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Pruniers de Tsukigase

Tsukigase, le hameau parfumé aux fleurs de prunier

Pruniers de Tsukigase
Pruniers de Tsukigase

Situé à environ 30 kilomètres à l’est du centre-ville de Nara, le hameau de Tsukigase est un des meilleurs endroits pour admirer les pruniers en fleurs.

Cette année, les pruniers ont fleuri très tôt à cause de l’hiver doux. Tsukigase compte plus de 10 000 pruniers de différentes espèces. Les pruniers tardifs sont en pleine floraison maintenant. Il y a également des pruniers omoi-no-mama (comme vous le souhaitez en français) qui donnent des fleurs blanches et roses sur un seul arbre.

Tsukigase, c’est un endroit où j’ai souvent profité des fleurs de prunier avec mes enfants. Je garde un bon souvenir de moments paisibles en famille. Aujourd’hui, il est connu des touristes à travers les réseaux sociaux comme spot de pruniers en fleurs dans la région du Kansai, mais le décor nostalgique et poétique est toujours là et le temps s’écoule lentement.

À Miharashi-so Bekkan
À Miharashi-so Bekkan

Plusieurs petits restaurants sont éparpillés le long du sentier et on peut profiter à la fois des fleurs de prunier et de la vue spectaculaire. Miharashi-so Bekkan est une bonne adresse pour déjeuner. Le botan-nabe, pot au feu à la viande de sanglier et aux légumes locaux est sa spécialité. On peut bien manger dans une belle ambiance.

Chemin Yamanobe-no-Michi

Une randonnée pour se ressourcer sur le chemin de Yamanobe-no-Michi

Yamanobe-no-Michi… C’est le plus ancien chemin du Japon. En longeant le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara, il relie la ville de Sakurai et celle de Nara. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de la ville de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de la ville de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en vous invitant dans le mystère du Japon antique. Vous pouvez profiter d’une randonnée agréable le long du chemin.

La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Tenri à Sakurai ou dans le sens inverse. Dans cet article, je vous présente une belle randonnée d’une demi-journée sur ce chemin, au départ du centre d’information de Tenri pour les randonneurs jusqu’au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai (du nord au sud).

Le chemin de Yamanobe-no-Michi se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne de bus. J’ai entamé cette randonnée d’une demi-journée depuis la gare de Yanagimoto. Le centre d’information pour les randonneurs est situé à 15 minutes à pied de la gare. Il est équipé d’un bon restaurant à l’ambiance sympa et offre également des spécialités locales. J’y ai lesté mon estomac avant d’entamer ma randonnée cette fois-ci, mais si vous apportez quelque chose à manger, bien sûr que vous pourrez profiter de votre bento devant un paysage campagnard en chemin.

Découvrir Nara hors des sentiers battus

Lorsqu’on suit le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le sud, on voit se dresser le mont Miwa qui est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Les paysages qui s’offrent le long du chemin sont paisibles et bucoliques. Ils sont décris dans le manyoshu, la première anthologie de poésie japonaise et restent inchangés aujourd’hui encore. Il est agréable de s’évader à la campagne en s’éloignant de l’agitation touristique autour du parc de Nara. Comme c’est souvent le cas dans la zone rurale, les petites échoppes des fruits (kaki, mikan, etc) et légumes sans vendeur sont éparpillées. Personne ne prend ce qui est vendu sans déposer d’argent. Ces petits commerces sont basés sur la confiance. Ici, le temps s’écoule doucement. En chemin, la plupart des randonneurs disent konnichiwa (bonjour) et échangent des sourires quand ils croisent d’autres randonneurs. Vous pourrez faire une balade plaisante à votre rythme sans vous presser. Cela fera du bien au corps et à l’esprit.

Les paysages paisibles qui défilent le long du chemin

Verger
Verger

Le chemin de Yamanobe-no-Michi traverse également des champs et des vergers d’agrumes comme mikan, mandarine satsuma. En automne, on peut participer à la cueillette de fruits chez le producteur local. C’est une des activités préférées des Japonais.

Point de vue
Point de vue

D’ici, on voit trois montagnes de Yamato. En deçà, de droite à gauche, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Au fond à gauche, on voit également le mont Yoshino et le mont Koya.

À l’unité, les kaki, les mikan ou les légumes se vendent à 100 yens environ aux échoppes sans vendeur. Bon marché et délicieux.

