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Okunoin

Le bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya pour 2024

Le mont Koya, haut lieu du bouddhisme ésotérique shingon, est un site incontournable à visiter au Japon pour des étrangers qui veulent expérimenter une retraite religieuse et spirituelle.
Situé dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d’Osaka, le mont Koya est un peu difficile d’accès. Il faut changer de train, prendre le funiculaire et enfin le bus pour accéder à son intérieur. Il est donc recommandé de passer une nuit après ce long déplacement dans un des temples qui offrent l’hébergement aux visiteurs.

Mais si vous souhaitez faire une excursion d’une journée au mont Koya pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous d’utiliser le service de bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya ? Vous pourrez atteindre cette grande cité religieuse du pays en à peine 3h de route sans avoir à vous soucier des transports compliqués.

Période de fonctionnement
Du 12 avril 2024 au 24 novembre 2024

Tarifs

Aller simple2 800 yens (d’avril à septembre)
3 000 yens (octobre et novembre)
Aller-retour5 100 yens (d’avril à septembre)
5 500 yens (octobre et novembre)

Le demi-tarif s’applique aux enfants. La durée de validité du billet aller-retour est de 10 jours à compter de la date de départ.

Horaires
De la gare JR de Kyoto au mont Koya (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi de la gare JR de Kyoto
8h10
Arrivée : Mont Koya
Daimon Minami Chusha-jo
10h45
Oku-no-in mae10h55
Koyakeisatsu-mae, au nord du temple Kongobu-ji11h08

Du mont Koya à la gare JR de Kyoto (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Mont Koya
Koyakeisatsu-mae, au nord du temple Kongobu-ji
15h27
Oku-no-in mae15h40
Daimon Minami Chusha-jo15h50
Arrivée : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi de la gare JR de Kyoto
18h35

Se renseigner sur la réservation, l’achat des billets, etc.
Centre d’information Hachijo-guchi de la gare de Kyoto de la compagnie d’autocars Keihan (7h10-17h40), à côté de KYOTO AVANTI
Les réservations seront possibles à partir du premier avril 2024.

Itinéraire recommandé
Arrêt de bus Daimon Minami Chusha-jo→Porte Daimon→Danjo Garan→Temple Kongobu-ji→Oku-no-in (mausolée de Kukai)

Nara Rurié

L’illumination hivernale à Nara 2024

L’illumination d’hiver “Nara Rurié” se tient autour du parc de Nara du 8 au 14 février.

La visite nocturne de trois sites incontournables autour du parc est également possible.

Todai-ji, temple au Grand Bouddha
Grand Bouddha
Grand Bouddha

Visite nocturne du pavillon du Grand Bouddha
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h
Gratuit

La grande porte sud Nandai-mon, les deux roi-gardiens renfermés à l’intérieur, la porte intérieure Chu-mon, la lanterne octogonale et le pavillon du Grand Bouddha… Tous sont éclairés. On peut voir le visage du Grand Bouddha à travers la lucarne centrale du pavillon.
Du 8 au 14 février
Jusqu’à 20h

Kasuga-taisha, sanctuaire shinto aux lanternes

Visite nocturne du sanctuaire principal
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h30
500 yens

Les lanternes en bronze suspendues dans les couloirs du sanctuaire et une partie de lanternes en pierre sont allumées.
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h30

Kofuku-ji, chef-d’œuvre architectural

Visite nocturne du pavillon Chukon-do
Les 10, 11, 12 février
17h-20h
500 yens

La restauration de la pagode à cinq étages est en cours, mais il y aura un spectacle de lumière devant le pavillon Chukon-do.
Du 8 au 14 février
17h-20h

Narazuhiko-jinja

Une balade insolite dans le quartier de Kitamachi

Quelles images vous viennent à l’esprit lorsque vous pensez à Nara ? Que visiter à Nara ? Le Grand Bouddha du temple Todai-ji, le sanctuaire shinto aux lanternes, le parc aux daims ou le vieux quartier de Naramachi ? Je vous présente dans cet article le quartier de Kitamachi, quartier peu connu mais agréable pour les balades.

