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Rivière Kibune

Une randonnée en pleine nature entre Kurama et Kibune (2ème partie)

Après l’Okunoin Mao-den, le dernier spot du mont Kurama, en descendant de la montagne (15 min), vous atteindrez Kibune, un village situé de l’autre côté de la montagne. Le nom de lieu Kibune signifie un « lieu d’origine où émane l’énergie de la création ». C’est un endroit idéal pour éviter la chaleur étouffante de l’été, car il y fait moins chaud qu’au centre-ville. Les restaurants de Kibune installent des terrasses appelées kawadoko au-dessus de la rivière. Vous pourrez y goûter des plats en entendant le bruissement de la rivière et en y prenant l’air frais.

Terrasses installées au-dessus de la rivière
Terrasses installées au-dessus de la rivière

Kibune est également connu pour son sanctuaire shinto Kifune-jinja dédié au dieu de l’eau. En sortant de la porte de l’ouest du mont Kurama, près de la rive opposée de la rivière Kibune, vous apercevrez le torii et l’escalier de pierre menant au sanctuaire.

Escalier bordé de lanternes
Escalier bordé de lanternes

Trois sanctuaires forment le Kifune-jinja. Ils se trouvent le long de la route parallèle à la rivière Kibune. Au premier sanctuaire, Hongu au bout de l’escalier de pierre, essayez un omikuji (prédictions écrites sur un morceau de papier). L’omikuji de ce sanctuaire est un peu spécial. Les prédictions apparaissent lorsque vous faites flotter votre omikuji sur l’eau sacrée du sanctuaire. Le Kifune-jinja est également le berceau de l’ema, tablette de bois votive sur laquelle on écrit un vœu. Lorsqu’il a fait une grande sécheresse ou une longue pluie dans le pays, les envoyé impériaux ont prié au Kifune-jinja où est vénéré le dieu de l’eau. Pour la chute de pluie, ils ont dédié un cheval noir. Un cheval blanc s’est chargé de chasser la pluie et de faire revenir le soleil. Avec le temps, l’offrande d’une tablette votive portant l’image d’un cheval (ema) a remplacé ce rite traditionnel.

Le deuxième sanctuaire, Yui-no-Yashiro dédié à la déesse de l’amour est connu comme un lieu de prière pour assurer un mariage réussi. De fait, une femme poète célèbre de la fin du X ème siècle y est venue en souhaitant se réconcilier avec son mari. (Mais son amour pour lui s’est enfin refroidi et elle l’a quitté…)

Yui-no-Yashiro
Yui-no-Yashiro

Le troisième sanctuaire, Okunomiya, l’emplacement du sanctuaire d’origine est à 700 mètres en amont du premier sanctuaire sur la rivière. Selon la légende, une déesse est arrivée à cet endroit sur un bateau jaune pour vénérer le dieu de l’eau. Vous y verrez une grande roche qui aurait recouvrir son bateau. Niché au cœur d’une forêt verdoyante, ce sanctuaire dégage une ambiance sereine.

Okunomiya
Okunomiya
  • Il est possible de commencer cette randonnée depuis Kibune. En été, je vous recommande de partir de Kurama, parce qu’il y a moins de chemins en montée et qu’il est facile de marcher.
  • Pour retourner au centre-ville, prenez la ligne de train Eizan-Railway à Kibuneguchi situé à 30 minutes à pied du sanctuaire Kifune-jinja et descendez au terminus Demachiyanagi. (28 min 430 yens). Il y a aussi le service de bus entre l’arrêt Kibune et le prochain arrêt Kibuneguchi. (5 min 170 yens).

Actuellement, les trains Eizan-Railway ne circulent pas entre Kibune et Kurama à cause d’un typhon qui s’est produit l’année dernière. J’espère que les travaux de rétablissement seront terminés dès que possible. Partons en randonnée pour nous ressourcer !