Les pavillons miniatures dédiés au kami ou au bodhisattva jizo sont également éparpillés le long du chemin. Ils sont entretenus et préservés par des locaux.

Savez-vous ce que c’est, le sumo ? C’est un sport national du Japon. Le sanctuaire shinto Sumo-jinja est situé sur le lieu où le premier match de sumo a eu lieu.

Hibara-jinja est un des sanctuaires auxiliaires d’Oomiwa jinja. À travers ses trois portiques torii, on adore le mont Miwa qui est l’objet de culte à distance. D’ici au sanctuaire Oomiwa-jinja, il y a environ 20 minutes de marche. L’air pur, le bruissement du vent dans les branches, la lumière filtrant entre les branches… L’ambiance sereine qui y règne vous saisira.

La forge de l’école Gassan se niche le long du chemin Yamanobe-no-michi. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le musée attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, il mérite d’être visité. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h. La randonnée est presque finie. Vous atteindrez bientôt votre destination finale, le sanctuaire Oomiwa-jinja.

Oomiwa-jinja est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Le mont Miwa qui se dresse en arrière-plan est vénéré depuis les temps anciens comme objet de culte. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y aurait partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. Pour monter sur cette montagne sacrée pour la prière, une autorisation d’entrée est nécessaire.

Bonnes adresses autour du chemin

洋食Katsui 山の辺の道 Yôshoku Katsui Yamanobe-no-Michi


  • Dans le cenre d’information de Tenri pour les randonneurs, à 15 minutes à pied de la gare JR de Yanagimoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf le premier lundi
    8h30-10h (petit déjeuner sauf lundi)
    11h-16h30 (déjeuner sauf lundi)
    11h-14h (déjeuner pour lundi)
  • Recommandés
    Teishoku de steak haché (1 600 yens), Teishoku de beignet de crevettes (1 600 yens), etc.

山の辺の道 花もり Yamanobe-no-Michi Hanamori


  • À deux pas du musée de sabre japonais de l’école Gassan
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf lundi
    10h-17h
  • Recommandés
    Vermicelles de blé servis dans une soupe chaude nyumen (800 yens), Dessert à la base de glace râpée avec du sirop kakigori, etc.
Légumes de saison

ELOVE エラブ, Kyoto

Hors-d'œuvre de légumes
Hors-d’œuvre de légumes

Situé au cœur de la ville de Kyoto, ELOVE est un bon restaurant qui vous propose des plats de légumes fraîchement cueillis le matin chez ses agriculteurs partenaires. Il utilise principalement des produits locaux.

Le menu de 2 500 yens (déjeuner) comprend : amuse-bouche de légumes + petite soupe + hors-d’œuvre de légumes de saison + plat de résistance (poulet, porc, bœuf ou poisson) garni de légumes + pain ou riz + dessert du jour + boisson (café, thé japonais, etc)

Pendant votre voyage au Japon, vous allez déguster les spécialités culinaires japonaises, le sushi, le bœuf wagyu, le tempura, le ramen, le donburi, etc. Mais si vous voulez prendre parfois des repas sains et équilibrés, je vous recommande ce restaurant. ELOVE vous propose également des plats à emporter cuisinés avec des produits locaux. Si le temps le permet, il sera agréable de pique-niquer au bord de la rivière Kamo.


  • À deux pas du carrefour de la rue Takakura-dori et de l’avenue Shijo-dori, côté est du grand magasin Daimaru
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la station Shijo ou à 1 minute à pied de la sortie 16 de la gare de Karasuma de la ligne Hankyu Kyoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (quelques jours de fermeture irréguliers)
    11h30-15h (dernière commande 14h)
    17h-23h (dernière commande 22h30)
  • Prix
    Menu de 2 500 yens (déjeuner)
    Menu de 5 500 yens ou 7 000 yens (dîner, il y a aussi des plats à la carte)
Bol de riz aux fruits de mer

Uranagi-maru, 食事処うらなぎ丸, Ine (Kyoto du côté de la mer)

Situé à l’est de la péninsule de Tango, Ine est un village de pêcheurs. Les bâtiments qui semblent flotter sur la mer sont les maisons des pêcheurs appelées funaya. Il reste encore environ 230 funaya sur la baie paisible. Le rez-de-chaussée sert de hangar à bateau. Il est agréable de se plonger dans l’atmosphère calme et nostalgique unique à ce village éloigné de l’agitation quotidienne.

