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Atomatsuri, la seconde procession de chars de Gion Matsuri

Procession de chars pour Atomatsuri

La seconde procession de grands chars, yamaboko-junko du 24 juillet. Par rapport à la première procession (23 chars) du 17 juillet, la seconde (10 chars) se déroule sur une plus petite échelle. On peut profiter du charme de la fête dans une atmosphère un peu plus calme.

On peut admirer de près les décorations de chars telles que les tapisseries, les poupées, etc.

La procession de chars est accompagnée de participants habillés de kimono. Un homme habillé en ascète montagnard marchait en sonnant de la conque.

Hanagasa-junko, une autre procession de petits chars et palanquins ornés a également lieu le même jour. Yamaboko-junko est un événement centré sur les hommes, mais au Hanagasa-junko, les femmes et les enfants aussi participent.

La présence de maiko et geiko rend la procession plus attrayante.

Le Gion Matsuri, scène représentative de l’été de Kyoto

Festival de Gion

Le Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon. Il se tient en juillet à Kyoto. Ce festival associé avec le sanctuaire shinto Yasaka-jinja a débuté comme rituel pour apaiser les épidémies en 869. Il y a divers événements pendant un mois. Le défilé de trois palanquins sacrés est le plus important, mais les parades de chars appelés yamaboko qui défilent dans les rues sont sans aucun doute le clou du festival pour les visiteurs. Elles se déroulent deux fois, le 17 juillet et le 24 juillet.

23 chars pour la première parade (le 17 juillet) sont exposés dans les rues à partir du 14 juillet pendant trois jours. Décorés de belles tapisseries, ils sont surnommés « musées ambulants ». On est autorisé à monter à bord de certains chars.

De nombreux stands de boissons et de nourritures sont installés dans les rues et les gens habillés en kimono d’été, yukata s’y baladent dans une ambiance animée.

Ambiance animée

Dans certaines maisons anciennes aussi, les beaux objets d’art sont montrés au public.

10 chars pour la seconde parade (le 24 juillet) sont montés et exposés à partir du 18 juillet.

Nagoshi-no-Oharae, le rituel shinto au Japon

La saison des pluies tardive a enfin débuté à Kyoto…

Grand anneau pour rituel shinto
Grand anneau pour rituel shinto

Un grand anneau, c’est ce qu’on voit dans l’enceinte du sanctuaire shinto à la fin de juin. Il s’agit d’un anneau fait en tressant de l’herbe pour le rituel shinto, nagoshi-no-oharae qui se tient chaque année le 30 juin. En franchissant cet anneau, on purifie l’esprit et le corps et prie pour qu’on puisse passer les six mois restants de l’année en bonne santé.

Pâtisserie japonaise, minazuki

Ce jour-là, les Kyotoïtes mangent une pâtisserie japonaise appelée minazuki. Des haricots rouges azuki sont posés sur une base faite de farine de riz et de sucre et cuite à la vapeur. Le rouge est une couleur qui écarte des mauvais esprits au Japon. Autrefois, des courtisans se débarassaient de la chaleur d’été en mangeant de la glace qui n’était pas à la portée de gens ordinaires. C’est pourquoi cette pâtisserie évoquant la glace a été créée. Le triangle de base représente un morceau de glace. Le minazuki est une pâtisserie spéciale pour les Kyotoïtes.

Le temple Ninna-ji

Fondé par un empereur à la fin du IXème siècle, le temple Ninna-ji avait une relation étroite avec la famille impériale. C’est pourquoi le style de l’architecture du palais impérial y est conservé. Le palais qui se trouve au coin de son enceinte a été utilisé à l’origine comme résidence de l’empereur. Il regorge de choses à voir, telles que son apparence élégante, ses peintures intérieures et ses deux jardins contrastés.