Comment se rendre au quartier de Kitamachi

Le quartier de Kitamachi est situé au nord de la gare de Kintetsu-Nara et s’étend au nord-ouest du temple Todai-ji. En tant que porte d’entrée nord de Nara, son ancienne route principale reliant Kyoto à Nara était autrefois bordée d’auberges et de magasins. Il peut être difficile d’imaginer l’atmosphère animée que ce quartier dégageait autrefois, mais quelques vieilles maisons en bois subsistent encore le long de cette route. Pour se rendre au quartier de Kitamachi, si vous êtes au temple Todai-ji, dirigez-vous vers l’ouest de la salle du Bouddha.

À l’ouest et au nord-ouest de la salle du Bouddha, se trouvent plusieurs endroits peu fréquentés par les touristes tels que le pavillon Kaidan-do, le bâtiment du trésor Shoso-in, la porte Tegai-mon, etc.

Kaidan-do

Kaidan-do
La salle d’ordination
Vous pourrez y rencontrer des chefs-d’œuvre créés au VIIIème siècle, les quatres statues en argile de dieux gardiens des points cardinaux appelés shitenno.

Paysage automnal

Étang Daibutsu-ike
Un endroit parfait pour admirer les belles couleurs d’automne

Shoso-in

Shoso-in
Trois bâtiments qui renferment des trésors impériaux du VIIIème siècle
Vous pourrez voir un ancien style de construction japonaise réalisé en croisant et en empilant des rondins de bois de section triangulaire.

Tegai-mon

Tegai-mon
Une des portes d’entrée du temple Todai-ji et un symbole du quartier
C’est le seul vestige évoquant ce qu’était l’architecture d’ensemble du Todai-ji au VIIIème siècle.

Que voir dans le quartier de Kitamachi

Par rapport au quartier de Naramachi, il y a moins de touristes dans ce quartier, où l’histoire côtoie la vie quotidienne des habitants locaux. Il est aussi intéressant d’y explorer le dédale de ruelles.

Jizo soleil couchant
Jizo soleil couchant

On croise souvent des statuettes en pierre de jizo au coin des rues au Japon et ici, vous pourrez également voir une statue de grande taille, le jizo “Soleil couchant”. Il protège des habitants locaux avec son sourire apaisant depuis le XVIème siècle.

Savez-vous qu’il y a une petite ferme d’élevage à deux pas du centre-ville de Nara ? C’est une autre curiosité du quartier. La ferme Uemura fondée en 1884 fait l’élevage d’une trentaine de vaches laitières. L’animal qui nous évoque Nara n’est pas uniquement le daim. Elle est située juste en face du temple Hannya-ji, autrement appelé le temple de cosmos. Dans ce quartier, il y règne une ambiance reposante.

Camphrier géant
Camphrier géant

Poussons ensuite jusqu’au sanctuaire shinto Narazuhiko-jinja situé au nord de la ferme Uemura. Un spot méconnu mais très apprécié des locaux… Ce camphrier vieux de 1300 ans se dresse avec majesté derrière le sanctuaire principal. La zone autour de cet arbre sacré dégage une ambiance mystique et vous aurez l’impression d’être dans le décor d’un film Ghibli. 

Ancienne prison de Nara

Le quartier de Kitamachi est également parsemé de bâtiments de valeur historique et culturelle. L’ancienne prison de Nara est l’une des cinq prisons de style occidental construites au début du XXème siècle. Symbole de la modernisation du Japon qui a ouvert ses portes aux puissances occidentales, elle a été utilisée jusqu’en 2017 dans un but de réinsertion des prisonniers dont la plupart étaient des jeunes dans la vingtaine. Elle sera rénovée en hôtel de luxe par Hoshinoya, un hôtelier japonais. J’attends avec impatience son ouverture prévue pour le printemps 2026.

Actuellement au Japon, de nombreux bâtiments de valeur historique et culturelle risquent d’être démolis en raison de difficultés d’entretien. C’est dommage qu’ils soient vendus l’un après l’autre à des investisseurs étrangers malgré que les Japonais eux-mêmes doivent réfléchir à comment mettre ces patrimoines en valeur.

