Dans le quartier Ouest de Nakanoshima (île de la Cité d’Osaka), un nouveau musée a ouvert ses portes en 2022 après 40 ans de conception. Sa collection rassemble plus de 6 000 œuvres dans les domaines de la peinture, gravures, photographies, affiches, sculpture, meubles et design de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours. Ce musée ne propose pas d’expositions permanentes, mais organise régulièrement des expositions temporaires intéressantes.
Exemples de collection
Les œuvres de Yuzo SAEKI (1898-1928) qui a vécu une vie courte mais intense à Osaka, Tokyo, et Paris constituent une collection principale du musée.
White Peacocks, ISHIZAKI
New York (C), IMAI
The Ready-made Bouquet, MAGRITTE
Omicron, LOUIS
Large Horse, DUCHAMP-VILLON
Armchair, MOSER
Chair SM7051 prototype, KENMOCHI
Miss Blanche, KURAMATA
Une statue de chat intitulée SHIP’S CAT se pose sur la place devant un bâtiment noir en forme de cube. Conçu par Kenji Yanobe, un artiste contemporain originaire d’Osaka, il travaille en tant que gardien des trésors du musée. Mais pourquoi le chat est-il le symbole de ce musée ? Cela est lié à l’histoire de Nakanoshima où il y avait une rangée de kurayashiki (entrepôts de riz et de spécialités et résidence combinés) de seigneurs féodaux à l’époque d’Edo.
SHIP’S CAT
Le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima mérite également une visite d’un point de vue architectural. Ayant une apparence simple de boîte, il s’élève sur cinq niveaux. Ce qui est impressionnant, c’est le contraste entre l’extérieur noir et l’intérieur chic. Le «passage» disposé à l’intérieur correspond à un espace ouvert où les gens peuvent ressentir les différents charmes de l’art tandis que l’extérieur noir semble suggérer que c’est un espace clos pour protéger des œuvres d’art précieuses. Ces deux éléments semblent contradictoires, mais tous deux jouent un rôle important pour les musées.
Giant Torayan
Si vous vous intéressez à l’art et l’architecture, le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima est incontournable à visiter.
Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?
100ème anniversaire
Collection de whisky Yamazaki
Visites guidées de la distillerie
80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
La participation est soumise au tirage au sort.
Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Visite libre du musée de la distillerie
Gratuit, tous les jours
Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
La réservation en ligne est obligatoire.Premier arrivé, premier servi.
Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.
Où se trouve la distillerie ?
Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki.C’est un de mes musées préférés.
Coloré en rouge de bon augure à l’exception du visage, le daruma est inspiré de la position de méditation du moine indien Bodhidharma qui a fondé le bouddhisme zen. Selon la légende, Bodhidharma a médité pendant neuf ans face au mur en pierre et a perdit l’usage des bras et des jambes. Le daruma qui revient à sa postion initiale même si on le renverse est le symbole de persévérance et de chance. Au Japon, quand on souhaite qu’un vœu se réalise, on achète une figurine daruma dont on peint un œil. Quand le vœu se réalise, on peint l’autre œil. Le daruma est considéré avec la statuette de chat, maneki-neko comme un porte-bonheur.
Temple Katsuo-ji
Plein de daruma
Il existe de nombreux temples qui sont célèbres pour leurs figurines daruma. Le temple Katsuo-ji est situé en banlieue nord de la ville d’Osaka.
Ce sont des daruma-mikuji. Ces figurines contiennent des omikuji, les petits papiers qui prédisent l’avenir. Pour obtenir le résultat, on tire le papier à l’intérieur de la figurine depuis le trou du bas. Elles sont éparpillées partout dans la vaste enceinte du temple. Chaque visage est différent. Dans les lanternes, sur les tuiles, au-dessous du campanile…C’est un spectacle étonnant de voir ces figurines alignées de manière ordonnée.
Le prix du billet d’entrée du temple Katsuo-ji est de 500 yens.
Le temple Katsuo-ji est situé à 20 minutes en taxi depuis la station de métro Senri-Chuo ou la gare de Minoo sur la ligne Hankyu-Takarazuka.