À Ine, ne manquez pas de déguster des poissons et fruits de mer fraîchement péchés. Le restaurant Uranagi-maru est installé dans une maison ancienne construite il y a plus de 160 ans. Tenu par les pêcheurs d’Ine, il vous propose de délicieux plats de poissons et fruits de mer frais de saison.

Pour le déjeuner, je vous recommande le kaisendon-teishoku (2 500 yens) ou le otsukuri (sashimi)-teishoku (2 500 yens). Le kaisendon-teishoku est composé d’un bol de riz aux fruits de mer, d’une soupe de miso, d’un petit plat d’algue hijiki mijotée à la sauce soja douce et de tsukemono (légumes marinés au vinaigre). Le kaisendon que j’ai pris était recouvert d’une variété de poissons et de fruits de mer (la sériole hiramasa, la sphyrène kamasu, la daurade, la crevette, le chinchard, le bar suzuki et les œufs de saumon). En été, il est également recommandé de goûter l’huître d’été iwagaki cultivée à Ine.


  • À deux pas du bureau d’information touristique du village d’Ine
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    10h-15h (dernière commande 14h)
  • Prix
    Menu de 1 500 yens à 2 500 yens
  • Mode de paiement accepté
    Espèces
Rojiuzen

Rojiusagi ろじうさぎ, Kyoto

Rojiusagi
Rojiusagi

Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.

Menu Rojiu-zen
Menu Rojiu-zen

Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.

Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.

Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.


  • À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo


  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (certains jours de fermeture)
    8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30)
    12h- (déjeuner : dernière commande 14h30)
    14h-17h (café : dernière commande 16h30)


  • Prix
    Menu de 1 200 yens (petit déjeuner)
    Menu de 1 450 yens (déjeuner)
Village de Mizuo

Saga Toriimoto et Mizuo, lieux secrets à explorer autour d’Arashiyama

Parmi les sites incontournables à ne pas manquer à Kyoto, Arashiyama connu pour sa bambouseraie figure dans les principaux. Il est difficile de goûter son ambiance sereine en raison d’une masse de touristes ces derniers temps, mais il reste encore autour de ce site touristique des endroits magnifiques hors des sentiers battus. Il existe un Kyoto calme et bucolique à quelques pas de l’agitation touristique.

Quartier de Saga Toriimoto

Situé au nord-ouest d’Arashiyama, le quartier de Saga Toriimoto a été à l’origine un hameau formé autour du premier portique du sanctuaire Atago au XVème siècle. Autrement appelé Atago-kaido (chemin du sanctuaire Atago), il a accueilli de nombreux pèlerins du sanctuaire Atago situé au sommet du mont Atago pendant l’époque d’Edo. Il est bordé de maisons aux toits de chaume semblables aux fermes et de machiya, maison traditionnelle en bois.

Le quartier de Saga Toriimoto est à environ 20 minutes à pied de la bambouseraie d’Arashiyama. En chemin, il y a des temples modestes et méconnus tels que Nison-in, Gio-ji, Adashino-Nenbutsu-ji, etc.

Il sera aussi agréable de profiter d’un moment de pause dans le resto Ayuchaya Hirano-ya à côté du portique en goûtant l’ambiance paisible de ce quartier. Cumulant le commerce de gros de l’éperlan d’eau douce ayu pêché dans la rivière Hozu, il sert des plats de ce poisson incontournable de l’été au Japon.

Depuis 400 ans, il sert également des boulettes dango à base de farine de riz aux pèlerins du sanctuaire Atago. Le bâtiment garde encore son apparence traditionnelle et nous donne l’illusion du saut temporel à l’époque d’Edo. En hiver, la peau de yuzu confit au sucre est proposée à la place du dango (880 yens avec un thé matcha). Le yuzu provenant de village de Mizuo y est utilisé.

Mizuo, un petit village du yuzu

Le yuzu, un agrume japonais récolté à la fin de l’automne, est apprécié pour son arôme raffiné et sa saveur rafraîchissante. C’est un ingrédient indispensable aux plats divers japonais en saison froide et est également à la mode à l’étranger ces temps-ci. La préfecture de Kochi est célèbre pour la production du yuzu au Japon, mais le saviez-vous ? C’est Mizuo, un petit village de Kyoto, qui est le berceau du yuzu japonais. Mizuo est situé au pied sud du mont Atago. Depuis longtemps, on y cultive le yuzu en profitant d’un climat montagneux avec un écart entre les températures du jour et de la nuit. Le yuzu est un arbre à croissance lente. En général, il est greffé sur le citronnier épineux, ce qui favorise une croissance rapide. Au bout de 4 à 5 ans, on peut récolter des fruits. Mais le yuzu de Mizuo est principalement cultivé à partir de graines. Il met 15 à 18 ans avant de donner ses premiers fruits. Il se caractérise par son arôme élégant et son goût profond par rapport au yuzu issu d’un arbre greffé et est très prisé par les grands cuisiniers de Kyoto.

