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HOTOKI, Kyoto

HOTOKI
HOTOKI

Situé dans le quartier d’Iwakuwa, au nord du centre de Kyoto, HOTOKI est à la fois un atelier de poterie Kiyomizu-yaki, une boutique et un café.

Kiyomizu-yaki est l’une des poteries traditionnelles de Kyoto, Kyo-yaki. La poterie Kiyomizu-yaki est souvent associée à des designs élégants et décoratifs, mais en fait, elle est d’une extrême variété. Elle n’a pas de style ou de technique spécifique. Son histoire remonte au XVIème siècle, lorsque la cérémonie du thé a connu une grande vogue. À Kyoto (ancienne capitale du Japon), où il n’y avait pas assez d’argile à poterie, des matériaux ont été apportés de tout le pays. Des potiers de premier ordre ont également été réunis à Kyoto de tout le pays. Ils ont fabriqué des poteries en utilisant leurs propres techniques à la demande des hommes puissants et des hommes cultivés. Dans ce contexte historique, la poterie Kiyomizu-yaki regorge de techniques provenant de tout le pays.

La vaisselle de Kiyomizu-yaki créée dans l’atelier HOTOKI et son atelier jumelé TOKINOHA Ceramic Studio se caractérise par son design simple, dépouillé mais chic, et convient pour des usages quotidiens.

Atelier
Atelier

HOTOKI vous propose trois expériences de fabrication de poterie Kiyomizu-yaki (le modelage à la main, le tournage et l’expérience à partager en famille) parmi lesquelles vous pouvez choisir. Dans un espace à l’ambiance détendue et calme réservé à un groupe, M. Hisashi Kiyomizu, un potier professionnel, vous fera découvrir les charmes de poterie en vous apprenant les principales étapes de la poterie.

Mes créations
Mes créations

J’ai fait l’expérience de modelage à la main et fabriqué deux pièces, un bol et un petit bol à riz. Pour le bol, la technique du moule en plâtre, kataokoshi est utilisée. Pour le petit bol à riz, la technique tebineri semblable à celle du colombin est utilisée. On crée des boudins d’argile et en superpose pour obtenir la forme. L’atelier se charge également des cuissons et de l’émaillage (l’émail peut être choisi parmi 7 couleurs).

Après l’expérience, c’est la pause-café avec votre tasse de Kiyomizu-yaki préférée dans l’espace café attenant à l’atelier.


  • Le quartier d’Iwakura
    À 7 minutes à pied de la sortie 3 de la station Kokusaikaikan sur la ligne Karasuma
  • Heures et jours d’ouverture
    10h-18h (ouvert vendredi, samedi, dimanche et jours fériés)
  • Infos sur l’expérience de poterie
    La réservation en ligne est nécessaire.

Types d’expérienceModelage à la mainTournage à l’aide du tour de potier électrique
Prix (*1)8 800 yens7 700 yens
Créations2 pièces (bol, assiette, tasse, vase, etc)3 à 4 pièces (bol, tasse, vase, etc) (*2)
Temps requis (*3)70 minutes70 minutes
AchevéDans environ 2 à 3 moisDans environ 2 à 3 mois
Expédition à l’étrangerPossiblePossible

(*1) Les frais d’expérience, les frais de cuisson et les boissons sont inclus, mais les frais d’expédition ne sont pas inclus.

(*2) Vous pouvez sélectionner une pièce à cuire parmi les pièces que vous avez
réalisées. Les frais de cuisson supplémentaires sont de 1 650 yens par pièce.

(*3) L’expérience et la pause-café sont inclues.

Yohen Tenmoku

La réouverture du musée d’art Fujita

Le musée d’art Fujita situé au cœur de la ville d’Osaka abrite une riche collection d’art asiatique (Chine, Corée et Japon). Comptant environ 2 000 œuvres d’art, sa collection s’étend sur plusieurs genres : des peintures chinoises et japonaises, des calligraphies, des sculptures bouddhiques, des rouleaux peints narratifs japonais (emakimono), des tissus et des objets destinés à la cérémonie du thé. Elle a été recueillie par Fujita Denzaburo (1841-1912), un homme d’affaires d’Osaka de l’époque de Meiji et ses deux fils par crainte que les précieux biens culturels ne soient détruits ou envoyés à l’étranger et perdus durant le mouvement anti-bouddhiste de l’époque, mais aussi par la conviction qu’ils deviendraient le patrimoine national japonais.

