Installé dans une machiya (maison traditionnelle en bois) construite il y a plus de 100 ans, ce restaurant vous propose de délicieuses brochettes yakitori grillées sur la braise. Il sert également des brochettes de légumes de Kyoto, de bœuf ou de porc.
Pour le déjeuner, je vous recommande le yakitori-teishoku (1 780 yens). Il est composé d’un bol de riz, d’une soupe miso, de 5 brochettes yakitori, d’un petit plat de légumes et de tsukemono (légumes marinés au vinaigre).
Voici cinq brochettes yakitori (de droite à gauche). –tebasaki (ailes de poulet) –sasami (blanc de poulet avec la sauce aux prunes et des feuilles de shiso coupées finement en julienne) –momo (cuisse de poulet) –reba (foie) –negima (les morceaux de poulet sont intercalés sur la brochette avec de la ciboule japonaise, negi)
L’architecture de machiya se caractérise par sa façade étroite et son intérieur tout en longueur. Elle dispose également d’un jardin intérieur. Vous pouvez manger soit au comptoir tout en regardant les cuisiniers préparer des plats, soit dans les salles à tatamis en profitant d’une ambiance reposante malgré sa position au cœur de la ville.
Où Angle la rue Oike-dori et la rue Takakura-dori À 3 minutes à pied de la station Karasumaoike
Heures et jours d’ouverture Tous les jours 11h30-14h30 (dernière commande 14h) 17h-22h30 (dernière commande 21h45)
Prix Menu de 1 000 yens à 1 860 yens (déjeuner) Menu de 2 500 yens~(dîner)
Le shintoïsme et le bouddhisme sont les deux principales religions au Japon. En fait, les Japonais ne sont pas religieux. Les deux sont considérés comme des notions essentielles liées à la vie quotidienne des Japonais. Quant au christianisme, il fait partie des croyances minoritaires chez nous. Les chrétiens représentent moins de 1 % de la population, mais la culture chrétienne fait partie du quotidien comme le shintoïsme et le bouddhisme. Par exemple, Noël et la Saint-Valentin n’ont rien à voir avec la religion, mais sont plutôt des charmants événements spéciaux pour la grande majorité des Japonais.
Le christianisme a été introduit au Japon par les missionnaires jésuites en 1549 et s’est propagé notamment dans la région de Kyushu. Étonnamment, Kyoto, l’ancienne capitale du pays, a également un lien profond avec le christianisme. Il y avait des églises appelées nanban-dera et des quartiers chrétiens. Mais environ 60 ans plus tard, le christianisme a été interdit par le shogunat des Tokugawa. Il craignait que le christianisme n’empêche l’unification du pays sous l’autorité féodale. Cette interdiction a engendré beaucoup de martyrs à Nagasaki, Edo et Kyoto.
Notre Dame de Miyako
Voici la statue nommée « Notre Dame de Miyako ». Elle a été créée en 1864 par les missions étrangères de Paris avec le souhait de construire une église à Kyoto. Elle a été enterrée sous une colline surplombant la ville de Kyoto et a été déterrée par un prêtre français en 1879 après le rétablissement de la liberté religieuse. Cela signifie le début d’une nouvelle histoire du christianisme à Kyoto. Peu connue, elle est installée aujourd’hui dans une petite chapelle au sous-sol de l’église catholique Kawaramachi située au cœur de la ville.
Église catholique Kawaramachi
Petite chapelle
Kyoto est célèbre pour ses temples et ses sanctuaires, mais vous pouvez également y voir l’architecture chrétienne historique.
Kyoto abrite de nombreux endroits célèbres pour leurs belles couleurs d’automne. Mais sortons des sentiers battus pour échapper à la foule et découvrir un joyau caché. Le jardin Hakuryu-en est situé dans le village Ninose, près de Kibune/Kurama. Il n’est ouvert au public que pendant une certaine période de printemps et d’automne.
Appartenant à une entreprise de vêtements pour enfants, Hakuryu-en n’est pas la création d’un célèbre paysagiste. Son histoire remonte à 1962, lorsque le fondateur de cette entreprise a acheté une forêt abandonnée à Ninose, qui aurait été à l’origine un lieu spirituel. Depuis lors, avec ses employés, il l’a défrichée, choisi des éléments végétaux et construit des marches en pierre et des pavillons pour faire revivre ce lieu sacré et créer un « havre de paix ». Ils ont tout fait eux-mêmes.
Pavillon Saiun-tei
Pavillon Seifu-tei
Pavillon Uguisu-tei
Au fond du jardin, il y a aussi un sanctuaire dédié au dieu de la longévité et au dieu de la prospérité des affaires. Il y règne une atmosphère sereine.
Portique du sanctuaire
Pont Taikobashi
Ce jardin n’est pas entouré de murs. On a l’impression de se trouver en pleine nature avec des montagnes en arrière-plan. Il y a cinq pavillons, chacun avec son propre charme. Depuis l’intérieur, on peut admirer un paysage découpé comme une peinture encadré. Une tradition de l’habitat japonais, teioku-ichinyo qui signifie l’harmonie exquise entre le bâtiment et le jardin est représentée ici.
Paysage découpé
Ce qui est le plus impressionnant à Hakuryu-en, c’est le tapis de mousse entretenu avec soin. Les pavés et les marches en pierre sont recouverts de jolie mousse. Les feuilles rouges d’érables et les mousses vertes produisent un contraste saisissant en automne.
Tapis de mousse
Avec des baies rouges du manryo
Beau contraste
Hakuryu-en est à environ 7 minutes à pied de la gare Ninose sur la ligne Eizan-Railway. La réservation à l’avance est nécessaire pour la visite.
Fondé à la fin du XIVème siècle, Komyo-in est un des temples annexes du temple zen Tofuku-ji. C’est un endroit peu connu et pourtant très agréable pour ceux qui veulent admirer le jardin japonais tranquillement.
Jardin de Komyo-in
Son jardin sec nommé Hashin-tei a été conçu en 1939 par Shigemori Mirei (1896-1975). Considéré comme un des plus grands paysagistes japonais du XXème siècle, Shigemori a fait souffler un vent nouveau dans la conception du jardin sec en alliant la tradition avec le modernisme. Le jardin du temple Tofuku-ji est connu comme son chef-d’œuvre. Ces deux jardins ont été créés la même année mais ont des goûts différents.
Avec les azalées taillées en arrière-plan
Le thème du jardin Hashin-tei est la lumière émise par le Bouddha, comme le nom du temple l’indique. Trois ensembles de sanzon-seki (la triade de pierres représentant le Bouddha et deux disciples) sont placés dans le jardin afin que le Bouddha puisse être vu sous n’importe quel angle. De nombreuses pierres dressées sont disposées en diagonale à partir de chaque sanzon-seki pour représenter la lumière émise par le Bouddha.
Plage dans le jardin sec
Depuis la fenêtre
Remarquons aussi les autres éléments qui constituent ce jardin. Le gravier blanc représentant la mer est bordé de mousse aux belles courbes représentant la plage, suhama. Une partie de la mousse est parsemée de galets, illustrant le clapotis des vagues qui frappent la plage. Simple mais imprégné d’une beauté pittoresque… Ce jardin invite toujours à la sérénité et à la méditation.
Construit à l’origine au début du XVème siècle, Taizo-in est un des 46 sous-temples du grand temple zen Myoshin-ji. Il ne fait pas partie des monuments historiques de l’ancienne Kyoto classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO, mais il abrite deux types de jardins magnifiques conçus à différentes époques.
Jardin Motonobu-no-niwa
L’un est un jardin sec qui date du XVIème siècle. Il n’y a pas d’eau, mais le gravier blanc et les pierres représentent le ruissellement d’eau depuis la cascade vers la mer. Il a été créé par Kano Motonobu, un célèbre peintre, et non par un paysagiste ou un moine zen. Avec les arbres à feuilles persistantes en arrière-plan, ce jardin incarne également une beauté éternelle et immuable.
Jardin Yoko-en au printemps
Jardin Yoko-en au début d’été
Jardin Yoko-en en automne
L’autre est un jardin de promenade aménagé autour d’une pièce d’eau, Yoko-en. Il a été créé en 1965 par Nakane Kinsaku, un des maîtres paysagistes japonais. Vous pouvez goûter sa beauté qui change au fil des saisons.
Pour se rendre au temple Taizo-in, depuis la gare JR Kyoto, prenez la ligne Sagano jusqu’à la gare Hanazono et marchez environ 5 minutes jusqu’à la porte sud du temple Myoshin-ji. Taizo-in est du côté ouest de sa vaste enceinte. En sortant de la porte nord de Myoshin-ji, vous pouvez rejoindre le temple Ryoan-ji (un sous-temple détaché de Myoshin-ji) en environ 10 minutes à pied. C’est une de mes promenades préférées à Kyoto.
Dans les sanctuaires shinto, des animaux variés tels le renard, le daim, le corbeau, le serpent, etc. servent de messager divin. Selon les douze signes du zodiaque chinois, l’année 2023 est l’année du lapin, usagi en japonais. Je vais vous présenter des sanctuaires liés aux lapins à visiter dans et autour de la ville de Kyoto.
Le sanctuaire Okazaki-jinja
Ce petit sanctuaire se dresse tranquillement dans le quartier Okazaki, près du sanctuaire Heian-jingu. Il est dédié à un couple divin, Susanoo-no-mikoto et Kushinadahime-no-mikoto qui a eu de nombreux enfants. Les couples japonais y viennent prier pour demander la grâce d’avoir un enfant. Les statuettes de lapin peuvent être trouvées partout dans son enceinte. On dit qu’il y avait autrefois de nombreux lapins dans cette région. Le lapin, symbole de fécondité, aurait aussi des vertus bénéfiques pour favoriser un accouchement facile. Il est ainsi considéré comme messager divin de ce sanctuaire.
Lapin, messager divin
Lapin et plaquettes votives
Omikuji mignon
Les sanctuaires Ujigami-jinja et Uji-jinja
Ces deux sanctuaires qui se touchent sont situés dans la ville d’Uji, un peu au sud de Kyoto. Connue comme la ville du thé japonais, Uji est aussi liée aux lapins depuis les temps anciens. Dans une vieille langue japonaise, Uji s’est écrite en caractère chinois 莵道 qui signifie « chemin des lapins ». Selon une anecdote, lorsque le prince impérial Ujinowaki-iratsuko a visité Uji, un lapin lui a servi de guide. Ce prince y est vénéré comme divinité shinto. Le sanctuaire Ujigami-jinja compte parmi les plus anciennes constructions shinto du Japon. Son bâtiment principal, honden date du début du XIème siècle. Ujigami-jinja et Uji-jinja se trouvent en face du temple Byodo-in, de l’autre côté de la rivière Uji. Moins connu que Byodo-in, les touristes n’y sont pas nombreux. Vous pourrez profiter d’un moment de calme.
Toutes les essences de la culture japonaise sont condensées dans ces œuvres d’art comestibles de la taille de quelques bouchées. Cette exposition des kyogashi inspirées de la littérature et de la peinture classiques japonaises se tient chaque année, en novembre. On peut y admirer des pâtisseries créatives. Le thème de cette année est Makura-no-soshi, les notes de chevets de Sei-Shonagon, une dame de la cour, écrites au début du XIème siècle. Makura-no-soshi, une œuvre majeure de la littérature japonaise de l’époque, se compose de nombreuses notes (environ 300). Sei-Shonagon qui est pour ainsi dire la première blogueuse japonaise y a écrit les choses qu’elle aime ou déteste voir, écouter ainsi que ses impressions de la vie quotidienne à la cour impériale. À travers son œuvre, on peut découvrir le sens esthétique particulier des Japonais.
Voici quelques-unes des kyogashi qui m’ont impressionné.
Le titre : Tsuki-no-yoru ni (Par une nuit de lune) Inspirée de la note « Au clair de la lune », cette kyogashi représente le clair de lune et la beauté des gouttes d’eau.
Le titre : Ruri-no-kiseki (La trace de lapis-lazuli) Cette kyogashi est inspirée d’un vase de lapis-lazuli présenté dans la note « Les choses mignonnes ».
Le titre : Utsuroi (La transition ) Inspirée de la note « Au printemps, c’est l’aurore que je préfère… », cette kyogashi exprime les quatre saisons du Japon avec des couleurs.
Le titre : Harutsugedori (L’oiseau qui annonce l’arrivée du printemps) Il s’agit du rossignol du Japon, uguisu.
Le titre : Utakata (Éphémère) Inspirée de la note « Au clair de la lune », cette kyogashi représente un paysage fantastique. Sei-shonagon écrit : « Lorsque vous traversez la rivière dans un chariot à bœufs par une nuit de clair de lune, c’est merveilleux de voir les éclaboussures de l’eau. C’est comme des fragments de cristal. »
Le titre : Himehasu (Le lotus, himehasu) Inspirée de la note « Les choses mignonnes », cette kyogashi exprime de petites feuilles de lotus.
Le titre : Naka-mutsumaji (Intime) Inspirée de la note « Les oiseaux… », cette kyogashi nous évoque une paire d’oiseaux vivant en parfait accord.
Le titre : Tsutomete (Le matin de très bonne heure) Inspirée de la note « En hiver, j’aime le matin de très bonne heure », cette kyogashi nous évoque l’air limpide de l’hiver.
Les deux salles d’exposition, Yuhisai-Koudoukan et ancienne villa de la famille Mitsui, méritent également d’être visitées. Goûtez l’ambiance délicate des kyogashi qui y sont présentées comme des bijoux.
À Kyoto, ville au patrimoine riche, non seulement les temples et les sanctuaires mais aussi les machiya, maisons traditionnelles en bois, jouent un rôle majeur dans la préservation des paysages historiques de la ville. Mais les machiya qui servaient de logement et de lieu de travail aux marchands et aux artisans sont en voie de disparition aujourd’hui. Certes, on fait revivre ces maisons traditionnelles en les rénovant en restaurants, cafés et auberges, mais de nombreuses machiya risquent de se faire démolir en raison des coûts d’entretien et de réparation élevés. Plus de cinq mille machiya ont été perdues au cours des sept dernières années de 2010 à 2016. Même les machiya désignées comme bien culturel sont menacées de disparition.
Hachiku-an
Mur extérieur de style occidental
Pièce de style occidental
Construite en 1926, Hachiku-an (ancienne résidence de la famille Kawasaki, marchand de kimono) est une machiya située au cœur de la ville. Elle risquait de se faire démolir comme d’autres machiya, mais à présent, on s’efforce de la préserver pour transmettre sa valeur historique aux générations futures. Ce qui la différencie des autres machiya traditionnelles, c’est son style mi-japonais, mi-occidental. On retrouve une atmosphère rétro-moderne du début du XXème siècle dans les pièces de style occidental.
Cloison mobile pour l’été
Vue depuis l’intérieur
Ranma à motif de montagnes et de pins
Ranma à motif de paulownias
Dans les maisons traditionnelles japonaises, on change les cloisons mobiles lors du changement de saison deux fois par an en été et en hiver. Pour l’été, cela se fait vers juin avant la saison des pluies. Il y a une astuce pour que la chaleur de l’été de Kyoto soit un peu plus supportable. Remarquez aussi les ranma, impostes de bois aux motifs sculptés.
Cour de machiya
Jardin devant le pavillon de thé
La cour de machiya crée une atmosphère de calme. Ici, les érables sont plantés près de l’avant-toit pour que vous puissiez admirer des paysages à travers les branches. Des pierres de taille et de couleur variées sont disposées ingénieusement sur le sol et donnent une touche esthétique à la cour. Un autre petit jardin est aménagé devant le pavillon de thé. C’est aussi beau.
Le prix du billet d’entrée de Hachiku-an est de 1 700 yens.
Tenju-an est un des temples annexes du temple zen Nanzen-ji à Kyoto. Il a été établi pour rendre hommage au moine fondateur de Nanzen-ji au XIVème siècle. L’enceinte originale a été détruite à cause de guerres civiles mais a été reconstruite au début du XVIIème siècle. Il abrite deux types de jardins qui nous fascinent.
