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Okunoin

Le bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya pour 2024

Le mont Koya, haut lieu du bouddhisme ésotérique shingon, est un site incontournable à visiter au Japon pour des étrangers qui veulent expérimenter une retraite religieuse et spirituelle.
Situé dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d’Osaka, le mont Koya est un peu difficile d’accès. Il faut changer de train, prendre le funiculaire et enfin le bus pour accéder à son intérieur. Il est donc recommandé de passer une nuit après ce long déplacement dans un des temples qui offrent l’hébergement aux visiteurs.

Mais si vous souhaitez faire une excursion d’une journée au mont Koya pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous d’utiliser le service de bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya ? Vous pourrez atteindre cette grande cité religieuse du pays en à peine 3h de route sans avoir à vous soucier des transports compliqués.

Période de fonctionnement
Du 12 avril 2024 au 24 novembre 2024

Tarifs

Aller simple2 800 yens (d’avril à septembre)
3 000 yens (octobre et novembre)
Aller-retour5 100 yens (d’avril à septembre)
5 500 yens (octobre et novembre)

Le demi-tarif s’applique aux enfants. La durée de validité du billet aller-retour est de 10 jours à compter de la date de départ.

Horaires
De la gare JR de Kyoto au mont Koya (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi de la gare JR de Kyoto
8h10
Arrivée : Mont Koya
Daimon Minami Chusha-jo
10h45
Oku-no-in mae10h55
Koyakeisatsu-mae, au nord du temple Kongobu-ji11h08

Du mont Koya à la gare JR de Kyoto (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Mont Koya
Koyakeisatsu-mae, au nord du temple Kongobu-ji
15h27
Oku-no-in mae15h40
Daimon Minami Chusha-jo15h50
Arrivée : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi de la gare JR de Kyoto
18h35

Se renseigner sur la réservation, l’achat des billets, etc.
Centre d’information Hachijo-guchi de la gare de Kyoto de la compagnie d’autocars Keihan (7h10-17h40), à côté de KYOTO AVANTI
Les réservations seront possibles à partir du premier avril 2024.

Itinéraire recommandé
Arrêt de bus Daimon Minami Chusha-jo→Porte Daimon→Danjo Garan→Temple Kongobu-ji→Oku-no-in (mausolée de Kukai)

Nara Rurié

L’illumination hivernale à Nara 2024

L’illumination d’hiver “Nara Rurié” se tient autour du parc de Nara du 8 au 14 février.

La visite nocturne de trois sites incontournables autour du parc est également possible.

Todai-ji, temple au Grand Bouddha
Grand Bouddha
Grand Bouddha

Visite nocturne du pavillon du Grand Bouddha
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h
Gratuit

La grande porte sud Nandai-mon, les deux roi-gardiens renfermés à l’intérieur, la porte intérieure Chu-mon, la lanterne octogonale et le pavillon du Grand Bouddha… Tous sont éclairés. On peut voir le visage du Grand Bouddha à travers la lucarne centrale du pavillon.
Du 8 au 14 février
Jusqu’à 20h

Kasuga-taisha, sanctuaire shinto aux lanternes

Visite nocturne du sanctuaire principal
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h30
500 yens

Les lanternes en bronze suspendues dans les couloirs du sanctuaire et une partie de lanternes en pierre sont allumées.
Les 10, 11 et 12 février
18h-20h30

Kofuku-ji, chef-d’œuvre architectural

Visite nocturne du pavillon Chukon-do
Les 10, 11, 12 février
17h-20h
500 yens

La restauration de la pagode à cinq étages est en cours, mais il y aura un spectacle de lumière devant le pavillon Chukon-do.
Du 8 au 14 février
17h-20h

La réouverture de la distillerie Yamazaki au public

Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?

Visites guidées de la distillerie

  • 80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
  • L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
  • La participation est soumise au tirage au sort.
  • Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Visite libre du musée de la distillerie

  • Gratuit, tous les jours
  • Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
  • La réservation en ligne est obligatoire. Premier arrivé, premier servi.
  • Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.

Où se trouve la distillerie ?

  • Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
  • Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki. C’est un de mes musées préférés.

Une visite nocturne spéciale du sanctuaire shinto Kasuga Taisha

Landternes suspendues de Kasuga Taisha

Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Il est autrement appelé le sanctuaire aux lanternes. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a environ 3 000. 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès, tandis que 1 000 lanternes en bronze sont suspendues dans les couloirs du sanctuaire. La vue de ces lanternes vous permettra de comprendre l’estime et le respect profonds que les Japonais portent à Kasuga Taisha depuis les temps anciens.

