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Kusa-mochi

Qu’est-ce qu’un mochi ?

Mes clients francophones curieux du Japon connaissent de nombreux mots japonais, notamment ceux liés aux boissons et à la nourriture. J’ai beaucoup entendu le mot mochi cette année, et certains clients m’ont dit qu’ils voulaient manger le mochi. Mais je pense que les mochi japonais et les mochi que les Occidentaux connaissent sont un peu différents.

Le mochi est obtenu en faisant cuire du riz gluant mochigome à la vapeur et en pilant dans un mortier traditionnel. Il est ensuite façonné à la main. On mange souvent le mochi grillé et enrobé d’une feuille d’algues nori avec de la sauce de soja. Les mochi sont également utilisés dans des plats variés tels que la soupe du nouvel an zoni, le pot-au-feu japonais oden ou la soupe de haricots rouges zenzai, etc. En tout cas, le mochi, pâte de riz gluant, lui-même n’est pas sucré.

Yukimi-daifuku
Yukimi-daifuku

Pour les Occidentaux, le mochi fait partie des pâtisseries traditionnelles japonaises. C’est plutôt une glace enrobée de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi.

Il existe également de nombreuses pâtisseries suivies du mot mochi au Japon. En général, ces pâtisseries sont faites à base de pâte de riz gluant ou de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi et sont fourrées aux haricots rouges sucrés anko.

Kusa-mochi

Kusa-mochi ou Yomogi-mochi
Le mochi d’armoise yomogi, une herbe qui donne une couleur verte. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée.

Sakura-mochi

Sakura-mochi (à la façon de la région du Kansai)
Le mochi à base de farine de riz gluant séchée et moulue. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée, et couvert d’une feuille de cerisier en saumure.

Daifuku-mochi

Daifuku-mochi
Le mochi dont la pâte extérieure faite de riz gluant ou de gyuhi est moelleuse. Il est fourré, en général, aux haricots rouges sucrés, mais il existe des daifuku aux garnitures variées. Le daifuku à gauche sur la photo contient des pois rouges salés mélangés à sa pâte.

Si vous voulez goûter des mochi au Japon, mais que vous n’aimez pas beaucoup la pâte de haricots rouges sucrée, le daifuku aux fruits est recommandé. C’est un daifuku garni de fruits de saison (fraises, mandarines, melons, mangues, etc) et de crème chantilly.

Bonnes adresses pour les daifuku aux fruits à Kyoto

Gion Ninigi 祇をん ににぎ


  • Dans la ruelle Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mercredi
    11h-20h (lundi-jeudi)
    11h-22h (vendredi et samedi)
    10h-18h (dimanche et jours fériés)
    Le magasin dispose également d’un café.
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    11h30-18h30 (lundi-samedi)
    10h-18h (dimanche et jours fériés)

  • Recommandé
    Gion Pocchiri (496 yens)
    Décorée de vrais bijoux, Pocchiri est une broche précieuse pour la ceinture de kimono de maiko. Ce daifuku inspiré du pocchiri est fourré aux fruits variés (fraises, raisins, marrons, bananes, myrtilles, etc) et à la crème chantilly. Une fusion parfaite entre la texture moelleuse de la pâte et le bon goût des fruits.

ONN KYOTO GOKOMACHI 温 京都御幸町


  • Au nord de la rue Takoyakushi-dori, dans la rue Gokomachi-dori

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi et mercredi
    12h-18h

  • Cette pâtisserie japonaise dispose également d’un café. On peut également déguster du thé de Wazuka dans une ambiance reposante.
  • Recommandé
    J’aime Hana-ichigo (daifuku aux fraises), mais les daifuku que cette pâtisserie fabrique avec beaucoup de soin sont tous délicieux.

D’un point de vue religieux, le mochi est également lié aux événements traditionnels japonais. Dans le shintoïsme, le mochi, comme le riz et le saké, constitue une offrande importante aux divinités kami. Je vous présente le saru-mochi lié au sanctuaire shinto Shimogamo-jinja de Kyoto. On a prié pour une bonne santé en mangeant ce mochi coloré au jus de haricots rouges bouilli. On peut goûter ce mochi de la taille d’une bouchée au salon de thé Saruya.

