Dans le quartier Ouest de Nakanoshima (île de la Cité d’Osaka), un nouveau musée a ouvert ses portes en 2022 après 40 ans de conception. Sa collection rassemble plus de 6 000 œuvres dans les domaines de la peinture, gravures, photographies, affiches, sculpture, meubles et design de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours. Ce musée ne propose pas d’expositions permanentes, mais organise régulièrement des expositions temporaires intéressantes.
Exemples de collection
PostmanRestaurantBrickklinYellow Restaurant
Les œuvres de Yuzo SAEKI (1898-1928) qui a vécu une vie courte mais intense à Osaka, Tokyo, et Paris constituent une collection principale du musée.
White Peacocks, ISHIZAKINew York (C), IMAIThe Ready-made Bouquet, MAGRITTEOmicron, LOUISLarge Horse, DUCHAMP-VILLONArmchair, MOSERChair SM7051 prototype, KENMOCHIMiss Blanche, KURAMATA
Une statue de chat intitulée SHIP’S CAT se pose sur la place devant un bâtiment noir en forme de cube. Conçu par Kenji Yanobe, un artiste contemporain originaire d’Osaka, il travaille en tant que gardien des trésors du musée. Mais pourquoi le chat est-il le symbole de ce musée ? Cela est lié à l’histoire de Nakanoshima où il y avait une rangée de kurayashiki (entrepôts de riz et de spécialités et résidence combinés) de seigneurs féodaux à l’époque d’Edo.
SHIP’S CAT
Le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima mérite également une visite d’un point de vue architectural. Ayant une apparence simple de boîte, il s’élève sur cinq niveaux. Ce qui est impressionnant, c’est le contraste entre l’extérieur noir et l’intérieur chic. Le «passage» disposé à l’intérieur correspond à un espace ouvert où les gens peuvent ressentir les différents charmes de l’art tandis que l’extérieur noir semble suggérer que c’est un espace clos pour protéger des œuvres d’art précieuses. Ces deux éléments semblent contradictoires, mais tous deux jouent un rôle important pour les musées.
Giant Torayan
Si vous vous intéressez à l’art et l’architecture, le musée des Beaux-Arts de Nakanoshima est incontournable à visiter.
Mes clients francophones curieux du Japon connaissent de nombreux mots japonais, notamment ceux liés aux boissons et à la nourriture. J’ai beaucoup entendu le mot mochi cette année, et certains clients m’ont dit qu’ils voulaient manger le mochi. Mais je pense que les mochi japonais et les mochi que les Occidentaux connaissent sont un peu différents.
Piler le mochiMochi grilléSoupe zenzai
Le mochi est obtenu en faisant cuire du riz gluant mochigome à la vapeur et en pilant dans un mortier traditionnel. Il est ensuite façonné à la main. On mange souvent le mochi grillé et enrobé d’une feuille d’algues nori avec de la sauce de soja. Les mochi sont également utilisés dans des plats variés tels que la soupe du nouvel an zoni, le pot-au-feu japonais oden ou la soupe de haricots rouges zenzai, etc. En tout cas, le mochi, pâte de riz gluant, lui-même n’est pas sucré.
Yukimi-daifuku
Pour les Occidentaux, le mochi fait partie des pâtisseries traditionnelles japonaises. C’est plutôt une glace enrobée de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi.
Il existe également de nombreuses pâtisseries suivies du mot mochi au Japon. En général, ces pâtisseries sont faites à base de pâte de riz gluant ou de pâte de farine de riz gluant sucré gyuhi et sont fourrées aux haricots rouges sucrés anko.
Kusa-mochi ou Yomogi-mochi Le mochi d’armoise yomogi, une herbe qui donne une couleur verte. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée.
Sakura-mochi (à la façon de la région du Kansai) Le mochi à base de farine de riz gluant séchée et moulue. Il est fourré à la pâte de haricots rouges sucrée, et couvert d’une feuille de cerisier en saumure.
Daifuku-mochi Le mochi dont la pâte extérieure faite de riz gluant ou de gyuhi est moelleuse. Il est fourré, en général, aux haricots rouges sucrés, mais il existe des daifuku aux garnitures variées. Le daifuku à gauche sur la photo contient des pois rouges salés mélangés à sa pâte.
Si vous voulez goûter des mochi au Japon, mais que vous n’aimez pas beaucoup la pâte de haricots rouges sucrée, le daifuku aux fruits est recommandé. C’est un daifuku garni de fruits de saison (fraises, mandarines, melons, mangues, etc) et de crème chantilly.