L’un est un jardin sec karesansui composé de gravier blanc et de mousse. Lorsque les feuilles des érables se colorent en rouge, le contraste avec la mousse verte est magnifique. Ce jardin a aussi une atmosphère quelque peu moderne. C’est probablement dû aux pavés en forme de losange.
Jardin sec
Temple Tenju-an
L’autre est un jardin de promenade aménagé autour de l’étang. Malgré la restauration faite au début de l’époque de Meiji, il est encore imprégné d’une ambiance calme et sereine. Vous serez émerveillés par son paysage féerique.
Paysage féerique
Jardin de promenade
Chemin de pierres jalonnées
Mousse impressionnante
Tenju-an est à deux pas de la grande porte de Nanzen-ji. Un spot agréable pour goûter tranquillement la beauté des jardins japonais à Kyoto.
Kyoto regorge de ruelles charmantes qui méritent un détour. Vous ferez des découvertes intéressantes dans le dédale de ruelles et retrouverez toute la saveur de l’ancienne capitale du Japon.
Gion, un des quartiers de geisha, est une destination populaire à Kyoto. Mais ces derniers temps, le manque de respect de certains touristes y cause des problèmes envers les maiko et les geiko, comme la poursuite, l’exigence des photo, etc. Il y a ici et là des panneaux appelant l’attention des touristes étrangers sur les règles à observer. Connaissez-vous la rue perpendiculaire à l’avenue Shijo, Hanami-koji ? Au-sud de cette rue, se suivent des bâtiments traditionnels en bois. À la suite de l’overtourisme, il est interdit de prendre des photos dans les ruelles autour de cette rue principale (À mon avis, il est plus important d’aborder la conservation des paysages historiques en supprimant des câbles électriques, des affiches et des panneaux publicitaires qui causeraient la pollution visuelle). Dans cet article de blog, je vais vous présenter des ruelles où vous pourrez profiter d’une balade tranquille et agréable malgré leurs positions au cœur du centre-ville. Les photos y sont autorisées.
Ruelle Yanagi-koji
Avec le saule pleureur
Sanctuaire Hachibee-myojin
Yanagi-koji, une de mes ruelles préférées, se trouve tout près du quartier animé, Shijo-Kawaramachi. Son nom Yanagi signifie « saule » en français. Les pavés et le saule pleureur y créent une ambiance agréable. C’est une jolie ruelle pour échapper à l’agitation de la ville. À mi-chemin, vous trouverez un petit sanctuaire shinto où sont vénérées huit statuettes de tanuki, chien viverrin.
Ruelle Koyaku-no-zushi
Sanctuaire shinto Kanda-myojin
Maison de la famille Sugimoto
Koyaku-no-zushi, une ruelle étroite reliant l’avenue Shijo et la rue Ayano-koji, juste au sud de l’avenue Shijo. Un silence règne toujours dans cette ruelle bordée de bâtiments traditionnels en bois. Il se peut que vous ne la remarquiez pas, parce qu’elle est un peu en retrait de l’avenue Shijo. Il y a un petit sanctuaire shinto, Kanda-myojin. Un samouraï qui a été tué dans une révolte contre gouvernement central au Xème siècle y est vénéré comme divinité shinto, kami. La maison de la famille Sugimoto, l’une des plus grandes machiya, maisons traditionnelles des marchands, avoisine au sud-est de cette ruelle. En général, les machiya se caractérisent par leurs façades étroites. Vous serez étonnés de la large façade de cette maison construite il y a plus de 150 ans.
Une des entrées
Ruelle Gion-rakuen-koji
Tour de guet
Sanctuaire Kankame-inari jinja
Statue de renard
Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi. Au centre de la cour entourée de cafés et de restaurants de style machiya se dresse une réplique de la tour de guet. Elle est liée au sanctuaire shinto Kankame-inari jinja situé à l’est. Ce sanctuaire dédié à la divinité shinto de prévention des incendies a été construit dans l’enceinte de la résidence d’un seigneur féodal qui était en charge de la lutte contre les incendies dans le système du shogunat pendant l’époque d’Edo. Aujourd’hui, il est également dédié à la divinité shinto de la prospérité, Inari. Vous y trouverez des statues de renard, son messager divin.