Saruya さるや


  • Dans l’enceinte du sanctuaire shinto Shimogamo-jinja
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours
    10h-16h30
  • Recommandé
    Saru-mochi avec une tasse de thé torréfié (400 yens)
Ikkyu-ji

Le temple Shuon-an Ikkyu-ji, un coin secret à momiji

Pavillon principal
Pavillon principal

Le temple zen Ikkyu-ji se situe dans le sud de la préfecture de Kyoto. Ikkyu (1394-1481), un des moines les plus célèbres au Japon, a passé ses dernières années ici et son nom lui a été attribué. Actuellement, ce temple se pare de belle couleurs de l’automne.

Cette année, à cause de la canicule de l’été et de la chaleur tardive de l’automne, on était inquiet que les feuilles d’érables soit brûlées et abîmées et qu’elles ne prennent pas de belles teintes. Mais l’écart de température entre le jour et la nuit a enfin apporté une belle palette de couleurs aux feuilles d’érables. Bien-sûr, il y a de nombreux endroits célèbres pour admirer les momiji à Kyoto, mais il y a du monde partout… Cet automne, j’ai visité le temple Ikkyu-ji toujours empreint d’une atmosphère sereine. Il est proche de chez moi.

Le temple abrite également de beaux jardins zen qui valent le détour. Le hojo, salon des moines d’autrefois, est entouré de trois jardins secs conçus au début du XVIIème siècle pour rendre hommage à Ikkyu. Composé de graviers blancs ratissés et d’azalées taillées en formes arrondies, le jardin sud représente la mer. Je pense que ce jardin, avec son atmosphère simple et épurée, est propice à la méditation.

Dans le jardin nord, de grosses pierres sont prépondérantes et présentent des paysages différents. Que représentent-elles ? Le jardin sec est en général abstrait et invite à l’imagination. Dans ce jardin sans eau, pouvez-vous voir l’eau de la cascade dévaler la montagne ?

La réouverture de la distillerie Yamazaki au public

Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?

Visites guidées de la distillerie

  • 80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
  • L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
  • La participation est soumise au tirage au sort.
  • Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.

Visite libre du musée de la distillerie

  • Gratuit, tous les jours
  • Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
  • La réservation en ligne est obligatoire. Premier arrivé, premier servi.
  • Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.

Où se trouve la distillerie ?

  • Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
  • Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki. C’est un de mes musées préférés.

GOSPEL ゴスペル, Kyoto

GOSPEL
GOSPEL

Après une promenade sur le chemin de la philosophie… Le café GOSPEL est installé au premier étage d’un bâtiment de style occidental. Ce bâtiment, dont les murs sont aujourd’hui recouverts de lierre, a été à l’origine la maison de l’oncle du propriétaire. Il a été construit en 1982 selon le style architectural du missionnaire et architecte américain William Merrell Vories (1880-1964) qui a conçu de nombreux bâtiments de style occidental au Japon.

Il y a des cafés partout dans les environs du chemin de la philosophie, mais je pense que GOSPEL est le plus agréable pour prendre une petite pause au calme. Dégustez une bonne pâtisserie maison dans un cadre cosy et chaleureux.


  • Au sud-ouest du temple d’argent, le long de la rue Shishigatani-dori, rue parallèle au côté ouest du chemin de la philosophie

  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf mardi
    12h-18h

  • Prix
    Scones avec du thé (ou du café), de la confiture de myrtilles et une crème épaisse : 1 300 yens
    Gâteau avec du thé (ou du café) : 1 100 yens
    Déjeuner (steak haché ou gratin) : 1 500 yens

Où admirer les couleurs de l’automne à Kyoto

Après des jours de canicule tardive, on attend avec une grande impatience l’arrivée de l’automne.

En automne, les Japonais vont admirer les feuilles des érables momiji qui revêtent des teintes de jaune, d’orange et de rouge. C’est ce qu’on appelle momijigari, la chasse aux feuilles rouges. Tout comme la floraison des cerisiers au printemps, le changement de couleurs des feuilles d’érables est un signe important qui nous fait ressentir la transition des saisons. Il me semble que les touristes étrangers sont aussi attirés par cette belle nuance de couleurs des momiji.