Bonnes adresses pour les daifuku aux fruits à Kyoto
Gion Ninigi 祇をん ににぎ
Gion NinigiCoin tranquilleGion Pocchiri
Où Dans la ruelle Gion-rakuen-koji, un petit coin tranquille dans le quartier de Gion-higashi
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mercredi 11h-20h (lundi-jeudi) 11h-22h (vendredi et samedi) 10h-18h (dimanche et jours fériés) Le magasin dispose également d’un café. Tous les jours sauf mardi et mercredi 11h30-18h30 (lundi-samedi) 10h-18h (dimanche et jours fériés)
Recommandé Gion Pocchiri (496 yens) Décorée de vrais bijoux, Pocchiri est une broche précieuse pour la ceinture de kimono de maiko. Ce daifuku inspiré du pocchiri est fourré aux fruits variés (fraises, raisins, marrons, bananes, myrtilles, etc) et à la crème chantilly. Une fusion parfaite entre la texture moelleuse de la pâte et le bon goût des fruits.
ONN KYOTO GOKOMACHI温 京都御幸町
Pâtisserie ONNDaifukuIntérieurDaifuku aux fraises
Où Au nord de la rue Takoyakushi-dori, dans la rue Gokomachi-dori
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf mardi et mercredi 12h-18h
Cette pâtisserie japonaise dispose également d’un café. On peut également déguster du thé de Wazuka dans une ambiance reposante.
Recommandé J’aime Hana-ichigo (daifuku aux fraises), mais les daifuku que cette pâtisserie fabrique avec beaucoup de soin sont tous délicieux.
D’un point de vue religieux, le mochi est également lié aux événements traditionnels japonais. Dans le shintoïsme, le mochi, comme le riz et le saké, constitue une offrande importante aux divinités kami. Je vous présente le saru-mochi lié au sanctuaire shinto Shimogamo-jinja de Kyoto. On a prié pour une bonne santé en mangeant ce mochi coloré au jus de haricots rouges bouilli. On peut goûter ce mochi de la taille d’une bouchée au salon de thé Saruya.
Saruya さるや
Shimogamo-jinjaSaruyaSaru-mochi
Où Dans l’enceinte du sanctuaire shinto Shimogamo-jinja
Heures et jours d’ouverture Tous les jours 10h-16h30
Recommandé Saru-mochi avec une tasse de thé torréfié (400 yens)
Le temple zen Ikkyu-ji se situe dans le sud de la préfecture de Kyoto. Ikkyu (1394-1481), un des moines les plus célèbres au Japon, a passé ses dernières années ici et son nom lui a été attribué. Actuellement, ce temple se pare de belle couleurs de l’automne.
Statue d’Ikkyu
Pavillon du fondateur
Cette année, à cause de la canicule de l’été et de la chaleur tardive de l’automne, on était inquiet que les feuilles d’érables soit brûlées et abîmées et qu’elles ne prennent pas de belles teintes. Mais l’écart de température entre le jour et la nuit a enfin apporté une belle palette de couleurs aux feuilles d’érables. Bien-sûr, il y a de nombreux endroits célèbres pour admirer les momiji à Kyoto, mais il y a du monde partout… Cet automne, j’ai visité le temple Ikkyu-ji toujours empreint d’une atmosphère sereine. Il est proche de chez moi.
Jardin sud
Coin ouest du jardin sud
Le temple abrite également de beaux jardins zen qui valent le détour. Le hojo, salon des moines d’autrefois, est entouré de trois jardins secs conçus au début du XVIIème siècle pour rendre hommage à Ikkyu. Composé de graviers blancs ratissés et d’azalées taillées en formes arrondies, le jardin sud représente la mer. Je pense que ce jardin, avec son atmosphère simple et épurée, est propice à la méditation.
Jardin est
Jardin nord
Dans le jardin nord, de grosses pierres sont prépondérantes et présentent des paysages différents. Que représentent-elles ? Le jardin sec est en général abstrait et invite à l’imagination. Dans ce jardin sans eau, pouvez-vous voir l’eau de la cascade dévaler la montagne ?
Aimez-vous les whiskies japonais ? Alors, cette info s’adresse à vous. Yamazaki, la plus ancienne distillerie de whisky du Japon, a rouvert au public en novembre après des travaux de rénovation. Elle fête ses 100 ans cette année. Que diriez-vous d’explorer le monde du whisky Yamazaki qui se classe parmi les meilleurs whiskies du monde ?
