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Jardin botanique Manyo

Mes spots favoris pour admirer les glycines en fleurs à Nara

Il existe de nombreux endroits célèbres pour leurs glycines au Japon, et voici mes spots favoris à Nara.

Le sanctuaire shinto Kasuga Taisha

Kasuga Taisha est le sanctuaire tutélaire du clan Fujiwara, une famille de la noblesse qui a exercé le pouvoir politique du VIIIème au XIIème siècle. La glycine, qui figure sur le blason familial du clan Fujiwara, est également le symbole de Kasuga Taisha. Les miko, les prêtresses au service du sanctuaire, portent des ornements de cheveux avec grappes de glycine. Dans l’enceinte du sanctuaire, on peut voir également les glycines à l’état sauvage qui enlacent les branches des grands arbres. La glycine est à la fois élégante et pleine de vitalité.

Le jardin botanique Manyou de Kasuga Taisha

Dans ce jardin qui a été ouvert en 1932, les plantes mentionnées dans le manyoushu, la première anthologie de poésie japonaise, sont cultivées. En mai, on peut y admirer 20 espèces de glycines de la floraison précoce à la floraison tardive. En plus de la glycine sur la pergola, il y a aussi des glycines dont vous pourrez profiter de près des fleurs et du doux parfum.

Le pavillon Nanen-do du temple Kofuku-ji

Nanen-do est un pavillon octogonal situé au sud du bâtiment principal de Kofuku-ji, le temple tutélaire du clan Fujiwara. Peu connue, mais la glycine qui fleurit devant le pavillon est l’un des huit paysages pittoresques de Nara avec la cloche du temple Todai-ji, les daims de Tobihino et la lune au-dessus de l’étang Sarusawa.

Cette année, non seulement les fleurs de cerisier mais aussi d’autres fleurs ont fleuri plus tôt que d’habitude. Les rhododendrons, les pivoines, les azalées et les glycines… Le meilleur moment pour admirer ces fleurs est la mi-mai, mais cette année, elles ont commencé à fleurir environ un mois plus tôt. Est-ce à cause du réchauffement climatique ? Elles pourraient fleurir encore plus tôt l’année prochaine…

Rojiuzen

Rojiusagi ろじうさぎ, Kyoto

Rojiusagi
Rojiusagi

Rojiusagi, café restaurant niché dans une maison traditionnelle en bois (machiya) au fond d’une ruelle du quartier de Miyagawacho, un des quartiers réservés aux geishas, Kyoto.

Menu Rojiu-zen
Menu Rojiu-zen

Du poisson grillé, l’omelette roulée assaisonnée au bouillon dashi, de la soupe miso aux divers ingrédients… Ses plats sont simples, mais familiaux et traditionnels. Soigneusement préparés, ils nous évoquent le Japon de bon vieux temps. Pour le déjeuner, je vous recommande le menu rojiu-zen (1 450 yens). Ce menu suit la règle ichiju-sansai, la base de la cuisine japonaise, composée d’une soupe et de trois plats (un plat principal et deux plats d’accompagnement aux légumes). Un repas sain et équilibré. Ici, vous avez du choix entre du poisson grillé (maquereau ou saumon) et du poulet frit au koji (levain de riz) salé comme plat principal. Il ouvre tôt le matin et sert aussi un petit déjeuner savoureux.

Son nom Rojiusagi signifie « lapin de ruelle » et il y a ici et là des décorations à motif lapins. Vous y trouverez aussi des éventails ronds non pliables en bambou et papier, kyo-maru’uchiwa décorés avec des designs rouges et blancs. Ces éventails portant le nom sont donnés aux salles de banquet et aux restaurants par les maiko et les geiko et servent de cartes de visite.

Le quartier de Miyagawacho est situé à l’est de la rivière Kamo et étendu entre la rue Shijo et la rue Gojo. Les lampions où sont dessinés trois ronds entrelacés vous serviront de point de repère. Par rapport au quartier de Gion toujours animé, il est plutôt calme et propice à la balade.


  • À côté ouest du sanctuaire Ebisu-jinja, le quartier de Miyagawacho
    À 3 minutes à pied de la sortie 1 de la gare de Gion-Shijo


  • Heures et jours d’ouverture
    Tous les jours (certains jours de fermeture)
    8h-11h (petit déjeuner : dernière commande 10h30)
    12h- (déjeuner : dernière commande 14h30)
    14h-17h (café : dernière commande 16h30)


  • Prix
    Menu de 1 200 yens (petit déjeuner)
    Menu de 1 450 yens (déjeuner)
Jardin Hakuryu-en

Mes jardins préférés à Kyoto (la zone Nord) : Le jardin Hakuryu-en

Kyoto abrite de nombreux endroits célèbres pour leurs belles couleurs d’automne. Mais sortons des sentiers battus pour échapper à la foule et découvrir un joyau caché. Le jardin Hakuryu-en est situé dans le village Ninose, près de Kibune/Kurama. Il n’est ouvert au public que pendant une certaine période de printemps et d’automne.