La meilleure période pour momijigari s’étend de la mi-novembre au début décembre à Kyoto.
Si vous prévoyez d’explorer Kyoto aux couleurs de l’automne cette année…
Dans cet article, je vous emmène à la découvere du quartier d’Okazaki et de ses environs. C’est ma balade de l’automne dernier.

Le temple Konkai Komyo-ji

Situé un peu en hauteur, ce temple possède un vaste terrain. Il est comme un château. Lors de visites spéciales en automne, vous pourrez admirer son jardin magnifique qui est habituellement fermé au public. Le jardin sec karesansui, le jardin de style chisen disposé autour d’une pièce d’eau et le jardin roji qui mène au pavillon de thé… La visite vous permettra de profiter de trois styles représentatifs des jardins japonais.

  • Pour se rendre au temple Konkai Komyo-ji
    Environ 15 minutes à pied du sanctuaire Heian-jingu, en passant par Okazaki-jinja, sanctuaire des lapins
  • La visite spéciale en automne 2023
    Du 15 novembre au 3 décembre (10h-16h30)
    Avec un billet d’entrée (1 000 yens), la visite du pavillon Mie-do, du bâtiment O-hojo et du jardin est possible. Le spectacle d’épées de style Mugai-ryu se déroule pendant 15 minutes (11h et 14h) devant le bâtiment O-hojo. Si vous voulez également monter sur la grande porte du temple, un billet combiné (1 600 yens) est recommandé.

Le temple Shinnyo-do

Le temple Shinnyo-do est à coté de Konkai Komyo-ji. Vous l’atteindrez en profitant une belle balade en chemin. Le clou de la visite est la collaboration entre la pagode de trois étages et les feuilles rouges des érables. Certes, ce temple est un peu bondé de touristes en automne, mais vous pourrez profiter des feuilles d’automne dans une atmosphère relativement calme comparés aux endroits populaires tels que le temple Kiyomizu-dera, Arashiyama, etc.

  • Shinnyo-do est à 20 minutes à pied du temple d’argent en passant par le chemin de la philosophie. Il est possible de combiner cette balade et la visite du temple d’argent.
  • C’est gratuit si vous vous contentez de vous promener dans son enceinte.

Le café Shinko-kan et ses environs

En face de la porte principale de Shinnyo-do, se trouve le sanctuaire Munetada-jinja. De chaque côté de l’entrée de sa voie d’accès, une paire de statues de gardiens komainu vous attendent. Elles sont faites de poterie de Bizen au lieu de pierre. Remarquez leur posture humoristique.
Le café Shinko-kan est situé sur le terrain de l’auberge Yoshida-sanso (ancienne villa impériale construite dans les années 1930) qui est à côté du sanctuaire. Actuellement, la réservation à l’avance est nécessaire, mais c’est une bonne adresse pour une pause dans un cadre agréable.

À la forge

Découvrir le Japon à travers les ateliers d’artisans-Nippon Gensho-sha, atelier de sabres japonais à Kyotango

Sabre japonais
Sabre japonais

Le sabre japonais katana est un des symboles de l’esthétique japonaise. Le sabre était une arme indispensable pour les guerriers samouraïs et sa fonctionnalité prévalait autrefois sa beauté. Le sabre japonais créé encore selon un savoir-faire ancestral est très apprécié aujourd’hui comme œuvre d’art. En raison de cette popularité croissante, de nombreux voyageurs étrangers souhaitent visiter une forge et assister à certaines étapes de la fabrication de la lame.

Si vous vous intéressez aux sabres japonais et que vous souhaitez visiter une forge pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous de pousser jusqu’à la péninsule de Tango connue comme Kyoto by the Sea ? Situé dans la région côtière de Tango, Nippon Gensho-sha est un atelier de sabres japonais dirigé par trois jeunes forgerons entreprenants. Après s’être formés auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais. Ils sont très sympathiques et vous montrent leur forge en expliquant le processus traditionnel de fabrication des sabres japonais. Vous pouvez y assister à l’étape tamatsubushi, la première étape de fabrication d’un sabre japonais et faire l’expérience de cette étape.

Qu’est-ce que le tamahagane ?