Une bonne occasion pour les amateurs d’apprécier de près la beauté des sabres japonais… Cette exposition s’est tenue à Osaka du 8 au 13 mars. Gassan est l’une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Le nom Gassan provient du mont sacré Gassan situé dans la préfecture de Yamagata. L’école Gassan y forgeait principalement des sabres de défense personnelle pour les pratiquants du shugendo. Elle a déménagé à Osaka à la fin de l’époque d’Edo. Depuis lors, elle forge aussi des sabres dédiés aux sanctuaires shinto et des sabres liés aux événements de la cour impériale.
Grain Ayasugi-hada
Les forgerons de l’école Gassan continuent à fabriquer des sabres en perpétuant leur technique traditionnelle. En général, pour apprécier les sabres japonais, on observe les 3 éléments : la forme, le grain jihada (un motif fin sur la surface de la lame produit par le pliage répété) et le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant). La caractéristique la plus distinctive de l’école Gassan est ayasugi-hada, grain jihada à motif régulier et ondulé.
Entrée de la forge
Mémorial
Procédé de fabrication de la lame
La forge de l’école Gassan se trouve dans la banlieue de Nara, le long du chemin Yamanobe-no-michi (15 minutes à pied de la gare JR Miwa). Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le mémorial attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, ils méritent d’être visités.
La forge et le mémorial de l’école Gassan sont ouverts uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h.
Une partie de la forge est montrée au public, mais on ne peut pas voir la fabrication des lames.
Le kiriko est l’art de taille du verre iro-kise, le verre clair recouvert d’une couche de verre légèrement coloré. Il consiste à tailler la surface du verre à l’aide d’un disque de coupe en diamant pour créer des motifs et des lignes sur l’œuvre en verre. Le verre est lissé avec une pierre à aiguiser et poli soigneusement jusqu’à obtenir un lustre parfait. L’Edo Kiriko désigné comme artisanat traditionnel japonais et le Satsuma Kiriko sont célèbres, mais connaissez-vous le Tenma Kiriko, un type de kiriko unique créé dans le quartier de Tenma, Osaka ?
Osaka Tenman-gu
À côté de la porte principale
Situé à l’est du quartier Nord connu comme quartier à activité intense, Tenma abrite le sanctuaire Osaka Tenman-gu. À côté de sa porte principale, se dresse un monument indiquant que le quartier de Tenma est le berceau de l’artisanat du verre à Osaka. La méthode de fabrication du verre aurait été apportée à Osaka par un marchand de Nagasaki vers le milieu du XVIIème siècle. Surtout dans le quartier de Tenma, l’artisanat du verre s’est développé grâce au transport fluvial jusqu’au début des années 1940.
Atelier Shouei
Reflet de la lumière
Kaléidoscopique
Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie du verre a décliné à Osaka et beaucoup de verriers ont quitté leur métier. Dans ce contexte, un artisan verrier a apporté un nouveau effet visuel au kiriko traditionnel il y a environ 20 ans. C’est le Tenma Kiriko. Il se distingue par la beauté du reflet de la lumière créée par les techniques de découpe ronde et simple. L’atelier Shouei, tout en préservant les techniques du créateur du Tenma Kiriko, continue à transmettre son charme artistique et ludique.
En versant une boisson dans le verre Tenma Kiriko, on peut admirer le jeu de lumière. Les découpes simples servent de lentilles qui reflètent le motif gravé dans le fond du verre. C’est comme un kaléidoscope. Le Tenma Kiriko est assez beau comme objet de décoration en verre mais son charme unique est rehaussé lorsqu’il est utilisé.