Elles sont toutes allumées à l’occasion de la cérémonie shinto Mantoro qui a lieu deux fois par an, en février et en août, et elles le sont également tous les samedis de novembre dans le cadre de visites nocturnes spéciales du sanctuaire (sauf les lanternes en pierre alignées le long de sa voie d’accès).

Les lanternes en pierre sur le sentier Oai-michi reliant Kasuga Taisha et son sanctuaire auxiliaire Wakamiya-sha…

Autour du sanctuaire principal

Environ 1 000 lanternes suspendues ajourées avec des motifs variés sont éclairées, créant un paysage fantastique et dégageant une atmosphère mystique.

  • Le prix de la visite nocturne spéciale du sanctuaire principal est de 500 yens (17h30-20h).

Où admirer les couleurs de l’automne à Kyoto

Après des jours de canicule tardive, on attend avec une grande impatience l’arrivée de l’automne.

En automne, les Japonais vont admirer les feuilles des érables momiji qui revêtent des teintes de jaune, d’orange et de rouge. C’est ce qu’on appelle momijigari, la chasse aux feuilles rouges. Tout comme la floraison des cerisiers au printemps, le changement de couleurs des feuilles d’érables est un signe important qui nous fait ressentir la transition des saisons. Il me semble que les touristes étrangers sont aussi attirés par cette belle nuance de couleurs des momiji.

La meilleure période pour momijigari s’étend de la mi-novembre au début décembre à Kyoto.
Si vous prévoyez d’explorer Kyoto aux couleurs de l’automne cette année…
Dans cet article, je vous emmène à la découvere du quartier d’Okazaki et de ses environs. C’est ma balade de l’automne dernier.

Le temple Konkai Komyo-ji

Situé un peu en hauteur, ce temple possède un vaste terrain. Il est comme un château. Lors de visites spéciales en automne, vous pourrez admirer son jardin magnifique qui est habituellement fermé au public. Le jardin sec karesansui, le jardin de style chisen disposé autour d’une pièce d’eau et le jardin roji qui mène au pavillon de thé… La visite vous permettra de profiter de trois styles représentatifs des jardins japonais.

  • Pour se rendre au temple Konkai Komyo-ji
    Environ 15 minutes à pied du sanctuaire Heian-jingu, en passant par Okazaki-jinja, sanctuaire des lapins
  • La visite spéciale en automne 2023
    Du 15 novembre au 3 décembre (10h-16h30)
    Avec un billet d’entrée (1 000 yens), la visite du pavillon Mie-do, du bâtiment O-hojo et du jardin est possible. Le spectacle d’épées de style Mugai-ryu se déroule pendant 15 minutes (11h et 14h) devant le bâtiment O-hojo. Si vous voulez également monter sur la grande porte du temple, un billet combiné (1 600 yens) est recommandé.

Le temple Shinnyo-do

Le temple Shinnyo-do est à coté de Konkai Komyo-ji. Vous l’atteindrez en profitant une belle balade en chemin. Le clou de la visite est la collaboration entre la pagode de trois étages et les feuilles rouges des érables. Certes, ce temple est un peu bondé de touristes en automne, mais vous pourrez profiter des feuilles d’automne dans une atmosphère relativement calme comparés aux endroits populaires tels que le temple Kiyomizu-dera, Arashiyama, etc.

  • Shinnyo-do est à 20 minutes à pied du temple d’argent en passant par le chemin de la philosophie. Il est possible de combiner cette balade et la visite du temple d’argent.
  • C’est gratuit si vous vous contentez de vous promener dans son enceinte.

Le café Shinko-kan et ses environs

En face de la porte principale de Shinnyo-do, se trouve le sanctuaire Munetada-jinja. De chaque côté de l’entrée de sa voie d’accès, une paire de statues de gardiens komainu vous attendent. Elles sont faites de poterie de Bizen au lieu de pierre. Remarquez leur posture humoristique.
Le café Shinko-kan est situé sur le terrain de l’auberge Yoshida-sanso (ancienne villa impériale construite dans les années 1930) qui est à côté du sanctuaire. Actuellement, la réservation à l’avance est nécessaire, mais c’est une bonne adresse pour une pause dans un cadre agréable.