Appartenant à une entreprise de vêtements pour enfants, Hakuryu-en n’est pas la création d’un célèbre paysagiste. Son histoire remonte à 1962, lorsque le fondateur de cette entreprise a acheté une forêt abandonnée à Ninose, qui aurait été à l’origine un lieu spirituel. Depuis lors, avec ses employés, il l’a défrichée, choisi des éléments végétaux et construit des marches en pierre et des pavillons pour faire revivre ce lieu sacré et créer un « havre de paix ». Ils ont tout fait eux-mêmes.

Au fond du jardin, il y a aussi un sanctuaire dédié au dieu de la longévité et au dieu de la prospérité des affaires. Il y règne une atmosphère sereine.

Ce jardin n’est pas entouré de murs. On a l’impression de se trouver en pleine nature avec des montagnes en arrière-plan. Il y a cinq pavillons, chacun avec son propre charme. Depuis l’intérieur, on peut admirer un paysage découpé comme une peinture encadré. Une tradition de l’habitat japonais, teioku-ichinyo qui signifie l’harmonie exquise entre le bâtiment et le jardin est représentée ici.

Paysage découpé
Paysage découpé

Ce qui est le plus impressionnant à Hakuryu-en, c’est le tapis de mousse entretenu avec soin. Les pavés et les marches en pierre sont recouverts de jolie mousse. Les feuilles rouges d’érables et les mousses vertes produisent un contraste saisissant en automne.

Hakuryu-en est à environ 7 minutes à pied de la gare Ninose sur la ligne Eizan-Railway. La réservation à l’avance est nécessaire pour la visite.

Avec les azalées taillées en arrière-plan

Mes jardins préférés à Kyoto (la zone Sud) : Le temple Komyo-in

Temple Komyo-in
Temple Komyo-in

Fondé à la fin du XIVème siècle, Komyo-in est un des temples annexes du temple zen Tofuku-ji. C’est un endroit peu connu et pourtant très agréable pour ceux qui veulent admirer le jardin japonais tranquillement.

Jardin de Komyo-in
Jardin de Komyo-in

Son jardin sec nommé Hashin-tei a été conçu en 1939 par Shigemori Mirei (1896-1975). Considéré comme un des plus grands paysagistes japonais du XXème siècle, Shigemori a fait souffler un vent nouveau dans la conception du jardin sec en alliant la tradition avec le modernisme. Le jardin du temple Tofuku-ji est connu comme son chef-d’œuvre. Ces deux jardins ont été créés la même année mais ont des goûts différents.

Avec les azalées taillées en arrière-plan
Avec les azalées taillées en arrière-plan

Le thème du jardin Hashin-tei est la lumière émise par le Bouddha, comme le nom du temple l’indique. Trois ensembles de sanzon-seki (la triade de pierres représentant le Bouddha et deux disciples) sont placés dans le jardin afin que le Bouddha puisse être vu sous n’importe quel angle. De nombreuses pierres dressées sont disposées en diagonale à partir de chaque sanzon-seki pour représenter la lumière émise par le Bouddha.

Remarquons aussi les autres éléments qui constituent ce jardin. Le gravier blanc représentant la mer est bordé de mousse aux belles courbes représentant la plage, suhama. Une partie de la mousse est parsemée de galets, illustrant le clapotis des vagues qui frappent la plage. Simple mais imprégné d’une beauté pittoresque… Ce jardin invite toujours à la sérénité et à la méditation.

Jardin Yoko-en

Mes jardins préférés à Kyoto (la zone Ouest) : Le temple Taizo-in

Construit à l’origine au début du XVème siècle, Taizo-in est un des 46 sous-temples du grand temple zen Myoshin-ji. Il ne fait pas partie des monuments historiques de l’ancienne Kyoto classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO, mais il abrite deux types de jardins magnifiques conçus à différentes époques.

