La route de Nakasendo, longue d’environ 540 km est une des anciennes routes de l’époque d’Edo qui reliait Kyoto à Edo (l’actuel Tokyo). Cette route à travers les montagnes centrales était empruntée par les voyageurs et les seigneurs féodaux appelés daimyo. Les daimyo régionaux devaient passer alternativement un an à Edo et un an dans leurs propres domaines sous le système du shogunat Tokugawa. Nakasendo est composée de 69 stations-relais appelées shukuba où on se reposait. Aujourd’hui, une grande partie de Nakasendo est remplacée par des routes modernes, mais la vallée de Kiso traversée par Nakasendo est parsemée de villages-stations qui vous plongeront dans une ambiance de l’époque d’Edo.
Magome-juku est la 43ème station de la route de Nakasendo. Des maisons en bois restaurées telles qu’elles étaient autrefois se suivent le long d’une rue pavée en pente.
Vers le quartier pittoresque
Tsumago-juku
Waki-honjin, auberge secondaire
Honjin, auberge principale réservée aux daimyo
Tsumago-juku est sa station voisine. Elle a été la première station au Japon à préserver une rangée de maisons anciennes et est empreinte d’une ambiance de l’ancienne Edo. Des lignes électriques n’entrent pas dans le champs visuel.
Si vous voulez découvrir le paysage rural du Japon, la randonnée entre Magome-juku et Tsumago-juku est recommandée (environ 9 km 3h de marche).
Nakanoshima est facilement accessible en métro depuis le quartier Nord, un des deux principaux quartiers d’Osaka. C’est une île étroite d’environ trois kilomètres de long encadrée par les rivières Dojima et Tosabori. En servant de stockage des marchandises pendant l’époque d’Edo (1603-1867), Nakanoshima s’est développé comme centre d’échanges commerciaux du pays et aujourd’hui accueille le cœur administratif, économique et culturel d’Osaka. Le réaménagement du quartier Ouest de Nakanoshima qui abrite des musées et des bureaux est en cours, mais dans cet article, je vous emmène à la découverte de son quartier Est parsemé d’établissements culturels rétro d’inspiration occidentale.
Salle publique centrale
Bibliothèque préfectorale de Nakanoshima
Musée de la céramique orientale
Le musée de la céramique orientale situé à l’est de la salle publique centrale renferme une collection impressionnante de céramiques coréennes et chinoises ainsi que des œuvres japonaises. Vous pouvez prendre des photos ici, ce qui est rare dans les musées japonais. Voici quelques œuvres représentatives.
Céladon avec des taches brunes de fer sur la glaçure (Chine du XIVème siècle). Ce type de céladon pour le contenant d’alcool a été utilisé comme vase à l’occasion de la cérémonie du thé au Japon.
Bol à thé avec des taches d’or, d’argent et bleu foncé scintillantes (Chine du XII-XIIIème siècle). Ces taches ressemblent aux gouttes d’huile sur la surface d’eau.
Pot à motif de poissons et de plantes aquatiques dans un étang de lotus (Chine du XIVème siècle). Il a été utilisé comme contenant de liquide. Le poisson est un motif de bon augure symbolisant l’abondance.
Céladon à motif de phénix incrusté (Corée du XIIIème siècle). Cette boîte couverte carrée a été utilisée pour ranger les ustensiles cosmétiques.
Aiguière, céladon à motif de garçons grimpant sur la lierre et de plantes imaginaires et stylisées (Corée du XII-XIIIème siècle). Ce motif symbolise le souhait de la prospérité de la descendance.
Deux figurines de lutteurs de sumo de style Kakiémon (Japon, années 1680). Les porcelaines Kakiémon étaient cuites dans les ateliers d’Arita dans la préfecture de Saga durant le milieu du XVIIème siècle. Exportées vers l’Europe, elles ont attiré les aristocrates royaux. Le style Kakiémon se caractérise par sa beauté de couleur blanche laiteuse du fond et par sa composition décorative décentrée.
Pot de médicament, faïence avec glaçure de trois couleurs (Japon du VIIIème siècle). Les glaçures blanches et jaunes sont parsemées sur le fond enduit de glaçure verte.