Université pour femmes de Nara
Université pour femmes de Nara

Un bâtiment de style mi-japonais, mi-occidental… Voici la salle commémorative de l’université pour femmes de Nara, une autre construction du début du XXème siècle. À ce site se trouvait le bureau du magistrat de Nara pendant l’époque d’Edo. En face, il y avait un magasin, un témoin de l’époque, mais c’est dommage qu’il ait été détruit…

Bonnes adresses dans le quartier de Kitamachi

KOJOATO 工場跡事務室

Un café calme et reposant installé dans le bureau et la salle d’emballage d’une ancienne usine de boisson au yaourt construite en 1925. Son nom KOJOATO signifie « site d’usine ». On y voit ici et là des équipements datant des origines. Pour mettre en valeur le patrimoine culturel de la modernisation, des expositions temporaires et des concerts sont également organisés sur ce site.


  • À deux pas de la porte Nord du pavillon Kaidan-do
  • Heures et jours d’ouverture
    11h-18h (vendredi)
    8h30-17h30 (samedi, dimanche et jours fériés)

Tachibana お食事処たちばな

Un restaurant cosy à l’ambiance nostalgique installé dans une vieille maison. Quand j’y suis allée déjeuner, tous les plats du jour avaient été épuisés. Mais on m’a préparé de bons petits plats.


  • À 100 mètres au sud du sanctuaire shinto Narazuhiko-jinja
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et les premier et deuxième mercredis
    11h-15h

KITOKITO 器人器人

Un magasin de poteries artisanales qui se niche au fond d’une ruelle du quartier. Il vous propose des poteries chics pour l’usage quotidien à des prix raisonnables. La patronne est sympathique.


  • À 5 minutes à pied de l’arrêt de bus Tegai-cho
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf jeudi
    11h-18h
Bouddha de pierre

Une balade bucolique à travers le sentier de bouddhas de pierre

Kizugawa, la ville où je vis, est située à l’extrémité sud de la préfecture de Kyoto. En tant que ville limitrophe de Nara, elle offre un accès facile à de nombreux sites touristiques autour de Kyoto et Nara. Pour moi, Kizugawa est une ville agréable en raison de son bon équilibre naturel. Dans cet article, je vous présente Tohno, un des hameaux de la ville situé à 20 minutes en voiture de chez moi. Là- bas, s’étendent les paysages de satoyama, où se mêlent harmonieusement l’histoire, l’activité humaine et la nature riche. En raison de sa proximité géographique avec Nara où la culture bouddhique a prospéré, Tohno a été un lieu d’entraînement pour les moines de Nara ; ainsi il est parsemé de sites historiques liés au bouddhisme. Mes temples préférés Gansen-ji et Joruri-ji se nichent dans ce hameau tranquille.

Le temple Gansen-ji

Gansen-ji est connu comme l’un des temples de fleurs de la région du Kansai. En juin, qui est la saison des pluies au Japon, de belles fleurs d’hortensia embellissent son enceinte. La pagode à trois étages qui se dresse dans un cadre luxuriant est également à ne pas manquer. Du haut de l’enceinte (ce belvédère est peu connu), on a une belle vue sur la ville de Kizugawa.

Le temple Joruri-ji

Un temple empreint d’une ambiance rustique et paisible… Le jardin classique représentant la Terre pure est aménagé autour d’un étang. Sur le côté ouest se trouve le pavillon abritant neuf statues de bouddha Amida, symbole de la Terre pure occidentale qui nous promet le bonheur dans l’au-delà. Sur le côté est se trouve la pagode abritant le bouddha Yakushi, symbole de la Terre pure orientale qui enlève nos souffrances dans ce monde. Pas trop de monde, on peut profiter des balades en toute sérénité.

Le sentier de bouddhas de pierre

Une petite randonnée entre Gansen-ji et Joruri-ji (environ 2,4 km, 50 minutes) est également intéressante à faire. Les statues de bouddhas sculptées dans des roches, sekibutsu réalisées entre les XIIIème et XIVème siècles sont éparpillées le long du sentier. Ces bouddhas de pierre en pleine nature sont familiers au peuple depuis longtemps et nous protègent toujours de leur regard bienveillant. Voici les bouddhas de pierre que j’ai croisés lors de ma balade à Tohno l’automne dernier.

