné de rosbif : 2 530 yens
    Porc pané frit, accompagné de légumes variés du terroir : 3 080 yens, etc.
Canal Hachiman-bori

Omi-Hachiman, berceau des marchands d’Omi

Située sur la rive est du lac Biwa, le plus grand lac du Japon, la ville d’Omi-Hachiman trouve son origine dans la construction d’un château sur le mont Hachiman et de la ville-château par le seigneur féodal Hidetsugu Toyotomi en 1585.
Cette ville est indissociable de l’histoire des marchands de la province d’Omi (l’actuelle préfecture de Shiga). Bien que le château de Hachiman ait été démoli peu de temps après sa construction, la ville-château a prospéré et s’est développée en un centre commercial florissant grâce au canal Hachiman-bori pendant l’époque d’Edo.

Le canal Hachiman-bori ne sert plus au transport de marchandises par voie fluviale, mais le paysage aquatique et l’alignement des anciens entrepôts de marchands sont bien préservés. Une promenade en barque sur le canal est aujourd’hui le moyen idéal pour s’imprégner de l’atmosphère d’autrefois.

Voici la rue Shinmachi, bordée d’anciennes maisons de marchands d’Omi, qui offre un paysage d’une beauté historique. Les maisons se blottissent les unes contre les autres. Elles abritent une cour intérieure entourée de murs de clôture. Les grands pins, symbole de longévité, sont visibles à travers les murs. À l’époque d’Edo, le système de classe sociale était rigide. Les marchands, même s’ils étaient fortunés, occupaient le bas de la hiérarchie sociale. Pourtant, ce quartier respire une atmosphère majestueuse.

À Shiga, ne manquez pas de déguster le bœuf d’Omi élevé dans la nature luxuriante de la préfecture. Omi-Hachiman regorge de restaurants proposant cette viande délicatement persillée, tendre et savoureuse. C’est un véritable trésor de la gastronomie japonaise.

Bonne adresse

Marutake Omi Nishikawa まるたけ近江西川

Créée en 1947, la boucherie Marutake Omi Nishikawa propose dans son restaurant attenant des plats à base de bœuf d’Omi élevé dans ses propres pâturages.


  • Dans la rue Suwai-cho, à environ 5 minutes au sud-est du sanctuaire Himure Hachiman-gu
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi
    11h-15h (déjeuner)
    17h-20h (dîner, dernière commande 19h)
    11h-20h (samedi, dimanche et jours fériés, dernière commande 19h)
  • Prix
    Sukiyaki-gozen de bœuf d’Omi : 3 850 yens
    Shabushabu-gozen de bœuf d’Omi : 3 850 yens
    Steak haché de bœuf d’Omi : 1 870 yens, etc.

Omi-Hachiman est accessible en 35 minutes de train (ligne JR Biwako) depuis la gare JR de Kyoto. Depuis la gare d’Omi-Hachiman, le canal Hachiman-bori et le quartier historique sont à environ 10 minutes en bus. Pour échapper à la foule de Kyoto et admirer les magnifiques couleurs d’automne, une petite escapade à Omi-Hachiman sera l’occasion idéale.

Pruniers de Tsukigase

Tsukigase, le hameau parfumé aux fleurs de prunier

Pruniers de Tsukigase
Pruniers de Tsukigase

Situé à environ 30 kilomètres à l’est du centre-ville de Nara, le hameau de Tsukigase est un des meilleurs endroits pour admirer les pruniers en fleurs.

Cette année, les pruniers ont fleuri très tôt à cause de l’hiver doux. Tsukigase compte plus de 10 000 pruniers de différentes espèces. Les pruniers tardifs sont en pleine floraison maintenant. Il y a également des pruniers omoi-no-mama (comme vous le souhaitez en français) qui donnent des fleurs blanches et roses sur un seul arbre.

Tsukigase, c’est un endroit où j’ai souvent profité des fleurs de prunier avec mes enfants. Je garde un bon souvenir de moments paisibles en famille. Aujourd’hui, il est connu des touristes à travers les réseaux sociaux comme spot de pruniers en fleurs dans la région du Kansai, mais le décor nostalgique et poétique est toujours là et le temps s’écoule lentement.