Ensemble de cinq bols en forme de bateau de style Oribé (Japon du début du XVIIème siècle). Le bol en forme de bateau est unique au style Oribé. Les deux bords de chaque pièce sont enduits de glaçure verte tandis que le centre est décoré de dessins de kaki suspendus et de motifs géométriques.
Ensemble de cinq bols d’Ogata Kenzan (Japon du XVIIIème siècle) unifiant la forme et le dessin avec des fleurs de camélia. Sur la base, il y a la signature de Kenzan.
Malgré sa collection extraordinaire de céramique, ce musée est peu fréquenté. Vous pourrez vous détendre et apprécier les œuvres tout à loisir.
Forêt des livres d’enfants Nakanoshima
Étagères à livres couvrant tout le mur
Intérieur
Pomme verte, symbole de la jeunesse verte
À côté du musée, la forêt des livres d’enfants Nakanoshima conçue par Ando Tadao, l’un des architectes les plus connus du Japon a ouvert ses portes en juillet 2020. Elle abrite plus de 18 000 livres tels que des livres d’images et des œuvres littéraires pour enfants. Ces livres sont répartis en 12 thèmes. À l’intérieur de ce bâtiment gris en béton armé, il y a partout des endroits « secrets » conçus pour que les enfants puissent avoir du plaisir à lire. Il est aussi possible de lire sur la pelouse du parc Nakanoshima si le temps le permet.
Que faire à Osaka, la troisième plus grande ville du Japon ? Visiter Dotonbori ou Shinsekai ? Oui, ce sont des quartiers emblématiques d’Osaka. Manger takoyaki (petites boules de poulpes) ou okonomiyaki (galette japonaise) ? Oui, ce sont les spécialités à déguster à Osaka. Mais si vous voulez découvrir une autre facette d’Osaka, Nakanoshima et ses alentours abritant aussi des architectures rétro valent la peine d’être visités.
Le Rokkaen, ancienne demeure d’un homme d’affaires de la ville de Kuwana, préfecture de Mie. Construit en 1913, il se compose d’un bâtiment de style européen, un bâtiment de style japonais, de plusieurs entrepôts et d’un vaste jardin de promenade.
Bâtiment de style européen
La partie de style européen avec une tour à quatre niveaux a été conçue par l’architecte britannique Josiah Conder surnommé au Japon le « père de l’architecture moderne japonaise ».
Solarium
Hall
Intérieur
Comme conseiller étranger au Japon pendant l’ère Meiji, Conder a enseigné l’architecture européenne et a conçu de nombreux bâtiments de Tokyo comme le Rokumeikan, symbole de l’occidentalisation pendant l’ère Meiji. Mais la plupart d’entre eux n’existent plus aujourd’hui. Ce bâtiment de style européen est donc précieux comme le seul bâtiment lié à Conder qui existe encore dans les zones rurales du pays. Dans le solarium, la douce lumière du soleil.
Bâtiment de style japonais
Le bâtiment de style japonais (bâtiment annexe) est directement relié à la partie de style européen. La famille du propriétaire y vivait habituellement.
Salle de réception
Ranma, imposte ajourée
Kugikakushi pour cacher la tête de clou
Jardin japonais
Le zashiki qui a servi de salle de réception est muni de tokonoma (alcôve en retrait), tsuke-shoin (bureau encastré) et kazaridana (étagère ornementale). Le ranma (imposte ajourée pour laisser passer l’air et la lumière) et le kugikakushi (ornement pour cacher la tête de clou) ont le même motif de chrysanthème et paulownia. De cette salle, vous pourrez admirer la vue du jardin.
Il n’y a probablement aucun autre endroit au Japon qui ait captivé autant d’architectes et d’artistes que la villa impériale de Katsura. L’essentiel esthétique de la culture japonaise y sera découvert.