100ème anniversaire
Collection de whisky Yamazaki
Visites guidées de la distillerie
80 min/3 000 yens, tous les jours ou 120 min/10 000 yens, mardi et jeudi
L’explication du processus de fabrication et la dégustation sont comprises. La réservation en ligne est obligatoire.
La participation est soumise au tirage au sort.
Les réservations pour les créneaux horaires disponibles en raison d’annulations sont acceptées selon le principe du premier arrivé, premier servi.
Visite libre du musée de la distillerie
Gratuit, tous les jours
Même s’il n’y a pas de places disponibles aux visites guidées, une visite du musée adjacent vous permet d’apprendre l’histoire du whisky Yamazaki.
La réservation en ligne est obligatoire.Premier arrivé, premier servi.
Attention ! Même si vous souhaitez simplement parcourir le magasin ou déguster au comptoir, la réservation pour visiter le musée est nécessaire.
Où se trouve la distillerie ?
Pour se rendre à la distillerie Yamazaki depuis la gare de Kyoto, prenez le train JR à destination d’Osaka et descendez à la gare JR de Yamazaki (15 minutes, 230 yens). Elle se trouve à 10 minutes à pied de la gare.
Si vous avez le temps, en plus de la distillerie, il est également recommandé de visiter la villa-musée d’art Asahi Groupe Oyamazaki.C’est un de mes musées préférés.
Kasuga Taisha est un sanctuaire représentatif de Nara dont l’origine remonte au VIIIème siècle. Il est autrement appelé le sanctuaire aux lanternes. Ce qui y est remarquable, c’est le nombre considérable de lanternes données par les fidèles. Il y en a environ 3 000. 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousses sont alignées le long de sa voie d’accès, tandis que 1 000 lanternes en bronze sont suspendues dans les couloirs du sanctuaire. La vue de ces lanternes vous permettra de comprendre l’estime et le respect profonds que les Japonais portent à Kasuga Taisha depuis les temps anciens.
Elles sont toutes allumées à l’occasion de la cérémonie shinto Mantoro qui a lieu deux fois par an, en février et en août, et elles le sont également tous les samedis de novembre dans le cadre de visites nocturnes spéciales du sanctuaire (sauf les lanternes en pierre alignées le long de sa voie d’accès).
Sentier Oaimichi de jour
Sentier Oaimichi de nuit
Les lanternes en pierre sur le sentier Oai-michi reliant Kasuga Taisha et son sanctuaire auxiliaire Wakamiya-sha…
Autour du sanctuaire principal
Environ 1 000 lanternes suspendues ajourées avec des motifs variés sont éclairées, créant un paysage fantastique et dégageant une atmosphère mystique.
Le prix de la visite nocturne spéciale du sanctuaire principal est de 500 yens (17h30-20h).
Coloré en rouge de bon augure à l’exception du visage, le daruma est inspiré de la position de méditation du moine indien Bodhidharma qui a fondé le bouddhisme zen. Selon la légende, Bodhidharma a médité pendant neuf ans face au mur en pierre et a perdit l’usage des bras et des jambes. Le daruma qui revient à sa postion initiale même si on le renverse est le symbole de persévérance et de chance. Au Japon, quand on souhaite qu’un vœu se réalise, on achète une figurine daruma dont on peint un œil. Quand le vœu se réalise, on peint l’autre œil. Le daruma est considéré avec la statuette de chat, maneki-neko comme un porte-bonheur.
Temple Katsuo-ji
Plein de daruma
Il existe de nombreux temples qui sont célèbres pour leurs figurines daruma. Le temple Katsuo-ji est situé en banlieue nord de la ville d’Osaka.
Ce sont des daruma-mikuji. Ces figurines contiennent des omikuji, les petits papiers qui prédisent l’avenir. Pour obtenir le résultat, on tire le papier à l’intérieur de la figurine depuis le trou du bas. Elles sont éparpillées partout dans la vaste enceinte du temple. Chaque visage est différent. Dans les lanternes, sur les tuiles, au-dessous du campanile…C’est un spectacle étonnant de voir ces figurines alignées de manière ordonnée.
Le prix du billet d’entrée du temple Katsuo-ji est de 500 yens.