Le musée d’art Fujita a ouvert ses portes en 1954. Comme sa collection était exposée dans un entrepôt, kura en japonais, sur la propriété familiale, ce musée était appelé
« musée sous forme de kura ». La demeure principale de la famille Fujita a été détruite par un incendie lors du raid aérien d’Osaka en 1945, mais les objets d’art qui étaient préservés dans des entrepôts ont été épargnés par l’incendie.

Après plus de 5 ans de travaux de rénovation qui ont eu pour but d’améliorer la présentation de sa collection, le musée d’art Fujita a rouvert le mois dernier et accueille de nouveau des visiteurs. À l’intérieur du bâtiment à la façade en verre, on voit quelque chose comme un coffre-fort avec portes à deux battants. C’est l’entrée du nouveau musée, évoquant l’entrepôt qui servait autrefois de salle d’exposition, et de fait, certains matériaux de l’ancien entrepôt y sont réutilisés.

Parmi tous les objets qui constituent la collection du musée, la collection d’ustensiles pour la cérémonie du thé est notamment magnifique et impressionnante. Comme un certain nombre de personnalités du monde politique et de la finance de l’époque de Meiji, Fujita Denzaburo était connu pour son goût artistique raffiné et pratiquait la voie du thé. Voici quelques-uns des ustensiles pour la cérémonie du thé et d’autres œuvres d’art qui sont à ne pas manquer à ce musée.

Boîte à encens pour la cérémonie du thé

C’est un contenant d’encens en terre cuite émaillée avec couvercle en forme de tortue (Chine, XVIIème siècle). C’est la dernière collection de Fujita Denzaburo.

Yohen Tenmoku

C’est un bol à thé couvert de glaçure tachetée scintillante (Chine, XIIème-XIIIème siècle). Il existe quatre bols à thé à taches bleues et vertes, dont celui-ci, tous au Japon.

Bol à thé

Ce bol à thé a été fabriqué dans la péninsule coréenne. Ses parties cassées ont été réparées au moyen de laque, urushi. L’art de kintsugi est également utilisé comme un élément décoratif à la réparation.

Boîte à thé

C’est une boîte à thé en forme d’aubergine couverte de glaçure châtain foncé. On y voit un fil de glaçure brun jaunâtre.

Portrait, un des seize rakan

Les seize rakan ont été peints en Chine (XIVème-XVème siècle). Les rakan sont des disciples de Bouddha. Le sixième shogun du shogunat de Muromachi aurait collectionné ces portraits.

Lotus, glycine et érable

Ces trois motifs ont été peints par un petit fils de Hon’ami Koetsu (1558-1637) considéré comme un des fondateurs de l’école Rinpa. Le style décoratif et élégant est réalisé par la technique artistique tarashikomi qui consiste à appliquer des pigments sur une surface humide pour obtenir un effet flou.

À la sortie du musée, il y a un petit espace comme un foyer qui vous inviterait à profiter d’une balade agréable à l’extérieur. À travers d’une fenêtre de l’ancien entrepôt, vous pourrez voir le paysage découpé comme une peinture encadrée. Le musée est adjacent au parc où se trouvait la demeure principale de la famille Fujita. Vous pourrez voir également deux bâtiments qui ont échappé au raid aérien de 1945 : une pagode qui a été transférée du mont Koya et la porte d’entrée de l’ancienne demeure.

