Le 7 juillet, on célèbre Tanabata, une fête née de la légende chinoise selon laquelle les deux amoureux célestes, la princesse des Tisserande (Véga) et le Bouvier (Altaïr), vivant séparés par la Voie lactée, peuvent se retrouver une fois par an. On trouve partout une décoration sasa-kazari. On écrit des vœux sur des bandes de papier multicolore, les accrochent aux branches de bambou sasa et prie les étoiles pour qu’ils soient exaucés.
Décoration pour la fête des étoiles
À l’approche de la fête des étoiles, on met en devanture des wagashi (pâtisseries traditionnelles japonaises) rappelant le ciel étoilé. Très artistiques, on peut aussi en savourer avec les yeux. Un régal pour les yeux et les papilles.
La couleur bleue nous donne une sensation de fraîcheur. Cette pâtisserie « la Voie lactée » est composée de kohaku-kan (à base de gelée d’agar-agar solidifiée) saupoudrée de feuilles d’argent, de mijin-kan (à base de gelée d’agar-agar solidifiée et de farine de riz gluant) et de yo-kan (une pâte de haricot rouge gélifiée avec de l’agar-agar). C’est comme un ciel parsemé d’étoiles.
Pâtisserie la Voie lactée
Ces bonbons sont composés d’agar-agar et de sucre. On peut admirer une texture amusante. L’extérieur est croustillant comme un sorbet, mais l’intérieur est comme une gelée moelleuse.
Un grand anneau en herbe tressée, chinowa au sanctuaire shinto pour Nagoshi-no-Oharae, le rituel shinto de purification qui se déroule le 30 juin. En franchissant le chinowa, on se débarrasse des souillures et prie pour qu’on puisse passer les 6 mois à venir en bonne santé. J’ai visité le sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu à Kyoto. À la porte d’entrée, un gros chinowa accueillait de nombreux visiteurs. La saison des pluies qui dure normalement environ un mois s’est déjà terminée (c’est à cause du réchauffement planétaire ?) et une ambiance estivale régnait dans l’enceinte.
Chinowa, un anneau en herbe tressée
Bassin d’eau décoré avec des fleurs d’été
Statue de vache, messager divin
Le 30 juin, les Kyotoïtes mangent une pâtisserie japonaise, minazuki. Il s’agit d’une pâtisserie à base de farine de riz gluant et de sucre cuite à la vapeur surmontée de haricots rouges azuki. Le rouge est une couleur qui écarte des mauvais esprits. Autrefois, des courtisans se débarrassaient de la chaleur d’été en mangeant de la glace, qui n’était pas à la portée de gens ordinaires. C’est pourquoi cette pâtisserie évoquant la glace a été créée. Le triangle de base représente un morceau de glace. Le minazuki est une pâtisserie spéciale pour les Kyotoïtes, mais ces derniers temps, cette tradition se répand dans tout le pays.
Comme j’ai écrit dans mon blog, les Japonais aiment aller voir les hortensias. Il y a un peu partout au Japon des « temples aux hortensias ». À Kyoto, par exemple, le temple Mimuroto-ji, le temple Yoshimine-dera, le sanctuaire shinto Fujinomori-jinja, etc. Mais une masse de touristes afflue à ces endroits célèbres pour faire de belles photos. Je vous présente mes spots préférés pour profiter de beaux hortensias au calme.
Le sanctuaire shinto Umenomiya-taisha
Umenomiya-taisha
Pavillon de thé dans le jardin
Situé à l’ouest du centre-ville de Kyoto, ce sanctuaire est dédié principalement au dieu du brassage du saké. Comme d’autres sanctuaires, les tonneaux de saké sont empilés à l’entrée, mais ici ils sont également alignés au premier étage de la porte principale. Ce sanctuaire recèle un jardin de promenade où vous pourrez admirer la beauté des fleurs de chaque saison comme les fleurs de prunier, les azalées, les iris. Un espace des hortensias s’étale au fond du jardin. Vous pourrez profiter d’une agréable balade sur des sentiers bordés d’hortensias aux formes et aux coloris variés.