À Miharashi-so Bekkan
À Miharashi-so Bekkan

Plusieurs petits restaurants sont éparpillés le long du sentier et on peut profiter à la fois des fleurs de prunier et de la vue spectaculaire. Miharashi-so Bekkan est une bonne adresse pour déjeuner. Le botan-nabe, pot au feu à la viande de sanglier et aux légumes locaux est sa spécialité. On peut bien manger dans une belle ambiance.

Chemin Yamanobe-no-Michi

Une randonnée pour se ressourcer sur le chemin de Yamanobe-no-Michi

Yamanobe-no-Michi… C’est le plus ancien chemin du Japon. En longeant le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara, il relie la ville de Sakurai et celle de Nara. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de la ville de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de la ville de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en vous invitant dans le mystère du Japon antique. Vous pouvez profiter d’une randonnée agréable le long du chemin.

La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Tenri à Sakurai ou dans le sens inverse. Dans cet article, je vous présente une belle randonnée d’une demi-journée sur ce chemin, au départ du centre d’information de Tenri pour les randonneurs jusqu’au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai (du nord au sud).

Le chemin de Yamanobe-no-Michi se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne de bus. J’ai entamé cette randonnée d’une demi-journée depuis la gare de Yanagimoto. Le centre d’information pour les randonneurs est situé à 15 minutes à pied de la gare. Il est équipé d’un bon restaurant à l’ambiance sympa et offre également des spécialités locales. J’y ai lesté mon estomac avant d’entamer ma randonnée cette fois-ci, mais si vous apportez quelque chose à manger, bien sûr que vous pourrez profiter de votre bento devant un paysage campagnard en chemin.

Découvrir Nara hors des sentiers battus

Lorsqu’on suit le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le sud, on voit se dresser le mont Miwa qui est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Les paysages qui s’offrent le long du chemin sont paisibles et bucoliques. Ils sont décris dans le manyoshu, la première anthologie de poésie japonaise et restent inchangés aujourd’hui encore. Il est agréable de s’évader à la campagne en s’éloignant de l’agitation touristique autour du parc de Nara. Comme c’est souvent le cas dans la zone rurale, les petites échoppes des fruits (kaki, mikan, etc) et légumes sans vendeur sont éparpillées. Personne ne prend ce qui est vendu sans déposer d’argent. Ces petits commerces sont basés sur la confiance. Ici, le temps s’écoule doucement. En chemin, la plupart des randonneurs disent konnichiwa (bonjour) et échangent des sourires quand ils croisent d’autres randonneurs. Vous pourrez faire une balade plaisante à votre rythme sans vous presser. Cela fera du bien au corps et à l’esprit.

Les paysages paisibles qui défilent le long du chemin

Verger
Verger

Le chemin de Yamanobe-no-Michi traverse également des champs et des vergers d’agrumes comme mikan, mandarine satsuma. En automne, on peut participer à la cueillette de fruits chez le producteur local. C’est une des activités préférées des Japonais.

Point de vue
Point de vue

D’ici, on voit trois montagnes de Yamato. En deçà, de droite à gauche, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Au fond à gauche, on voit également le mont Yoshino et le mont Koya.

À l’unité, les kaki, les mikan ou les légumes se vendent à 100 yens environ aux échoppes sans vendeur. Bon marché et délicieux.

Les pavillons miniatures dédiés au kami ou au bodhisattva jizo sont également éparpillés le long du chemin. Ils sont entretenus et préservés par des locaux.

Savez-vous ce que c’est, le sumo ? C’est un sport national du Japon. Le sanctuaire shinto Sumo-jinja est situé sur le lieu où le premier match de sumo a eu lieu.

Hibara-jinja est un des sanctuaires auxiliaires d’Oomiwa jinja. À travers ses trois portiques torii, on adore le mont Miwa qui est l’objet de culte à distance. D’ici au sanctuaire Oomiwa-jinja, il y a environ 20 minutes de marche. L’air pur, le bruissement du vent dans les branches, la lumière filtrant entre les branches… L’ambiance sereine qui y règne vous saisira.

La forge de l’école Gassan se niche le long du chemin Yamanobe-no-michi. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le musée attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, il mérite d’être visité. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h. La randonnée est presque finie. Vous atteindrez bientôt votre destination finale, le sanctuaire Oomiwa-jinja.