Où Le quartier de Tenma À 6 minutes à pied de la sortie 6 de la station Minamimorimachi ou à 15 minutes à pied au sud-est de la sortie sud de la gare JR d’Osaka
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf dimanche 10h-19h (lundi, mercredi et jeudi) 10h-18h (mardi et vendredi)
Petits infos La visite de l’atelier est possible (11h-12h ou 16h-17h). L’atelier propose l’expérience de gravure sur verre (environ 2h, réservation nécessaire). -La gravure des motifs de fleurs sur verre clair (2 000 yens) -La gravure des motifs ronds ou rayures sur verre iro-kise (5 000 yens)
Osaka Tenman-gu est un sanctuaire shinto dédié à Sugawara no Michizane, lettré, poète et haut fonctionnaire du Japon du IXème siècle. Le sanctuaire principal actuel a été reconstruit en 1843. Bien qu’il soit situé près du centre-ville d’Osaka, il a échappé aux raids aériens sur Osaka en 1945, ce qui est rare à Osaka où il reste peu de bâtiments anciens. Osaka Tenman-gu est célèbre pour le festival Tenjin matsuri qui se tient le 24 et le 25 juillet chaque année, un des trois grands festivals de tout le Japon, mais cet endroit est également bien connu pour ses fleurs de pruniers, un arbre favori de Michizane.
Bonbai, bonsaïs de prunier
Parfum printanier
Prunier yamato-yabai de 300 ans
Prunier de 300 ans et Pin de 100 ans
En février, lorsque les fleurs de prunier commencent à apporter un parfum printanier, l’exposition de bonsaïs de prunier se tient ici. Vous pouvez profiter de plus de 50 bonsaïs de prunier tels que le prunier pleureur, le prunier sauvage, yabai, etc.
De plus, lors de cette exposition, vous pouvez admirer non seulement des bonsaïs de prunier mais aussi des sabres japonais liés aux personnages et samouraïs historiques.
Tachi Tenkoumaru
Motif paulownia sur le habaki
La pointe kissaki
Voici le tachi Tenkoumaru fabriqué au XIIème par Yasutsuna, l’ancêtre des forgerons de la région Hoki (ouest de l’actuelle préfecture de Tottori) qui se sont imposés du Xème au XIIème siècle. Remarquez la gravure du blason familial à motif de paulownia sur le habaki, pièce métallique située à la base de la lame.
Katana forgé par Kashu Kiyomitsu
Gravure Fudo Myo-o sur la lame
Forgé par Omi no Daijo Tadahiro
Les sabres qui ont été fabriqués à l’époque d’Edo sont aussi exposés. Cette exposition est une bonne occasion pour vous d’observer le reflet de la lumière sur les lames sous divers angles et d’admirer aussi leur beauté.
Une maison en bois des années 1920 rénovée avec beaucoup de goût en galerie-boutique de récipients en verre, tenue par un fabricant de bouteilles en verre fondé en 1895.
Divers récipients en verre sont exposés dans l’espace menant de l’entrée au fond, qui était autrefois un espace en terre battue, doma.
Si vous cherchez des bouteilles d’herbier ou des flacons pour parfum d’ambiance, cette boutique est recommandée.
Déco en verre
Les verres y sont également utilisés pour le déco. Il y a un ancien abri anti-aérien dans une pièce de style japonais.
Le kura, ancien entrepôt, sert aujourd’hui de galerie de bouteilles en verre à valeur historique et culturelle, par exemple, les mini bouteilles de pilules portables, les bouteilles en ouraline qui étaient exportées vers l’Asie du Sud-Est, etc.
Non loin de Nakanoshima, profitez également d’une promenade agréable dans ce quartier parsemé de vestiges de l’ère Grande Osaka (des années 1920 au début des années 1930), lorsque Osaka était la plus grande ville du Japon.
Où Le quartier de Semba À 2 minutes à pied de la sortie 6 de la station Kitahama sur la ligne Sakaisuji du métro d’Osaka ou à 5 minutes à pied de la sortie 11 de la station Yodoyabashi sur la ligne Midosuji du métro d’Osaka)
Heures et jours d’ouverture 10h-19h30 (tous les jours sauf week-end et jours fériés) 10h-18h00 (samedi)
Doshomachi, situé à Semba, Osaka est connu comme le quartier du médicament depuis l’époque d’Edo. Son histoire remonte au XVIIème siècle, lorsqu’un riche marchand d’Osaka y a ouvert un magasin de médicaments importés de Chine et des Pays-Bas (l’époque d’Edo a été marquée par une politique d’isolement instaurée par le shogunat Tokugawa, mais la Chine et les Pays-Bas ont été autorisés à commercer avec le Japon). Au XVIIIème siècle, Doshomachi est devenu le centre de distribution de médicaments au Japon. Aujourd’hui encore, il y a de nombreux grossistes de médicaments et entreprises pharmaceutiques.