Tamahagane
Tamahagane

Le tamahagane est la matière première du sabre japonais produite dans le bourg d’Okuizumo, la préfecture de Shimane. En mettant alternativement du sable ferrugineux et du charbon dans le bas fourneau traditionnel tatara, on obtient un bloc hétérogène appelé kera. 10 tonnes de sable ferrugineux peuvent produire 2 à 3 tonnes de kera. Le kera est ensuite trié en fonction de la teneur en carbone. Le tamahagane est l’acier composite de très bonne qualité dont la teneur en carbone est optimale pour la fabrication du sabre japonais. Environ 10 kg de tamahagane sont nécessaires pour fabriquer un katana.

L’étape tamatsubushi

L’étape tamatsubushi consiste à chauffer le tamahagane au rouge et à le marteler pour obtenir une plaque mince (environ 0,75 cm d’épaisseur). La plaque de tamahagane est ensuite plongée rapidement dans l’eau froide et est brisée en petits morceaux plats qui sont triés en fonction de leur teneur en carbone. Chaque morceau est examiné attentivement. Ceux qui se brisent facilement contiennent plus de carbone et servent à fabriquer l’acier dur pour l’enveloppe kawagane, tandis que les morceaux à la teneur faible en carbone sont utilisés pour fabriquer l’acier doux pour le noyau, shingane. Ils sont martelés et fusionnés. Le sabre japonais ne doit ni se casser, ni se tordre et être tranchant. Cette double structure (kawagane + shingane) réalise une lame à la fois solide, souple et tranchante.

Certaines expressions japonaises utilisées dans la vie quotidienne trouvent leurs origines dans le katana. Par exemple, l’expression Aizuchi-wo-utsu qui signifie répondre en temps opportun à ce que dit son interlocuteur est dérivée de l’étape tanren dans laquelle le maître forgeron et l’apprenti forgent la lame au marteau alternativement tout en harmonisant leur rythme.

Ils fabriquent également les outils nécessaires pour la fabrication de la lame. Le fourneau est appelé hodo. Les charbons du bois de pin sont utilisés comme combustible.

L’appréciation d’une lame

L’activité inclut également l’appréciation d’une lame de sabre créée à cette forge. Les forgerons vous expliquent comment apprécier la beauté d’un sabre japonais. En tenant la lame, vous pouvez observer le reflet de la lumière sur la lame sous divers angles et admirer sa beauté. Ils fabriquent principalement des lames de la tradition Bizen. Le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant) est à motif de clou de girofle choji, une des caractéristiques de la tradition Bizen. Les sabres japonais ont évolué au fil du temps et ils travaillent à créer des katana qui refléteraient l’esprit de notre époque, tout en préservant un savoir-faire ancestral.

Le nouveau challenge des forgerons

Devenir forgeron de sabre n’est jamais facile. Il faut suivre une formation au moins 5 ans (8 heures par jour et 5 jours par semaine) sous la tutelle d’un maître forgeron. Il n’y a pas de rémunération pendant la période de formation. Même si les apprentis sont qualifiés en tant que forgeron indépendant après leur formation, il arrive souvent qu’ils abandonnent la fabrication des sabres parce qu’ils ne parviennent pas à ouvrir leur propre forge à cause du manque de fonds nécessaires. Il est très difficile de vivre de cet artisanat. Nippon Gensho-sha est à la fois un atelier et une entreprise de forgerons. Il vise à embaucher les apprentis en tant qu’employés rémunérés et à les former au métier de forgeron. Il s’agit d’un nouveau challenge dans le monde des forgerons, qui maintient la formation des apprentis de manière traditionnelle.

  • La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Pour vous rendre à l’atelier Gensho-sha depuis la gare JR de Kyoto, prenez le train Limited Express Hashidate jusqu’à la gare d’Amanohashidate (2 heures), prenez-y la ligne Kyoto Tango railway jusqu’à la gare de Mineyama (25 minutes) et prenez un taxi jusqu’à l’atelier (20 minutes). Un long déplacement ? Ce serait alors une bonne idée de passer une nuit à Kyoto by the Sea comme Amanohashidate ou Ine.
  • L’activité que je vous présente ci-dessus inclut la visite de la forge, l’expérience de frappe au marteau et l’appréciation d’une lame.
    Durée : une heure
    Tarif : 10 000 yens par personne.
    Jours et heures : le mercredi 10h- ou 14h-, le dimanche 10h- ou 14h- (le premier et le troisième dimanche uniquement)
  • L’atelier vous propose également une autre activité dédiée à la fabrication du couteau à papier avec du tamahagane.
    Durée : environ 3 heures
    Tarif : 38 000 yens par personne
    Jours et heures : le deuxième et le quatrième dimanche 13h-
  • La réservation est nécessaire. En principe, ces activités sont disponibles à partir de 10 ans.
Légumes de saison

