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Tondo-yaki

Le festival du feu Tondo-yaki

Tondo-yaki est un rituel traditionnel du nouvel an lunaire. Également appelé Sagicho ou Dondo-yaki, il est célébré dans tout le pays en général le 14 ou 15 janvier. On brûle les décorations pour le nouvel an et d’autres vieilles amulettes et prie pour une bonne récolte et une bonne santé dans la nouvelle année.

Je suis allée voir Tondo-yaki organisé par Kasuga Taisha, un des sanctuaires représentatifs de Nara. Il a lieu le 4ème samedi de janvier à Tobihino, un vaste espace de pelouse situé sur le côté ouest de Kasuga Taisha. Après Tondo-yaki, ce feu sacré est également utilisé pour le festival yama-yaki, l’embrasement de la colline Wakakusa qui a lieu le même jour.

Sentier Oaimichi

Ma première visite au sanctuaire de l’année 2023

Bonne année !
Je vous souhaite à toutes et à tous une belle et heureuse année 2023.

Pendant la fête du nouvel an, les Japonais respectent beaucoup de coutumes traditionnelles. Hatsumôde, la première visite de l’année au sanctuaire ou au temple est l’une de ces coutumes.

Je suis allée prier au sanctuaire Kasuga Taisha et ses quelques sanctuaires annexes avec ma famille. Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a plus de 3 000. Les lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès. C’est magnifique. J’aime son ambiance reposante (il y avait quand-même énormément de monde le jour du nouvel an…). De nombreux touristes se contentent de visiter les bâtiments principaux de Kasuga Taisha. Mais ses sanctuaires annexes valent également le détour.

Sentier Oaimichi
Sentier Oaimichi

En prenant le sentier sur la gauche Oai-michi, nous avons aussi visité Wakamiya-jinja et Meoto Daikoku-sha situés à environ 100 mètres au sud de Kasuga Taisha. Ce sentier sert d’une voie d’accès reliant Kasuga Taisha et Wakamiya-jinja.

Sanctuaire Wakamiya-jinja
Sanctuaire Wakamiya-jinja

Kasuga Taisha compte plus de 60 sanctuaires annexes sur son vaste terrain, chacun d’entre eux vénérant une divinité shinto. Wakamiya-jinja dont l’origine date du XIIème siècle est dédié à l’enfant d’un des quatre divinités principales de Kasuga Taisha. Au sanctuaire shinto, le renouvellement des bâtiments est effectué tous les 20 ans pour purifier le site, et à Wakamiya-jinja, cela s’est achevé en octobre dernier.

Aujourd’hui, les lanternes sont alignées le long de l’approche d’un sanctuaire ou d’un temple. Mais à l’origine, une seule lanterne était installée devant le bâtiment principal d’un sanctuaire ou d’un temple et allumée comme une offrande soit à la divinité shinto, soit à Bouddha. La coutume d’aligner les lanternes le long de l’approche d’un sanctuaire ou d’un temple aurait commencé à Kasuga Taisha. De nombreuses lanternes y ont été consacrées pour remercier les divinités de leur protection, et finalement elles ont été alignées le long de sa voie d’accès.

Lanterne hexagonale
Lanterne hexagonale

Voici une des lanternes en pierre les plus typiques de Kasuga Taisha. Le foyer sous le toit hexagonal est constitué de 6 faces. Il y a des motifs daim en relief.

Lanterne avec un foyer carré
Lanterne avec un foyer carré

Le sentier Oai-michi est également bordé de vieilles lanternes en pierre, mais leurs foyers sont en bois et carrés. À l’origine, ils étaient enduits de laque noire et décorés de ferrures ornementales. La vue de ces lanternes devrait être magnifique. Voici la lanterne du XVIème siècle avec un foyer restauré à l’identique.