Le temple Katsuo-ji est situé à 20 minutes en taxi depuis la station de métro Senri-Chuo ou la gare de Minoo sur la ligne Hankyu-Takarazuka.
Yamanobe-no-Michi… C’est le plus ancien chemin du Japon. En longeant le pied des montagnes du côté est du bassin de Nara, il relie la ville de Sakurai et celle de Nara. Il n’est pas possible de retracer exactement les vestiges de ce chemin aujourd’hui, mais la portion d’une douzaine de kilomètres qui va du sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de la ville de Sakurai au sanctuaire shinto Isonokami-jingu de la ville de Tenri garde encore un aspect antique. Des tumulus funéraires d’empereurs, ainsi que de vieux temples et sanctuaires défilent le long de ce chemin tranquille et poétique qui serpente entre les bois, les rizières et les hameaux, en vous invitant dans le mystère du Japon antique. Vous pouvez profiter d’une randonnée agréable le long du chemin.
La randonnée prend toute une journée si vous voulez tout voir. Vous pouvez la faire dans le sens de Tenri à Sakurai ou dans le sens inverse. Dans cet article, je vous présente une belle randonnée d’une demi-journée sur ce chemin, au départ du centre d’information de Tenri pour les randonneurs jusqu’au sanctuaire shinto Oomiwa-jinja de Sakurai (du nord au sud).
Le chemin de Yamanobe-no-Michi se trouve parallèlement au chemin de fer JR et à la ligne de bus. J’ai entamé cette randonnée d’une demi-journée depuis la gare de Yanagimoto. Le centre d’information pour les randonneurs est situé à 15 minutes à pied de la gare. Il est équipé d’un bon restaurant à l’ambiance sympa et offre également des spécialités locales. J’y ai lesté mon estomac avant d’entamer ma randonnée cette fois-ci, mais si vous apportez quelque chose à manger, bien sûr que vous pourrez profiter de votre bento devant un paysage campagnard en chemin.
Découvrir Nara hors des sentiers battus
Mont Miwa en face
Paysage automnal
Lorsqu’on suit le chemin de Yamanobe-no-Michi vers le sud, on voit se dresser le mont Miwa qui est vénéré comme montagne sacrée depuis les temps anciens. Les paysages qui s’offrent le long du chemin sont paisibles et bucoliques. Ils sont décris dans le manyoshu, la première anthologie de poésie japonaise et restent inchangés aujourd’hui encore. Il est agréable de s’évader à la campagne en s’éloignant de l’agitation touristique autour du parc de Nara. Comme c’est souvent le cas dans la zone rurale, les petites échoppes des fruits (kaki, mikan, etc) et légumes sans vendeur sont éparpillées. Personne ne prend ce qui est vendu sans déposer d’argent. Ces petits commerces sont basés sur la confiance. Ici, le temps s’écoule doucement. En chemin, la plupart des randonneurs disent konnichiwa (bonjour) et échangent des sourires quand ils croisent d’autres randonneurs. Vous pourrez faire une balade plaisante à votre rythme sans vous presser. Cela fera du bien au corps et à l’esprit.
Les paysages paisibles qui défilent le long du chemin
Verger
Le chemin de Yamanobe-no-Michi traverse également des champs et des vergers d’agrumes comme mikan, mandarine satsuma. En automne, on peut participer à la cueillette de fruits chez le producteur local. C’est une des activités préférées des Japonais.
Point de vue
D’ici, on voit trois montagnes de Yamato. En deçà, de droite à gauche, le mont Miminashi, le mont Unebi et le mont Kagu. Au fond à gauche, on voit également le mont Yoshino et le mont Koya.
Échoppe sans vendeur
Échoppe de fruits
Échoppe partout
À l’unité, les kaki, les mikan ou les légumes se vendent à 100 yens environ aux échoppes sans vendeur. Bon marché et délicieux.
Pavillon miniature
Pavillon miniature à jizo
Les pavillons miniatures dédiés au kami ou au bodhisattva jizo sont également éparpillés le long du chemin. Ils sont entretenus et préservés par des locaux.
Sumo-jinja
Sanctuaire shinto miniature
Savez-vous ce que c’est, le sumo ? C’est un sport national du Japon. Le sanctuaire shinto Sumo-jinja est situé sur le lieu où le premier match de sumo a eu lieu.