Trois Jizo

Trois bodhisattvas Jizo, chacun portant une canne et une gemme comblant les désirs

Fudo-Myoo

Fudo-Myoo sculpté dans une grande roche  
Portant un sabre, il semble fâché mais réalise un seul souhait.

Triade de Bouddha

Une triade de Bouddha (Amida accompagné par deux bodhisattvas)
Leur visage au doux sourire est impressionnant.

Bouddha Amida et Bodhisattva Jizo sculptés dans la même roche
La lanterne avec un foyer pour offrir le feu est aussi sculptée à côté du Bouddha Amida.

Triade de Bouddha

Une triade de Bouddha
C’est le plus vieux bouddha de pierre à Tohno. Elle se dresse tranquillement dans le buisson.

Si vous souhaitez découvrir un paysage champêtre du Japon, le hameau de Tohno est un endroit idéal. Vous pourrez profiter d’une atmosphère bucolique et paisible qui y règne.

Musée des Beaux-Arts de Nakanoshima

Le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima, un nouveau lieu consacré à l’art moderne et contemporain

Musée des Beaux-Arts de Nakanoshima
Musée des Beaux-Arts de Nakanoshima

Dans le quartier Ouest de Nakanoshima (île de la Cité d’Osaka), un nouveau musée a ouvert ses portes en 2022 après 40 ans de conception. Sa collection rassemble plus de 6 000 œuvres dans les domaines de la peinture, gravures, photographies, affiches, sculpture, meubles et design de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours. Ce musée ne propose pas d’expositions permanentes, mais organise régulièrement des expositions temporaires intéressantes.

Exemples de collection

Les œuvres de Yuzo SAEKI (1898-1928) qui a vécu une vie courte mais intense à Osaka, Tokyo, et Paris constituent une collection principale du musée.

Une statue de chat intitulée SHIP’S CAT se pose sur la place devant un bâtiment noir en forme de cube. Conçu par Kenji Yanobe, un artiste contemporain originaire d’Osaka, il travaille en tant que gardien des trésors du musée. Mais pourquoi le chat est-il le symbole de ce musée ? Cela est lié à l’histoire de Nakanoshima où il y avait une rangée de kurayashiki (entrepôts de riz et de spécialités et résidence combinés) de seigneurs féodaux à l’époque d’Edo.

SHIP'S CAT
SHIP’S CAT

Le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima mérite également une visite d’un point de vue architectural. Ayant une apparence simple de boîte, il s’élève sur cinq niveaux. Ce qui est impressionnant, c’est le contraste entre l’extérieur noir et l’intérieur chic. Le «passage» disposé à l’intérieur correspond à un espace ouvert où les gens peuvent ressentir les différents charmes de l’art tandis que l’extérieur noir semble suggérer que c’est un espace clos pour protéger des œuvres d’art précieuses. Ces deux éléments semblent contradictoires, mais tous deux jouent un rôle important pour les musées.

Si vous vous intéressez à l’art et l’architecture, le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima est incontournable à visiter.

Kusa-mochi

Qu’est-ce qu’un mochi ?

Mes clients francophones curieux du Japon connaissent de nombreux mots japonais, notamment ceux liés aux boissons et à la nourriture. J’ai beaucoup entendu le mot mochi cette année, et certains clients m’ont dit qu’ils voulaient manger le mochi. Mais je pense que les mochi japonais et les mochi que les Occidentaux connaissent sont un peu différents.

Le mochi est obtenu en faisant cuire du riz gluant mochigome à la vapeur et en pilant dans un mortier traditionnel. Il est ensuite façonné à la main. On mange souvent le mochi grillé et enrobé d’une feuille d’algues nori avec de la sauce de soja. Les mochi sont également utilisés dans des plats variés tels que la soupe du nouvel an zoni, le pot-au-feu japonais oden ou la soupe de haricots rouges zenzai, etc. En tout cas, le mochi, pâte de riz gluant, lui-même n’est pas sucré.

Yukimi-daifuku
Yukimi-daifuku

Pour les Occidentaux, le mochi fait partie des pâtisseries traditionnelles japonaises. C’est plutôt une glace enrobée de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi.