À côté de Wakamiya-jinja se trouve le sanctuaire Meoto Daikoku-sha. Okuninushi-no-mikoto et Suserihime-no-mikoto y sont vénérés ensemble comme un couple divin. Ils promettent le bonheur conjugal et familial. Il y a des ex-voto en forme de cœur.

Dans les sanctuaires et temples, on peut tirer un omikuji, une bande de papier sur laquelle est écrite une prédiction. Ces prédictions indiquent une très grande chance, une bonne chance ou une mauvaise chance. Elles nous donnent aussi des conseils sur la santé, l’amour, le travail, etc. À Meoto Daikoku-sha, vous pouvez essayer un omikuji mizu-uranai. Achetez une feuille de papier pour mizu-uranai (300 yens). Si vous la mettez au contact de l’eau, la prédiction se révèle.

J’espère accueillir cette année de nombreux touristes francophones !

Doshomachi

Doshomachi, quartier du médicament à Osaka

Quartier Doshomachi
Quartier Doshomachi

Doshomachi, situé à Semba, Osaka est connu comme le quartier du médicament depuis l’époque d’Edo. Son histoire remonte au XVIIème siècle, lorsqu’un riche marchand d’Osaka y a ouvert un magasin de médicaments importés de Chine et des Pays-Bas (l’époque d’Edo a été marquée par une politique d’isolement instaurée par le shogunat Tokugawa, mais la Chine et les Pays-Bas ont été autorisés à commercer avec le Japon). Au XVIIIème siècle, Doshomachi est devenu le centre de distribution de médicaments au Japon. Aujourd’hui encore, il y a de nombreux grossistes de médicaments et entreprises pharmaceutiques.

Sukunahikona-jinja
Sukunahikona-jinja

Voici le sanctuaire shinto Sukunahikona-jinja. Érigé en 1780 par les marchands de médicaments du quartier Doshomachi, il se trouve aujourd’hui coincé entre les immeubles du quartier. Shennong, le fondateur de la médecine chinoise, et Sukunahikona no Mikoto, le dieu japonais de la médecine, sont vénérés ensemble ici.

Lors de l’épidémie de choléra à Osaka en 1822, les apothicaires vendaient des pilules contenant un composé de crâne de tigre moulu et à cette époque, les gens fabriquaient également des figurines de tigre en papier mâché et priaient pour leur santé dans ce sanctuaire. Depuis lors, le tigre en papier mâché est le symbole de ce sanctuaire. Les 22 et 23 novembre de chaque année, le festival Shennong, shinno-sai en japonais, s’y tient et le bambou sasa où sont accrochées une figurine de tigre en papier mâché et une plaquette sacrée o-fuda du sanctuaire est vendu comme amulette pour la paix familiale et la bonne santé. Le festival Shennong est un des événements folkloriques importants pour les habitants d’Osaka.

Au coin nord-est où la rue Doshomachi-dori et l’avenue Sakai-suji se croisent, se dresse une vieille maison traditionnelle japonaise construite au début du XXème siècle. Échappée aux raids aériens pendant la Seconde Guerre mondiale et aux tremblements de terre fréquents, elle contraste vivement avec une ambiance moderne du quartier actuel. Il s’agit de l’ancienne résidence de la famille Konishi, riche marchand de médicaments et aujourd’hui connu comme fabricant de l’adhésif le plus vendu au Japon. Jusqu’à récemment, elle servait de bureau de l’entreprise. Il est possible de visiter gratuitement l’intérieur de la maison (seul le rez-de-chaussée) en réservant un créneau de visite en ligne à l’avance.

Toka-e

Toka-e, le festival des lanternes de Nara

Le festival Toka-e est une scène caractéristique estivale de Nara. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. Les toka sont des restes en forme de fleur qui se forment à l’extrémité d’une bougie après qu’elle ne soit éteinte. On dit que ces restes apportent la bonne fortune. On peut profiter d’une ambiance magique créée par la lueur des bougies.

