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Gozan-no-Okuribi

Okuribi, feux du retour

Gozan-no-Okuribi, événement traditionnel de Kyoto qui a lieu tous les 16 août.

C’est la cérémonie bouddhiste la plus représentative de la fête Obon, fête traditionnelle japonaise en l’honneur des ancêtres. Les rituels varient selon les régions, mais en général, le 13 août chaque année, on accueille les âmes des ancêtres qui reviennent sur terre. Le 16 août, ils retournent dans l’au-delà.

À Kyoto, pour éclairer leur chemin vers l’au-delà, les feux du retour appelés okuribi sont allumés vers 20h en forme de caractères chinois ou de symboles sur les cinq montagnes qui entourent la ville.

Le temple Todai-ji part2

Le grand Bouddha, c’est le clou de la visite du temple Todai-ji. Les statues bouddhiques sont classées en quatre groupes : Nyorai, Bodhisattva, Myoo et Ten. Le grand Bouddha est un des exemples de Nyorai qui signifie « celui qui a atteint l’éveil ». Nyorai prend Shakyamuni, un prince indien qui a pris l’habit comme modèle.

Grand Bouddha

Voici le gros plan du grand Bouddha. Vous remarquerez des spécificités qui le différencie des hommes ordinaires. Les larges boucles enroulées appelées rahotsu représentent la sagesse. Ce sont comme des coquilles. Entre les sourcils, il y a une touffe de poils enroulée appelée byakugo qui émet la lumière. Les oreilles du grand Bouddha sont percées. Ce sont des trous de piercing.

Statuettes de Bouddha sur l’auréole

Sur l’auréole du grand Bouddha, seize statuettes de Bouddha sont disposées. Ces petits Bouddhas, kebutsu travaillent pour le salut de tout ce qui vit en tant que remplaçant du grand Bouddha.

Le grand Bouddha est assis sur les pétales de lotus. Le même dessin représentant le monde bouddhique est gravé au burin sur chaque pétale.

Papillon à huit pattes

Pourrez-vous trouver une paire de papillons à huit pattes qui se pose sur des vases ? Le papillon du temple Todai-ji n’est-il pas un insecte ? C’est mystérieux.

Tokae, le festival des lanternes à Nara

Festival des lanternes

Le festival Tokae est une scène caractéristique estivale de Nara. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. Que diriez-vous d’y profiter d’une ambiance magique ?

Période d’ouverture : Du lundi 5 août 2019 au mercredi 14 août 2019
Heure d’éclairage : De 19h00 à 21h45
Lieu : Autour du parc de Nara

Dans un restaurant de ramen

Muraji, restaurant de ramen

Muraji, un restaurant de ramen situé dans le quartier de Gion.

Le bouillon est fait à base de carcasse de volaille. J’ai mangé le ramen « shiro » assaisonné avec du sel. C’était très bon ! Les toppings sont des tranches de rôti du poulet, de la ciboule hachée et de la racine de bardane (c’est comme le salsifis) coupée en lamelle et frite.Il y a aussi le ramen « kuro » assaisonné avec de la sauce de soja.

Ramen 鶏白

La saison des pluies est finie et la canicule arrive à Kyoto…Beaucoup de gens jouissaient de la fraîcheur en touchant un bloc de glace posé devant un restaurant de sushi.

Coin de fraîcheur ?

Atomatsuri, la seconde procession de chars de Gion Matsuri

Procession de chars pour Atomatsuri

La seconde procession de grands chars, yamaboko-junko du 24 juillet. Par rapport à la première procession (23 chars) du 17 juillet, la seconde (10 chars) se déroule sur une plus petite échelle. On peut profiter du charme de la fête dans une atmosphère un peu plus calme.

On peut admirer de près les décorations de chars telles que les tapisseries, les poupées, etc.

La procession de chars est accompagnée de participants habillés de kimono. Un homme habillé en ascète montagnard marchait en sonnant de la conque.

Hanagasa-junko, une autre procession de petits chars et palanquins ornés a également lieu le même jour. Yamaboko-junko est un événement centré sur les hommes, mais au Hanagasa-junko, les femmes et les enfants aussi participent.

La présence de maiko et geiko rend la procession plus attrayante.

Le Gion Matsuri, scène représentative de l’été de Kyoto

Festival de Gion

Le Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon. Il se tient en juillet à Kyoto. Ce festival associé avec le sanctuaire shinto Yasaka-jinja a débuté comme rituel pour apaiser les épidémies en 869. Il y a divers événements pendant un mois. Le défilé de trois palanquins sacrés est le plus important, mais les parades de chars appelés yamaboko qui défilent dans les rues sont sans aucun doute le clou du festival pour les visiteurs. Elles se déroulent deux fois, le 17 juillet et le 24 juillet.

23 chars pour la première parade (le 17 juillet) sont exposés dans les rues à partir du 14 juillet pendant trois jours. Décorés de belles tapisseries, ils sont surnommés « musées ambulants ». On est autorisé à monter à bord de certains chars.

De nombreux stands de boissons et de nourritures sont installés dans les rues et les gens habillés en kimono d’été, yukata s’y baladent dans une ambiance animée.

Ambiance animée

Dans certaines maisons anciennes aussi, les beaux objets d’art sont montrés au public.

10 chars pour la seconde parade (le 24 juillet) sont montés et exposés à partir du 18 juillet.

Le temple Todai-ji part1

Grand Bouddha de Nara dans une salle

Le temple Todai-ji célèbre pour le grand Bouddha. Vous serez attiré par son air majestueux. Mais ne vous contentez pas de l’apprécier. Ce temple regorge de choses à voir. Je vous en présente dans mes blogs.