Sukunahikona-jinja
Voici le sanctuaire shinto Sukunahikona-jinja. Érigé en 1780 par les marchands de médicaments du quartier Doshomachi, il se trouve aujourd’hui coincé entre les immeubles du quartier. Shennong, le fondateur de la médecine chinoise, et Sukunahikona no Mikoto, le dieu japonais de la médecine, sont vénérés ensemble ici.
Festival Shennong
Tigre en papier mâché
Lors de l’épidémie de choléra à Osaka en 1822, les apothicaires vendaient des pilules contenant un composé de crâne de tigre moulu et à cette époque, les gens fabriquaient également des figurines de tigre en papier mâché et priaient pour leur santé dans ce sanctuaire. Depuis lors, le tigre en papier mâché est le symbole de ce sanctuaire. Les 22 et 23 novembre de chaque année, le festival Shennong, shinno-sai en japonais, s’y tient et le bambou sasa où sont accrochées une figurine de tigre en papier mâché et une plaquette sacrée o-fuda du sanctuaire est vendu comme amulette pour la paix familiale et la bonne santé. Le festival Shennong est un des événements folkloriques importants pour les habitants d’Osaka.
Ancienne maison de Konishi
Du côté de la rue Doshomachi
Zashiki, pièce japonaise
Cour intérieure
Au coin nord-est où la rue Doshomachi-dori et l’avenue Sakai-suji se croisent, se dresse une vieille maison traditionnelle japonaise construite au début du XXème siècle. Échappée aux raids aériens pendant la Seconde Guerre mondiale et aux tremblements de terre fréquents, elle contraste vivement avec une ambiance moderne du quartier actuel. Il s’agit de l’ancienne résidence de la famille Konishi, riche marchand de médicaments et aujourd’hui connu comme fabricant de l’adhésif le plus vendu au Japon. Jusqu’à récemment, elle servait de bureau de l’entreprise. Il est possible de visiter gratuitement l’intérieur de la maison (seul le rez-de-chaussée) en réservant un créneau de visite en ligne à l’avance.
Le musée d’art Fujita situé au cœur de la ville d’Osaka abrite une riche collection d’art asiatique (Chine, Corée et Japon). Comptant environ 2 000 œuvres d’art, sa collection s’étend sur plusieurs genres : des peintures chinoises et japonaises, des calligraphies, des sculptures bouddhiques, des rouleaux peints narratifs japonais (emakimono), des tissus et des objets destinés à la cérémonie du thé. Elle a été recueillie par Fujita Denzaburo (1841-1912), un homme d’affaires d’Osaka de l’époque de Meiji et ses deux fils par crainte que les précieux biens culturels ne soient détruits ou envoyés à l’étranger et perdus durant le mouvement anti-bouddhiste de l’époque, mais aussi par la conviction qu’ils deviendraient le patrimoine national japonais.
Le musée d’art Fujita a ouvert ses portes en 1954. Comme sa collection était exposée dans un entrepôt, kura en japonais, sur la propriété familiale, ce musée était appelé « musée sous forme de kura ». La demeure principale de la famille Fujita a été détruite par un incendie lors du raid aérien d’Osaka en 1945, mais les objets d’art qui étaient préservés dans des entrepôts ont été épargnés par l’incendie.
Musée d’art Fujita
Entrée du musée
Après plus de 5 ans de travaux de rénovation qui ont eu pour but d’améliorer la présentation de sa collection, le musée d’art Fujita a rouvert le mois dernier et accueille de nouveau des visiteurs. À l’intérieur du bâtiment à la façade en verre, on voit quelque chose comme un coffre-fort avec portes à deux battants. C’est l’entrée du nouveau musée, évoquant l’entrepôt qui servait autrefois de salle d’exposition, et de fait, certains matériaux de l’ancien entrepôt y sont réutilisés.