Oomiwa-jinja est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Le mont Miwa qui se dresse en arrière-plan est vénéré depuis les temps anciens comme objet de culte. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y aurait partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. Pour monter sur cette montagne sacrée pour la prière, une autorisation d’entrée est nécessaire.

Bonnes adresses autour du chemin

洋食Katsui 山の辺の道 Yôshoku Katsui Yamanobe-no-Michi


  • Dans le cenre d’information de Tenri pour les randonneurs, à 15 minutes à pied de la gare JR de Yanagimoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf le premier lundi
    8h30-10h (petit déjeuner sauf lundi)
    11h-16h30 (déjeuner sauf lundi)
    11h-14h (déjeuner pour lundi)
  • Recommandés
    Teishoku de steak haché (1 600 yens), Teishoku de beignet de crevettes (1 600 yens), etc.

山の辺の道 花もり Yamanobe-no-Michi Hanamori


  • À deux pas du musée de sabre japonais de l’école Gassan
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf lundi
    10h-17h
  • Recommandés
    Vermicelles de blé servis dans une soupe chaude nyumen (800 yens), Dessert à la base de glace râpée avec du sirop kakigori, etc.
Légumes de saison

ELOVE エラブ, Kyoto

Hors-d'œuvre de légumes
Hors-d’œuvre de légumes

Situé au cœur de la ville de Kyoto, ELOVE est un bon restaurant qui vous propose des plats de légumes fraîchement cueillis le matin chez ses agriculteurs partenaires. Il utilise principalement des produits locaux.

Le menu de 2 500 yens (déjeuner) comprend : amuse-bouche de légumes + petite soupe + hors-d’œuvre de légumes de saison + plat de résistance (poulet, porc, bœuf ou poisson) garni de légumes + pain ou riz + dessert du jour + boisson (café, thé japonais, etc)

Pendant votre voyage au Japon, vous allez déguster les spécialités culinaires japonaises, le sushi, le bœuf wagyu, le tempura, le ramen, le donburi, etc. Mais si vous voulez prendre parfois des repas sains et équilibrés, je vous recommande ce restaurant. ELOVE vous propose également des plats à emporter cuisinés avec des produits locaux. Si le temps le permet, il sera agréable de pique-niquer au bord de la rivière Kamo.


  • À deux pas du carrefour de la rue Takakura-dori et de l’avenue Shijo-dori, côté est du grand magasin Daimaru
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la station Shijo ou à 1 minute à pied de la sortie 16 de la gare de Karasuma de la ligne Hankyu Kyoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (quelques jours de fermeture irréguliers)
    11h30-15h (dernière commande 14h)
    17h-23h (dernière commande 22h30)
  • Prix
    Menu de 2 500 yens (déjeuner)
    Menu de 5 500 yens ou 7 000 yens (dîner, il y a aussi des plats à la carte)
Bol de riz aux fruits de mer

Uranagi-maru, 食事処うらなぎ丸, Ine (Kyoto du côté de la mer)

Situé à l’est de la péninsule de Tango, Ine est un village de pêcheurs. Les bâtiments qui semblent flotter sur la mer sont les maisons des pêcheurs appelées funaya. Il reste encore environ 230 funaya sur la baie paisible. Le rez-de-chaussée sert de hangar à bateau. Il est agréable de se plonger dans l’atmosphère calme et nostalgique unique à ce village éloigné de l’agitation quotidienne.

À Ine, ne manquez pas de déguster des poissons et fruits de mer fraîchement péchés. Le restaurant Uranagi-maru est installé dans une maison ancienne construite il y a plus de 160 ans. Tenu par les pêcheurs d’Ine, il vous propose de délicieux plats de poissons et fruits de mer frais de saison.

Pour le déjeuner, je vous recommande le kaisendon-teishoku (2 500 yens) ou le otsukuri (sashimi)-teishoku (2 500 yens). Le kaisendon-teishoku est composé d’un bol de riz aux fruits de mer, d’une soupe de miso, d’un petit plat d’algue hijiki mijotée à la sauce soja douce et de tsukemono (légumes marinés au vinaigre). Le kaisendon que j’ai pris était recouvert d’une variété de poissons et de fruits de mer (la sériole hiramasa, la sphyrène kamasu, la daurade, la crevette, le chinchard, le bar suzuki et les œufs de saumon). En été, il est également recommandé de goûter l’huître d’été iwagaki cultivée à Ine.