Demeure de style shoin
Perspective
La villa impériale de Katsura est située sur la rive ouest de la rivière Katsura qui coule dans la banlieue ouest de Kyoto. Elle est constituée d’une demeure de style shoin et d’un vaste jardin de promenade comportant quatre pavillons de thé au design simple mais raffiné. Il a fallu plus de 40 ans pour la construire. Au début du XVIIème siècle, le prince Hachijo-no-miya Toshihito a entrepris la construction et après son décès, son fils a pris le relais de travaux. Échappé au feu depuis sa construction, elle conserve son aspect d’origine. Il y règne une beauté élégante et raffinée, contrastant avec la beauté fastueuse du sanctuaire de Nikko construit à la même époque pour montrer l’autorité du shogun Tokugawa.
Îlots sur l’étang
Pont depuis le pavillon de thé, Shoka-tei
Sentier vers la demeure
Temple privé, Onrin-do
Le jardin a un large étang sur lequel sont disposés des îlots en son centre. Les bâtiments qui constituent la demeure sont situés à l’ouest de l’étang. Les quatre pavillons de thé et un temple privé se trouvent au long de la promenade aménagée autour de l’étang. En suivant la promenade, vous trouverez une grande variété de paysages naturels comme celui de montagnes, celui de plages et celui de villages rustiques. Ce jardin vous offre des paysages sans cesse renouvelés, ce qui ajoute au charme de la villa.
Pavillon de thé, Shokin-tei
Damier bleu et blanc
Pavillon de thé, Shoi-ken
Feuille d’or sur le mur d’allège de velours à damiers
Les bâtiments ne peuvent être vus que de l’extérieur, mais les photos sont autorisées depuis les emplacements indiqués. On dit que chaque pavillon de thé a un caractère saisonnier. Shokin-tei est un pavillon de thé pour l’hiver. Remarquez son décor. Le motif à damier bleu et blanc des portes coulissantes et de l’alcôve crée une ambiance moderne, contrastant avec son apparence simple avec un toit de chaume. Situé près de l’embarcadère, Shoi-ken est un pavillon de thé champêtre pour l’été. Vous pourrez également y trouver l’esthétique délicate de la culture de la cour impériale.
Chemin pavé de pierres taillées
Chemin pavé de pierres naturelles et de pierres taillées
Chemin pavé de pierres naturelles
Des ponts, des lanternes et des bassins sont disposés ingénieusement au long de la promenade. Les passages pavés de pierres, nobedan y sont également à ne pas manquer. Selon les niveaux de formalisme qui s’appliquent aussi à la calligraphie et à la cérémonie du thé, il y a trois styles différents : shin (formel), gyo (mi-formel) et so (informel). Nobedan de style shin : passage de pierres taillées et alignées au style géométrique. Il est utilisé devant la porte d’entrée de la demeure. Nobedan de style gyo : passage de pierres taillées et de pierres aux formes naturelles. Il est utilisé devant la salle d’attente pour la cérémonie du thé au pavillon de thé, Shokin-tei. Nobedan de style so : passage de pierres aux formes naturelles de différentes tailles et couleurs. Il est utilisé devant le pavillon de thé, Shoi-ken.
Si vous voulez découvrir la beauté discrète et dépouillée en accord avec la nature, la villa impériale de Katsura est incontournable à visiter.
Dans le parc Kyoto-gyoen qui est une oasis pour les Kyotoïtes aujourd’hui, environ 200 résidences des nobles s’alignaient jusqu’à la fin de l’époque d’Edo. La plupart d’entre elles ont été détruites lors de la restauration de Meiji en 1868, mais il reste quelques bâtiments et vestiges historiques.
Maison de thé Shusui-tei
Vue de l’étang
Héron et tortues
Shusui-tei située au côté sud du parc est la maison de thé de la famille Kujo, une des familles de la noblesse de cour. C’est la seule architecture qui reste encore au site de la résidence de cette famille. Construite il y a environ 200 ans, elle a été utilisée pour la cérémonie du thé ou le salon de la poésie japonaise, waka. Elle est au bord de l’étang. Les nobles devraient profiter également d’une ambiance de la promenade en bateau.