De fin octobre à avril, on peut déguster la fondue de poulet mizutaki ou le sukiyaki de poulet chez les fermiers de yuzu à Mizuo (réservation nécessaire). Le plat sur la photo est le sukiyaki servi chez Marugen (まる源). On fait cuire des ingrédients tels que des tranches de poulet, des légumes locaux, des pâtes de soja, des champignons, etc dans une poêle de fonte avec de la sauce de soja, du sucre et du jus de yuzu. On mange en trempant ces ingrédients cuits dans le radis blanc râpé au jus de yuzu. C’est délicieux. Ici, on peut prendre aussi le bain au yuzu, un bain chaud dans lequel flottent les fruits de yuzu entiers ou coupés et enveloppés dans des filets. C’est une expérience exceptionnelle.

Sanctuaire Seiwa tenno-sha
Sanctuaire Seiwa tenno-sha

Voici le sanctuaire dédié au 56ème empereur Seiwa (850-881). Le paysage calme et sereine de Mizuo aurait aussi soulagé le chagrin de cet empereur qui s’est laissé entraîner dans la lutte politique. Il se dresse tranquillement dans ce petit village enveloppé par la senteur du yuzu.

Mizuo n’est pas très loin d’Arashiyama, mais ce petit village isolé n’est pas bien desservi. Pour s’y rendre depuis Arashiyama, prenez le train JR pour Sonobe/Kameoka depuis la gare de Saga-Arashiyama et descendez à la prochaine gare Hozukyo (4 min, 190 yens). Mizuo est à 10 minutes de trajet en bus (250 yens, il n’y a que 5 correspondances par jour) ou à une heure de marche de cette gare.

Ten-don

Shirakawa Kyotomi 白川 京とみ, Kyoto

Au Japon, il existe plusieurs sortes de donburi (plat de bol de riz). Le donburi est un plat traditionnel composé d’un grand bol de riz chaud recouvert de différentes garnitures.
Les donburi les plus populaires sont :
L’oyako-don : bol de riz avec du poulet et des œufs
Le gyu-don : bol de riz avec des lamelles de bœuf
Le ten-don : bol de riz avec des tempura (beignets de fruits de mer ou de légumes)
Le katsu-don : bol de riz avec des tonkatsu (des tranches de porc pané frit)
Le kaisen-don : bol de riz avec des tranches de fruits de mer frais
L’una-don : bol de riz avec des tranches d’anguilles grillées
Le mot donburi est souvent abrégé en don.

Shirakawa Kyotomi est un restaurant de tempura et de ten-don situé dans le quartier d’Okazaki, Kyoto. À deux pas de la station Higashiyama, mais légèrement en retrait de l’avenue Sanjo, c’est un bon restaurant pour une pause calme.

Ten-don aux crevettes et congres
Ten-don aux crevettes et congres

Je vous recommande le menu ten-don aux crevettes et aux congres pour le déjeuner ici (1 680 yens). Ce ten-don est accompagné de tempura de légumes (aubergines, piments japonais shishito, rhizome de lotus, tranches de potiron). On l’arrose de sauce à tempura servie avec une garniture de radis blanc et gingembre râpés dans un bol séparé. Ce menu comprend également l’omelette roulée japonaise dashimaki assaisonnée au bouillon dashi, une soupe miso rouge, quelques pickles japonais et un petit sorbet au yuzu. Ce ten-don est léger, croustillant et très savoureux. Vous pouvez également commander du riz et des tempura séparément.

Sanctuaire Mitani-inari
Sanctuaire Mitani-inari

Après une pause, que diriez-vous de faire une balade le long de la rivière Shirakawa jusqu’au sanctuaire Heian-jingu, symbole du quartier d’Okazaki ? Vous trouverez un mini sanctuaire en chemin. Il y avait autrefois une usine de polissage d’orge. Elle moulait de l’orge avec un moulin à eau alimenté par le canal du lac Biwa. Ce sanctuaire dédié à la divinité de l’eau aurait été construit pour prier pour la sécurité de la voie navigable et du quartier.


