Au centre Pokémon de Kyoto, une des boutiques officielles de Pokémon. Il se trouve au premier étage de l’immeuble du centre économique de Kyoto. Il y a plein de produits Pokémon. Vous pourrez y voir aussi des produits de collaboration entre le Pokémon et l’industrie traditionnelle de Kyoto.
Le centre économique de Kyoto se trouve à 2 minutes à l’ouest à pied de Shijo-Karasuma, centre-ville de Kyoto. L’entrée de cette boutique Pokémon est un peu difficile à trouver. Vous pouvez y entrer par le couloir extérieur.
Le jardin japonais, très différent du jardin occidental est un des centres d’intérêt des touristes étrangers. Il est perçu comme un endroit où on trouve la tranquillité de l’esprit. Quelles sont les particularités du jardin japonais ? Premièrement, la belle harmonie avec la nature. Le jardin japonais est le miroir du respect de la nature et du sens esthétique japonais. Deuxièmement, la notion de mitate. Il s’agit de sens symbolique lié à la culture ou la religion japonaise. Il est intéressant de promener l’imagination sur les éléments du jardin (l’eau, les rochers, les graviers, les arbres, etc.) et de décoder des sens symboliques qui y sont éparpillés comme des messages secrets. Le jardin japonais est classé grosso mode en trois styles : le jardin « chisen », le jardin « karesansui » et le jardin « roji ».
-Le jardin « chisen » Le jardin « chisen » reproduit la nature en miniature. Il est aménagé autour d’une pièce d’eau. Il peut être vu depuis l’intérieur d’un bâtiment ou depuis un chemin circulaire. Il est imprégné d’une ambiance zen, calme et sereine.
-Le jardin « karesansui »
Autrement appelé le jardin sec ou le jardin minéral, le jardin « karesansui » se caractérise par la représentation simple et abstraite de la nature. L’eau y est absente, mais elle est suggérée par les graviers où on voit des vagues tracées à l’aide d’un râteau. Ce style convient pour les espaces restreints.
-Le jardin « roji »
Le jardin « roji » est aménagé autour d’un passage au pavillon de thé. On y chasse des idées décousues et reprend le calme spirituel qui est nécessaire à la cérémonie du thé. Il évite tout caractère luxueux.
Une promenade autour d’une pièce d’eau ou une contemplation du paysage… Vous pourrez vous apercevoir que le jardin japonais montre des visages variés. Que diriez-vous de partir à la découverte de votre jardin préféré ?
La préfecture de Nara se trouve dans la rue principale est-ouest qui mène au sanctuaire shinto Kasuga-taisha. En face, on voit le temple Kofuku-ji. Comme c’est un organe administratif, la plupart des touristes passent devant sans y entrer. Mais il y a des endroits idéals pour la pause.
La cantine en libre-service de la préfecture de Nara.Elle n’a l’air de rien… Mais elle est ouverte au grand public, pas uniquement au personnel de la préfecture. Comme déjeuner, elle offre trois types de plats du jour à 520 yens chacun. On peut y manger aussi à la carte (des nouilles, des bols de riz, donburi, et du riz au curry, etc). Chaque semaine, la carte du lundi au vendredi y est affichée. On achète des tickets de repas au distributeur. On y mange bien à un prix abordable. Cette cantine se trouve au 5ème étage du bâtiment principal de la préfecture. On a donc d’ici, une belle vue sur la ville de Nara en mangeant.
À l’étage du dessus (au dernier étage du bâtiment), il y a un espace de pelouses qui offre une jolie vue panoramique sur Nara. C’est un endroit peu connu et pourtant très agréable et reposant. Que diriez-vous d’y passer ? Les beaux paysages de Nara vous accueilleront.
Le temple Muro-ji se trouve à environ 40 kilomètres à l’est du centre-ville de Nara. Nara nous évoque le parc des daims et le grand Bouddha du temple Todai-ji. Un jour suffit pour visiter ces endroits célèbres qui constituent l’essentiel de Nara. Mais si vous logez à Nara et avez tout votre temps, que diriez-vous de poursuivre votre visite jusqu’au temple Muro-ji situé au village entouré par la montagne profonde et les vallées ? Le printemps (le temps des rhododendrons) et l’automne sont les meilleures saisons pour le visiter. Je pense qu’une autre facette du charme de Nara réside dans ce type de temple dans la montagne hors des sentiers battus et touristiques.
Au-delà d’un pont vermillon qui franchit la rivière Muro, c’est l’enceinte du temple Muro-ji. L’auberge Hashimoto-ya où un photographe japonais descendait habituellement est à côté de ce pont.