À la forge

Découvrir le Japon à travers les ateliers d’artisans-Nippon Gensho-sha, atelier de sabres japonais à Kyotango

Sabre japonais
Sabre japonais

Le sabre japonais katana est un des symboles de l’esthétique japonaise. Le sabre était une arme indispensable pour les guerriers samouraïs et sa fonctionnalité prévalait autrefois sa beauté. Le sabre japonais créé encore selon un savoir-faire ancestral est très apprécié aujourd’hui comme œuvre d’art. En raison de cette popularité croissante, de nombreux voyageurs étrangers souhaitent visiter une forge et assister à certaines étapes de la fabrication de la lame.

Si vous vous intéressez aux sabres japonais et que vous souhaitez visiter une forge pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous de pousser jusqu’à la péninsule de Tango connue comme Kyoto by the Sea ? Situé dans la région côtière de Tango, Nippon Gensho-sha est un atelier de sabres japonais dirigé par trois jeunes forgerons entreprenants. Après s’être formés auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais. Ils sont très sympathiques et vous montrent leur forge en expliquant le processus traditionnel de fabrication des sabres japonais. Vous pouvez y assister à l’étape tamatsubushi, la première étape de fabrication d’un sabre japonais et faire l’expérience de cette étape.

Qu’est-ce que le tamahagane ?

Tamahagane
Tamahagane

Le tamahagane est la matière première du sabre japonais produite dans le bourg d’Okuizumo, la préfecture de Shimane. En mettant alternativement du sable ferrugineux et du charbon dans le bas fourneau traditionnel tatara, on obtient un bloc hétérogène appelé kera. 10 tonnes de sable ferrugineux peuvent produire 2 à 3 tonnes de kera. Le kera est ensuite trié en fonction de la teneur en carbone. Le tamahagane est l’acier composite de très bonne qualité dont la teneur en carbone est optimale pour la fabrication du sabre japonais. Environ 10 kg de tamahagane sont nécessaires pour fabriquer un katana.

L’étape tamatsubushi

L’étape tamatsubushi consiste à chauffer le tamahagane au rouge et à le marteler pour obtenir une plaque mince (environ 0,75 cm d’épaisseur). La plaque de tamahagane est ensuite plongée rapidement dans l’eau froide et est brisée en petits morceaux plats qui sont triés en fonction de leur teneur en carbone. Chaque morceau est examiné attentivement. Ceux qui se brisent facilement contiennent plus de carbone et servent à fabriquer l’acier dur pour l’enveloppe kawagane, tandis que les morceaux à la teneur faible en carbone sont utilisés pour fabriquer l’acier doux pour le noyau, shingane. Ils sont martelés et fusionnés. Le sabre japonais ne doit ni se casser, ni se tordre et être tranchant. Cette double structure (kawagane + shingane) réalise une lame à la fois solide, souple et tranchante.

Certaines expressions japonaises utilisées dans la vie quotidienne trouvent leurs origines dans le katana. Par exemple, l’expression Aizuchi-wo-utsu qui signifie répondre en temps opportun à ce que dit son interlocuteur est dérivée de l’étape tanren dans laquelle le maître forgeron et l’apprenti forgent la lame au marteau alternativement tout en harmonisant leur rythme.

Ils fabriquent également les outils nécessaires pour la fabrication de la lame. Le fourneau est appelé hodo. Les charbons du bois de pin sont utilisés comme combustible.

L’appréciation d’une lame

L’activité inclut également l’appréciation d’une lame de sabre créée à cette forge. Les forgerons vous expliquent comment apprécier la beauté d’un sabre japonais. En tenant la lame, vous pouvez observer le reflet de la lumière sur la lame sous divers angles et admirer sa beauté. Ils fabriquent principalement des lames de la tradition Bizen. Le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant) est à motif de clou de girofle choji, une des caractéristiques de la tradition Bizen. Les sabres japonais ont évolué au fil du temps et ils travaillent à créer des katana qui refléteraient l’esprit de notre époque, tout en préservant un savoir-faire ancestral.

Le nouveau challenge des forgerons

Devenir forgeron de sabre n’est jamais facile. Il faut suivre une formation au moins 5 ans (8 heures par jour et 5 jours par semaine) sous la tutelle d’un maître forgeron. Il n’y a pas de rémunération pendant la période de formation. Même si les apprentis sont qualifiés en tant que forgeron indépendant après leur formation, il arrive souvent qu’ils abandonnent la fabrication des sabres parce qu’ils ne parviennent pas à ouvrir leur propre forge à cause du manque de fonds nécessaires. Il est très difficile de vivre de cet artisanat. Nippon Gensho-sha est à la fois un atelier et une entreprise de forgerons. Il vise à embaucher les apprentis en tant qu’employés rémunérés et à les former au métier de forgeron. Il s’agit d’un nouveau challenge dans le monde des forgerons, qui maintient la formation des apprentis de manière traditionnelle.