Autour de l'étang Sarusawa
Autour de l’étang Sarusawa

Si vous séjournez à Nara, je vous recommande le ryokan (auberge traditionnelle japonaise) Edosan. Une rangée de bungalows est située dans le parc de Nara. Depuis sa fondation en 1907, il a été utilisé par de nombreux artistes. C’est parfait pour s’immerger dans un cadre paisible et bucolique en famille.

Char Kitakannon-yama

La parade de chars au festival de Gion

Le Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon, se tient en juillet à Kyoto. Ce festival rattaché au sanctuaire shinto Yasaka-jinja a vu le jour il y a plus de 1000 ans pour prier pour la fin d’une maladie endémique. Il y a divers événements pendant un mois. Le défilé de trois palanquins divins est le plus important, mais la parade de chars décorés appelés yamahoko qui défilent dans le centre-ville est sans aucun doute le clou du festival pour les spectateurs. Les processions de chars se déroulent deux fois, les 17 et 24 juillet. Cette année, la première parade a été organisée pour la première fois en trois ans après des annulations en raison de la pandémie de Covid-19. La seconde est prévue pour après-demain. Par rapport à la première parade (23 chars) du 17 juillet, la seconde (11 chars) se déroule sur une plus petite échelle. On peut profiter du charme du festival dans une atmosphère un peu plus calme. Je vais partager quelques photos de la seconde parade de chars (festival 2019) avec vous. À partir de cette année, le char Taka-yama reviendra au défilé pour la première fois depuis environ 200 ans.

Il y a deux types de chars : les yama qu’on porte sur les épaules et les hoko équipés de roues qu’on tire avec des cordes. Dans la seconde parade, les chars de type yama défilent sauf celui de queue (Ofune-hoko), mais il y a aussi de grands chars de type yama avec des roues. Le pin sacré est directement attaché au toit.

Char de type yama avec des roues
Char de type yama avec des roues
Char Hashibenkei-yama

Hashibenkei-yama
Le char de tête de la seconde parade. Les figurines sur ce char représentent deux figures connues dans l’histoire du Japon, Benkei, un moine-guerrier bouddhiste et Ushiwaka-maru, un jeune guerrier. Cette scène représente Ushiwaka-maru, avec une épée dans sa main droite, combat Benkei portant une armure avec une grande épée à la main, sur le pont Gojo.

Char Kitakannon-yama

Kitakannon-yama
Le 2ème char de la seconde parade. Il est décoré avec des branches de saule.

Char Jomyo-yama

Jomyo-yama
Cette scène est basée sur le dit des Heike, une chronique japonaise médiévale. Jomyo, un moine-guerrier bouddhiste, a essayé d’atteindre un champ de bataille le premier, mais un autre moine-guerrier l’a devancé en sautant par-dessus sa tête.

Char Koi-yama

Koi-yama
Cette scène représente une légende chinoise selon laquelle une carpe peut se métamorphoser en dragon en remontant la cascade. Les tapisseries belges du XVIème siècle qui décorent ce char sont magnifiques.

Char Suzuka-yama

Suzuka-yama
La figurine sur ce char représente Suzuka-gongen, qui a chassé un démon sur le mont Suzuka qui causait des souffrances aux locaux. Elle a une apparence féminine avec un chapeau doré et une grande épée à la main.

Char Minamikannon-yama

Minamikannon-yama
Le 6ème char de la seconde parade. Il est décoré avec des branches de saule aussi bien que Kitakannon-yama. Il y a aussi des balles médicales en bois aux quatre coins qui sont censées éloigner les maladies.

Char Ennogyoja-yama

Ennogyoja-yama
Trois divinités sont vénérées ensemble sur ce char : Ennogyoja (fondateur du shugendo), Hitokotonushi-no-kami et Katsuragi-no-kami.

Char Kuronushi-yama

Kuronushi-yama
La figurine sur ce char représente un poète du IXème siècle, qui admire la beauté des fleurs de cerisier.

Char Hachiman-yama

Hachiman-yama
La divinité du sanctuaire local, Hachiman-gu est transférée temporairement à ce char pendant le festival de Gion. Les deux pigeons qui se perchent face à face sur le portique torii représentent le bonheur conjugal.

Char Ofune-hoko

Ofune-hoko
C’est le char de queue de la seconde parade.

Voie lactée

Les pâtisseries japonaises pour Tanabata, la fête des étoiles

Le 7 juillet, on célèbre Tanabata, une fête née de la légende chinoise selon laquelle les deux amoureux célestes, la princesse des Tisserande (Véga) et le Bouvier (Altaïr), vivant séparés par la Voie lactée, peuvent se retrouver une fois par an. On trouve partout une décoration sasa-kazari. On écrit des vœux sur des bandes de papier multicolore, les accrochent aux branches de bambou sasa et prie les étoiles pour qu’ils soient exaucés.

Décoration pour la fête des étoiles
Décoration pour la fête des étoiles

À l’approche de la fête des étoiles, on met en devanture des wagashi (pâtisseries traditionnelles japonaises) rappelant le ciel étoilé. Très artistiques, on peut aussi en savourer avec les yeux. Un régal pour les yeux et les papilles.

La couleur bleue nous donne une sensation de fraîcheur. Cette pâtisserie « la Voie lactée » est composée de kohaku-kan (à base de gelée d’agar-agar solidifiée) saupoudrée de feuilles d’argent, de mijin-kan (à base de gelée d’agar-agar solidifiée et de farine de riz gluant) et de yo-kan (une pâte de haricot rouge gélifiée avec de l’agar-agar). C’est comme un ciel parsemé d’étoiles.

Pâtisserie la Voie lactée
Pâtisserie la Voie lactée

Ces bonbons sont composés d’agar-agar et de sucre. On peut admirer une texture amusante. L’extérieur est croustillant comme un sorbet, mais l’intérieur est comme une gelée moelleuse.

Bonbons Kohaku
Bonbons Kohaku
Kitano Tenman-gu

Nagoshi-no-Oharae, le rituel shinto de purification

Un grand anneau en herbe tressée, chinowa au sanctuaire shinto pour Nagoshi-no-Oharae, le rituel shinto de purification qui se déroule le 30 juin. En franchissant le chinowa, on se débarrasse des souillures et prie pour qu’on puisse passer les 6 mois à venir en bonne santé. J’ai visité le sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu à Kyoto. À la porte d’entrée, un gros chinowa accueillait de nombreux visiteurs. La saison des pluies qui dure normalement environ un mois s’est déjà terminée (c’est à cause du réchauffement planétaire ?) et une ambiance estivale régnait dans l’enceinte.

Le 30 juin, les Kyotoïtes mangent une pâtisserie japonaise, minazuki. Il s’agit d’une pâtisserie à base de farine de riz gluant et de sucre cuite à la vapeur surmontée de haricots rouges azuki. Le rouge est une couleur qui écarte des mauvais esprits. Autrefois, des courtisans se débarrassaient de la chaleur d’été en mangeant de la glace, qui n’était pas à la portée de gens ordinaires. C’est pourquoi cette pâtisserie évoquant la glace a été créée. Le triangle de base représente un morceau de glace. Le minazuki est une pâtisserie spéciale pour les Kyotoïtes, mais ces derniers temps, cette tradition se répand dans tout le pays.

Minazuki, pâtisserie japonaise
Minazuki, pâtisserie japonaise
Marché aux puces Heian

La flânerie dans le marché aux puces Heian de Kyoto

De nombreux marchés aux puces et antiquaires se tiennent chaque mois à Kyoto. Les plus connus d’entre eux sont le marché Kobo-ichi, qui se tient au temple To-ji le 21 de chaque mois, et le marché Tenjin-ichi, qui se tient au sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu le 25 de chaque mois. Ils sont aussi populaires auprès des touristes étrangers.

Le marché aux puces Heian se tient le 10 de chaque mois au parc Okazaki, devant le sanctuaire shinto Heian-jingu. Une centaine de brocanteurs et d’antiquaires y installent leurs étals. Il est ajouté à la liste des marchés aux puces de Kyoto depuis avril 2019 et relativement nouveau, mais on peut y faire des trouvailles insolites dans une ambiance sympathique.

La semaine dernière, j’ai aussi visité une exposition préalable aux ventes aux enchères silencieuses d’antiquités qui se tenait près de ce marché aux puces. Cette exposition est organisée par Kogire-kai, une maison de vente aux enchères de Kyoto spécialisée dans les antiquités japonaises, en particulier l’artisanat traditionnel japonais. Elle permet aux acheteurs d’observer directement les objets figurant sur le catalogue de la maison. Un large éventail d’antiquités… C’est un véritable musée.

Casques de samouraïs
Casques de samouraïs
Kyokusui-no-en

Le hinamatsuri, fête des filles au jardin Isui-en de Nara

Le 3 mars on célèbre le hinamatsuri, fête des filles en espérant qu’elles grandissent en bonne santé. Les poupées traditionnelles richement décorées appelées ohina-sama sont posées sur des estrades spéciales à plusieurs niveaux. L’origine de la fête remonte à l’époque de Heian (794-1185). Les poupées étaient supposées protéger des mauvais esprits. Dans la cour impériale, il était de coutume de faire flotter des poupées de papier sur les rivières pour qu’elles puissent emporter les impuretés. Cette coutume elle-même est venue de la Chine ancienne où on s’est purifié au bord de l’eau pour prier pour la bonne santé. Au Japon, en introduisant cette coutume, les nobles ont également célébré l’événement annuel en organisant un banquet appelé kyokusui-no-en. Assis sur les rives d’un ruisseau serpentant dans le jardin, les nobles finement habillés ont composé des poèmes en buvant le saké dans des coupes flottant sur l’eau.

Au jardin Isui-en de Nara, on peut voir un ensemble de poupées et d’accessoires représentant la scène de ce banquet. Le fondateur du deuxième jardin de Isui-en a offert ces poupées à sa petite fille qui est née en 1905 pour célébrer sa première fête hinamatsuri. Les poupées aux visages enfantins appelées chigobina sont également exposées sur une estrade à cinq niveaux.

Poupées chigobina
Poupées chigobina

À propos du jardin Isui-en : https://japonhautecouture.com/sites/nara/autour-du-parc-de-nara/

Pleine lune d'automne

Otsukimi au temple Toshodai-ji

Otsukimi, la contemplation de la pleine lune est une coutume ancienne au Japon. Surtout, la pleine lune d’automne (la lune des moissons) est magnifique et la fête de la lune est organisée dans tout le pays. Hier soir, l’enceinte du temple Toshodai-ji a été ouverte au public pour l’otsukimi.

Toshodai-ji est situé à l’ouest de la ville de Nara. Il a été fondé au VIIIème siècle par un grand moine chinois invité au Japon pour enseigner le bouddhisme. Abritant de belles architectures anciennes, il est imprégné d’une ambiance majestueuse. Il n’est pas loin du centre-ville, mais on a l’impression de se trouver dans une forêt calme. Le jour de la fête de la lune, on peut visiter ce vieux temple de nuit.

Son pavillon principal, Kon-do renferment trois grandes statues de Bouddha. À la droite du Bouddha Vairocana (Bouddha principal) se tient le Bouddha Yakushi (Bouddha médecin) et à sa gauche, le Bodhisattva de la compassion Kannon aux mille bras. Éclairées, elles étaient d’un air imposant à couper le souffle. Le Kannon aux mille bras est normalement représenté avec vingt paires de bras, mais celui de Toshodai-ji aurait été vraiment représenté avec mille bras. Quelques-uns ont été perdus, toujours est-il que cette sculpture méticuleuse est impressionnante.