Lumière filtrant au travers du shoji
Pièce à tatami au rez-de-chaussée
Colonne décorative en bois du cerisier d’alcôve
Ajours à motif de giroflier
Vous pourrez admirer une belle harmonie de différents styles d’architecture : le style classique et formaliste shoin et le style libre et ludique sukiya. La pièce à tatami au premier étage destinée à accueillir les invités est empreinte d’une ambiance modeste mais raffinée.
La ville de Yamato-Koriyama située au sud de Nara est connue pour la culture du poisson rouge. Ce bocal en forme de cabine téléphonique sur la photo a été enlevé, mais on peut trouver des objets à motif de poisson rouge ici et là dans la ville.
Yamato-Koriyama n’a pas été touchée par les bombardements américains lors de la seconde guerre mondiale, des bâtiments d’avant-guerre y sont éparpillés.
Ancienne maison close
Cette architecture en bois de deux étages construite en 1924 a été à l’origine une maison close, yukaku en japonais. Les fenêtres donnant sur la rue sont recouvertes de treillages à lamelle en bois dont la largeur est différente à chaque étage. Son style est comme le machiya, ancienne maison en bois qui a servi de logement et d’atelier ou de lieu de commerce aux habitants.
Pièce sombre
Cour
salon
Elle se compose de deux parties : les pièces à l’ambiance triste réservées aux prostituées (espace de travail) à l’avant et l’habitation luxueuse du patron de la maison close (espace de vie quotidienne du patron) à l’arrière.
Fenêtre inome pour chasser le mauvais esprit
Forme étrange
Après l’entrée en vigueur de la loi sur la prévention de la prostitution en 1957, elle a été reconvertie en pension et enfin en musée, ou plutôt en salle d’exposition en 2018. Mais sa distribution est presque comme à l’origine et on peut y retrouver une ambiance de l’époque. Son intérieur regorge de dessins élaborés à voir.
Estrade ornée de poupées
En mars, son intérieur est décoré de poupées traditionnelles appelées ohinasama. Ce type de bâtiment représentant l’envers de la société de l’époque peut être considéré comme un héritage négatif, mais mérite d’être vu. On y entrevoit la situation pitoyable dans laquelle les femmes du quartier chaud se trouvaient…
Le nagaya, savez-vous ce que c’est ? C’est un genre de logement collectif japonais. Il est composé de plusieurs petites maisons collées dans un même bâtiment. Chaque habitation a sa propre entrée qui donne sur la rue. À l’origine, le nagaya s’est développé comme habitation urbaine à l’époque d’Edo (1603-1867). La plupart des marchands et artisans des villes vivaient dans des nagaya construits dans des ruelles. Le nagaya était aussi utilisé comme logements pour les samuraï subalternes. Les habitants de nagaya bavardaient au puits commun, échangeaient des informations et constituaient une petite communauté, un lieu de fréquentation de quartier.
Le nagaya se caractérisait par son intérieur étroit et sombre, mais aujourd’hui, on y voit des astuces variées pour introduire la lumière naturelle ou pour agrandir visuellement les espaces. La rénovation adaptée aux modes de vie modernes apporte un nouveau souffle au nagaya. Ces derniers temps, la rénovation des nagaya anciens en bureau, café ou magasin est en plein boom. Quels sont les charmes du nagaya d’aujourd’hui ? L’ambiance rétro ? À travers la vie dans des nagaya, on peut retrouver ce qui était normal autrefois mais perdu avec le temps, les liens avec le voisinage, la notion d’entraide, la solidarité, etc…
Dans le quartier de Nakazakicho
Paysage nostalgique
Magasin de granola organique
Magasin zakka, jolis produits décoratifs japonais
Dans le quartier de Nakazakicho et de Nakatsu, 10 à 15 minutes à pied d’Umeda, centre du quartier Nord à Osaka, il reste encore des endroits empreints de nostalgie. Épargnés par les bombardements aériens de la seconde guerre mondiale, les nagaya et les bâtiments anciens rénovés sont éparpillés parmi les immeubles d’habitation. Le temps s’y écoule lentement. Ce sont des quartiers sympathiques à explorer.