Hibara-jinja
Chemin Yamanobe-no-Michi
Chemin forestier
Hibara-jinja est un des sanctuaires auxiliaires d’Oomiwa jinja. À travers ses trois portiques torii, on adore le mont Miwa qui est l’objet de culte à distance. D’ici au sanctuaire Oomiwa-jinja, il y a environ 20 minutes de marche. L’air pur, le bruissement du vent dans les branches, la lumière filtrant entre les branches… L’ambiance sereine qui y règne vous saisira.
Musée de sabre japonais
Chemin ombragé
Vers Oomiwa-jinja
La forge de l’école Gassan se niche le long du chemin Yamanobe-no-michi. Son histoire et ses sabres représentatifs sont présentés dans le musée attenant à la forge. Si vous avez du goût pour le sabre japonais, il mérite d’être visité. Il est ouvert uniquement le samedi (fermé en janvier, février, août et décembre), 10h-16h. La randonnée est presque finie. Vous atteindrez bientôt votre destination finale, le sanctuaire Oomiwa-jinja.
Sai-jinja
Accès au mont Miwa
Oomiwa-jinja
Oomiwa-jinja est un des plus anciens sanctuaires shinto du Japon. Le mont Miwa qui se dresse en arrière-plan est vénéré depuis les temps anciens comme objet de culte. Une forêt primaire de cèdres, de pins et de cyprès y reste intacte. Il y aurait partout des roches dans lesquelles les esprits des divinités shinto demeurent. Pour monter sur cette montagne sacrée pour la prière, une autorisation d’entrée est nécessaire.
Bonnes adresses autour du chemin
洋食Katsui 山の辺の道 Yôshoku Katsui Yamanobe-no-Michi
Yôshoku Katsui
Ambiance sympa
Teishoku de steak haché
Où Dans le cenre d’information de Tenri pour les randonneurs, à 15 minutes à pied de la gare JR de Yanagimoto
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf le premier lundi 8h30-10h (petit déjeuner sauf lundi) 11h-16h30 (déjeuner sauf lundi) 11h-14h (déjeuner pour lundi)
Recommandés Teishoku de steak haché (1 600 yens), Teishoku de beignet de crevettes (1 600 yens), etc.
山の辺の道 花もり Yamanobe-no-Michi Hanamori
Hanamori
Ambiance agréable
Nouille nyumen
Où À deux pas du musée de sabre japonais de l’école Gassan
Heures et jours d’ouverture Tous les jours sauf lundi 10h-17h
Recommandés Vermicelles de blé servis dans une soupe chaude nyumen (800 yens), Dessert à la base de glace râpée avec du sirop kakigori, etc.
Après des jours de canicule tardive, on attend avec une grande impatience l’arrivée de l’automne.
En automne, les Japonais vont admirer les feuilles des érables momiji qui revêtent des teintes de jaune, d’orange et de rouge. C’est ce qu’on appelle momijigari, la chasse aux feuilles rouges. Tout comme la floraison des cerisiers au printemps, le changement de couleurs des feuilles d’érables est un signe important qui nous fait ressentir la transition des saisons. Il me semble que les touristes étrangers sont aussi attirés par cette belle nuance de couleurs des momiji.
La meilleure période pour momijigari s’étend de la mi-novembre au début décembre à Kyoto. Si vous prévoyez d’explorer Kyoto aux couleurs de l’automne cette année… Dans cet article, je vous emmène à la découverte du quartier d’Okazaki et de ses environs. C’est ma balade de l’automne dernier.
Le temple Konkai Komyo-ji
Konkai Komyo-jiJardin secJardin de style chisenPromenade agréable
Situé un peu en hauteur, ce temple possède un vaste terrain. Il est comme un château. Lors de visites spéciales en automne, vous pourrez admirer son jardin magnifique qui est habituellement fermé au public. Le jardin sec karesansui, le jardin de style chisen disposé autour d’une pièce d’eau et le jardin roji qui mène au pavillon de thé… La visite vous permettra de profiter de trois styles représentatifs des jardins japonais.
Pour se rendre au temple Konkai Komyo-ji Environ 15 minutes à pied du sanctuaire Heian-jingu, en passant par Okazaki-jinja, sanctuaire des lapins
La visite spéciale en automne 2023 Du 15 novembre au 3 décembre (10h-16h30) Avec un billet d’entrée (1 000 yens), la visite du pavillon Mie-do, du bâtiment O-hojo et du jardin est possible. Le spectacle d’épées de style Mugai-ryu se déroule pendant 15 minutes (11h et 14h) devant le bâtiment O-hojo. Si vous voulez également monter sur la grande porte du temple, un billet combiné (1 600 yens) est recommandé.
