Tous les articles par mknkguide

Rokuen

La saison de naissance des faons au parc de Nara

Rokuen, hôpital et crèche pour les daims
Rokuen, hôpital et crèche pour les daims

Les daims du parc de Nara vénérés comme les messagers des dieux shinto… Environ 1 100 daims s’y promènent en liberté en broutant la pelouse. Ils sont un des symboles de Nara. Cette période de l’année est aussi la saison de naissance des faons. La plupart des naissances se déroulent de la mi-mai à juillet.

Vous croiserez des faons cachés dans la végétation du parc. Ils sont adorables, mais laissez-les tranquilles. Toucher un faon entraîne l’abandon de sa mère à cause de l’odeur humaine.

Au Rokuen, centre pour soigner des daims blessés ou malades et pour s’occuper de daims agressifs, on peut voir des faons mignons en juin (11h-14h, 300 yens). Ils sont protégés avec leurs mères et d’autres biches enceintes pendant un certain temps.

  • Le Rokuen est situé du côté sud de la voie d’accès au sanctuaire shinto Kasuga Taisha.
  • Il est fermé le lundi.
Château de Himeji

Le château de Himeji – L’aigrette blanche

Donjon du château de Himeji
Donjon du château de Himeji

La ville de Himeji se situe à une heure de train de la ville d’Osaka. Himeji n’est pas une grande ville, mais elle est un des sites incontournables à visiter. Ce qui rend cette ville célèbre dans le monde, ce n’est rien d’autre que le château de Himeji, considéré comme le plus beau château du Japon. La ville actuelle de Himeji s’est développée à partir de la ville administrative et commerciale jokamachi entourée de douves, qui s’étendait sur 1,6 kilomètres du nord au sud et sur 1,8 kilomètres d’est en ouest. Elle comptait environ 20 000 habitants.

Il existe de nombreux beau châteaux dans le monde, dont la plupart sont des constructions en pierre ou en brique. La beauté du château de Himeji, à l’architecture en bois, est spéciale et incomparable. Sa silhouette élégante, blanchie à l’enduit à base de chaux shikkui, rappelant une aigrette en vol, lui a valu le surnom « d’aigrette blanche ». On se laisse facilement tromper par son apparence gracieuse, rappelant un palais, mais en fait ce château est une forteresse imprenable construite à des fins militaires. Lorsque vous le visitez, observez les défenses variées qu’il présente.

Vous trouverez des trous de forme circulaire, triangulaire, carré ou rectangulaire dans les murs d’enceinte sur le chemin menant au donjon. Ce sont des meurtrières conçues pour tirer sur les envahisseurs au fusil ou à l’arc. Remarquez aussi les fentes aux coins du rez-de- chaussée du donjon principal. Ce sont des mâchicoulis conçus pour lâcher des pierres ou tirer sur les envahisseurs qui s’approchent du donjon en montant sont rempart. Et les murs de pierre… Ils sont assez hauts et escarpés pour repousser les ennemis.

Au Bizen-maru
Au Bizen-maru

Vu de l’extérieur, le donjon principal paraît avoir cinq étages, mais c’est une structure de sept étages avec six étages au-dessus du sol et un étage en sous-sol. Le donjon n’est pas une résidence de châtelain, mais un bastion final en cas d’attaque. Il reste des râteliers de fusils et de lances. Selon un document, le trésor de l’héritage du premier seigneur du château y aurait également été entreposé.

Shachigawara
Shachigawara

Aujourd’hui, le donjon est totalement vide. Un peu de déception ? Alors, à travers la fenêtre, regardez différents blasons gravés sur les tuiles, et les shachigawara disposés sur les faîtes des toits. Le shachi est un animal imaginaire à tête de tigre et à corps de poisson.

Après la visite du château, que diriez-vous de faire une belle balade dans le jardin Koko-en d’à côté ? Il a été créé sur le vestige de la résidence secondaire du seigneur de Himeji. Il abrite neuf jardins japonais et chacun a un thème différent. Le jardin le plus principal est muni d’un restaurant à l’ambiance reposante. Il est également recommandé d’y goûter une des spécialités de Himeji, le plat de congre.