Temple Kurama-dera

Une randonnée en pleine nature entre Kurama et Kibune (première partie)

La ville de Kyoto abrite beaucoup d’endroits incontournables à visiter, mais si vous voulez échapper à l’agitation de la ville et ressentir la nature de près, que diriez-vous de faire une belle petite randonnée entre Kurama et Kibune, au nord de la ville ?

Le mont Kurama imprégné d’une ambiance mystique est connu comme l’un des power spots, lieux où émane l’énergie spirituelle. On pense qu’il est habité par les tengu, un type de créatures légendaires du folklore japonais. Le tengu, qui est comme un hybride oiseau-humain, qu’est-ce que c’est ? Considéré à l’origine comme une étoile filante en Chine, le tengu a été assimilé à une divinité tutélaire des montagnes au Japon où le culte de la montagne a évolué en fusionnant avec le shintoïsme et le bouddhisme. Depuis les temps anciens, le mont Kurama est considéré comme un lieu sacré ayant un pouvoir spirituel et les différentes formes de religions telles que le shintoïsme ancien, le bouddhisme ésotérique, le shugendo y coexistent.

Tengu
Tengu

Le temple Kurama-dera fondé au VIIIème siècle est situé sur le versant sud du mont Kurama. Ce temple se distingue des autres temples bouddhistes en termes de forme religieuse. Son objet du culte est une trinité appelée sonten formée par le bishamonten, gardien du nord, le kannon, divinité de la miséricorde et le mao-son, seigneur défenseur. Cet ensemble représente l’énergie spirituelle de l’univers. On pense que le tengu de Kurama provient du mao-son.

Temple Kurama-dera
Temple Kurama-dera

Vous atteindrez le pavillon principal en 30 minutes à pied depuis la porte d’entrée du temple. Les objets du culte y sont vénérés. Il y a un signe d’hexagramme sur le sol. C’est un point où vous pourrez ressentir l’énergie de l’univers.

À la recherchre d’une ambiance plus mystique, on continue la marche en forêt et se dirige vers l’Okunoin Mao-den, lieu le plus saint du temple Kurama-dera.

Le temple Kurama-dera est aussi connu pour le mythe de Minamoto no Yoshitsune, un jeune guerrier du XIIème siècle. Il a passé son enfance ici et s’est entraîné dans la forêt dense. Selon une légende, c’est le tengu qui lui a enseigné l’art de manier l’épée. Vous serez impressionné par un phénomène étrange : un entrelacs des racines de vieux cèdres.

En suivant le chemin en lacets, vous apercevrez l’Okunoin Mao-den qui se dresse tranquillement dans les profondeurs de la forêt. C’est ici que le mao-son autrement appelé « Sanat Kumara du Japon », en déscendant de Vénus pour porter secours aux humains, s’est posé il y a 6,5 millions d’années. Le mont Kurama aurait été créé par le soulèvement d’un volcan sous-marin il y a environ 250 millions d’années. Les roches entourant le sanctuaire du Mao-den sont des calcaires.

Géologiquement aussi, Kurama est un site intéressant à visiter. Les roches telles que des grès, des shales, des chailles, des calcaires, etc. qui apparaissent le long du chemin de randonnée témoignent de l’histoire de naissance du mont Kurama. Le kurama-ishi, quartz diorite d’une teinte brun rougeâtre est très apprécié au Japon.

Après une agréable randonnée d’environ deux heures, le murmure de la rivière Kibune vous accueillera. À propos de Kibune, village voisin de Kurama, je vous présenterai la prochaine fois.