ELOVE エラブ, Kyoto

Hors-d'œuvre de légumes
Hors-d’œuvre de légumes

Situé au cœur de la ville de Kyoto, ELOVE est un bon restaurant qui vous propose des plats de légumes fraîchement cueillis le matin chez ses agriculteurs partenaires. Il utilise principalement des produits locaux.

Le menu de 2 500 yens (déjeuner) comprend : amuse-bouche de légumes + petite soupe + hors-d’œuvre de légumes de saison + plat de résistance (poulet, porc, bœuf ou poisson) garni de légumes + pain ou riz + dessert du jour + boisson (café, thé japonais, etc)

Pendant votre voyage au Japon, vous allez déguster les spécialités culinaires japonaises, le sushi, le bœuf wagyu, le tempura, le ramen, le donburi, etc. Mais si vous voulez prendre parfois des repas sains et équilibrés, je vous recommande ce restaurant. ELOVE vous propose également des plats à emporter cuisinés avec des produits locaux. Si le temps le permet, il sera agréable de pique-niquer au bord de la rivière Kamo.


  • À deux pas du carrefour de la rue Takakura-dori et de l’avenue Shijo-dori, côté est du grand magasin Daimaru
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la station Shijo ou à 1 minute à pied de la sortie 16 de la gare de Karasuma de la ligne Hankyu Kyoto
  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (quelques jours de fermeture irréguliers)
    11h30-15h (dernière commande 14h)
    17h-23h (dernière commande 22h30)
  • Prix
    Menu de 2 500 yens (déjeuner)
    Menu de 5 500 yens ou 7 000 yens (dîner, il y a aussi des plats à la carte)
Okunoin

Le bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya pour l’automne 2023

Okunoin
Okunoin

Le mont Koya, haut lieu du bouddhisme ésotérique shingon, est un site incoutournable à visiter au Japon pour des étrangers qui veulent expérimenter une retraite religieuse et spirituelle.
Situé dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d’Osaka, le mont Koya est un peu difficile d’accès. Il faut changer de trains et prendre le funiculaire et enfin le bus pour accéder à son intérieur. Il est donc recommandé de passer une nuit après ce long déplacement dans un des temples qui offrent l’hébergement aux visiteurs.

Mais si vous souhaitez faire une excursion d’une journée au mont Koya pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous d’utiliser le service de bus long trajet direct entre Kyoto et le mont Koya ? Vous pourrez atteindre cette grande cité religieuse du pays en à peine 3h de route sans avoir à vous soucier des transports compliqués.

Période de fonctionnement
Du 1 septembre 2023 au 26 novembre 2023

Tarifs
Aller simple 2 600 yens
Aller-retour 4 700 yens
Le demi-tarif s’applique aux enfants. La durée de validité du billet aller-retour est de 10 jours à compter de la date de départ.

Horaires
De la gare JR de Kyoto au mont Koya (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
8h109h20
Arrivée : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Daimon Minami Chushajo
10h4511h55
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
10h5512h05
Arrêt de bus 3
Koyakeisatsu-mae
11h0812h18

Du mont Koya à la gare JR de Kyoto (via l’arrêt de bus Highway Kyotanabe)

Départ : Mont Koya
Arrêt de bus 1
Koyakeisatsu-mae
15h2716h47
Arrêt de bus 2
Okunoin-mae
15h5017h10
Arrêt de bus 3
Daimon Minami Chushajo
16h0017h20
Arrivée : Kyoto
Sortie Hachijo-guchi
18h3519h55

Se renseigner sur la réservation, l’achat des billets, etc
Centre d’information Hachijo-guchi de la gare de Kyoto de la compagnie d’autocars Keihan
(7h10-17h40)

Itinéraire recommandé
Arrêt de bus Daimon Minami Chushajo→Porte Daimon→Danjo Garan→Temple Kongobu-ji→Okuno-in (mausolée de Kukai)

Vous pourrez visiter les sites majeurs du mont Koya. Au retour, prenez le bus depuis l’arrêt Okunoin-mae.