Création de kumihimo

Shouen Kumihimo 昇苑くみひも, Kyoto

Le kumihimo, c’est l’art du tressage traditionnel japonais. On crée des cordons en entrelaçant plusieurs faisceaux de fil de soie. Depuis longtemps, ces cordons tressés ont été largement utilisés pour les accessoires des rituels shinto et bouddhiste, pour les casques d’armure de samouraïs et les lanières d’épée, etc. Ils sont également utilisés en tant qu’obijime, cordon décoratif pour fixer l’obi, la ceinture de kimono.

Shouen Kumihimo, atelier traditionnel de kumihimo fondé en 1948, se trouve dans la ville d’Uji, à environ 20 minutes en train de la gare JR de Kyoto. Il vous propose une large gamme de produits kumihimo pour les bijoux et la décoration d’intérieur.

Il y a aussi l’atelier de création de kumihimo à la main pour les débutants. On crée un cordon pour un phone-strap, un bijou de sac ou un bracelet à l’aide de support carré en bois muni de bobines de fil, tama (environ 1h, réservation nécessaire, 2 500 yens). Un peu difficile au début, mais une fois qu’on s’habitue au rythme ça marche.


  • La ville d’Uji, dans la préfecture de Kyoto
    À 8 minutes à pied de la gare JR d’Uji ou à 12 minutes à pied de la gare d’Uji sur la
    ligne Keihan
    , près de la rue commerçante Ujibashi-dori
  • Heure et jours d’ouverture
    10h-17h (tous les jours sauf mardi)
Cèdre sacré

Oomiwa-jinja, un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon

Oomiwa-jinja
Oomiwa-jinja

Dans un sanctuaire shinto, il y a le bâtiment honden où est vénéré le goshintai, l’objet de culte dans lequel l’esprit du dieu shinto est supposé résider. Mais le sanctuaire Oomiwa-jinja n’a pas de honden. C’est parce que le mont Miwa situé derrière le sanctuaire est vénéré comme une montagne sacrée et considérée comme l’objet de culte. C’est le style du shintoïsme primitif. Remarquez également le portique, torii. Une corde sacrée shimenawa est tendue entre les piliers de gauche et droit.

Sugidama
Sugidama

Le dieu shinto de ce sanctuaire Oomononushi est vénéré comme dieu shinto du médicament et de la fabrication du saké, alcool de riz. Les propriétaires de brasserie de saké mettent au-dessus de l’entrée une boule d’aiguilles de cèdre pour annoncer un nouveau tirage de saké. Cette boule appelée sugidama ou sakabayashi est faite avec les aiguilles du cèdre du mont Miwa.

Le dieu shinto Oomononushi apparaît sous la forme d’un serpent dans des mythes japonais. Dans l’enceinte, il y a un grand cèdre âgé d’environ 400 ans et on dit qu’un serpent blanc entre et sort de ce cèdre à cavité. Des œufs, nourriture préférée des serpents sont offerts par les visiteurs du sanctuaire.

Oomiwa-jinja compte une quarantaine de sanctuaires auxiliaires, dont chacun est dédié à un dieu shinto. À Sai-jinja, le dieu shinto du médicament est vénéré. L’eau sacrée jaillit d’un puits et on prie pour la guérison des maladies en puisant de l’eau. Kuehiko-jinja est associé au dieu shinto de la sagesse. De nombreux ex-voto en forme de chouette, symbole de la sagesse et du bonheur y sont suspendus.