  • À deux pas du bureau d’information touristique du village d’Ine
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    10h-15h (dernière commande 14h)
  • Prix
    Menu de 1 500 yens à 2 500 yens
  • Mode de paiement accepté
    Espèces
Rojiuzen

Rojiusagi ろじうさぎ, Kyoto

Rojiusagi
Rojiusagi

Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.

Menu Rojiu-zen
Menu Rojiu-zen

Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.

Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.

Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.


  • À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo


  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (certains jours de fermeture)
    8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30)
    12h- (déjeuner : dernière commande 14h30)
    14h-17h (café : dernière commande 16h30)


  • Prix
    Menu de 1 200 yens (petit déjeuner)
    Menu de 1 450 yens (déjeuner)
Village de Mizuo

Saga Toriimoto et Mizuo, lieux secrets à explorer autour d’Arashiyama

Parmi les sites incontournables à ne pas manquer à Kyoto, Arashiyama connu pour sa bambouseraie figure dans les principaux. Il est difficile de goûter son ambiance sereine en raison d’une masse de touristes ces derniers temps, mais il reste encore autour de ce site touristique des endroits magnifiques hors des sentiers battus. Il existe un Kyoto calme et bucolique à quelques pas de l’agitation touristique.

Quartier de Saga Toriimoto

Situé au nord-ouest d’Arashiyama, le quartier de Saga Toriimoto a été à l’origine un hameau formé autour du premier portique du sanctuaire Atago au XVème siècle. Autrement appelé Atago-kaido (chemin du sanctuaire Atago), il a accueilli de nombreux pèlerins du sanctuaire Atago situé au sommet du mont Atago pendant l’époque d’Edo. Il est bordé de maisons aux toits de chaume semblables aux fermes et de machiya, maison traditionnelle en bois.

Le quartier de Saga Toriimoto est à environ 20 minutes à pied de la bambouseraie d’Arashiyama. En chemin, il y a des temples modestes et méconnus tels que Nison-in, Gio-ji, Adashino-Nenbutsu-ji, etc.

Il sera aussi agréable de profiter d’un moment de pause dans le resto Ayuchaya Hirano-ya à côté du portique en goûtant l’ambiance paisible de ce quartier. Cumulant le commerce de gros de l’éperlan d’eau douce ayu pêché dans la rivière Hozu, il sert des plats de ce poisson incontournable de l’été au Japon.

Depuis 400 ans, il sert également des boulettes dango à base de farine de riz aux pèlerins du sanctuaire Atago. Le bâtiment garde encore son apparence traditionnelle et nous donne l’illusion du saut temporel à l’époque d’Edo. En hiver, la peau de yuzu confit au sucre est proposée à la place du dango (880 yens avec un thé matcha). Le yuzu provenant de village de Mizuo y est utilisé.

Mizuo, un petit village du yuzu

Le yuzu, un agrume japonais récolté à la fin de l’automne, est apprécié pour son arôme raffiné et sa saveur rafraîchissante. C’est un ingrédient indispensable aux plats divers japonais en saison froide et est également à la mode à l’étranger ces temps-ci. La préfecture de Kochi est célèbre pour la production du yuzu au Japon, mais le saviez-vous ? C’est Mizuo, un petit village de Kyoto, qui est le berceau du yuzu japonais. Mizuo est situé au pied sud du mont Atago. Depuis longtemps, on y cultive le yuzu en profitant d’un climat montagneux avec un écart entre les températures du jour et de la nuit. Le yuzu est un arbre à croissance lente. En général, il est greffé sur le citronnier épineux, ce qui favorise une croissance rapide. Au bout de 4 à 5 ans, on peut récolter des fruits. Mais le yuzu de Mizuo est principalement cultivé à partir de graines. Il met 15 à 18 ans avant de donner ses premiers fruits. Il se caractérise par son arôme élégant et son goût profond par rapport au yuzu issu d’un arbre greffé et est très prisé par les grands cuisiniers de Kyoto.