Umenomiya-taisha est aussi connu pour ses chats. Ils se baladent dans l’enceinte et travaillent aussi peut-être comme gardiens de la boîte à offrandes où les fidèles mettent des pièces…
Gardien de la boîte à offrandes ?
Chat Tsuki-chan
Le prix du billet d’entrée du jardin est de 600 yens
Pour se rendre au sanctuaire shinto Umenomiya-taisha, prenez la ligne Hankyu Arashiyama à la gare de Katsura et descendez à la gare de Matsuo-taisha. C’est à environ15 minutes à pied de la gare. Une visite combinée avec le sanctuaire shinto Matsunoo-taisha (un autre sanctuaire dédié au dieu du brassage du saké qui se trouve près de la gare) est aussi recommandée au temps des hortensias.
Le temple Gansen-ji
Pagode à trois étages
Entourée d’hortensias
Niché dans un petit village de la ville de Kizugawa dans le sud de la préfecture de Kyoto, le temple Gansen-ji est connu pour sa vieille pagode à trois étages (construction du XVème siècle) qui se dresse tranquillement dans un cadre luxuriant. En juin, entourée d’hortensias aux belles couleurs, elle est très jolie.
À la pagode, regardez attentivement les chevrons aux quatre coins. Pourrez-vous y remarquer des statuettes en bois représentant des démons ? Ils soutiennent la toiture de la pagode.
Avec les érables à feuillage vert
Démon humoristique
Le prix du billet d’entrée du temple Gansen-ji est de 500 yens.
Le temple Joruri-ji connu pour ses neuf statues de bouddha Amida est un autre site incontournable de la ville de Kizugawa.
Kizugawa est une ville limitrophe de Nara. Il est possible de combiner dans la même journée un arrêt à Kizugawa et la visite de Nara.
Le mois de juin est la saison des pluies au Japon. C’est aussi la saison des hortensias appelés ajisai en japonais. L’espèce en forme de boule appelée seiyo-ajisai qu’on voit souvent a été importée d’Europe. Mais savez-vous que les hortensias sont originaires du Japon ? Après avoir été présenté par un médecin et naturaliste allemand à la fin de l’époque d’Edo, l’hortensia originaire du Japon gaku-ajisai a été amélioré en Europe et a enfin été introduit au Japon au début du XXème siècle.
Hortensias
Avec les hortensias originaires du Japon
Les Japonais aiment admirer les hortensias. Dans les rues, les jardins, les parcs… Ils sont omniprésents. Il existe aussi un peu partout au Japon des « temples aux hortensias » où une masse de touristes afflue pour prendre des photos instagrammables. Certes, on voit souvent cette fleur star de la saison des pluies dans les temples japonais, mais pourquoi ? L’hortensia est une plante étroitement liée au bouddhisme au Japon depuis longtemps.
La saison des pluies correspond au changement de saison au Japon. Cela faisait autrefois beaucoup de morts à l’époque où les soins médicaux n’étaient pas suffisants. L’hortensia, qui est facile à cultiver et à entretenir, était offert comme fleur de deuil. Il est également associé à kanbutsu-e, la fête célébrant l’anniversaire de Bouddha (le 8 avril) dans le bouddhisme japonais. Lors de cette fête, on prépare du thé amacha obtenu à partir de feuilles écrasées et fermentées d’une variété d’hortensia amacha originaire du Japon. On en verse sur la statuette en bronze représentant le Bouddha enfant. Cela provient d’une légende selon laquelle neuf dragons ont versé la rosée douce du ciel au moment de la naissance de Bouddha pour lui faire prendre son premier bain. Le thé amacha utilisé à la place de la rosée douce a un goût sucré.
Hortensia amacha
Feuilles du thé amacha
Lors de la fête de kanbutsu-e
Jardin zen aux hortensias amacha
L’hortensia doit sa popularité à sa belle floraison aujourd’hui, mais il était à l’origine une plante indispensable dans les temples japonais d’un point de vue bouddhiste.