  • Pour se rendre à Kurama, prenez la ligne de train Eizan-Railway à Demachiyanagi et descendez à Kurama (30 min 430 yens). Mais actuellement, les trains ne circulent pas entre Ichihara et Kurama à cause d’un typhon qui s’est produit l’année dernière. Les travaux de rétablissement sont prévus jusqu’à cet automne. Vous pouvez aller à Kurama en bus depuis la station de métro Kokusai-Kaikan (30 min 330 yens).
  • Le prix du billet d’entrée du temple Kurama-dera est de 300 yens.
  • Les chaussures de marche sont recommandées.
  • Le chemin est en lacets depuis la porte d’entrée jusqu’au pavillon principal. Vous pouvez prendre un funiculaire jusqu’ à la pagode Taho-to située à mi-chemin pour 200 yens.
De l'intérieur

Une balade sous la pluie à Kyoto

Ce n’est pas toujours agréable de se promener sous la pluie, mais dans les jardins japonais, un temps pluvieux fait ressortir le charme de verdures fraîches en cette belle saison.

Jardin du temple Shoren-in
Jardin du temple Shoren-in

Le temple Shoren-in est l’un de mes temples préférés. Des camphriers géants âgés de 800 ans se font remarquer par leurs branches magnifiques. Non loin du quartier de Gion, il y règne un silence reposant. J’y amène souvent des touristes francophones pour qu’ils puissent apprécier tranquillement son beau jardin apaisant, qui peut être vu depuis l’intérieur d’un bâtiment. Ce jardin se goûte mieux par temps pluvieux. Contempler le jardin imprégné d’une ambiance zen en goûtant la mélodie de la pluie, c’est une autre façon d’admirer le jardin japonais.

Camphrier
Camphrier

On aperçoit des samares doubles légèrement colorées entre les feuilles d’érable. C’est comme un petit hélicoptère.

Samares doubles
Samares doubles
Fleurs de glycine

Le rideau de fleurs de glycine au palais impérial Sento de Kyoto

Situé au sud-est du palais impérial de Kyoto, le palais Sento, plus précisément, son vestige se visite sur rendez-vous.
L’original a été construit en 1630 pour l’empereur retiré Go-Mizunoo. Chaque fois qu’il a été frappé par un incendie, il a été reconstruit. Cependant, il n’a jamais été rebâti après le grand incendie de 1854. Aujourd’hui, il n’y a pas de bâtiments dans son enceinte à l’exception de deux pavillons de thé. Le clou de la visite, c’est le jardin de promenade aménagé autour d’un grand étang dont les parties nord et sud sont reliées par un court canal. Il vous offre des paysages pittoresques. C’est comme une promenade dans une forêt calme et profonde.

Il y a des îles et des ponts de différents styles. Dans les premiers jours de mai, au pont Yatsuhashi (pont en zigzag) du côté sud de l’étang, on peut admirer les fleurs de glycine au parfum énivrant. L’année dernière, elle n’a pas fait de fleurs. Elle boudait peut-être parce que personne n’y est venu à cause du Covid-19. Cette année, elle a commencé à fleurir très tôt comme les fleurs de cerisier. L’étang sud est remarquable pour sa plage, suhama, recouverte d’environ 120 000 galets de même taille et couleur. On dit que chaque galet a été échangé contre 1,5 kilogrammes de riz et y a été transporté pour réaliser cette belle courbe.

Portique de Matsunoo Taisha

Le sanctuaire shinto Matsunoo Taisha

Matsunoo Taisha
Matsunoo Taisha

Le sanctuaire shinto Matsunoo Taisha situé près du quartier Arashiyama. Il se trouve à l’extrémité Ouest de l’avenue Shijo, l’une des artères de Kyoto. (Soit dit en passant, le sanctuaire shinto Yasaka-jinja est à l’extrémité Est de la même avenue). C’est un sanctuaire ancien dédié au dieu du brassage du saké, correspondant à Bacchus dans la mythologie romaine.

Il est connu pour ses nombreux tonneaux de saké et son eau de cascade « tortue sacrée » utilisée pour le brassage du saké. Les jardins conçus par Shigemori Mirei vers la fin de sa vie sont aussi à ne pas manquer. Mais le clou de la visite après la floraison des cerisiers, c’est la corète du Japon, yamabuki en fleur.