De fin octobre à avril, on peut déguster la fondue de poulet mizutaki ou le sukiyaki de poulet chez les fermiers de yuzu à Mizuo (réservation nécessaire). Le plat sur la photo est le sukiyaki servi chez Marugen (まる源). On fait cuire des ingrédients tels que des tranches de poulet, des légumes locaux, des pâtes de soja, des champignons, etc dans une poêle de fonte avec de la sauce de soja, du sucre et du jus de yuzu. On mange en trempant ces ingrédients cuits dans le radis blanc râpé au jus de yuzu. C’est délicieux. Ici, on peut prendre aussi le bain au yuzu, un bain chaud dans lequel flottent les fruits de yuzu entiers ou coupés et enveloppés dans des filets. C’est une expérience exceptionnelle.

Sanctuaire Seiwa tenno-sha
Sanctuaire Seiwa tenno-sha

Voici le sanctuaire dédié au 56ème empereur Seiwa (850-881). Le paysage calme et sereine de Mizuo aurait aussi soulagé le chagrin de cet empereur qui s’est laissé entraîner dans la lutte politique. Il se dresse tranquillement dans ce petit village enveloppé par la senteur du yuzu.

Mizuo n’est pas très loin d’Arashiyama, mais ce petit village isolé n’est pas bien desservi. Pour s’y rendre depuis Arashiyama, prenez le train JR pour Sonobe/Kameoka depuis la gare de Saga-Arashiyama et descendez à la prochaine gare Hozukyo (4 min, 190 yens). Mizuo est à 10 minutes de trajet en bus (250 yens, il n’y a que 5 correspondances par jour) ou à une heure de marche de cette gare.

Ten-don

Shirakawa Kyotomi 白川 京とみ, Kyoto

Au Japon, il existe plusieurs sortes de donburi (plat de bol de riz). Le donburi est un plat traditionnel composé d’un grand bol de riz chaud recouvert de différentes garnitures.
Les donburi les plus populaires sont :
L’oyako-don : bol de riz avec du poulet et des œufs
Le gyu-don : bol de riz avec des lamelles de bœuf
Le ten-don : bol de riz avec des tempura (beignets de fruits de mer ou de légumes)
Le katsu-don : bol de riz avec des tonkatsu (des tranches de porc pané frit)
Le kaisen-don : bol de riz avec des tranches de fruits de mer frais
L’una-don : bol de riz avec des tranches d’anguilles grillées
Le mot donburi est souvent abrégé en don.

Shirakawa Kyotomi est un restaurant de tempura et de ten-don situé dans le quartier d’Okazaki, Kyoto. À deux pas de la station Higashiyama, mais légèrement en retrait de l’avenue Sanjo, c’est un bon restaurant pour une pause calme.

Ten-don aux crevettes et congres
Ten-don aux crevettes et congres

Je vous recommande le menu ten-don aux crevettes et aux congres pour le déjeuner ici (1 680 yens). Ce ten-don est accompagné de tempura de légumes (aubergines, piments japonais shishito, rhizome de lotus, tranches de potiron). On l’arrose de sauce à tempura servie avec une garniture de radis blanc et gingembre râpés dans un bol séparé. Ce menu comprend également l’omelette roulée japonaise dashimaki assaisonnée au bouillon dashi, une soupe miso rouge, quelques pickles japonais et un petit sorbet au yuzu. Ce ten-don est léger, croustillant et très savoureux. Vous pouvez également commander du riz et des tempura séparément.

Sanctuaire Mitani-inari
Sanctuaire Mitani-inari

Après une pause, que diriez-vous de faire une balade le long de la rivière Shirakawa jusqu’au sanctuaire Heian-jingu, symbole du quartier d’Okazaki ? Vous trouverez un mini sanctuaire en chemin. Il y avait autrefois une usine de polissage d’orge. Elle moulait de l’orge avec un moulin à eau alimenté par le canal du lac Biwa. Ce sanctuaire dédié à la divinité de l’eau aurait été construit pour prier pour la sécurité de la voie navigable et du quartier.


  • Le quartier d’Okazaki
    À 1 minute à pied de la station Higashiyama
    Prenez la sortie 1 à gauche et tournez à la première rue à gauche
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf lundi et le 2ème mardi
    11h-14h30 (dernière commande 14h)
    17h30-20h (dernière commande 19h)
  • Prix
    Menu de 1 500 yens à 3 000 yens (déjeuner)