Lotus

Le lotus, symbole de pureté

Lotus
Lotus

En poussant dans la boue, le lotus fleurit sur de longues tiges. Dans le bouddhisme, la fleur de lotus est associée à la pureté. En été, vous pouvez admirer ses belles fleurs de couleur blanc rosé. Elles commencent à ouvrir leurs pétales de bon matin et se ferment en début d’après-midi. Une fois la fleur terminée et les pétales tombées, le réceptacle floral en forme de pomme d’arrosoir apparaît. Pour les Japonais, il est plutôt comme un nid d’abeilles, hachi-no-su. Le lotus est appelé hasu en japonais. On dit que ce nom provient de la forme de son réceptacle floral.

Le réceptacle floral du lotus compte une quinzaine d’alvéoles qui renferment chacune une graine. Les graines de lotus sont utilisées dans la cuisine et la médecine traditionnelle dans les pays d’Asie. La fleur de lotus nous fascine par sa beauté, mais remarquez aussi le réceptacle floral du lotus dont sa forme est unique. Il semble un peu grotesque, mais il est souvent utilisé comme matériau pour l’arrangement floral japonais ikebana et les bassins fleuris installés à l’entrée des temples et des sanctuaires qui nous font ressentir le changement des saisons, de la fin de l’été au début de l’automne.

Bassin fleuri à la fin de l'été au sanctuaire Kitano Tenman-gu
Bassin fleuri à la fin de l’été au sanctuaire Kitano Tenman-gu
Rocher Tateiwa

Explorer la péninsule de Tango pour découvrir ses paysages côtiers

La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Dans cette zone appelée Kyoto by the Sea, Amanohashidate et Ine sont connus comme des sites incontournables à visiter et attirent des touristes. Mais dans cet article, je vous emmène à la découverte des endroits méconnus mais intéressants situés dans la partie nord de la péninsule.

*La partie nord de la péninsule de Tango n’est pas bien desservie par les transports en
commun. Elle se découvre plus aisément en voiture.

Les rizières en terrasses de Sodeshi formées sur les terrasses côtières. Vous pouvez profiter d’une belle vue sur le hameau de Sodeshi et la mer du Japon. De petites rizières sont également formées près de la côte. La mer du Japon est relativement calme en été, et les rizières ne sont pas recouvertes d’eau de mer. Le hameau de Sodeshi est bordé de maisons aux murs couverts de planches en bois de cèdre. Ces murs servent à protéger les maisons contre la brise de mer.

À 20 minutes de route à l’ouest du hameau de Sodeshi le long de la côte, se trouve le rocher Tateiwa. Environ 20 mètres de haut, c’est l’un des paysages côtiers représentatifs de la péninsule de Tango. Les jointures colonnaires de type basaltique s’élèvent de la mer, montrant la surface sculptée. Près du rocher Tateiwa, sur la colline surplombant la mer se trouvent 13 tumulus datés d’entre le VIème et le VIIème siècle (les tumulus Oonaru). Ses chambres funéraires ont été faites de basalte, le même type de roche que Tateiwa. La région de Tango est parsemée de grands tumulus et selon des fouilles récentes, une puissance régionale y existait dans les temps anciens. Les tumulus Oonaru seraient liés au clan puissant de la région. De nombreux mobiliers funéraires tels que des ornements magatama, des poteries en terre cuite et des sabres y ont aussi été mis au jour.

La région de Tango est également un lieu où subsistent de nombreuses histoires et traditions liées au sabre. Il y a eu l’un des plus anciens hauts fourneaux du Japon. Si vous vous passionnez pour les sabres japonais, que diriez-vous de visiter la forge Nippon Gensho-sha (10 minutes de route au sud de Tateiwa) ? Elle est tenue par trois jeunes forgerons entreprenants. Après avoir appris des techniques de fabrication des lames auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais.