L’étang Sarusawa situé à l’ouest du parc de Nara. La pagode à cinq étages du temple Kofuku-ji reflétée sur l’eau fait partie de l’un des huit beaux paysages de Nara.
En août, l’étang est illuminé par des lanternes suspendues au bambous nains, sasa. C’est un des programmes qui se tiennent lors de l’événement « Flânerie à Naramachi ». Cette année, l’événement a été réduit au milieu de la COVID-19, mais j’ai pu admirer la vue fantastique de l’étang.
Le dépôt Shoso-in où étaient conservés des trésors impériaux du VIIIème siècle est situé dans l’enceinte du temple Todai-ji de Nara. Le terme shoso fait référence au dépôt pour conserver des matériaux importants. Autrefois, les bureaux gouvernementaux et les principaux temples bouddhistes avaient leur propre shoso, mais au fil du temps, la majorité d’entre eux ont disparu et seul celui de Todai-ji, Shoso-in reste encore aujourd’hui.
On compte plus de 9 000 trésors dans les collections de Shoso-in, parmi lesquels des objets précieux que l’Empereur Shomu (fondateur de Todai-ji ) et l’Impératrice Komyo nous ont légués. Il y a des instruments de musique, des paravents, des textiles, des récipients, du mobilier, des miroirs, des brûle-parfums, etc. Certains d’entre eux ont été introduits au Japon après avoir traversé la route de la soie. Ils témoignent des échanges culturels entre le Japon et les pays d’Eurasie. Mais 90 % des trésors de Shoso-in ont été créés au Japon. Les arts délicats de l’époque sont dignes d’admiration.
Les trésors de Shoso-in sont en bon état depuis plus de 1 200 ans. Pourquoi ? Il est dit que la structure de plancher élevé de Shoso-in empêchait les trésors d’être endommagés par l’humidité et l’insecte. En outre, chaque trésor était conservé dans un coffre en cèdre. Cela a joué un rôle majeur dans la préservation des trésors en réduisant la différence de température et en bloquant la lumière extérieure. Actuellement, les trésors sont conservés dans les deux dépôts en béton armé pour parer à toute éventualité.
Lors de l’expostion Shoso-in, des trésors spécialement sélectionnés sont exposés pendant environ deux semaines de la fin octobre à la mi-novembre au musée national de Nara chaque automne (le temps est sec). Le contenu de trésors exposés est différent chaque année. Cette année, en commémoration de l’intronisation du nouvel Empereur Naruhito, l’expostion Shoso-in se déroule aussi au musée national de Tokyo (jusqu’au 24 novembre).
Gozan-no-Okuribi, événement traditionnel de Kyoto qui a lieu tous les 16 août.
C’est la cérémonie bouddhiste la plus représentative de la fête Obon, fête traditionnelle japonaise en l’honneur des ancêtres. Les rituels varient selon les régions, mais en général, le 13 août chaque année, on accueille les âmes des ancêtres qui reviennent sur terre. Le 16 août, ils retournent dans l’au-delà.
À Kyoto, pour éclairer leur chemin vers l’au-delà, les feux du retour appelés okuribi sont allumés vers 20h en forme de caractères chinois ou de symboles sur les cinq montagnes qui entourent la ville.
Le festival Tokae est une scène caractéristique estivale de Nara. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. Que diriez-vous d’y profiter d’une ambiance magique ?
Période d’ouverture : Du lundi 5 août 2019 au mercredi 14 août 2019 Heure d’éclairage : De 19h00 à 21h45 Lieu : Autour du parc de Nara
La seconde procession de grands chars, yamaboko-junko du 24 juillet. Par rapport à la première procession (23 chars) du 17 juillet, la seconde (10 chars) se déroule sur une plus petite échelle. On peut profiter du charme de la fête dans une atmosphère un peu plus calme.
Char Minami-Kannon-yama
Char Jomyo-yama
Char Oofune-hoko
On peut admirer de près les décorations de chars telles que les tapisseries, les poupées, etc.
Tapisserie belge du XVIème siècle
Pigeons perchés au torii
Poupée portant un masque de no
La procession de chars est accompagnée de participants habillés de kimono. Un homme habillé en ascète montagnard marchait en sonnant de la conque.
Ascète montagnard
Musique jouée par des garçons
Hanagasa-junko, une autre procession de petits chars et palanquins ornés a également lieu le même jour. Yamaboko-junko est un événement centré sur les hommes, mais au Hanagasa-junko, les femmes et les enfants aussi participent.