  • Le quartier d’Okazaki
    À 1 minute à pied de la station Higashiyama
    Prenez la sortie 1 à gauche et tournez à la première rue à gauche
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf lundi et le 2ème mardi
    11h-14h30 (dernière commande 14h)
    17h30-20h (dernière commande 19h)
  • Prix
    Menu de 1 500 yens à 3 000 yens (déjeuner)
Tatsuta-age teishoku

Fukokuen 布穀薗, Nara

Fukokuen
Fukokuen

Ce café-restaurant à proximité du temple Horyu-ji vous propose ses délicieux plats à base de produits locaux dans une ambiance agréable. La porte Nagaya-mon qui fait partie de l’ancienne résidence d’un baron construite il y a environ 130 ans a été rénovée en café-restaurant. Qu’est-ce que la porte Nagaya-mon ? Il s’agit d’un des styles de portes japonaises traditionnelles. Elle a été à l’origine construite comme porte d’entrée de la résidence des samouraïs de haut rang. Des deux côtés de la porte, des pièces avec des fenêtres treillagées ont été disposées. Nagaya-mon a servi à la fois de postes de garde et de logement aux vassaux et aux serviteurs. La porte de Fukokuen aurait été déplacée de l’ancien château de Yodo, Kyoto.

Tatsuta-age teishoku
Tatsuta-age teishoku

Je vous recommande le tatsuta-age teishoku pour le déjeuner ici (1 750 yens). Le tatsuta-age est une recette de friture typiquement japonaise. Avant d’être cuits dans l’huile, les ingrédients comme du poulet ou du filet de maquereau sont marinés dans la sauce de soja, puis recouverts de fécule de pomme de terre. La friture tatsuta-age est liée à la rivière Tatsuta qui traverse la partie nord-ouest de la préfecture de Nara. Cette rivière est célèbre depuis les temps anciens pour la couleur automnale rouge de ses érables. Les feuilles rouges qui tombent et flottent sur la rivière Tatsuta rappelleraient la friture tatsuta-age à laquelle la sauce de soja donne une teinte brun rougeâtre. Le café-restaurant Fukokuen vous propose la friture tatsuta-age de poulet avec de petits plats savoureux réalisés avec des ingrédients locaux et de saison.

Le tatsuta-age teishoku sur la photo
-Bol de riz mélangé avec des céréales diverses
-Friture de tatsuta-age de poulet accompagnée d’une salade
-Nouilles fines somen (une des spécialités culinaires de Nara) à base de farine complète
de blé servies dans une soupe chaude
Tofu local garni de zestes de yuzu et de fines tranches de navets mélangés avec du miso
d’orge
-Boulette de pâte de légumes locaux en sauce
-Pickles japonais, tsukemono (les légumes saumurés)

Tasse et soucoupe Akahada
Tasse et soucoupe Akahada

Vous pouvez ajouter une boisson (café, thé, jus de fruits, etc) pour 300 yens supplémentaires. L’ensemble de tasses et de soucoupes Akahada-yaki est utilisé ici. C’est un type de poterie de Nara qui se caractérise par une teinte laiteuse sur une terre rouge. Elle est souvent décorées de petits dessins à motif de paysages de Nara.

Après la visite du temple Horyu-ji, il sera agréable d’y faire une pause tout en profitant de l’ambiance paisible du quartier. Au printemps, vous pourrez admirer également la beauté des fleurs de cerisier.


  • À 3 minutes à pied à l’est de la grand porte du Sud du temple Horyu-ji
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mercredi
    10h-16h (café dernière commande 15h45)
    11h-14h (déjeuner)
  • Prix
    Menu de 950 yens à 3 200 yens (déjeuner)
Cinq brochettes

Kushikura 串くら, Kyoto

Kushikura
Kushikura

Installé dans une machiya (maison traditionnelle en bois) construite il y a plus de 100 ans, ce restaurant vous propose de délicieuses brochettes yakitori grillées sur la braise. Il sert également des brochettes de légumes de Kyoto, de bœuf ou de porc.

Yakitori-teishoku
Yakitori-teishoku

Pour le déjeuner, je vous recommande le yakitori-teishoku (1 780 yens). Il est composé d’un bol de riz, d’une soupe miso, de 5 brochettes yakitori, d’un petit plat de légumes et de tsukemono (légumes marinés au vinaigre).