  • La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Pour vous rendre à l’atelier Gensho-sha depuis la gare JR de Kyoto, prenez le train Limited Express Hashidate jusqu’à la gare d’Amanohashidate (2 heures), prenez-y la ligne Kyoto Tango railway jusqu’à la gare de Mineyama (25 minutes) et prenez un taxi jusqu’à l’atelier (20 minutes). Un long déplacement ? Ce serait alors une bonne idée de passer une nuit à Kyoto by the Sea comme Amanohashidate ou Ine.
  • L’activité que je vous présente ci-dessus inclut la visite de la forge, l’expérience de frappe au marteau et l’appréciation d’une lame.
    Durée : une heure
    Tarif : 5 000 yens par personne.
    Jours et heures : le mercredi 10h- ou 14h-, le dimanche 10h- ou 14h- (le premier et le troisième dimanche uniquement)
  • L’atelier vous propose également une autre activité dédiée à la fabrication du couteau à papier avec du tamahagane.
    Durée : environ 3 heures
    Tarif : 38 000 yens par personne
    Jours et heures : le deuxième et le quatrième dimanche 13h-
  • La réservation est nécessaire. En principe, ces activités sont disponibles à partir de 10 ans.
Moment festif

Le festival Jushichi-ya au pavillon Nigatsu-do du temple Todai-ji

Lanternes allumées au pavillon Nigatsu-do
Lanternes allumées au pavillon Nigatsu-do

Le 17 de chaque mois est lié au Kannon, divinité de la compassion. Le service commémoratif bouddhiste et divers événements sont organisés aux sites sacrés de Kannon dans tout le pays le 17 août du calendrier lunaire appelé Jushichi-ya. Le pavillon Nigatsu-do, un des bâtiments du temple Todai-ji est dédié au Kannon. Chaque année, le 17 septembre, il organise un service commémoratif avec des lanternes allumées à son intérieur. Environ 500 lanternes avec des vœux et des images sont installées autour du pavillon. De plus, la danse japonaise traditionnelle Bon Odori a lieu au-dessous du pavillon. Tout le monde peut y participer et partager un moment festif. Contrastant avec l’ambiance majestueuse du pavillon.

Bon Odori
Okunoin

Le bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya pour l’automne 2023

Okunoin
Okunoin

Le mont Koya, haut lieu du bouddhisme ésotérique shingon, est un site incoutournable à visiter au Japon pour des étrangers qui veulent expérimenter une retraite religieuse et spirituelle.
Situé dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d’Osaka, le mont Koya est un peu difficile d’accès. Il faut changer de trains et prendre le funiculaire et enfin le bus pour accéder à son intérieur. Il est donc recommandé de passer une nuit après ce long déplacement dans un des temples qui offrent l’hébergement aux visiteurs.

Mais si vous souhaitez faire une excursion d’une journée au mont Koya pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous d’utiliser le service de bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya ? Vous pourrez atteindre cette grande cité religieuse du pays en à peine 3h de route sans avoir à vous soucier des transports compliqués.

Période de fonctionnement
Du 1 septembre 2023 au 26 novembre 2023

Tarifs
Aller simple 2 600 yens
Aller-retour 4 700 yens
Le demi-tarif s’applique aux enfants. La durée de validité du billet aller-retour est de 10 jours à compter de la date de départ.

Horaires
De la gare JR de Kyoto au mont Koya (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
8h109h20
Arrivée : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Daimon Minami Chushajo
10h4511h55
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
10h5512h05
Arrêt de bus 3
Koyakeisatsu-mae
11h0812h18

Du mont Koya à la gare JR de Kyoto (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Koyakeisatsu-mae
15h2716h47
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
15h5017h10
Arrêt de bus 3
Daimon Minami Chushajo
16h0017h20
Arrivée : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
18h3519h55

Se renseigner sur la réservation, l’achat des billets, etc
Centre d’information Hachijo-guchi de la gare de Kyoto de la compagnie d’autocars Keihan
(7h10-17h40)

Itinéraire recommandé
Arrêt de bus Daimon Minami Chushajo→Porte Daimon→Danjo Garan→Temple Kongobu-ji→Okuno-in (mausolée de Kukai)

Vous pourrez visiter les sites majeurs du mont Koya. Au retour, prenez le bus depuis l’arrêt Okunoin-mae.


