Ainsi bien que Kyoto, il y avait des quartiers de geishas à Osaka. Dans le quartier sud, ces quartiers ont prospéré de l’époque Edo (XVIIème siècle) à la seconde guerre mondiale avec les théâtres construits autour de Dotonbori autrement appelé « broadway du Japon ».
Le quartier Kuroemon-cho situé au côté ouest de l’avenue Midosuji. Autrefois, c’était l’un des deux plus grands quartiers de geishas installés autour de Dotonbori. Aujourd’hui, des restaurants s’y dressent nombreux.
Dans un coin du quartier, trois statues de jizo sont vénérées.
Les geishas, les commerçants ou les acteurs de kabuki fréquentaient ce quartier pour prier le jizo de gauche qui leur promet la prospérité des affaires et la réussite sociale. Après-guerre, il protège les locaux avec les deux autres jizo.
Devant l’hôtel Dotonbori, il y a quatre objets gigantesques. Ils représentent de gauche à droite, un Oriental, un Africain, un Arabe et un Occidental. Au début des années 1990 lorsque ces statues ont été construites, il n’y avait pas autant de touristes étrangers qu’aujourd’hui au Japon. L’hôtel prévoyait l’avenir de Dotonbori ?
Le quartier Soemon-cho était un des grands quartiers de geishas autour de Dotonbori avec le quartier Kuroemon-cho. Il s’est beaucoup transformé et s’anime aujourd’hui comme quartier de host-clubs. On voit le ciel bleu grâce à l’enfouissement des fils électriques. C’est peut-être pour retrouver son charme passé ? Au Japon, c’est impossible de ne pas remarquer des fils et des câbles électriques suspendus dans les airs. Cela gâche le paysage malgré la propreté des rues. Le Japon est actuellement loin derrière l’Europe, le Singapour ou Hong Kong où 100 % des lignes électriques sont enterrées sous terre, 8 % dans les 23 arrondissements de Tokyo et 6 % dans la ville d’Osaka.