Jardin Motonobu-no-niwa
Jardin Motonobu-no-niwa

L’un est un jardin sec qui date du XVIème siècle. Il n’y a pas d’eau, mais le gravier blanc et les pierres représentent le ruissellement d’eau depuis la cascade vers la mer. Il a été créé par Kano Motonobu, un célèbre peintre, et non par un paysagiste ou un moine zen. Avec les arbres à feuilles persistantes en arrière-plan, ce jardin incarne également une beauté éternelle et immuable.

L’autre est un jardin de promenade aménagé autour d’une pièce d’eau, Yoko-en. Il a été créé en 1965 par Nakane Kinsaku, un des maîtres paysagistes japonais. Vous pouvez goûter sa beauté qui change au fil des saisons.

Pour se rendre au temple Taizo-in, depuis la gare JR Kyoto, prenez la ligne Sagano jusqu’à la gare Hanazono et marchez environ 5 minutes jusqu’à la porte sud du temple Myoshin-ji. Taizo-in est du côté ouest de sa vaste enceinte. En sortant de la porte nord de Myoshin-ji, vous pouvez rejoindre le temple Ryoan-ji (un sous-temple détaché de Myoshin-ji) en environ 10 minutes à pied. C’est une de mes promenades préférées à Kyoto.

Exposition des kyogashi

L’exposition des kyogashi, les pâtisseries traditionnelles de Kyoto 2022

Exposition des kyogashi 2022
Exposition des kyogashi 2022

Toutes les essences de la culture japonaise sont condensées dans ces œuvres d’art comestibles de la taille de quelques bouchées. Cette exposition des kyogashi inspirées de la littérature et de la peinture classiques japonaises se tient chaque année, en novembre. On peut y admirer des pâtisseries créatives. Le thème de cette année est Makura-no-soshi, les notes de chevets de Sei-Shonagon, une dame de la cour, écrites au début du XIème siècle. Makura-no-soshi, une œuvre majeure de la littérature japonaise de l’époque, se compose de nombreuses notes (environ 300). Sei-Shonagon qui est pour ainsi dire la première blogueuse japonaise y a écrit les choses qu’elle aime ou déteste voir, écouter ainsi que ses impressions de la vie quotidienne à la cour impériale. À travers son œuvre, on peut découvrir le sens esthétique particulier des Japonais.

Voici quelques-unes des kyogashi qui m’ont impressionné.

Tsuki-no-yoru ni

Le titre : Tsuki-no-yoru ni (Par une nuit de lune)
Inspirée de la note « Au clair de la lune », cette kyogashi représente le clair de lune et la beauté des gouttes d’eau.

Ruri-no-kiseki

Le titre : Ruri-no-kiseki (La trace de lapis-lazuli)
Cette kyogashi est inspirée d’un vase de lapis-lazuli présenté dans la note « Les choses mignonnes ».

Utsuroi

Le titre : Utsuroi (La transition )
Inspirée de la note « Au printemps, c’est l’aurore que je préfère… », cette kyogashi exprime les quatre saisons du Japon avec des couleurs.

Harutsugedori

Le titre : Harutsugedori (L’oiseau qui annonce l’arrivée du printemps)
Il s’agit du rossignol du Japon, uguisu.

Utakata

Le titre : Utakata (Éphémère)
Inspirée de la note « Au clair de la lune », cette kyogashi représente un paysage fantastique. Sei-shonagon écrit : « Lorsque vous traversez la rivière dans un chariot à bœufs par une nuit de clair de lune, c’est merveilleux de voir les éclaboussures de l’eau. C’est comme des fragments de cristal. »

Himehasu

Le titre : Himehasu (Le lotus, himehasu)
Inspirée de la note « Les choses mignonnes », cette kyogashi exprime de petites feuilles de lotus.

Naka-mutsumaji

Le titre : Naka-mutsumaji (Intime)
Inspirée de la note « Les oiseaux… », cette kyogashi nous évoque une paire d’oiseaux vivant en parfait accord.

Tsutomete

Le titre : Tsutomete (Le matin de très bonne heure)
Inspirée de la note « En hiver, j’aime le matin de très bonne heure », cette kyogashi nous évoque l’air limpide de l’hiver.

Les deux salles d’exposition, Yuhisai-Koudoukan et ancienne villa de la famille Mitsui, méritent également d’être visitées. Goûtez l’ambiance délicate des kyogashi qui y sont présentées comme des bijoux.