Machiya (ancienne résidence de la famille Kawasaki)
Quels sont les types d’habitat qui nous font découvrir le style de vie traditionnel japonais ? Le machiya, ancienne maison en bois de marchands est un des représentants. Appelé « lit d’anguille » en raison de sa façade étroite et de son intérieur profond, il sert de logement et d’ateliers aux habitants. On y trouve des astuces variées pour le confort transmises de génération en génération. Surtout à Kyoto, ville au patrimoine riche, non seulement les temples et les sanctuaires mais aussi les machiya construits avant 1950 jouent un rôle majeur dans la conservation du paysage historique de la ville.
Mais les machiya qui servaient de logement y sont en voie de disparition aujourd’hui. Certes, certains d’entre eux ont été rénovés en restaurants, boutiques et hôtels profitant de l’ambiance raffinée, mais de nombreux sont menacés de démolition en raison des coûts d’entretien et de réparation élevés. Selon un sondage effectué par la ville de Kyoto, au moins 5 602 machiya ont été perdus au cours des 7 dernières années de 2010 à 2016.
Jardin d’été
Entrée
Pièce de style occidental
Même les machiya désignés comme bien culturel risquent d’être démoli. Je prends le bâtiment sur la photo (ancienne résidence de la famille Kawasaki) construit en 1926 pour exemple. Il y a plusieurs pièces de style japonais et de style occidental, une salle de thé de bon goût et un jardin magnifique. Il était utilisé comme musée du kimono. L’an dernier, sa propriété est passée à un agent mobilier de Tokyo et un projet de démolition a été révélé. C’est pour construire des installations d’hébergement ?
Situé dans un quartier bordé de chars décorés lors du festival de Gion, ce machiya constitue un élément important du paysage du quartier depuis longtemps. La ville de Kyoto a averti au propriétaire actuel de ne pas le démolir et pour l’instant, il reste intact. Mais cela n’empêche pas que la situation est inquiétante. Je ne veux pas voir la disparition des biens culturels précieux derrière l’essor du tourisme…
Hôtel Royal Classic Osaka construit sur le site de l’ancien théâtre de kabuki au centre d’Osaka. Il est directement relié à la station de Namba de la ligne Midosuji du métro d’Osaka. Son ouverture officielle est prévue pour décembre 2019.
Ce dessin créatif est issu du travail de Kengo Kuma, l’architecte qui a conçu le dessin du Nouveau stade olympique pour les Jeux olympiques d’été de 2020. Le dessin à pignon de la partie inférieure hérite de la façade de l’ancien théâtre.
De la fin des années 1920 au début des années 1930, Osaka a été appelé « Grand Osaka ». En 1925, Osaka a compté plus de deux millions d’habitants et ce qui en a fait la plus grande ville du Japon en dépassant la capitale Tokyo. L’architecture d’inspiration occidentale s’y épanouissait en tant que centre de la culture, de l’art et de l’industrie. Aujourd’hui, Nakanoshima, Yodoyabashi, Kitahama et Semba sont les quartiers connus comme des trésors de l’architecture rétro. Dans le quartier Sud aussi, il reste quelques bâtiments qui ont été construits à l’époque de « Grand Osaka ».
Nankai Building
Nankai Building, l’immeuble relié à la gare de Nankai Namba construit en 1932. Les colonnades corinthiennes sont belles.
Théâtre Shochikuza
Le théâtre Shochikuza situé à Dotonbori, quartier de divertissement le plus renommé d’Osaka. Il a été construit en 1923 prenant comme modèle la Scala de Milan.
Cette demeure se trouve dans un quartier résidentiel calme, à 2 minutes à pied de la station de tram Omuro Ninna-ji. Elle a été construite il y a 80 ans.
Dans la grande salle, on peut admirer le reflet de la nouvelle verdure du jardin sur une table. Il est autrement appelé « miroir de jardin ».
Dans la grande salle
Miroir de jardin
L’ajour à motif du mont Fuji dans une imposte est
aussi magnifique. J’ai été impressionnée par ce travail délicat.
Mont Fuji
Le jardin est aménagé en utilisant la pente d’une colline. De la salle de thé construite sur une hauteur, on a une belle vue sur le jardin. J’aimerais y prendre une tasse de thé.