  • Pour se rendre au sanctuaire Oomiwa-jinja, on prend le train JR depuis la gare de Nara et descend à la gare de Miwa (environ une demi-heure de trajet). Il est à 5 minutes à pied de la gare.
Yamanobe-no-Michi
Yamanobe-no-Michi

Oomiwa-jinja se trouve le long du chemin Yamanobe-no-Michi, le plus vieux chemin du Japon. Il longe le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires apparaissent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux. Au printemps et en automne, il sera agréable de faire une randonnée sur une portion de ce chemin, par exemple entre le sanctuaire Oomiwa-jinja et le temple Chogaku-ji (environ 6 kilomètres).

Près de Oomiwa-jinja, se trouve la forge de l’école Gassan, une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le mémorial attenant à la forge.

  • La forge et le mémorial de l’école Gassan sont ouverts le samedi (mais fermés en janvier, février, août et décembre), 10h-16h.
Jardin botanique Manyo

Mes spots favoris pour admirer les glycines en fleurs à Nara

Il existe de nombreux endroits célèbres pour leurs glycines au Japon, et voici mes spots favoris à Nara.

Le sanctuaire shinto Kasuga Taisha

Kasuga Taisha est le sanctuaire tutélaire du clan Fujiwara, une famille de la noblesse qui a exercé le pouvoir politique du VIIIème au XIIème siècle. La glycine, qui figure sur le blason familial du clan Fujiwara, est également le symbole de Kasuga Taisha. Les miko, les prêtresses au service du sanctuaire, portent des ornements de cheveux avec grappes de glycine. Dans l’enceinte du sanctuaire, on peut voir également les glycines à l’état sauvage qui enlacent les branches des grands arbres. La glycine est à la fois élégante et pleine de vitalité.

Le jardin botanique Manyou de Kasuga Taisha

Dans ce jardin qui a été ouvert en 1932, les plantes mentionnées dans le manyoushu, la première anthologie de poésie japonaise, sont cultivées. En mai, on peut y admirer 20 espèces de glycines de la floraison précoce à la floraison tardive. En plus de la glycine sur la pergola, il y a aussi des glycines dont vous pourrez profiter de près des fleurs et du doux parfum.

Le pavillon Nanen-do du temple Kofuku-ji

Nanen-do est un pavillon octogonal situé au sud du bâtiment principal de Kofuku-ji, le temple tutélaire du clan Fujiwara. Peu connue, mais la glycine qui fleurit devant le pavillon est l’un des huit paysages pittoresques de Nara avec la cloche du temple Todai-ji, les daims de Tobihino et la lune au-dessus de l’étang Sarusawa.

Cette année, non seulement les fleurs de cerisier mais aussi d’autres fleurs ont fleuri plus tôt que d’habitude. Les rhododendrons, les pivoines, les azalées et les glycines… Le meilleur moment pour admirer ces fleurs est la mi-mai, mais cette année, elles ont commencé à fleurir environ un mois plus tôt. Est-ce à cause du réchauffement climatique ? Elles pourraient fleurir encore plus tôt l’année prochaine…

Expo de sabres japonais

L’exposition de sabres japonais de l’école Gassan

Une bonne occasion pour les amateurs d’apprécier de près la beauté des sabres japonais… Cette exposition s’est tenue à Osaka du 8 au 13 mars.
Gassan est l’une des écoles de forgerons de sabre japonais, qui a une histoire de plus de 800 ans. Le nom Gassan provient du mont sacré Gassan situé dans la préfecture de Yamagata. L’école Gassan y forgeait principalement des sabres de défense personnelle pour les pratiquants du shugendo. Elle a déménagé à Osaka à la fin de l’époque d’Edo. Depuis lors, elle forge aussi des sabres dédiés aux sanctuaires shinto et des sabres liés aux événements de la cour impériale.

Grain Ayasugi-hada
Grain Ayasugi-hada

Les forgerons de l’école Gassan continuent à fabriquer des sabres en perpétuant leur technique traditionnelle. En général, pour apprécier les sabres japonais, on observe les 3 éléments : la forme, le grain jihada (un motif fin sur la surface de la lame produit par le pliage répété) et le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant). La caractéristique la plus distinctive de l’école Gassan est ayasugi-hada, grain jihada à motif régulier et ondulé.