La région de Yamashiro située dans le sud de la préfecture de Kyoto est célèbre pour sa production du thé de haute qualité connu sous le nom de « thé d’Uji ». Elle bénéficie de sol et de conditions climatiques favorables à la culture du thé. L’histoire du thé d’Uji remonte au début du XIIIème siècle, lorsqu’un moine a introduit des graines de théier aux villageois d’Uji, centre de la région de Yamashiro, au retour de son voyage en Chine.
*Qu’est-ce que le thé d’Uji ? Il s’agit d’une marque de thé vert fabriqué à partir de feuilles de thé cultivées dans quatre préfectures, Kyoto et ses préfectures voisines de Shiga, Nara et Mie, en utilisant la méthode de fabrication originaire de la région d’Uji et de ses environs.
Il existe une grande variété de thés japonais telles que le sencha (thé vert), le gyokuro (thé vert supérieur avec une saveur ronde), le tencha (base de thé pour faire du matcha), etc. Ceci est dû aux différentes méthode de culture. Je pense que c’est sans doute le thé vert en poudre, matcha est le plus renommé dans les pays étrangers. À propos du thé d’Uji, le tencha et le gyokuro cultivés ombragés représentent la moitié de sa production totale.
Je vous ai présenté plusieurs fois le bourg de Wazuka comme le plus grand producteur de thé de la région de Yamashiro dans mes articles de blog. Son paysage panoramique des plantations de thé est à couper le souffle. Wazuka est digne de son nom chagenkyo qui signifie « utopie du thé ».
Plantation de thé à Wazuka
Dans cet article, je vous présente un autre principal producteur de thé de la région de Yamashiro, le bourg d’Ujitawara. Situé entre la ville d’Uji et le bourg de Wazuka, il est connu comme le berceau du thé vert sencha, le thé le plus consommé au Japon aujourd’hui. Le thé d’Uji est devenu célèbre pour sa qualité durant l’époque de Muromachi (1338-1573). À la suite du développement de la cérémonie du thé, les champs ombragés pour la culture du tencha de qualité ont été aménagés à Uji. Le tencha est obtenu en séchant les feuilles de thé après les avoir fraîchement cueillies et chauffées à la vapeur. À l’époque, c’était un thé que seuls les samouraïs et la noblesse pouvaient s’offrir. D’ailleurs, la culture du tencha n’était autorisée que dans certains champs de thé d’Uji. Le thé pour la classe populaire était de couleur brune. Sa qualité de goût et arôme était inférieure à celle du tencha. Mais en 1738, Nagatani Soen, un cultivateur de thé d’Ujitawara a réussi à créer le sencha, un thé vert avec un arôme et un goût excellents pour toutes les classes sociales. Inspiré par la méthode de fabrication du tencha, il a mis au point une méthode unique qui constitue encore la base de la fabrication du sencha. Le sencha s’est répandu dans tout le pays et l’industrie du thé a beaucoup évolué à Ujitawara.
Plantation de thé à Ujitawara
Les plantations de thé et les boutiques de thé sont éparpillées dans le quartier central d’Ujitawara, Yuyadani. Vous pouvez aussi visiter la maison natale de Nagatani Soen au toit de chaume entourée de cèdres dans une vallée boisée. À côté de sa maison, il y a un sanctuaire shinto où est vénéré ce père du thé vert japonais comme divinité.
Maison de Nagatani Soen
Sanctuaire Chaso-myojin
Près d’ici, se trouve une plantation de thé Ofukudani où j’ai participé à la cueillette des feuilles de thé. Il n’y a pas de ventilateurs installés en hauteur qui sont utilisés pour éviter que l’air froid se pose sur les feuilles de thé. Vous pourrez y profiter des paysages ruraux et paisibles.