Il existe également de nombreuses pâtisseries suivies du mot mochi au Japon. En général, ces pâtisseries sont faites à base de pâte de riz gluant ou de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi et sont fourrées aux haricots rouges sucrés anko.

Kusa-mochi

Kusa-mochi ou Yomogi-mochi
Le mochi d’armoise yomogi, une herbe qui donne une couleur verte. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée.

Sakura-mochi

Sakura-mochi (à la façon de la région du Kansai)
Le mochi à base de farine de riz gluant séchée et moulue. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée, et couvert d’une feuille de cerisier en saumure.

Daifuku-mochi

Daifuku-mochi
Le mochi dont la pâte extérieure faite de riz gluant ou de gyuhi est moelleuse. Il est fourré, en général, aux haricots rouges sucrés, mais il existe des daifuku aux garnitures variées. Le daifuku à gauche sur la photo contient des pois rouges salés mélangés à sa pâte.

Si vous voulez goûter des mochi au Japon, mais que vous n’aimez pas beaucoup la pâte de haricots rouges sucrée, le daifuku aux fruits est recommandé. C’est un daifuku garni de fruits de saison (fraises, mandarines, melons, mangues, etc) et de crème chantilly.

Bonnes adresses pour les daifuku aux fruits à Kyoto

Gion Ninigi 祇をん ににぎ


  • Dans la ruelle Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mercredi
    11h-20h (lundi-jeudi)
    11h-22h (vendredi et samedi)
    10h-18h (dimanche et jours fériés)
    Le magasin dispose également d’un café.
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    11h30-18h30 (lundi-samedi)
    10h-18h (dimanche et jours fériés)

  • Recommandé
    Gion Pocchiri (496 yens)
    Décorée de vrais bijoux, Pocchiri est une broche précieuse pour la ceinture de kimono de maiko. Ce daifuku inspiré du pocchiri est fourré aux fruits variés (fraises, raisins, marrons, bananes, myrtilles, etc) et à la crème chantilly. Une fusion parfaite entre la texture moelleuse de la pâte et le bon goût des fruits.

ONN KYOTO GOKOMACHI 温 京都御幸町


  • Au nord de la rue Takoyakushi-dori, dans la rue Gokomachi-dori

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    12h-18h

  • Cette pâtisserie japonaise dispose également d’un café. On peut également déguster du thé de Wazuka dans une ambiance reposante.
  • Recommandé
    J’aime Hana-ichigo (daifuku aux fraises), mais les daifuku que cette pâtisserie fabrique avec beaucoup de soin sont tous délicieux.

D’un point de vue religieux, le mochi est également lié aux événements traditionnels japonais. Dans le shintoïsme, le mochi, comme le riz et le saké, constitue une offrande importante aux divinités kami. Je vous présente le saru-mochi lié au sanctuaire shinto Shimogamo-jinja de Kyoto. On a prié pour une bonne santé en mangeant ce mochi coloré au jus de haricots rouges bouilli. On peut goûter ce mochi de la taille d’une bouchée au salon de thé Saruya.

Saruya さるや


  • Dans l’enceinte du sanctuaire shinto Shimogamo-jinja
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours
    10h-16h30
  • Recommandé
    Saru-mochi avec une tasse de thé torréfié (400 yens)
Ikkyu-ji

Le temple Shuon-an Ikkyu-ji, un coin secret à momiji

Pavillon principal
Pavillon principal

Le temple zen Ikkyu-ji se situe dans le sud de la préfecture de Kyoto. Ikkyu (1394-1481), un des moines les plus célèbres au Japon, a passé ses dernières années ici et son nom lui a été attribué. Actuellement, ce temple se pare de belle couleurs de l’automne.

Cette année, à cause de la canicule de l’été et de la chaleur tardive de l’automne, on était inquiet que les feuilles d’érables soit brûlées et abîmées et qu’elles ne prennent pas de belles teintes. Mais l’écart de température entre le jour et la nuit a enfin apporté une belle palette de couleurs aux feuilles d’érables. Bien-sûr, il y a de nombreux endroits célèbres pour admirer les momiji à Kyoto, mais il y a du monde partout… Cet automne, j’ai visité le temple Ikkyu-ji toujours empreint d’une atmosphère sereine. Il est proche de chez moi.