  • Le musée d’art Fujita se trouve à 10 minutes à pied de la gare de Kyobashi.
  • Le prix du billet d’entrée est de 1 000 yens. C’est gratuit pour les jeunes de moins de 19 ans.
  • Le musée est ouvert sauf les fêtes de fin d’année et du Nouvel An.
  • Les photos sans flash y sont autorisées.
Maison du potier Kawai Kanjiro

La maison du potier Kawai Kanjiro

Si vous voulez voir un peu autre chose que des temples ou des jardins à Kyoto, que diriez-vous de visiter la maison du potier Kawai Kanjiro située dans une ruelle tranquille proche de Gojozaka, quartier de la poterie Kiyomizu ? Kawai Kanjiro est un potier représentatif du XXème siècle. Il était à la fois poète, sculpteur et philosophe. Sa maison, qui servait également d’atelier, crée une ambiance rustique.

Kawai est un des figures clés du mouvement mingei qui réaffirme la valeur de l’artisanat traditionnel japonais. Vous pourrez retracer ici les liens entre ce potier appelé « poète de la terre et de la flamme » et le mouvement mingei. Les meubles et les objets qu’il a fabriqués ou utilisés durant sa vie y sont également exposés. Il pensait que la vrai beauté résidait dans la vie quotidienne. La beauté simple qu’il poursuivait s’y incarne.

Voici l’énorme four à étage, noborigama dédié à la cuisson des poteries que Kawai utilisait en commun avec d’autres potiers du quartier. Il n’est plus utilisé depuis les années 1970, mais il garde son aspect d’autrefois. C’est un précieux vestige dans le quartier Gojozaka où il y a de nombreuses boutiques de poterie mais peu de fours aujourd’hui.

Œuvres du kintsugi

La laque et l’art du kintsugi

La laque appelée urushi en japonais est faite de la sève récoltée sur l’arbre à laque. L’urushiol, le composant principal de la sève, s’oxyde et durcit, ce qui rend la laque très durable, résistante à l’eau, isolante et antiseptique. Elle est utilisée depuis les temps anciens au Japon comme adhésif, enduit et élément de décoration. La relation entre les Japonais et la laque remonte à la période Jomon(-13 000 av. J-C à -400 av. J-C). Les ornements et les objets usuels enduits de laque ont été exhumés dans des sites archéologiques de cette période. Tout au long des siècles, la laque est utilisée non seulement pour les objets quotidiens (bols, assiettes, vase, etc.) mais aussi pour les bâtiments, les statues de Bouddha et les œuvres d’art et fait partie intégrante de la culture japonaise.

On collecte la sève de l’arbre à laque en incisant le tronc. La sève laiteuse suinte des entailles. Après avoir été collectée, elle est filtrée et purifiée. Au Japon, sa collecte se fait à partir d’arbres à laque ayant atteint une dizaine d’année, de juin à septembre et encore en novembre. Une fois que la sève est récoltée, le tronc est abattu. Seulement environ 200 millilitres de sève peuvent être extraits de chaque arbre. À mesure que la sève suinte du tronc, elle change rapidement de couleur et se coagule pour protéger la vie de l’arbre. Ceci est similaire à la façon dont le sang humain forme des croûtes. Une goutte de laque, qui est considérée comme une goutte de sang, est très précieuse.

Arbre à laque
Arbre à laque

Autrefois, il y avait des arbres à laque partout au Japon et la laque était un des matériaux familiers. Mais la demande de laque a diminué au fil du temps et aujourd’hui, environ 97 % de la laque utilisée au Japon proviennent de Chine et seule 2 % environ sont d’origine japonaise. Pour restaurer les trésors nationaux et les biens culturels importants, on utilise la laque japonaise qui conserve un haut niveau de qualité.

Le kintsugi est une technique traditionnelle japonaise de réparation des céramiques, des objets en verre ou des laques ébréchés ou brisés au moyen de laque. La partie réparée est ensuite saupoudrée de poudre d’or (mais selon le cas, d’autres matériaux naturels comme poudre d’argent, laque colorée, nacres incrustées, etc. sont également utilisés). Autrefois, on utilisait quotidiennement la laque comme adhésif pour réparer la vaisselle ébréchée ou abîmée. L’art du kintsugi qui ajoute un élément décoratif à la réparation a été cultivé par les maîtres de thé au XVème siècle. Ils auraient trouver de nouveaux paysages aux fissures et aux ébréchures. Le kintsugi peut offrir une nouvelle vie aux objets cassés. Il est ainsi apprécié comme technique qui contribue à réduire l’impact environnemental causé par des produits jetables en plastique. Il y a aussi le kintsugi simple et moderne dans lequel on utilise la résine synthétique au lieu de la laque comme adhésif. Il est facile comparé au kintsugi traditionnel. Mais ce qui est important dans l’art du kintsugi, ce n’est pas seulement d’embellir les parties réparées d’or mais aussi d’utiliser des matériaux naturels.