Plantation de thé Ofukudani
Pique-nique au champ de thé
Thé vert sencha
Dégustation du thé sencha
Si vous voulez découvrir la culture du thé japonais qui a une histoire de 800 ans, la région de Yamashiro où se trouvent Uji, Wazuka, Ujitawara, etc. est incontournable à visiter. Les diverses activités liées au thé (visite des champs de thé, cueillette des feuilles de thé, dégustation du thé, etc.) y sont proposées aux touristes étrangers.
De nombreux marchés aux puces et antiquaires se tiennent chaque mois à Kyoto. Les plus connus d’entre eux sont le marché Kobo-ichi, qui se tient au temple To-ji le 21 de chaque mois, et le marché Tenjin-ichi, qui se tient au sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu le 25 de chaque mois. Ils sont aussi populaires auprès des touristes étrangers.
Le marché aux puces Heian se tient le 10 de chaque mois au parc Okazaki, devant le sanctuaire shinto Heian-jingu. Une centaine de brocanteurs et d’antiquaires y installent leurs étals. Il est ajouté à la liste des marchés aux puces de Kyoto depuis avril 2019 et relativement nouveau, mais on peut y faire des trouvailles insolites dans une ambiance sympathique.
Paradis du bric-à-brac
La semaine dernière, j’ai aussi visité une exposition préalable aux ventes aux enchères silencieuses d’antiquités qui se tenait près de ce marché aux puces. Cette exposition est organisée par Kogire-kai, une maison de vente aux enchères de Kyoto spécialisée dans les antiquités japonaises, en particulier l’artisanat traditionnel japonais. Elle permet aux acheteurs d’observer directement les objets figurant sur le catalogue de la maison. Un large éventail d’antiquités… C’est un véritable musée.
-Nara Les illuminations nocturnes n’ont pas été proposées autour du parc de Nara ce printemps. Mais les fleurs des cerisiers au coucher du soleil sont très jolies. Au mont Yoshino, on peut profiter d’une vue panoramique de 30 000 cerisiers en fleurs.
Au pavillon flottant
À l’ancien site du palais Heijo
Zones Nakasen-bon et Kamisen-bon
-Kyoto Chez les Japonais, la digue Sewari-tei installée au confluent des rivières Uji et Kizu est un des endroits prisés pour contempler les fleurs des cerisiers. Le tunnel de cerisiers en fleurs s’étend sur environ 1,4 kilomètres. Il règne une ambiance féerique même dans les temples zen au moment de la saison des cerisiers. Presque tous les spots touristiques sont bondés de touristes qui veulent prendre de belles photos pour Instagram. Contempler tranquillement la beauté de cerisier bonsaï, ce serait un autre style de hanami pour échapper à la foule.
Digue Sewari-tei
Jardin de pierres du temple Taizo-in
Cerisier pleureur bonsaï
-Osaka Voici les cerisiers en fleurs au cœur de la ville d’Osaka, la Cité de l’eau. Pour admirer des rangées de cerisiers au bord de la rivière, il n’y a rien de tel qu’une croisière en bateau. On voit le donjon du château d’Osaka au loin.
Au cœur de la ville
Croisière en bateau sur la rivière
Donjon du château d’Osaka
-Autour de chez moi On peut trouver des cerisiers un peu partout au Japon. Le long de la voie ferrée, dans les parcs, dans les écoles… À quelques pas de chez soi, on peut faire le hanami dans une atmosphère paisible et nonchalante. Le cerisier pleureur du temple Jizo-zen-in sur la 3ème photo est âgé de 300 ans. Il est l’oncle du cerisier pleureur de Gion, un arbre emblématique du parc Maruyama à Kyoto. Il dépérit un peu à cause de son grand âge, mais ses belles fleurs nous réconfortent toujours.
Le temple Ryoan-ji connu pour son jardin de pierres est un des sites incontournables de Kyoto. Composé simplement de gravier blanc ratissé et 15 pierres couvertes de mousse, ce jardin mystérieux est destiné à la méditation. Il aurait été créé vers 1500, mais on connaît peu de choses sur ce qu’il représente. Vous pourrez promener librement votre imagination devant ce jardin.