Entrée du palais

Les dégâts causés par le typhon de l’automne dernier ont été graves à Kyoto. Des travaux de restauration sont en cours au temple Ninna-ji ainsi que dans d’autres temples. Un échafaudage qui a été dressé pour des travaux de recouvrement du toit des bâtiments… C’est dommage, mais il est possible d’admirer ses jardins d’un autre point de vue. Voici le jardin nord. Une passerelle construite à l’extérieur de l’échafaudage nous permet de goûter au charme du jardin de plus près.

Le temple Ninna-ji est aussi connu pour ses cerisiers tardifs, Omuro-zakura. Bien sûr que le temps des cerisiers est fini, mais on peut y trouver le motif de fleurs de cerisier dans les impostes ou les tuiles.

L’année dernière, ce temple a défrayé la chronique en se lançant dans un nouveau buisiness. Il a rénové une vieille maison dans l’enceinte en gîte monastique de luxe (1 million de yens par nuit, jusqu’à 5 personnes). On peut louer le palais en entier et y faire l’expérience de diverses cultures japonaises. Le programme est organisé selon les intérêts de clients. Ce projet d’hébergement a pour but de s’assurer de ressources financières destinées aux travaux de restauration de biens culturels. L’endroit où se trouve ce gîte n’est pas rendu public sur site internet. Pour le réserver, il est nécessaire de contacter directement le temple Ninna-ji.

L’ancienne demeure Omuro

Cette demeure se trouve dans un quartier résidentiel calme, à 2 minutes à pied de la station de tram Omuro Ninna-ji. Elle a été construite il y a 80 ans.

Dans la grande salle, on peut admirer le reflet de la nouvelle verdure du jardin sur une table. Il est autrement appelé « miroir de jardin ».

L’ajour à motif du mont Fuji dans une imposte est aussi magnifique. J’ai été impressionnée par ce travail délicat.

Mont Fuji

Le jardin est aménagé en utilisant la pente d’une colline. De la salle de thé construite sur une hauteur, on a une belle vue sur le jardin. J’aimerais y prendre une tasse de thé.

Le temple d’or, c’est vraiment un site incontournable ?

Pavillon d’or

Le temple d’or, Kinkaku-ji est l’un des sites les plus visités de Kyoto. Ce qui rend ce temple célèbre, c’est le pavillon d’or qui se trouve sur l’étang miroir dans le jardin. C’est indéniablement beau et notamment un autre pavillon qui se reflète sur la surface de l’eau, le pavillon d’or à l’envers. Il est présenté comme un des incontournables lors d’un voyage à Kyoto. En cas d’itinéraire organisé par l’agence, sa visite est recommandée.

Aussitôt entré, on voit le pavillon mais aussi la foule. Tout le monde fait sa photo. Il y a aussi des gens qui se font un selfie. J’aimerais que vous y goûtiez les charmes du jardin japonais. Mais cela devient de plus en plus difficile. Malgré que ce soit un temple zen, c’est très touristique aujourd’hui. Il n’est pas facile de circuler au sein d’une foule. Quand il pleut, ce qu’on y voit, c’est la procession de parapluies. Et les échoppes, les boutiques de souvenirs et les distributeurs automatiques qui apparaissent le long du parcours gâchent son ambiance sereine, je trouve. La visite du temple d’or, ce n’est pas forcément incontournable du point de vue du guide. Kyoto abrite d’autres temples qui nous feraient ressentir une ambiance plus reposante et spéciale.

Le saké froid estival, natsu-reishu

Depuis quelques années, l’intérêt pour le saké japonais, l’alcool de riz fermenté est croissant dans les pays occidentaux. Mais je pense qu’il y a encore une fausse image de saké. En regardant l’étiquette attachée au dos de la bouteille, on me pose souvent cette question : « 60 degrés d’alcool !? Le saké est un alcool fort, n’est-ce pas ? ». On confond le degré de polissage du riz (le taux résiduel de riz après polissage) avec celui d’alcool du saké y écrit parallèlement. Le processus de la fabrication du saké est compliqué. Le riz est poli pour éliminer les protéines et les lipides et pour conserver le cœur du grain riche en amidon. Plus le riz est poli, plus le taux résiduel de riz sera bas et plus le saké sera fin. La plupart des sakés titrent entre 14 et 16 degrés d’alcool, à peu près identique au vin. Le saké est servi frais, chambré, tiède ou chaud. Il accompagne les plats japonais, mais il se marie aussi avec la cuisine occidentale. On peut savourer le saké de la même manière que le vin.