Parmi tous les objets qui constituent la collection du musée, la collection d’ustensiles pour la cérémonie du thé est notamment magnifique et impressionnante. Comme un certain nombre de personnalités du monde politique et de la finance de l’époque de Meiji, Fujita Denzaburo était connu pour son goût artistique raffiné et pratiquait la voie du thé. Voici quelques-uns des ustensiles pour la cérémonie du thé et d’autres œuvres d’art qui sont à ne pas manquer à ce musée.
C’est un contenant d’encens en terre cuite émaillée avec couvercle en forme de tortue (Chine, XVIIème siècle). C’est la dernière collection de Fujita Denzaburo.
C’est un bol à thé couvert de glaçure tachetée scintillante (Chine, XIIème-XIIIème siècle). Il existe quatre bols à thé à taches bleues et vertes, dont celui-ci, tous au Japon.
Ce bol à thé a été fabriqué dans la péninsule coréenne. Ses parties cassées ont été réparées au moyen de laque, urushi. L’art de kintsugi est également utilisé comme un élément décoratif à la réparation.
C’est une boîte à thé en forme d’aubergine couverte de glaçure châtain foncé. On y voit un fil de glaçure brun jaunâtre.
Les seize rakan ont été peints en Chine (XIVème-XVème siècle). Les rakan sont des disciples de Bouddha. Le sixième shogun du shogunat de Muromachi aurait collectionné ces portraits.
Ces trois motifs ont été peints par un petit fils de Hon’ami Koetsu (1558-1637) considéré comme un des fondateurs de l’école Rinpa. Le style décoratif et élégant est réalisé par la technique artistique tarashikomi qui consiste à appliquer des pigments sur une surface humide pour obtenir un effet flou.
À la sortie du musée, il y a un petit espace comme un foyer qui vous inviterait à profiter d’une balade agréable à l’extérieur. À travers d’une fenêtre de l’ancien entrepôt, vous pourrez voir le paysage découpé comme une peinture encadrée. Le musée est adjacent au parc où se trouvait la demeure principale de la famille Fujita. Vous pourrez voir également deux bâtiments qui ont échappé au raid aérien de 1945 : une pagode qui a été transférée du mont Koya et la porte d’entrée de l’ancienne demeure.
Nouvelle verdure
Parc
Pagode
Porte d’entrée de l’ancienne demeure
Le musée d’art Fujita se trouve à 10 minutes à pied de la gare de Kyobashi.
Le prix du billet d’entrée est de 1 000 yens. C’est gratuit pour les jeunes de moins de 19 ans.
Le musée est ouvert sauf les fêtes de fin d’année et du Nouvel An.
Nagazakicho est situé à dix minutes à pied d’Umeda, centre du quartier Nord à Osaka. Épargné par les bombardements aériens de la Seconde Guerre mondiale, il recèle de nombreux spots empreints de nostalgie. Les cafés, les boutiques, les galeries d’art dans des nagaya (un genre de logement collectif japonais) et de vieilles maisons rénovés… Ils sont nichés parmi les immeubles d’habitation moderne.
Quartier de Nakazakicho
Ambiance ghibli ?
Rétro et Moderne
Balade agréable
Au fond d’une ruelle, il y a un mini temple dédié au bodhisattva jizo et un mini sanctuaire dédié à la divinité serpent blanc mi-san qui est également la divinité tutélaire du quartier. Derrière le sanctuaire, vous trouverez une rangée de boutiques intéressantes à visiter.
Ruelle
Sanctuaire Hakuryu-okami
À côté de spots instagrammables, la vie des locaux est toujours présente dans ce quartier. Cela le différencie des autres quartiers branchés et touristiques d’Osaka. Nakazakicho est un quartier sympathique à explorer à votre gré. Vous y ferez des découvertes inattendues dans le dédale de ruelles.