Le mois dernier, les travaux de rénovation du toit de bardeaux abîmés recouvrant le mur en terre qui entoure le jardin se sont achevés. Actuellement, le toit brillant ne va pas avec le jardin sec, mais il s’y adaptera petit à petit.
Avant la rénovation
Après la rénovation du toit
Au printemps, les cerisiers en fleurs enjolivent ce jardin monochrome. Vous pourrez également profiter d’une belle promenade dans l’enceinte du temple qui s’orne de fleurs telles que les cognassiers du Japon, boké, les rhododendrons, etc.
Cognassiers du Japon, boké
Rhododendron
Cerisiers pompon
Pour se rendre au temple Ryoan-ji Depuis Arashiyama : Prenez le tramway Randen à la gare Arashiyama. Changez à la gare Katabira-no-tsuji pour aller à Kitano-Hakubaicho et descendez à la gare Ryoan-ji. Environ 8 minutes à pied jusqu’au temple. Depuis le temple d’or : Vous pouvez rejoindre le temple Ryoan-ji à pied, en taxi ou en bus. -À pied Empruntez la route Kinukake-no-michi. Comptez 20 minutes. -En taxi Il y a une station de taxis devant l’entrée du temple d’or. Environ 5 minutes. -En bus Prenez le bus numéro 59 à l’arrêt Kinkakuji-michi (un peu loin du temple d’or) et descendez à l’arrêt Ryoanji-mae. Environ 5 minutes. L’arrêt de bus 59 qui se trouvait devant l’entrée du temple d’or est fermé.
Autour du temple Ryoan-ji, je vous recommande aussi de visiter le temple Ninna-ji connu pour ses cerisiers et sa pagode de cinq étages et le temple Taizo-in qui abrite deux jardins magnifiques.
Si vous voulez voir un peu autre chose que des temples ou des jardins à Kyoto, que diriez-vous de visiter la maison du potier Kawai Kanjiro située dans une ruelle tranquille proche de Gojozaka, quartier de la poterie Kiyomizu ? Kawai Kanjiro est un potier représentatif du XXème siècle. Il était à la fois poète, sculpteur et philosophe. Sa maison, qui servait également d’atelier, crée une ambiance rustique.
Kawai est un des figures clés du mouvement mingei qui réaffirme la valeur de l’artisanat traditionnel japonais. Vous pourrez retracer ici les liens entre ce potier appelé « poète de la terre et de la flamme » et le mouvement mingei. Les meubles et les objets qu’il a fabriqués ou utilisés durant sa vie y sont également exposés. Il pensait que la vrai beauté résidait dans la vie quotidienne. La beauté simple qu’il poursuivait s’y incarne.
Œuvres de Kawai
Intérieur de la maison
Photo de Kawai au premier étage
Petits contenants
Voici l’énorme four à étage, noborigama dédié à la cuisson des poteries que Kawai utilisait en commun avec d’autres potiers du quartier. Il n’est plus utilisé depuis les années 1970, mais il garde son aspect d’autrefois. C’est un précieux vestige dans le quartier Gojozaka où il y a de nombreuses boutiques de poterie mais peu de fours aujourd’hui.
Le sanctuaire shinto Jonan-gu est situé au sud du centre-ville de Kyoto. Il a été fondé dans le but de protéger Kyoto (capitale impériale du Japon entre 794 et 1868) des mauvais esprits et d’assurer la paix dans le pays.
Il y a cinq jardins aux ambiances différentes. On peut y admirer de beaux paysages au fil des saisons. Son « jardin printanier » est magnifique lorsque ses 150 pruniers pleureurs sont en pleine floraison.
Petit ruisseau serpentant dans le jardin Heian
Carpes dans un bassin de jardin Muromachi
Jardin printanier
Début mars, c’est aussi le meilleur moment pour admirer une grande variété de camélias. Les pruniers pleureurs et les camélias tombés sur les mousses, c’est une scène caractéristique du printemps de cet endroit.