Au bord de l’étang du miroir

La photo prise du bord de l’étang du miroir. Une fois la grande porte du Sud franchie, avancez un peu à droite. Vous pourrez y goûter le paysage magnifique autour de la salle du Bouddha. La plupart des visiteurs vont tout droit sur l’allée d’accès au temple. Pas beaucoup de monde au bord de l’eau.

Déesse de la terre

La porte intérieure construite au XVIIIème siècle abrite deux statues de dieux gardiens. Qu’est-ce qu’on voit aux pieds du dieu gardien de droite ? Il est soutenu par une déesse de la terre accompagnée de deux démons. Elle est costaude.

Salle du Bouddha

La salle du Bouddha où le grand Bouddha accueille les visiteurs. C’est l’édifice en bois le plus gigantesque du monde.

Belle architecture

Les traverses sont encastrées dans les piliers. Remarquez aussi la structure qui supporte le poids de l’avant-toit. Sans utiliser de matériel, les pièces en bois sont assemblées comme un puzzle en trois dimensions.

Lanterne octogonale

Une lanterne octogonale en bronze qui se trouve sur le parvis de la salle du Bouddha. Elle date du VIIIème siècle. Quatre faces sont ornées de bodhisattvas musiciens et les quatre autres de lions bondissants au milieu des nuages.

Statue de Binzuru

La statue en bois de Binzuru (un des disciples du Bouddha) qui se trouve sur la droite des marches à l’entrée de la salle du Bouddha. Selon une légende, Binzuru avait abusé de sa puissance surnaturelle et a été excommunié par le Bouddha. C’est pourquoi il est à l’extérieur. Il s’est peut-être repenti et aujourd’hui, il est vénéré comme guérisseur de la maladie. Si vous avez mal aux genoux, frottez ses genoux.

Hôtel Royal Classic Osaka, un nouvel édifice phare du quartier Sud d’Osaka

Hôtel Royal Classic Osaka

Hôtel Royal Classic Osaka construit sur le site de l’ancien théâtre de kabuki au centre d’Osaka. Il est directement relié à la station de Namba de la ligne Midosuji du métro d’Osaka. Son ouverture officielle est prévue pour décembre 2019.

Ce dessin créatif est issu du travail de Kengo Kuma, l’architecte qui a conçu le dessin du Nouveau stade olympique pour les Jeux olympiques d’été de 2020. Le dessin à pignon de la partie inférieure hérite de la façade de l’ancien théâtre.

De la fin des années 1920 au début des années 1930, Osaka a été appelé « Grand Osaka ». En 1925, Osaka a compté plus de deux millions d’habitants et ce qui en a fait la plus grande ville du Japon en dépassant la capitale Tokyo. L’architecture d’inspiration occidentale s’y épanouissait en tant que centre de la culture, de l’art et de l’industrie. Aujourd’hui, Nakanoshima, Yodoyabashi, Kitahama et Semba sont les quartiers connus comme des trésors de l’architecture rétro. Dans le quartier Sud aussi, il reste quelques bâtiments qui ont été construits à l’époque de « Grand Osaka ».

Nankai Building

Nankai Building, l’immeuble relié à la gare de Nankai Namba construit en 1932. Les colonnades corinthiennes sont belles.

Théâtre Shochikuza

Le théâtre Shochikuza situé à Dotonbori, quartier de divertissement le plus renommé d’Osaka. Il a été construit en 1923 prenant comme modèle la Scala de Milan.

La situation préoccupante à propos des daims du parc de Nara

Daims du parc de Nara

Les daims du parc de Nara vénérés comme les messagers des dieux shinto.
Environ 1 300 daims s’y promènent en liberté en broutant la pelouse. Les touristes du monde entier visitent Nara pour interagir avec eux.

On peut s’amuser à les nourrir de petites galettes vendues dans les stands du parc. Mais les daims ne sont pas des animaux de compagnies. Ils deviennent agressifs s’ils s’agacent. Il n’est pas rare qu’ils infligent des blessures aux touristes. Il ne faut pas jouer à les taquiner.

L’afflux des touristes cause la détérioration de l’habitat des daims. Récemment, il y a eu une série de morts suspectes de daims et une masse enchevêtrée de déchets en plastique a été trouvée dans leur estomac. Il n’y a pas de poubelles dans le parc pour empêcher l’ingestion accidentelle de déchets par les daims, mais il n’est pas permis d’y jeter des déchets par terre pour autant. La vie des daims est menacée par les mauvaises manières de certains touristes.

Nagoshi-no-Oharae, le rituel shinto au Japon

La saison des pluies tardive a enfin débuté à Kyoto…

Grand anneau pour rituel shinto
Grand anneau pour rituel shinto

Un grand anneau, c’est ce qu’on voit dans l’enceinte du sanctuaire shinto à la fin de juin. Il s’agit d’un anneau fait en tressant de l’herbe pour le rituel shinto, nagoshi-no-oharae qui se tient chaque année le 30 juin. En franchissant cet anneau, on purifie l’esprit et le corps et prie pour qu’on puisse passer les six mois restants de l’année en bonne santé.

Pâtisserie japonaise, minazuki

Ce jour-là, les Kyotoïtes mangent une pâtisserie japonaise appelée minazuki. Des haricots rouges azuki sont posés sur une base faite de farine de riz et de sucre et cuite à la vapeur. Le rouge est une couleur qui écarte des mauvais esprits au Japon. Autrefois, des courtisans se débarassaient de la chaleur d’été en mangeant de la glace qui n’était pas à la portée de gens ordinaires. C’est pourquoi cette pâtisserie évoquant la glace a été créée. Le triangle de base représente un morceau de glace. Le minazuki est une pâtisserie spéciale pour les Kyotoïtes.