Le temple Shinnyo-do
Shinnyo-doReflet des momiji sur l’eauPagode et Momiji
Le temple Shinnyo-do est à coté de Konkai Komyo-ji. Vous l’atteindrez en profitant une belle balade en chemin. Le clou de la visite est la collaboration entre la pagode de trois étages et les feuilles rouges des érables. Certes, ce temple est un peu bondé de touristes en automne, mais vous pourrez profiter des feuilles d’automne dans une atmosphère relativement calme comparés aux endroits populaires tels que le temple Kiyomizu-dera, Arashiyama, etc.
Shinnyo-do est à 20 minutes à pied du temple d’argent en passant par le chemin de la philosophie. Il est possible de combiner cette balade et la visite du temple d’argent.
C’est gratuit si vous vous contentez de vous promener dans son enceinte.
Le café Shinko-kan et ses environs
Gardien KomainuCafé Shinko-kanChiko-mochi et MatchaAuberge Yoshida-sanso
En face de la porte principale de Shinnyo-do, se trouve le sanctuaire Munetada-jinja. De chaque côté de l’entrée de sa voie d’accès, une paire de statues de gardiens komainu vous attendent. Elles sont faites de poterie de Bizen au lieu de pierre. Remarquez leur posture humoristique. Le café Shinko-kan est situé sur le terrain de l’auberge Yoshida-sanso (ancienne villa impériale construite dans les années 1930) qui est à côté du sanctuaire. Actuellement, la réservation à l’avance est nécessaire, mais c’est une bonne adresse pour une pause dans un cadre agréable.
Le sabre japonais katana est un des symboles de l’esthétique japonaise. Le sabre était une arme indispensable pour les guerriers samouraïs et sa fonctionnalité prévalait autrefois sa beauté. Le sabre japonais créé encore selon un savoir-faire ancestral est très apprécié aujourd’hui comme œuvre d’art. En raison de cette popularité croissante, de nombreux voyageurs étrangers souhaitent visiter une forge et assister à certaines étapes de la fabrication de la lame.
Si vous vous intéressez aux sabres japonais et que vous souhaitez visiter une forge pendant votre séjour à Kyoto, que diriez-vous de pousser jusqu’à la péninsule de Tango connue comme Kyoto by the Sea ? Situé dans la région côtière de Tango, Nippon Gensho-sha est un atelier de sabres japonais dirigé par trois jeunes forgerons entreprenants. Après s’être formés auprès d’un maître forgeron à Tokyo, ils ont ouvert leur propre forge en 2022 à Tango. Vous pourrez profiter de cette visite pour découvrir le charme profond de la fabrication des sabres japonais. Ils sont très sympathiques et vous montrent leur forge en expliquant le processus traditionnel de fabrication des sabres japonais. Vous pouvez y assister à l’étape tamatsubushi, la première étape de fabrication d’un sabre japonais et faire l’expérience de cette étape.
Qu’est-ce que le tamahagane ?
Tamahagane
Le tamahagane est la matière première du sabre japonais produite dans le bourg d’Okuizumo, la préfecture de Shimane. En mettant alternativement du sable ferrugineux et du charbon dans le bas fourneau traditionnel tatara, on obtient un bloc hétérogène appelé kera. 10 tonnes de sable ferrugineux peuvent produire 2 à 3 tonnes de kera. Le kera est ensuite trié en fonction de la teneur en carbone. Le tamahagane est l’acier composite de très bonne qualité dont la teneur en carbone est optimale pour la fabrication du sabre japonais. Environ 10 kg de tamahagane sont nécessaires pour fabriquer un katana.
L’étape tamatsubushi
Feu activé avec le souffletÀ la forgeTamahagane chaufféBriser en petits morceaux
L’étape tamatsubushi consiste à chauffer le tamahagane au rouge et à le marteler pour obtenir une plaque mince (environ 0,75 cm d’épaisseur). La plaque de tamahagane est ensuite plongée rapidement dans l’eau froide et est brisée en petits morceaux plats qui sont triés en fonction de leur teneur en carbone. Chaque morceau est examiné attentivement. Ceux qui se brisent facilement contiennent plus de carbone et servent à fabriquer l’acier dur pour l’enveloppe kawagane, tandis que les morceaux à la teneur faible en carbone sont utilisés pour fabriquer l’acier doux pour le noyau, shingane. Ils sont martelés et fusionnés. Le sabre japonais ne doit ni se casser, ni se tordre et être tranchant. Cette double structure (kawagane + shingane) réalise une lame à la fois solide, souple et tranchante.