La forge de l’école Gassan se trouve dans la banlieue de Nara, le long du chemin Yamanobe-no-michi (15 minutes à pied de la gare JR Miwa). Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le mémorial attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, ils méritent d’être visités.

  • La forge et le mémorial de l’école Gassan sont ouverts uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h.
  • Une partie de la forge est montrée au public, mais on ne peut pas voir la fabrication des lames.
  • Les visites sont gratuites.
Couleurs et formes variées

JINBO PEARLS 神保真珠商店, Shiga

Les perles du lac Biwa… Ce sont des perles d’eau douce cultivées dans le lac Biwa, le plus grand lac du Japon situé au cœur de la préfecture de Shiga. Il y a une grande variété de formes, de couleurs et de tailles.

Les perles du lac Biwa sont issues des mollusques bivalves Hyriopsis Shlegeli appelées Ikechogai en japonais. Il faut environ trois ans pour que les mollusques grandissent et encore trois ans pour que les perles poussent à l’intérieur des mollusques, dans le lac Biwa.

JINBO PEARLS, qui a été à l’origine un détaillant spécialisé dans les perles du lac Biwa, a ouvert son magasin de perles en 2014. Il propose deux types de perles : les perles nucléées qui contiennent des noyaux de différentes formes et les perles non nucléées qui sont totalement en nacre sans noyaux.

L’histoire des perles de culture du lac Biwa remonte aux années 1930. Il fut un temps où elles étaient très appréciées en Europe et aux États-Unis grâce à leur haute qualité. À leur âge d’or, environ six tonnes de perles ont été produites et exportées à l’étranger. Pourtant dans la seconde moitié des années 1980, en raison de la détérioration de la qualité de l’eau du lac Biwa, les mollusques Ikechogai ont été menacées d’extinction et la production des perles a connu une forte baisse. Mais grâce aux perliculteurs locaux qui s’attaquent à l’amélioration de l’environnement aquatique du lac Biwa, un nouveau chapitre de la perle du lac Biwa commence lentement mais sûrement. JINBO PEARLS continue à nous faire découvrir son charme unique en étroite collaboration avec les perliculteurs.

Il y a aussi les perles vintage. Récoltées il y a plus de 30 ans, elles ont toujours un beau lustre.


  • La ville de Otsu, dans la préfecture de Shiga
    À 7 minutes à pied de la sortie nord de la gare JR de Otsu (10 minutes en train de
    Kyoto) ou à 5 minutes à pied de la gare de Shimanoseki sur la ligne Keihan Ishiyama
    Sakamot
    o

  • Heures et jours d’ouverture
    10h-18h (tous les jours sauf mardi, les 2e et 4e mercredis et jours fériés)
Tenma Kiriko

Atelier de Tenma Kiriko Shouei 天満切子工房 昌榮, Osaka

Le kiriko est l’art de taille du verre iro-kise, le verre clair recouvert d’une couche de verre légèrement coloré. Il consiste à tailler la surface du verre à l’aide d’un disque de coupe en diamant pour créer des motifs et des lignes sur l’œuvre en verre. Le verre est lissé avec une pierre à aiguiser et poli soigneusement jusqu’à obtenir un lustre parfait. L’Edo Kiriko désigné comme artisanat traditionnel japonais et le Satsuma Kiriko sont célèbres, mais connaissez-vous le Tenma Kiriko, un type de kiriko unique créé dans le quartier de Tenma, Osaka ?

