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Les cerisiers dans le paysage champêtre

Il y a de nombreux lieux connus pour les fleurs de cerisiers au Japon. Mais, ces lieux célèbres sont bondés de gens qui prennent des photos. Cela vous stresse, j’imagine. On peut admirer les cerisiers ici et là. Dans des parcs locaux, dans des promenades, le long de la rivière,… Voici les cerisiers dans le bourg Ide situé près de la ville de Kizugawa où j’habite. C’est une détente complète dans l’agitation quotidienne.

Dans le bourg Ide

Le retour à froid ?

Le printemps est arrivé à Kyoto, mais il fait encore un peu froid. C’est hanabié, le retour à froid pendant la floraison de cerisiers. Comme dit le proverbe français « En avril, ne te découvre pas d’un fil. », prenez soin de votre santé. Le froid est prévu jusqu’à demain.

Fleurs en bouton

Les fleurs de printemps

Les fleurs de cerisier sont très belles au printemps, mais vous pouvez aussi admirer d’autres belles fleurs.

Les fleurs d’Asébi sont mignonnes comme muguet. Mais c’est une plante toxique. Il est dit que les chevaux chancellent comme ivrogne s’ils mangent ses feuilles.

Asébi

Dans le quartier de Takabatake de Nara

On reconnaît le printemps au magnolia blanc. L’ambiance d’antan est bien conservée dans cette ruelle agréable.

Il y a un petit temple bouddhiste le long du mur de terre. Ce temple Fuku-in était connu comme asile pour les femmes souffrant de la violence de leurs maris. Selon son histoire, il a gardé les geishas du quartier de Naramachi sous sa protection. Ces deux petits sanctuaires sont-ils des vestiges de cette époque ? On peut rompre les mauvais liens au sanctuaire de droite et nouer les liens bénéfiques au sanctuaire de gauche.

Le musée de sabre japonais de l’école de Gassan

Gassan est l’une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Le nom Gassan provient du mont Gassan situé dans la préfecture de Yamagata. L’école de Gassan y forgeait principalement des sabres de défense personnelle pour les pratiquants du shugendo. Les membres de la famille Gassan continuent à produire des sabres en perpétuant la technique traditionnelle. Le musée Gassan se trouve en banlieue de Nara, le long du chemin Yamanobe. Il est ouvert uniquement le samedi de mars à novembre (fermé en août).

Entrée du musée

Les beaux sabres y sont présentés. J’ai été impressionnée par le motif de dragon sculpté sur les lames. Le sabre japonais est à la fois une arme et un objet d’art représentant l’esprit sublime des samouraïs. Si vous vous intéressez au sabre japonais, c’est un endroit idéal.

La forge est à côté du musée. On ne peut pas y voir la fabrication des lames, mais l’acier tamahagane, les outils utilisés et le procédé de fabrication y sont montrés au public.

La ruelle Koyaku-no-zushi

C’est l’une de mes ruelles préférées à Kyoto. Un silence règne toujours dans cette ruelle bordée de bâtiments traditionnels de bois. Il se peut que vous ne la remarquiez pas, parce qu’elle est un peu en retrait de l’avenue Shijo. C’est comme une cachette dans l’agitation de la ville.

Ruelle Koyaku-no-zushi

Il y a un petit sanctuaire shinto. Un samouraï qui a été tué dans une révolte contre le gouvernement central au Xème siècle y est vénéré comme dieu.

Sanctuaire shinto Kanda-myojin

La résidence de la famille Sugimoto considérée comme l’une des plus grandes maisons de commerçants, machiya avoisine au sud-est de cette ruelle. En général, le machiya se caractérise par sa façade étroite et sa profondeur de l’intérieur. Vous serez étonné de la large façade de cette résidence construite il y a 150 ans.

Résidence de la famille Sugimoto

La ruelle Yanagi-koji

Kyoto compte de nombreuses ruelles charmantes qui méritent un détour. Vous ferez des découvertes intéressantes dans le dédale de ruelles.
La ruelle Yanagi-koji se trouve tout près du quartier animé, Shijo-Kawaramachi. Son nom Yanagi signifie « saule » en français. Les pavés et le saule pleureur y créent une ambiance agréable. Les magasins riches en originalité et les anciens magasins y coexistent bien.

Ruelle Yanagi-koji (photo prise du côté nord)
Ruelle Yanagi-koji (photo prise du côté sud)

À mi-chemin, vous trouverez un petit sanctuaire où sont vénérées huit bibelots représentant des tanuki, animal de la race du chien rarement vu dans des pays autres que le Japon.

Les pruniers en pleine floraison

C’est le moment où les pruniers sont les plus beaux. Ici au sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu à Kyoto, il y a environ 1 500 pruniers de 50 espèces. Son enceinte est enveloppée par la senteur des fleurs.

Portique

Une balade dans le quartier de Kamishichiken, un des quartiers de geishas, tout proche du sanctuaire est aussi agréable.

Dans le quartier de Kamishichiken

La fête des filles, hinamatsuri

Le 3 mars, on célèbre le hinamatsuri, fête des filles en espérant qu’elles grandissent en bonne santé. Dans la famille des filles, on décore les poupées traditionnelles appelées ohinasama.

Poupées ohinasama

Au temple Sanjusangen-do à Kyoto dont le nom contient le chiffre 33, une cérémonie bouddhiste se déroule le 3 mars chaque année en raison de la répétition du chiffre 3. L’amulette réservée aux femmes y est vendue ce jour-là.

Amulette réservée aux femmes

Les pruniers en fleurs flattent les yeux. Le cerisier kawazu qui est une sorte de cerisier précoce commence à fleurir.

Les tuiles anciennes au temple Gango-ji

Tuiles anciennes

Au temple Gango-ji situé au centre de Naramachi, ancien quartier de Nara. Il existe encore des tuiles anciennes datant du VIème siècle sur les toitures.

Tuiles rondes

Les tuiles rondes sont mises en gradins les unes sur les autres. Les tuiles rougeâtres ou noires ont été fabriquées il y a 1 400 ans.

Le temple Gango-ji est connu pour sa légende des ogres. 5 statuettes d’ogres se cachent dans son enceinte, et pourrez-vous les trouver ?