Avec les érables

Hachiku-an, machiya de style mi-japonais, mi-occidental au cœur de Kyoto

À Kyoto, ville au patrimoine riche, non seulement les temples et les sanctuaires mais aussi les machiya, maisons traditionnelles en bois, jouent un rôle majeur dans la préservation des paysages historiques de la ville. Mais les machiya qui servaient de logement et de lieu de travail aux marchands et aux artisans sont en voie de disparition aujourd’hui. Certes, on fait revivre ces maisons traditionnelles en les rénovant en restaurants, cafés et auberges, mais de nombreuses machiya risquent de se faire démolir en raison des coûts d’entretien et de réparation élevés. Plus de cinq mille machiya ont été perdues au cours des sept dernières années de 2010 à 2016. Même les machiya désignées comme bien culturel sont menacées de disparition.

Construite en 1926, Hachiku-an (ancienne résidence de la famille Kawasaki, marchand de kimono) est une machiya située au cœur de la ville. Elle risquait de se faire démolir comme d’autres machiya, mais à présent, on s’efforce de la préserver pour transmettre sa valeur historique aux générations futures. Ce qui la différencie des autres machiya traditionnelles, c’est son style mi-japonais, mi-occidental. On retrouve une atmosphère rétro-moderne du début du XXème siècle dans les pièces de style occidental.

Dans les maisons traditionnelles japonaises, on change les cloisons mobiles lors du changement de saison deux fois par an en été et en hiver. Pour l’été, cela se fait vers juin avant la saison des pluies. Il y a une astuce pour que la chaleur de l’été de Kyoto soit un peu plus supportable. Remarquez aussi les ranma, impostes de bois aux motifs sculptés.

La cour de machiya crée une atmosphère de calme. Ici, les érables sont plantés près de l’avant-toit pour que vous puissiez admirer des paysages à travers les branches. Des pierres de taille et de couleur variées sont disposées ingénieusement sur le sol et donnent une touche esthétique à la cour. Un autre petit jardin est aménagé devant le pavillon de thé. C’est aussi beau.

  • Le prix du billet d’entrée de Hachiku-an est de 1 700 yens.
  • Les jours de fermeture sont irréguliers.
Temple Tenju-an

Mes jardins préférés à Kyoto (la zone Est) : Le temple Tenju-an

Tenju-an est un des temples annexes du temple zen Nanzen-ji à Kyoto. Il a été établi pour rendre hommage au moine fondateur de Nanzen-ji au XIVème siècle. L’enceinte originale a été détruite à cause de guerres civiles mais a été reconstruite au début du XVIIème siècle. Il abrite deux types de jardins qui nous fascinent.

L’un est un jardin sec karesansui composé de gravier blanc et de mousse. Lorsque les feuilles des érables se colorent en rouge, le contraste avec la mousse verte est magnifique. Ce jardin a aussi une atmosphère quelque peu moderne. C’est probablement dû aux pavés en forme de losange.

L’autre est un jardin de promenade aménagé autour de l’étang. Malgré la restauration faite au début de l’époque de Meiji, il est encore imprégné d’une ambiance calme et sereine. Vous serez émerveillés par son paysage féerique.

Tenju-an est à deux pas de la grande porte de Nanzen-ji. Un spot agréable pour goûter tranquillement la beauté des jardins japonais à Kyoto.

Tsukuri

La cuisine de Kyoto

Qu’est-ce que la cuisine de Kyoto ? Appelée en japonais kyo-ryori, la cuisine de Kyoto a évolué en incorporant shojin-ryori ou la cuisine des moines bouddhistes, kaiseki-ryori ou la cuisine associée à la cérémonie du thé et yusoku-ryori ou la cuisine de la cour impériale. La cuisine de Kyoto est souvent assimilée à la cuisine japonaise qui accorde en général autant d’importance à l’apparence qu’à la saveur, mais elle recèle un charme unique lié à la topographie, à l’histoire et aux traditions de Kyoto. C’est plutôt une cuisine à savourer avec les cinq sens. À Kyoto, entourée de montagnes, il était difficile de se procurer surtout les fruits de mer frais par rapport à Osaka, tandis que la culture culinaire de Kyoto, l’ancienne capitale du pays, devait être la plus raffinée du pays. Pour faire ressortir le goût originel des ingrédients simples, les divers modes de préparation et de cuisson s’y sont ainsi développés.

Voici le menu à huit plats de Kinobu, restaurant étoilé Michelin au cœur de la ville de Kyoto.

Hassun

Hassun, un plat de hors-d’œuvre qui exprime la saisonnalité
Le sushi à la murène japonaise, hamo qui est le goût estival de Kyoto et quelques accompagnements (prune verte au sirop, fèves de soja vertes, patate douce, etc).