Quand il fait chaud et humide, il est agréable de boire le saké froid, reishu. À Nara et Kyoto, deux vieilles villes du Japon, on voit les bouteilles bleues fraîches. Les brasseries de chaque ville lancent le saké de marque commune « saké froid estival » pour sensibiliser les amateurs de saké. L’étiquette de la bouteille de sakés de Nara est à motif de l’hortensia et celle de Kyoto est à motif du char du festival de Gion. C’est une marque commune, mais on peut comparer le goût du saké de chaque brasserie. J’ai goûté le saké Harushika fabriqué par Imanishi, une des brasseries participantes de Nara. C’est un saké junmaï-ginjo, saké sans addition d’alcool, et dont le taux résiduel de riz après le polissage est de 60 %. Un arôme fruité, un bon équilibre avec la douceur du riz, laissant le palais frais… C’était bon !

À la brasserie Imanishi située dans le quartier de Naramachi, on peut déguster 5 sortes de saké à 500 yens.

Harushika, marque de la brasserie Imanishi

Centre Pokémon de Kyoto

Au centre Pokémon de Kyoto, une des boutiques officielles de Pokémon. Il se trouve au premier étage de l’immeuble du centre économique de Kyoto. Il y a plein de produits Pokémon. Vous pourrez y voir aussi des produits de collaboration entre le Pokémon et l’industrie traditionnelle de Kyoto.

Picachu

Le centre économique de Kyoto se trouve à 2 minutes à l’ouest à pied de Shijo-Karasuma, centre-ville de Kyoto. L’entrée de cette boutique Pokémon est un peu difficile à trouver. Vous pouvez y entrer par le couloir extérieur.

Centre économique de Kyoto

La pagode en bois vs la pagode en pierre

La pagode qu’on voit au Japon est la fusion du stupa indien, monument où sont vénérées les reliques du Bouddha et de la tour d’observation chinoise. Construite principalement en bois, elle est constituée d’un socle, d’un corps et d’une flèche. Elle comporte plusieurs étages (impaires), le plus souvent cinq. À l’intérieur, il y a un pilier central, mais sans escalier. La pagode de style japonais est donc destinée à être admirée de l’extérieur comme architecture symbolique du bouddhisme.
N’y a-t-il pas de pagodes en bois à sept étages ou plus au Japon ? Si, mais la pagode en bois à sept étages n’existe plus.

Au sanctuaire shinto Tanzan-jinja situé en banlieue de Nara, il y a une pagode à treize étages. C’est la seule pagode en bois à treize étages au monde. Reconstruite au XVIème siècle, mais son aspect élégant et balancé vous coupera le souffle.

pagode à treize étage

Chez nous, les pagodes à sept étages ou plus sont construites principalement en pierre. Je vous présente des représentants.
Voici la plus haute pagode en pierre à treize étages au Japon. Elle se trouve au banc de sable de la rivière Uji (Kyoto), pas dans l’enceinte du temple bouddhiste. Elle a été construite afin de prier pour le repos de l’âme des poissons capturés et pour la sécurité du pont qui franchit la rivière Uji.

Pagode en pierre à Uji

Voici la pagode en pierre à treize étages au temple Hannya-ji (Nara). Elle date du XIIIème siècle. La pagode simple qui se dresse, entourée de cosmos est belle.

Pagode en pierre au temple Hannya-ji