Le temple abrite également de beaux jardins zen qui valent le détour. Le hojo, salon des moines d’autrefois, est entouré de trois jardins secs conçus au début du XVIIème siècle pour rendre hommage à Ikkyu. Composé de graviers blancs ratissés et d’azalées taillées en formes arrondies, le jardin sud représente la mer. Je pense que ce jardin, avec son atmosphère simple et épurée, est propice à la méditation.

Dans le jardin nord, de grosses pierres sont prépondérantes et présentent des paysages différents. Que représentent-elles ? Le jardin sec est en général abstrait et invite à l’imagination. Dans ce jardin sans eau, pouvez-vous voir l’eau de la cascade dévaler la montagne ?

La réouverture de la distillerie Yamazaki au public

Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?

Visites guidées de la distillerie

  • 80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
  • L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
  • La participation est soumise au tirage au sort.
  • Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Visite libre du musée de la distillerie

  • Gratuit, tous les jours
  • Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
  • La réservation en ligne est obligatoire. Premier arrivé, premier servi.
  • Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.

Où se trouve la distillerie ?

  • Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
  • Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki. C’est un de mes musées préférés.

Une visite nocturne spéciale du sanctuaire shinto Kasuga Taisha

Landternes suspendues de Kasuga Taisha

Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Il est autrement appelé le sanctuaire aux lanternes. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a environ 3 000. 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès, tandis que 1 000 lanternes en bronze sont suspendues dans les couloirs du sanctuaire. La vue de ces lanternes vous permettra de comprendre l’estime et le respect profonds que les Japonais portent à Kasuga Taisha depuis les temps anciens.

Elles sont toutes allumées à l’occasion de la cérémonie shinto Mantoro qui a lieu deux fois par an, en février et en août, et elles le sont également tous les samedis de novembre dans le cadre de visites nocturnes spéciales du sanctuaire (sauf les lanternes en pierre alignées le long de sa voie d’accès).

Les lanternes en pierre sur le sentier Oai-michi reliant Kasuga Taisha et son sanctuaire auxiliaire Wakamiya-sha…

Autour du sanctuaire principal

Environ 1 000 lanternes suspendues ajourées avec des motifs variés sont éclairées, créant un paysage fantastique et dégageant une atmosphère mystique.

  • Le prix de la visite nocturne spéciale du sanctuaire principal est de 500 yens (17h30-20h).

Katsuo-ji, le temple des daruma à Osaka

Figurines daruma
Figurines daruma

Coloré en rouge de bon augure à l’exception du visage, le daruma est inspiré de la position de méditation du moine indien Bodhidharma qui a fondé le bouddhisme zen. Selon la légende, Bodhidharma a médité pendant neuf ans face au mur en pierre et a perdit l’usage des bras et des jambes. Le daruma qui revient à sa postion initiale même si on le renverse est le symbole de persévérance et de chance. Au Japon, quand on souhaite qu’un vœu se réalise, on achète une figurine daruma dont on peint un œil. Quand le vœu se réalise, on peint l’autre œil. Le daruma est considéré avec la statuette de chat, maneki-neko comme un porte-bonheur.

Il existe de nombreux temples qui sont célèbres pour leurs figurines daruma. Le temple Katsuo-ji est situé en banlieue nord de la ville d’Osaka.

Ce sont des daruma-mikuji. Ces figurines contiennent des omikuji, les petits papiers qui prédisent l’avenir. Pour obtenir le résultat, on tire le papier à l’intérieur de la figurine depuis le trou du bas. Elles sont éparpillées partout dans la vaste enceinte du temple. Chaque visage est différent. Dans les lanternes, sur les tuiles, au-dessous du campanile…C’est un spectacle étonnant de voir ces figurines alignées de manière ordonnée.

  • Le prix du billet d’entrée du temple Katsuo-ji est de 500 yens.
  • Le temple Katsuo-ji est situé à 20 minutes en taxi depuis la station de métro Senri-Chuo ou la gare de Minoo sur la ligne Hankyu-Takarazuka.