Situé à l’est du quartier Nord connu comme quartier à activité intense, Tenma abrite le sanctuaire Osaka Tenman-gu. À côté de sa porte principale, se dresse un monument indiquant que le quartier de Tenma est le berceau de l’artisanat du verre à Osaka. La méthode de fabrication du verre aurait été apportée à Osaka par un marchand de Nagasaki vers le milieu du XVIIème siècle. Surtout dans le quartier de Tenma, l’artisanat du verre s’est développé grâce au transport fluvial jusqu’au début des années 1940.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’industrie du verre a décliné à Osaka et beaucoup de verriers ont quitté leur métier. Dans ce contexte, un artisan verrier a apporté un nouveau effet visuel au kiriko traditionnel il y a environ 20 ans. C’est le Tenma Kiriko. Il se distingue par la beauté du reflet de la lumière créée par les techniques de découpe ronde et simple. L’atelier Shouei, tout en préservant les techniques du créateur du Tenma Kiriko, continue à transmettre son charme artistique et ludique.

En versant une boisson dans le verre Tenma Kiriko, on peut admirer le jeu de lumière. Les découpes simples servent de lentilles qui reflètent le motif gravé dans le fond du verre. C’est comme un kaléidoscope. Le Tenma Kiriko est assez beau comme objet de décoration en verre mais son charme unique est rehaussé lorsqu’il est utilisé.


  • Le quartier de Tenma
    À 6 minutes à pied de la sortie 6 de la station Minamimorimachi ou à 15 minutes à pied au sud-est de la sortie sud de la gare JR d’Osaka


  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours sauf dimanche
    10h-19h (lundi, mercredi et jeudi)
    10h-18h (mardi et vendredi)


  • Petits infos
    La visite de l’atelier est possible (11h-12h ou 16h-17h).
    L’atelier propose l’expérience de gravure sur verre (environ 2h, réservation nécessaire).
    -La gravure des motifs de fleurs sur verre clair (2 000 yens)
    -La gravure des motifs ronds ou rayures sur verre iro-kise (5 000 yens)
Exposition de bonsaïs de prunier et de sabres japonais

L’exposition de bonsaïs de prunier et de sabres japonais à Osaka Tenman-gu

Osaka Tenman-gu est un sanctuaire shinto dédié à Sugawara no Michizane, lettré, poète et haut fonctionnaire du Japon du IXème siècle. Le sanctuaire principal actuel a été reconstruit en 1843. Bien qu’il soit situé près du centre-ville d’Osaka, il a échappé aux raids aériens sur Osaka en 1945, ce qui est rare à Osaka où il reste peu de bâtiments anciens. Osaka Tenman-gu est célèbre pour le festival Tenjin matsuri qui se tient le 24 et le 25 juillet chaque année, un des trois grands festivals de tout le Japon, mais cet endroit est également bien connu pour ses fleurs de pruniers, un arbre favori de Michizane.

En février, lorsque les fleurs de prunier commencent à apporter un parfum printanier, l’exposition de bonsaïs de prunier se tient ici. Vous pouvez profiter de plus de 50 bonsaïs de prunier tels que le prunier pleureur, le prunier sauvage, yabai, etc.

De plus, lors de cette exposition, vous pouvez admirer non seulement des bonsaïs de prunier mais aussi des sabres japonais liés aux personnages et samouraïs historiques.

Voici le tachi Tenkoumaru fabriqué au XIIème par Yasutsuna, l’ancêtre des forgerons de la région Hoki (ouest de l’actuelle préfecture de Tottori) qui se sont imposés du Xème au XIIème siècle. Remarquez la gravure du blason familial à motif de paulownia sur le habaki, pièce métallique située à la base de la lame.

Les sabres qui ont été fabriqués à l’époque d’Edo sont aussi exposés. Cette exposition est une bonne occasion pour vous d’observer le reflet de la lumière sur les lames sous divers angles et d’admirer aussi leur beauté.

Rojiuzen

Rojiusagi ろじうさぎ, Kyoto

Rojiusagi
Rojiusagi

Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.

Menu Rojiu-zen
Menu Rojiu-zen

Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.

Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.

Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.


  • À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo


  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (certains jours de fermeture)
    8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30)
    12h- (déjeuner : dernière commande 14h30)
    14h-17h (café : dernière commande 16h30)


  • Prix
    Menu de 1 200 yens (petit déjeuner)
    Menu de 1 450 yens (déjeuner)