Bol réparé avec le kintsugi
Bol réparé avec le kintsugi

Si vous voulez faire l’expérience du kintsugi traditionnel, l’atelier Shitsugei-sha situé près du temple Daitoku-ji à Kyoto est incontournable à visiter.

Une balade culturelle à Nakanoshima, oasis urbaine d’Osaka

Nakanoshima est facilement accessible en métro depuis le quartier Nord, un des deux principaux quartiers d’Osaka. C’est une île étroite d’environ trois kilomètres de long encadrée par les rivières Dojima et Tosabori. En servant de stockage des marchandises pendant l’époque d’Edo (1603-1867), Nakanoshima s’est développé comme centre d’échanges commerciaux du pays et aujourd’hui accueille le cœur administratif, économique et culturel d’Osaka. Le réaménagement du quartier Ouest de Nakanoshima qui abrite des musées et des bureaux est en cours, mais dans cet article, je vous emmène à la découverte de son quartier Est parsemé d’établissements culturels rétro d’inspiration occidentale.

Le musée de la céramique orientale situé à l’est de la salle publique centrale renferme une collection impressionnante de céramiques coréennes et chinoises ainsi que des œuvres japonaises. Vous pouvez prendre des photos ici, ce qui est rare dans les musées japonais. Voici quelques œuvres représentatives.

Céladon avec des taches brunes de fer

Céladon avec des taches brunes de fer sur la glaçure (Chine du XIVème siècle). Ce type de céladon pour le contenant d’alcool a été utilisé comme vase à l’occasion de la cérémonie du thé au Japon.

Yuteki Tenmoku, bol à thé avec des taches argentées

Bol à thé avec des taches d’or, d’argent et bleu foncé scintillantes (Chine du XII-XIIIème siècle). Ces taches ressemblent aux gouttes d’huile sur la surface d’eau.

Pot à motif de poissons et de plantes aquatiques

Pot à motif de poissons et de plantes aquatiques dans un étang de lotus (Chine du XIVème siècle). Il a été utilisé comme contenant de liquide. Le poisson est un motif de bon augure symbolisant l’abondance.

Boîte à motif de phénix

Céladon à motif de phénix incrusté (Corée du XIIIème siècle). Cette boîte couverte carrée a été utilisée pour ranger les ustensiles cosmétiques.

Aiguière de l'époque du Royaume de Goryeo

Aiguière, céladon à motif de garçons grimpant sur la lierre et de plantes imaginaires et stylisées (Corée du XII-XIIIème siècle). Ce motif symbolise le souhait de la prospérité de la descendance.

Deux figurines de lutteurs de Sumo

Deux figurines de lutteurs de sumo de style Kakiémon (Japon, années 1680). Les porcelaines Kakiémon étaient cuites dans les ateliers d’Arita dans la préfecture de Saga durant le milieu du XVIIème siècle. Exportées vers l’Europe, elles ont attiré les aristocrates royaux. Le style Kakiémon se caractérise par sa beauté de couleur blanche laiteuse du fond et par sa composition décorative décentrée.

Pot, faïence avec glaçure de trois couleurs

Pot de médicament, faïence avec glaçure de trois couleurs (Japon du VIIIème siècle). Les glaçures blanches et jaunes sont parsemées sur le fond enduit de glaçure verte.

Ensemble de cinq bols en forme de bateau

Ensemble de cinq bols en forme de bateau de style Oribé (Japon du début du XVIIème siècle). Le bol en forme de bateau est unique au style Oribé. Les deux bords de chaque pièce sont enduits de glaçure verte tandis que le centre est décoré de dessins de kaki suspendus et de motifs géométriques.

