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Rue Shinbashi-dori

La flânerie dans les ruelles de Kyoto

Kyoto regorge de ruelles charmantes qui méritent un détour. Vous ferez des découvertes intéressantes dans le dédale de ruelles et retrouverez toute la saveur de l’ancienne capitale du Japon.

Gion, un des quartiers de geisha, est une destination populaire à Kyoto. Mais ces derniers temps, le manque de respect de certains touristes y cause des problèmes envers les maiko et les geiko, comme la poursuite, l’exigence des photo, etc. Il y a ici et là des panneaux appelant l’attention des touristes étrangers sur les règles à observer. Connaissez-vous la rue perpendiculaire à l’avenue Shijo, Hanami-koji ? Au-sud de cette rue, se suivent des bâtiments traditionnels en bois. À la suite de l’overtourisme, il est interdit de prendre des photos dans les ruelles autour de cette rue principale (À mon avis, il est plus important d’aborder la conservation des paysages historiques en supprimant des câbles électriques, des affiches et des panneaux publicitaires qui causeraient la pollution visuelle). Dans cet article de blog, je vais vous présenter des ruelles où vous pourrez profiter d’une balade tranquille et agréable malgré leurs positions au cœur du centre-ville. Les photos y sont autorisées.

Yanagi-koji, une de mes ruelles préférées, se trouve tout près du quartier animé, Shijo-Kawaramachi. Son nom Yanagi signifie « saule » en français. Les pavés et le saule pleureur y créent une ambiance agréable. C’est une jolie ruelle pour échapper à l’agitation de la ville. À mi-chemin, vous trouverez un petit sanctuaire shinto où sont vénérées huit statuettes de tanuki, chien viverrin.

Koyaku-no-zushi, une ruelle étroite reliant l’avenue Shijo et la rue Ayano-koji, juste au sud de l’avenue Shijo. Un silence règne toujours dans cette ruelle bordée de bâtiments traditionnels en bois. Il se peut que vous ne la remarquiez pas, parce qu’elle est un peu en retrait de l’avenue Shijo. Il y a un petit sanctuaire shinto, Kanda-myojin. Un samouraï qui a été tué dans une révolte contre gouvernement central au Xème siècle y est vénéré comme divinité shinto, kami. La maison de la famille Sugimoto, l’une des plus grandes machiya, maisons traditionnelles des marchands, avoisine au sud-est de cette ruelle. En général, les machiya se caractérisent par leurs façades étroites. Vous serez étonnés de la large façade de cette maison construite il y a plus de 150 ans.

Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi. Au centre de la cour entourée de cafés et de restaurants de style machiya se dresse une réplique de la tour de guet. Elle est liée au sanctuaire shinto Kankame-inari jinja situé à l’est. Ce sanctuaire dédié à la divinité shinto de prévention des incendies a été construit dans l’enceinte de la résidence d’un seigneur féodal qui était en charge de la lutte contre les incendies dans le système du shogunat pendant l’époque d’Edo. Aujourd’hui, il est également dédié à la divinité shinto de la prospérité, Inari. Vous y trouverez des statues de renard, son messager divin.

Nakazakicho

Nakazakicho, quartier rétro et moderne d’Osaka

Nagazakicho est situé à dix minutes à pied d’Umeda, centre du quartier Nord à Osaka. Épargné par les bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale, il recèle de nombreux spots empreints de nostalgie. Les cafés, les boutiques, les galeries d’art dans des nagaya (un genre de logement collectif japonais) et de vieilles maisons rénovés… Ils sont nichés parmi les immeubles d’habitation moderne.

Au fond d’une ruelle, il y a un mini temple dédié au bodhisattva jizo et un mini sanctuaire dédié à la divinité serpent blanc mi-san qui est également la divinité tutélaire du quartier. Derrière le sanctuaire, vous trouverez une rangée de boutiques intéressantes à visiter.

À côté de spots instagrammables, la vie des locaux est toujours présente dans ce quartier. Cela le différencie des autres quartiers branchés et touristiques d’Osaka. Nakazakicho est un quartier sympathique à explorer à votre gré. Vous y ferez des découvertes inattendues dans le dédale de ruelles.

Rue Pontocho

La rue Pontocho en cours de suppression de poteaux électriques

Petite rue étroite, il se peut que vous ne la remarquiez pas. La rue Pontocho qui est l’un des cinq quartiers de geishas de Kyoto se situe à côté de la rivière Kamo. Les lampions où sont dessinés des oiseaux, plus précisément des pluviers vous serviront de point de repère. Si vous cherchez un restaurant, Pontocho vous proposera beaucoup de choix. Il sera aussi intéressant de chercher un restaurant spécial pour vous dans les ruelles et les impasses perpendiculaires à cette rue. Une petite marque de pluvier se voit à l’intersection avec une ruelle qui n’est pas une impasse.

