Café dans une ancienne école primaire ayant une histoire de plus de 100 ans au village Minami-Yamashiro.
Du côté droit du couloir, il y a une ancienne salle de classe rénovée en café.
Le tableau, les pupitres, les chaises… Les choses sont restées en l’état depuis la fermeture de l’école en 2003.
Entrée
Dans un couloir
Ancienne salle de classe
Légumes locaux et bagel
C’est un endroit nostalgique qui nous permet de faire un saut dans le temps.
Plusieurs autres salles de classe sont utilisées comme atelier.
Le café Ichikawaya Coffee , tout proche de la maison du potier Kawai Kanjiro. Ce café a été à l’origine une maison traditionnelle, machiya. Son intérieur plein de saveur est intéressant. C’est un bon coin pour se détendre.
Au Japon, le 3 février est le jour de Setsubun. Le setsubun désigne la veille de l’arrivée d’une nouvelle saison selon l’ancien calendrier lunaire. Il existait autrefois quatre setsubun. Aujourd’hui, seul le setsubun à la veille du printemps subsiste. Il y a une cérémonie traditionnelle pour chasser les mauvais esprits et attirer le bonheur. On lance les graines de soja grillées en criant alternativement « Oni wa soto ! Fuku wa uchi ! ». Cela signifie « Sortez le démon ! Bienvenu le bonheur ! ». Le soir de Setsubun, on mange un sushi enroulé, ehomaki dans la direction faste de l’année. Cette nouvelle tradition lancée par des commerçants s’est répandue dans tout le pays. Aujourd’hui, « Manger le ehomaki » est une scène caractéristique du jour de Setsubun. Mais cet événement plutôt commercial pose un problème de gaspillage alimentaire. Le sushi ne se conserve pas. À la suite de la surproduction, quantité de sushi invendus sont jetés.
La couverture traditionnelle en tuile en argile au temple bouddhiste.
Les tuiles plates et les tuiles rondes y sont encastrées les unes dans les autres.
Les tuiles d’avant-toit sont souvent décorées de motifs de tourbillons représentant le souhait de prévention des incendies, de motifs des emblèmes familiaux appelés kamon,etc.
Le blason de la famille Tokugawa
Le blason de la famille
Remarquez aussi des ornements variés des toits. Il y a un démon japonais,oni, pour chasser les mauvais esprits, un dragon considéré comme divinité tutélaire de l’eau, un ermite debout sur la carapace d’une tortue représentant l’éternité, etc.
Il peut y avoir des découvertes inattendues.
La main de Bouddha, une variété de cédrat originaire du nord-est de l’Inde. Ce fruit est divisé en sections ressemblant à des doigts. En raison de cette forme unique, la main de Bouddha est cultivée principalement pour être admirée au Japon. Elle est utilisée, par exemple, pour l’ornement du nouvel an et le bonsaï.
Le village Minami-Yamashiro avec à peu près 2 800 habitants est le seul village de la préfecture de Kyoto. Ces derniers temps, ce petit village attire l’attention des voyageurs. Sa spécialité est le thé. Comme producteur du thé de Kyoto, il est aussi connu que le bourg Wazuka et le bourg Uji-Tawara. Le paysage unique des champs de thé s’y étend ici et là. Il est adjacent aux trois préfectures (Nara, Shiga et Mié) et bien situé pour les voyageurs sur les routes (à vélo, à moto, en voiture). Grâce à cet avantage géographique, le michi no eki qui sert de lieu de repos aux voyageurs y a été construit en 2017.
Savez-vous ce que c’est, michi no eki ou station sur le chemin ? C’est comme aire de repos, mais plus pratique. On peut y découvrir les charmes de la région où on voyage à travers les spécialités, les plats, les rencontres avec les locaux, etc. Bref, la couleur locale y est condensée. Le Japon en compte plus de 1 100.
Les champs de thé
À côté du michi no eki du village Minami-Yamashiro où on met la promotion des produits du terroir au premier plan, la construction de l’hôtel Fairfield de Marriott est prévue dans le cadre du « Trip Base Michi no eki Project ». Ce projet qui offre un nouveau style de voyage vous aideront à dénicher les charmes cachés dans des régions rurales.
Les peintures du début du XVIIème siècle représentant le bananier du Japon sur les portes coulissantes, fusuma du temple Ryoan-ji. Elles ont quitté le temple Ryoan-ji en 1895 en raison de l’expulsion du bouddhisme menée par la politique de séparation du shintoïsme et du bouddhisme durant la restauration de Meiji, mais y sont enfin rentrées d’un long voyage fin 2018. Elles sont exposées jusqu’au 10 juin 2019.
Les baies rouges du bambou sacré appelé nanten en japonais dans le jardin hivernal.
Le nanten est un arbuste compact qui fleurit au début de l’été. Il est considéré comme de bon augure au Japon, mais pourquoi ? Son nom nanten signifie « transformer les difficultés en chances ». Pour chasser les mauvais esprits, il est souvent planté dans le jardin au côté nord-est ou sud-ouest qui sont les directions néfastes selon la cosmologie ésotérique traditionnelle japonaise. Les Japonais peuvent être superstitieux.
Dans une rue peu fréquentée près du temple Todai-ji, un café reposant et nostalgique.
Le site de l’ancienne usine de boisson au yaourt construite en 1925 a été rénové en café en 2009. Son nom Kojoato signifie « site d’usine ». On y voit ici et là des éléments, comme les tables, les bouteilles, etc., datant de ses origines.
Irie Taikichi (1905-1992) est photographe né à Nara. Il a pris des photos de sites historiques de son pays natal pendant plus de 50 ans. Grâce à ses photos, le beau paysage de Nara s’est rendu célèbre.
L’ancienne résidence d’Irie Taikichi se trouve dans un quartier tranquille et charmant, près du temple Todai-ji. Il y a travaillé, pris plaisir à son passe-temps et fait des échanges culturels avec de nombreux artistes. Ce n’est pas grand, mais arrangé avec goût. C’est peu connu et pourtant très agréable.
L’ancienne résidence du photographe, Irie Taikichi