Ensemble de cinq bols

Ensemble de cinq bols d’Ogata Kenzan (Japon du XVIIIème siècle) unifiant la forme et le dessin avec des fleurs de camélia. Sur la base, il y a la signature de Kenzan.

Malgré sa collection extraordinaire de céramique, ce musée est peu fréquenté. Vous pourrez vous détendre et apprécier les œuvres tout à loisir.

À côté du musée, la forêt des livres d’enfants Nakanoshima conçue par Ando Tadao, l’un des architectes les plus connus du Japon a ouvert ses portes en juillet 2020. Elle abrite plus de 18 000 livres tels que des livres d’images et des œuvres littéraires pour enfants. Ces livres sont répartis en 12 thèmes. À l’intérieur de ce bâtiment gris en béton armé, il y a partout des endroits « secrets » conçus pour que les enfants puissent avoir du plaisir à lire. Il est aussi possible de lire sur la pelouse du parc Nakanoshima si le temps le permet.

Que faire à Osaka, la troisième plus grande ville du Japon ? Visiter Dotonbori ou Shinsekai ? Oui, ce sont des quartiers emblématiques d’Osaka. Manger takoyaki (petites boules de poulpes) ou okonomiyaki (galette japonaise) ? Oui, ce sont les spécialités à déguster à Osaka. Mais si vous voulez découvrir une autre facette d’Osaka, Nakanoshima et ses alentours abritant aussi des architectures rétro valent la peine d’être visités.

Tanuki

Shigaraki, haut lieu de la poterie

Shigaraki, le village des statues de chien viverrin, tanuki. Niché au cœur des montagnes luxuriantes de la préfecture de Shiga, il est célèbre pour ses poteries rustiques aux teintes chaudes.

Shigaraki est l’un des six grands centres de la céramique japonaise depuis le moyen âge. L’histoire des poteries de style shigaraki remonte au milieu du VIIIème siècle lorsque l’empereur Shomu a déplacé la capitale du pays de Nara à Shigaraki. Il aurait eu besoin de fours pour produire des tuiles pour le toit de son palais. Petite anécdote, l’empereur avait à l’origine l’intention de créer le grand Bouddha à Shigaraki. Mais en raison d’une série de désastres naturels, il a quitté Shigaraki et est retourné finalement à Nara.

Shigaraki se trouve au sud du lac Biwa, le plus grand lac du Japon. (Ce lac qui était situé originellement près de Shigaraki s’est déplacé vers le nord par suite des mouvements de l’écorce terrestre.) La poterie Shigaraki est réalisée à partir de l’argile prélevée dans une ancienne couche qui s’est accumulée au fond du lac Biwa. L’argile de Shigaraki est malléable et résistante au feu. Les poteries traditionnelles Shigaraki, cuites sans glaçure à haute température, se caractérisent par leur texture rugueuse, leur couleur chaude et par leur touche artistique créées sous l’effet des réactions chimiques à l’intérieur du four. Depuis le XIIIème siècle, une grande variété d’objets est fabriquée à Shigaraki : des vases, des jarres à thé, des bols, des flacons à saké. Les bols à thé de Shigaraki reflètent le concept de wabi-sabi de la cérémonie du thé, la beauté simple et austère et sont appréciés. Mais la poterie Shigaraki a également une triste histoire. Des armes comme des grenades céramiques ont été fabriquées à Shigaraki à la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nos jours, une large gamme de poteries y est fabriqué en utilisant différentes nuances de glaçure et des techniques traditionnelles.

Les statues de tanuki qui sont souvent placées à la porte des boutiques sont sans aucun doute la céramique la plus célèbre de Shigaraki. Le tanuki est considéré comme symbole de bonne fortune en raison de son apparence rebondie au Japon. La réputation des statues de tanuki de Shigaraki est liée à une anecdote selon laquelle elles ont accueilli l’empereur Showa en visite à Shigaraki.

Statues de tanuki
Statues de tanuki

Il y a de nombreux ateliers où vous pourrez vous essayer à fabriquer des poteries. Shigaraki est à environ une heure et demie en train de Kyoto. Il est recommandé pour une excursion.