Marque de pluvier
Marque de pluvier

Actuellement, les travaux de suppression de fils électriques surchargés y sont en cours.
Au Japon, on compte plus de 33 millions de poteaux électriques et construit encore environ 70 000 nouveaux poteaux chaque année. Il est impossible de ne pas remarquer des fils et des câbles électriques suspendus dans les airs. Au point de vue de dégradation du paysage, cela est un des exemples de la pollution visuelle. Le Japon est actuellement loin derrière l’Europe, le Singapour ou Hong Kong où 100 % des lignes électriques sont enterrées sous terre. 8 % dans les 23 arrondissements de Tokyo, 6 % dans la ville d’Osaka et 4 % dans la ville de Kyoto où nous devons être fortement sensibilisés à la protection des paysages.

Ukiyo-koji : une ruelle rétro à Osaka

Ruelle Ukiyo-koji

La ruelle Ukiyo-koji avec des lanternes rouges éclairées. Elle fait face à la rue Dotonbori, une rue très animée du quartier Sud d’Osaka, mais il se dégage une ambiance calme en retrait du tumulte du quartier. Ce contraste est à ne pas manquer.

Vous pourrez y retracer un peu l’histoire de Dotonbori. Les vieilles photos et les images en relief vous permettront de faire un saut temporel au début du XXème siècle. Aujourd’hui, Dotonbori où les enseignes géantes des restaurants se font remarquer est considérée comme rue des nourritures. Mais elle abritait autrefois de nombreux théâtres de kabuki ou de marionnettes et était appelée « Broadway du Japon ». Les théâtres ont été construits du côté sud de la rue, et les billetteries et les salons de thé pour les spectateurs ont été construits du côté nord.

Ukiyo-koji vous mène à Hozenji-Yokocho, une ruelle pavée à l’ambiance agréable. C’est un bon endroit pour faire une petite promenade à l’écart de l’effervescence de Dotonbori.

La ruelle Kayu-koji

Voici la ruelle Kayu-koji, la rue commerçante la plus courte (60 m) de Kyoto.

Ruelle Kayu-koji

Son histoire date du début du XXème siècle. À cette époque, il y avait beaucoup de boutiques de kimono que les maikos et les geikos visitaient fréquemment. Aujourd’hui, son ambiance plutôt calme fait contraste avec celle de l’avenue tumultueuse.

Vous y trouverez de bons restaurants et magasins, par exemple, Yo-ji ya (magasin de cosmétiques connu pour le papier buvard).

À l’intérieur de Yo-ji ya

Dans le quartier de Takabatake de Nara

On reconnaît le printemps au magnolia blanc. L’ambiance d’antan est bien conservée dans cette ruelle agréable.

Il y a un petit temple bouddhiste le long du mur de terre. Ce temple Fuku-in était connu comme asile pour les femmes souffrant de la violence de leurs maris. Selon son histoire, il a gardé les geishas du quartier de Naramachi sous sa protection. Ces deux petits sanctuaires sont-ils des vestiges de cette époque ? On peut rompre les mauvais liens au sanctuaire de droite et nouer les liens bénéfiques au sanctuaire de gauche.

La ruelle Koyaku-no-zushi

C’est l’une de mes ruelles préférées à Kyoto. Un silence règne toujours dans cette ruelle bordée de bâtiments traditionnels de bois. Il se peut que vous ne la remarquiez pas, parce qu’elle est un peu en retrait de l’avenue Shijo. C’est comme une cachette dans l’agitation de la ville.

Ruelle Koyaku-no-zushi

Il y a un petit sanctuaire shinto. Un samouraï qui a été tué dans une révolte contre le gouvernement central au Xème siècle y est vénéré comme dieu.

Sanctuaire shinto Kanda-myojin

La résidence de la famille Sugimoto considérée comme l’une des plus grandes maisons de commerçants, machiya avoisine au sud-est de cette ruelle. En général, le machiya se caractérise par sa façade étroite et sa profondeur de l’intérieur. Vous serez étonné de la large façade de cette résidence construite il y a 150 ans.

Résidence de la famille Sugimoto

La ruelle Yanagi-koji

Kyoto compte de nombreuses ruelles charmantes qui méritent un détour. Vous ferez des découvertes intéressantes dans le dédale de ruelles.
La ruelle Yanagi-koji se trouve tout près du quartier animé, Shijo-Kawaramachi. Son nom Yanagi signifie « saule » en français. Les pavés et le saule pleureur y créent une ambiance agréable. Les magasins riches en originalité et les anciens magasins y coexistent bien.

Ruelle Yanagi-koji (photo prise du côté nord)
Ruelle Yanagi-koji (photo prise du côté sud)

À mi-chemin, vous trouverez un petit sanctuaire où sont vénérées huit bibelots représentant des tanuki, animal de la race du chien rarement vu dans des pays autres que le Japon.