Certaines expressions japonaises utilisées dans la vie quotidienne trouvent leurs origines dans le katana. Par exemple, l’expression Aizuchi-wo-utsu qui signifie répondre en temps opportun à ce que dit son interlocuteur est dérivée de l’étape tanren dans laquelle le maître forgeron et l’apprenti forgent la lame au marteau alternativement tout en harmonisant leur rythme.
Ils fabriquent également les outils nécessaires pour la fabrication de la lame. Le fourneau est appelé hodo. Les charbons du bois de pin sont utilisés comme combustible.
L’appréciation d’une lame
Forme dépouilléeHamon clou de girofle
L’activité inclut également l’appréciation d’une lame de sabre créée à cette forge. Les forgerons vous expliquent comment apprécier la beauté d’un sabre japonais. En tenant la lame, vous pouvez observer le reflet de la lumière sur la lame sous divers angles et admirer sa beauté. Ils fabriquent principalement des lames de la tradition Bizen. Le hamon (la ligne de trempe ondulée du tranchant) est à motif de clou de girofle choji, une des caractéristiques de la tradition Bizen. Les sabres japonais ont évolué au fil du temps et ils travaillent à créer des katana qui refléteraient l’esprit de notre époque, tout en préservant un savoir-faire ancestral.
Le nouveau challenge des forgerons
Devenir forgeron de sabre n’est jamais facile. Il faut suivre une formation au moins 5 ans (8 heures par jour et 5 jours par semaine) sous la tutelle d’un maître forgeron. Il n’y a pas de rémunération pendant la période de formation. Même si les apprentis sont qualifiés en tant que forgeron indépendant après leur formation, il arrive souvent qu’ils abandonnent la fabrication des sabres parce qu’ils ne parviennent pas à ouvrir leur propre forge à cause du manque de fonds nécessaires. Il est très difficile de vivre de cet artisanat. Nippon Gensho-sha est à la fois un atelier et une entreprise de forgerons. Il vise à embaucher les apprentis en tant qu’employés rémunérés et à les former au métier de forgeron. Il s’agit d’un nouveau challenge dans le monde des forgerons, qui maintient la formation des apprentis de manière traditionnelle.
La péninsule de Tango est située dans la partie la plus septentrionale de la préfecture de Kyoto, sur la mer du Japon. Pour vous rendre à l’atelier Gensho-sha depuis la gare JR de Kyoto, prenez le train Limited Express Hashidate jusqu’à la gare d’Amanohashidate (2 heures), prenez-y la ligne Kyoto Tango railway jusqu’à la gare de Mineyama (25 minutes) et prenez un taxi jusqu’à l’atelier (20 minutes). Un long déplacement ? Ce serait alors une bonne idée de passer une nuit à Kyoto by the Sea comme Amanohashidate ou Ine.
L’activité que je vous présente ci-dessus inclut la visite de la forge, l’expérience de frappe au marteau et l’appréciation d’une lame. Durée : une heure Tarif : 10 000 yens par personne. Jours et heures : le mercredi 10h- ou 14h-, le dimanche 10h- ou 14h- (le premier et le troisième dimanche uniquement)
L’atelier vous propose également une autre activité dédiée à la fabrication du couteau à papier avec du tamahagane. Durée : environ 3 heures Tarif : 38 000 yens par personne Jours et heures : le deuxième et le quatrième dimanche 13h-
La réservation est nécessaire. En principe, ces activités sont disponibles à partir de 10 ans.
Le 17 de chaque mois est lié au Kannon, divinité de la compassion. Le service commémoratif bouddhiste et divers événements sont organisés aux sites sacrés de Kannon dans tout le pays le 17 août du calendrier lunaire appelé Jushichi-ya. Le pavillon Nigatsu-do, un des bâtiments du temple Todai-ji est dédié au Kannon. Chaque année, le 17 septembre, il organise un service commémoratif avec des lanternes allumées à son intérieur. Environ 500 lanternes avec des vœux et des images sont installées autour du pavillon. De plus, la danse japonaise traditionnelle Bon Odori a lieu au-dessous du pavillon. Tout le monde peut y participer et partager un moment festif. Contrastant avec l’ambiance majestueuse du pavillon.