Cinq brochettes
Cinq brochettes

Voici cinq brochettes yakitori (de droite à gauche).
tebasaki (ailes de poulet)
sasami (blanc de poulet avec la sauce aux prunes et des feuilles de shiso coupées finement en julienne)
momo (cuisse de poulet)
reba (foie)
negima (les morceaux de poulet sont intercalés sur la brochette avec de la ciboule japonaise, negi)

L’architecture de machiya se caractérise par sa façade étroite et son intérieur tout en longueur. Elle dispose également d’un jardin intérieur. Vous pouvez manger soit au comptoir tout en regardant les cuisiniers préparer des plats, soit dans les salles à tatamis en profitant d’une ambiance reposante malgré sa position au cœur de la ville.


  • Angle la rue Oike-dori et la rue Takakura-dori
    À 3 minutes à pied de la station Karasumaoike
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours
    11h30-14h30 (dernière commande 14h)
    17h-22h30 (dernière commande 21h45)
  • Prix
    Menu de 1 000 yens à 1 860 yens (déjeuner)
    Menu de 2 500 yens~(dîner)
Tsukuri

La cuisine de Kyoto

Qu’est-ce que la cuisine de Kyoto ? Appelée en japonais kyo-ryori, la cuisine de Kyoto a évolué en incorporant shojin-ryori ou la cuisine des moines bouddhistes, kaiseki-ryori ou la cuisine associée à la cérémonie du thé et yusoku-ryori ou la cuisine de la cour impériale. La cuisine de Kyoto est souvent assimilée à la cuisine japonaise qui accorde en général autant d’importance à l’apparence qu’à la saveur, mais elle recèle un charme unique lié à la topographie, à l’histoire et aux traditions de Kyoto. C’est plutôt une cuisine à savourer avec les cinq sens. À Kyoto, entourée de montagnes, il était difficile de se procurer surtout les fruits de mer frais par rapport à Osaka, tandis que la culture culinaire de Kyoto, l’ancienne capitale du pays, devait être la plus raffinée du pays. Pour faire ressortir le goût originel des ingrédients simples, les divers modes de préparation et de cuisson s’y sont ainsi développés.

Voici le menu à huit plats de Kinobu, restaurant étoilé Michelin au cœur de la ville de Kyoto.

Hassun

Hassun, un plat de hors-d’œuvre qui exprime la saisonnalité
Le sushi à la murène japonaise, hamo qui est le goût estival de Kyoto et quelques accompagnements (prune verte au sirop, fèves de soja vertes, patate douce, etc).

Tsukuri

Tsukuri, un plat de sashimi, poisson cru saisonnier
Un assortiment de sashimi (daurade, thon et seiche).

Owan

Owan, un plat à couvercle
Une soupe de murène japonaise enrobée de farine de kudzu et légèrement bouillie.

Yakimono

Yakimono, un plat grillé
L’éperlan d’eau douce, ayu grillé au-dessus de charbons. L’ayu est un poisson incontournable de l’été.

Aburamono

Aburamono, un plat frit
Un assortiment de friture (crevette enrobée de juliennes de pomme de terre, muscle adducteur du coquillage enrobé de yuba, piment vert et jeunes épis de maïs). On mange avec du sel ou de la sauce de concombre râpé.

Takiawase

Takiawase, un plat mijoté
Des légumes (aubergine, citrouille et paprika) et des œufs de murène japonaise mijotés dans le bouillon et mélangés avec l’œuf battu. Ces ingrédients sont mijotés séparément.

Gohan, Tomewan et Ko-no-mono

Gohan, Tomewan et Ko-no-mono
Un bol de riz étuvé à la daurade, une soupe de miso et des légumes légèrement saumurés.

Mizumono

Mizumono, un dessert de saison
Une gelée de pastèque

Kinobu se trouve dans la rue shinmachi connue depuis longtemps pour de nombreuses maisons de grossistes et de marchands de kimono, vêtement traditionnel japonais.
Fondé en 1935, il faisait à l’origine un service de traiteur destiné à ces grossistes et marchands de kimono. Et après, il a commencé à accueillir chaleureusement leurs clients avec sa cuisine raffinée. Sa décoration d’intérieur nous rappelle les motifs de kimono et est empreinte de charme.