Au bord de l'étang du miroir

La visite nocturne du temple Todai-ji

Le festival Toka-e est une scène caractéristique estivale de Nara. Il se tient pendant 10 jours début août. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. On peut profiter d’une ambiance féerique créée par la lueur des bougies.

La visite nocturne du temple Todai-ji connu pour son Grand Bouddha est possible les 13 et 14 août. Si vous logez à Nara, c’est recommandé. La grande porte sud Nandai-mon, les deux rois-gardiens renfermés à l’intérieur, la lanterne octogonale et le pavillon du Grand Bouddha… Tous sont éclairés. On peut voir le visage du Grand Bouddha à travers la lucarne centrale du pavillon.

Les deux statues de rois-gardiens ont été réalisées avec 3 000 pièces assemblées chacune au début du XIIIème siècle. Lorsqu’elles sont éclairées, leur vaisseaux sanguins ressortent mieux.

Dans le pavillon, les moines récitent des soûtras et prient le Grand Bouddha pour le repos des âmes des victimes de désastres naturels et humains, créant une ambiance solennelle et majestueuse.

Le festival d’été à Seki-juku, la quarante-septième station de la route du Tokaido

L’ambiance animée du festival d’été à Seki-juku, la quarante-septième station shukuba de la route du Tokaido. Il s’y tient chaque année pendant deux jours (samedi et dimanche) fin juillet. Son clou est le défilé de chars appelés yama décorés avec des lanternes de papier, des tentures et des sculptures magnifiques. À l’époque d’Edo, seize chars défilait lors de ce festival. En raison de sa splendeur, c’était un des cinq grands festivals de la région du Kansai avec le festival de Gion à Kyoto et le festival Sumiyoshi Tenjin à Osaka, etc. Accompagnés d’ensemble de tambours, de flûtes et de clochettes traditionnels, quatre chars défilent aujourd’hui dans l’ancienne route étroite de Seki-juku, au ras des avant-toits des maisons. Le terme japonais seki-no-yama signifiant que c’est tout ce qu’on peut faire provient du défilé de chars de ce festival. On peut admirer à la nuit tombée une vue fantastique de la lueur des lanternes allumées. Les chars se rassemblent vers 8h du soir et l’apothéose du festival… La partie supérieure de chaque char est tournée. Tout le monde partage un moment festif et joyeux.

Qu’est-ce que le shukuba ?

Pendant l’époque d’Edo, les cinq artères (Tokaido, Nakasendo, Nikko-kaido, Oshu-kaido et Koshu-kaido) ont été construites par ordre du shogun Tokugawa Ieyasu pour améliorer le contrôle du pouvoir central sur l’ensemble du pays. Les stations-relais appelées shukuba ont été installées le long de ces routes majeures pour permettre aux voyageurs de se reposer. Ces dernières années, les shukuba sont appréciées des touristes étrangers comme lieux où on peut retrouver toute la saveur de l’époque d’Edo. Surtout Tsumago et Magome sur la route du Nakasendo sont des incontournables à visiter.

Seki-juku, voyage dans le temps à l’époque d’Edo

La route du Tokaido reliant Edo (actuel Tokyo) à Kyoto était la plus importante des cinq artères. Il y avait cinquante-trois shukuba tout au long de cette route. Leurs paysages ont été dessinés par Utagawa Hiroshige, le maître d’estampe japonaise, dans sa série intitulée « Les cinquante-trois stations du Tokaido ». Ces shukuba ont beaucoup changé pour la plupart et il est difficile d’y retrouver le parfum d’autrefois. Mais à Seki-juku, sa quarante-septième station, vous pouvez toujours profiter de paysages traditionnels japonais. Une rangée de bâtiments historiques (plus de 200 vieilles maisons construites de la fin de l’époque d’Edo à l’époque de Meiji) est bien préservée sur environ 1,8 kilomètres d’est en ouest.

Seki-juku se trouve dans la ville de Kameyama, préfecture de Mie. C’est à 10 minutes à pied de la gare de Seki de la ligne JR Kansai. Depuis Nara, c’est environ 1 heure et 40 minutes de trajet. Peu touristique, le temps s’y écoule lentement. Peu connu, mais cet endroit toujours empreint d’une véritable atmosphère traditionnelle japonaise vaut la peine d’être visité.