L’histoire de Muro-ji date de la fin du VIIIème siècle. Il est autrement appelé « le mont Koya pour les femmes », parce qu’il accueille toujours la visite des femmes pour la prière en contraste avec le mont Koya qui refusait la visite des pèlerines jusqu’au début du XXème siècle. Les bâtiments éparpillés dans le silence des cèdres séculaires sont reliés par les longues marches en pierre. Chacun dégage une ambiance charmante.
La vue extraordinaire de la pagode à cinq étages (16 mètres de haut) est à ne pas manquer. Petite et élégante, elle est bien intégrée dans la nature. C’est la beauté inoubliable.
Pagode entourée de rhododendrons
Pagode à cinq étages
Pagode dans les cèdres
Pour aller à Oku-no-in, au fond de l’enceinte, il faut monter encore 400 marches raides. Malgré le surnom de ce temple « le mont Koya pour les femmes », cette voie d’accès est dure pour les femmes, je trouve. C’est comme un exercice. Mais si vous avez de bonnes jambes, je vous conseille d’y aller. Vous pourrez vous plonger dans une atmosphère mystique et sublime.
La pagode qu’on voit au Japon est la fusion du stupa indien, monument où sont vénérées les reliques du Bouddha et de la tour d’observation chinoise. Construite principalement en bois, elle est constituée d’un socle, d’un corps et d’une flèche. Elle comporte plusieurs étages (impaires), le plus souvent cinq. À l’intérieur, il y a un pilier central, mais sans escalier. La pagode de style japonais est donc destinée à être admirée de l’extérieur comme architecture symbolique du bouddhisme. N’y a-t-il pas de pagodes en bois à sept étages ou plus au Japon ? Si, mais la pagode en bois à sept étages n’existe plus.
Pagode Yasaka
Pagode à trois étages
Au sanctuaire shinto Tanzan-jinja situé en banlieue de Nara, il y a une pagode à treize étages. C’est la seule pagode en bois à treize étages au monde. Reconstruite au XVIème siècle, mais son aspect élégant et balancé vous coupera le souffle.
pagode à treize étage
Chez nous, les pagodes à sept étages ou plus sont construites principalement en pierre. Je vous présente des représentants. Voici la plus haute pagode en pierre à treize étages au Japon. Elle se trouve au banc de sable de la rivière Uji (Kyoto), pas dans l’enceinte du temple bouddhiste. Elle a été construite afin de prier pour le repos de l’âme des poissons capturés et pour la sécurité du pont qui franchit la rivière Uji.
Pagode en pierre à Uji
Voici la pagode en pierre à treize étages au temple Hannya-ji (Nara). Elle date du XIIIème siècle. La pagode simple qui se dresse, entourée de cosmos est belle.
La fête des enfants a lieu le 5 mai. C’est plutôt une fête pour les garçons. Dans les familles ayant des garçons, on dresse des banderoles en forme de carpe, koinobori pour souhaiter une santé et une croissance bien portante des garçons.
Koinobori
On expose aussi une poupée traditionnelle de samuraï ou une armure de samuraï en miniature.
Voici la ruelle Kayu-koji, la rue commerçante la plus courte (60 m) de Kyoto.
Ruelle Kayu-koji
Son histoire date du début du XXème siècle. À cette époque, il y avait beaucoup de boutiques de kimono que les maikos et les geikos visitaient fréquemment. Aujourd’hui, son ambiance plutôt calme fait contraste avec celle de l’avenue tumultueuse.
Café Sarasa
Au fond de la ruelle
Vous y trouverez de bons restaurants et magasins, par exemple, Yo-ji ya (magasin de cosmétiques connu pour le papier buvard).
Mon beau-père habite à Nara. Il m’a montré son sabre court, wakizashi et son sabre, katana. Il est né dans une ancienne famille de marchands qui tenait l’industrie textile. Son katana, c’est ce qu’il s’est fait faire par un forgeron de Gassan, une des écoles de forgerons de sabre japonais.
Wakizashi et Katana
Ce forgeron fabrique des katana dans le département de Yamanashi.
Signature du forgeron
Les effets cristallins, hamon apparaissent lors de la trempe de la lame. Il y a deux types, nié et nioi. Le nié est constitué de grosses particules visibles à l’œil. Le nioi, composé de particules très fines, présente des traînées brumeuses.
Hamon
Pointe
L’étui à katana est appelé koshiraé en japonais. C’est la lame en bois, takémitsu qui y est mise. La vraie lame est conservée dans le fourreau en bois blanc de magnolia, shirasaya. C’est pour la protéger de la rouille.
Voici les petites fleurs d’érable japonais, momiji. Elles sont discrètes par rapport aux fleurs de cerisier et il se peut qu’on ne les remarque pas.
Fleurs d’érable
En mai, on aperçoit des samares légèrement colorées contenant des graines entre les feuilles vertes. Le momiji est connu pour sa belle couleur d’automne, mais on peut profiter de ses autres charmes au printemps.