Procession de prêtresses
Interprétation de tambour
Filles montant à bord de char
La présence de maiko et geiko rend la procession plus attrayante.
Le Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon. Il se tient en juillet à Kyoto. Ce festival associé avec le sanctuaire shinto Yasaka-jinja a débuté comme rituel pour apaiser les épidémies en 869. Il y a divers événements pendant un mois. Le défilé de trois palanquins sacrés est le plus important, mais les parades de chars appelés yamaboko qui défilent dans les rues sont sans aucun doute le clou du festival pour les visiteurs. Elles se déroulent deux fois, le 17 juillet et le 24 juillet.
23 chars pour la première parade (le 17 juillet) sont exposés dans les rues à partir du 14 juillet pendant trois jours. Décorés de belles tapisseries, ils sont surnommés « musées ambulants ». On est autorisé à monter à bord de certains chars.
Musiciens à bord de char
Char en forme de bateau
Depuis un char
De nombreux stands de boissons et de nourritures sont installés dans les rues et les gens habillés en kimono d’été, yukata s’y baladent dans une ambiance animée.
Ambiance animée
Dans certaines maisons anciennes aussi, les beaux objets d’art sont montrés au public.
Décoration de char
Décorations de char
Beaux objets d’art
10 chars pour la seconde parade (le 24 juillet) sont montés et exposés à partir du 18 juillet.
La saison des pluies tardive a enfin débuté à Kyoto…
Grand anneau pour rituel shinto
Un grand anneau, c’est ce qu’on voit dans l’enceinte du sanctuaire shinto à la fin de juin. Il s’agit d’un anneau fait en tressant de l’herbe pour le rituel shinto, nagoshi-no-oharae qui se tient chaque année le 30 juin. En franchissant cet anneau, on purifie l’esprit et le corps et prie pour qu’on puisse passer les six mois restants de l’année en bonne santé.
Pâtisserie japonaise, minazuki
Ce jour-là, les Kyotoïtes mangent une pâtisserie japonaise appelée minazuki. Des haricots rouges azuki sont posés sur une base faite de farine de riz et de sucre et cuite à la vapeur. Le rouge est une couleur qui écarte des mauvais esprits au Japon. Autrefois, des courtisans se débarassaient de la chaleur d’été en mangeant de la glace qui n’était pas à la portée de gens ordinaires. C’est pourquoi cette pâtisserie évoquant la glace a été créée. Le triangle de base représente un morceau de glace. Le minazuki est une pâtisserie spéciale pour les Kyotoïtes.
La fête des enfants a lieu le 5 mai. C’est plutôt une fête pour les garçons. Dans les familles ayant des garçons, on dresse des banderoles en forme de carpe, koinobori pour souhaiter une santé et une croissance bien portante des garçons.
Koinobori
On expose aussi une poupée traditionnelle de samuraï ou une armure de samuraï en miniature.
Le 3 mars, on célèbre le hinamatsuri, fête des filles en espérant qu’elles grandissent en bonne santé. Dans la famille des filles, on décore les poupées traditionnelles appelées ohinasama.
Poupées ohinasama
Au temple Sanjusangen-do à Kyoto dont le nom contient le chiffre 33, une cérémonie bouddhiste se déroule le 3 mars chaque année en raison de la répétition du chiffre 3. L’amulette réservée aux femmes y est vendue ce jour-là.
Amulette réservée aux femmes
Les pruniers en fleurs flattent les yeux. Le cerisier kawazu qui est une sorte de cerisier précoce commence à fleurir.
Au Japon, la Saint-Valentin est le jour où les femmes déclarent leurs sentiments à ceux qu’elles aiment en leur offrant des chocolats. Aujourd’hui, la Saint-Valentin n’est plus réservée qu’aux amoureux. Les chocolats pour cette « fête commerciale » se diversifient. Il y a par exemple les « giri choko » ou « chocolats de courtoisie » destinés aux patrons et aux collègues, les « tomo choko » ou « chocolats d’amitié » que les filles comme les collégiennes ou les lycéennes s’offrent entre elles, etc. Les femmes ont de plus en plus tendance à s’acheter les chocolats de luxe pour les déguster elles-mêmes. Ce sont les « jibun choko » ou « chocolats personnels ». De toute façon, la Saint-Valentin est le moment le plus profitable de l’année pour les chocolatiers. Ma fille a fait de petits fours à la patate douce pour la Saint-Valentin. Au lycée de filles où elle va, la tradition de « tomo choco » est bien-sûr présente. Ce que les filles apportent, ce n’est pas limité au chocolat. Les gâteaux faits maison sont aussi populaires.