Tsukuri

Tsukuri, un plat de sashimi, poisson cru saisonnier
Un assortiment de sashimi (daurade, thon et seiche).

Owan

Owan, un plat à couvercle
Une soupe de murène japonaise enrobée de farine de kudzu et légèrement bouillie.

Yakimono

Yakimono, un plat grillé
L’éperlan d’eau douce, ayu grillé au-dessus de charbons. L’ayu est un poisson incontournable de l’été.

Aburamono

Aburamono, un plat frit
Un assortiment de friture (crevette enrobée de juliennes de pomme de terre, muscle adducteur du coquillage enrobé de yuba, piment vert et jeunes épis de maïs). On mange avec du sel ou de la sauce de concombre râpé.

Takiawase

Takiawase, un plat mijoté
Des légumes (aubergine, citrouille et paprika) et des œufs de murène japonaise mijotés dans le bouillon et mélangés avec l’œuf battu. Ces ingrédients sont mijotés séparément.

Gohan, Tomewan et Ko-no-mono

Gohan, Tomewan et Ko-no-mono
Un bol de riz étuvé à la daurade, une soupe de miso et des légumes légèrement saumurés.

Mizumono

Mizumono, un dessert de saison
Une gelée de pastèque

Kinobu se trouve dans la rue shinmachi connue depuis longtemps pour de nombreuses maisons de grossistes et de marchands de kimono, vêtement traditionnel japonais.
Fondé en 1935, il faisait à l’origine un service de traiteur destiné à ces grossistes et marchands de kimono. Et après, il a commencé à accueillir chaleureusement leurs clients avec sa cuisine raffinée. Sa décoration d’intérieur nous rappelle les motifs de kimono et est empreinte de charme.

Hortensias

Mes spots préférés pour admirer les hortensias à Kyoto

Comme j’ai écrit dans mon blog, les Japonais aiment aller voir les hortensias. Il y a un peu partout au Japon des « temples aux hortensias ». À Kyoto, par exemple, le temple Mimuroto-ji, le temple Yoshimine-dera, le sanctuaire shinto Fujinomori-jinja, etc. Mais une masse de touristes afflue à ces endroits célèbres pour faire de belles photos. Je vous présente mes spots préférés pour profiter de beaux hortensias au calme.

Le sanctuaire shinto Umenomiya-taisha

Situé à l’ouest du centre-ville de Kyoto, ce sanctuaire est dédié principalement au dieu du brassage du saké. Comme d’autres sanctuaires, les tonneaux de saké sont empilés à l’entrée, mais ici ils sont également alignés au premier étage de la porte principale. Ce sanctuaire recèle un jardin de promenade où vous pourrez admirer la beauté des fleurs de chaque saison comme les fleurs de prunier, les azalées, les iris. Un espace des hortensias s’étale au fond du jardin. Vous pourrez profiter d’une agréable balade sur des sentiers bordés d’hortensias aux formes et aux coloris variés.

Umenomiya-taisha est aussi connu pour ses chats. Ils se baladent dans l’enceinte et travaillent aussi peut-être comme gardiens de la boîte à offrandes où les fidèles mettent des pièces…

  • Le prix du billet d’entrée du jardin est de 600 yens
  • Pour se rendre au sanctuaire shinto Umenomiya-taisha, prenez la ligne Hankyu Arashiyama à la gare de Katsura et descendez à la gare de Matsuo-taisha. C’est à environ15 minutes à pied de la gare. Une visite combinée avec le sanctuaire shinto Matsunoo-taisha (un autre sanctuaire dédié au dieu du brassage du saké qui se trouve près de la gare) est aussi recommandée au temps des hortensias.

Le temple Gansen-ji

Niché dans un petit village de la ville de Kizugawa dans le sud de la préfecture de Kyoto, le temple Gansen-ji est connu pour sa vieille pagode à trois étages (construction du XVème siècle) qui se dresse tranquillement dans un cadre luxuriant. En juin, entourée d’hortensias aux belles couleurs, elle est très jolie.

À la pagode, regardez attentivement les chevrons aux quatre coins. Pourrez-vous y remarquer des statuettes en bois représentant des démons ? Ils soutiennent la toiture de la pagode.

  • Le prix du billet d’entrée du temple Gansen-ji est de 500 yens.
  • Le temple Joruri-ji connu pour ses neuf statues de bouddha Amida est un autre site incontournable de la ville de Kizugawa.
  • Kizugawa est une ville limitrophe de Nara. Il est possible de combiner dans la même journée un arrêt à Kizugawa et la visite de Nara.