Corète du Japon au bord de la rivière
Corète du Japon au bord de la rivière
Pavillon d'or

Le pavillon d’or qui a retrouvé sa splendeur

Les travaux de réfection du toit de bardeaux se sont achevés à la fin de l’année dernière en remplaçant environ 100 000 plaques de bois de cyprès de sawara. La statue de phénix sur son toit a aussi été réparée en utilisant environ 10 000 feuilles d’or.

Pavillon d'or
Pavillon d’or

Actuellement, le tourisme à Kyoto est durement frappé par le Covid-19. Le calme règne dans certains sites touristiques.

Le jardin de pierre du temple Ryoan-ji, un site incontournable à visiter à Kyoto. Peu de monde, c’est actuellement un endroit propice à la méditation. Le camélia wabisuke à fleurs rouges tachetées de blanc ajoute encore au charme de ce jardin zen.

Jardin de bonsaï

L’ouverture d’un jardin de bonsaï à Kyoto

Le jardin de bonsaï a ouvert ses portes au temple Hoshun-in qui est l’un des sous-temples de Daitoku-ji (un grand temple zen de Kyoto). Le bonsaï se marie bien au jardin zen.

Pour commémorer son ouverture, une exposition spéciale se tient jusqu’au 4 avril. Il y a des bonsaïs précieux comme celui d’environ 1 000 ans.

En association avec ces bonsaïs, les suiseki, les pierres de forme particulière qui évoquent des paysages sont aussi exposées.

  • Le prix du billet d’entrée du jardin de bonsaï est de 1 000 yens.
  • Le temple Hoshun-in n’est pas ouvert au public.
Paysage assimilé au Amanohashidate

La villa impériale de Katsura

Villa impériale de Katsura
Villa impériale de Katsura

Il n’y a probablement aucun autre endroit au Japon qui ait captivé autant d’architectes et d’artistes que la villa impériale de Katsura. L’essentiel esthétique de la culture japonaise y sera découvert.

La villa impériale de Katsura est située sur la rive ouest de la rivière Katsura qui coule dans la banlieue ouest de Kyoto. Elle est constituée d’une demeure de style shoin et d’un vaste jardin de promenade comportant quatre pavillons de thé au design simple mais raffiné. Il a fallu plus de 40 ans pour la construire. Au début du XVIIème siècle, le prince Hachijo-no-miya Toshihito a entrepris la construction et après son décès, son fils a pris le relais de travaux. Échappé au feu depuis sa construction, elle conserve son aspect d’origine. Il y règne une beauté élégante et raffinée, contrastant avec la beauté fastueuse du sanctuaire de Nikko construit à la même époque pour montrer l’autorité du shogun Tokugawa.

Le jardin a un large étang sur lequel sont disposés des îlots en son centre. Les bâtiments qui constituent la demeure sont situés à l’ouest de l’étang. Les quatre pavillons de thé et un temple privé se trouvent au long de la promenade aménagée autour de l’étang. En suivant la promenade, vous trouverez une grande variété de paysages naturels comme celui de montagnes, celui de plages et celui de villages rustiques. Ce jardin vous offre des paysages sans cesse renouvelés, ce qui ajoute au charme de la villa.

Les bâtiments ne peuvent être vus que de l’extérieur, mais les photos sont autorisées depuis les emplacements indiqués. On dit que chaque pavillon de thé a un caractère saisonnier. Shokin-tei est un pavillon de thé pour l’hiver. Remarquez son décor. Le motif à damier bleu et blanc des portes coulissantes et de l’alcôve crée une ambiance moderne, contrastant avec son apparence simple avec un toit de chaume. Situé près de l’embarcadère, Shoi-ken est un pavillon de thé champêtre pour l’été. Vous pourrez également y trouver l’esthétique délicate de la culture de la cour impériale.

Des ponts, des lanternes et des bassins sont disposés ingénieusement au long de la promenade. Les passages pavés de pierres, nobedan y sont également à ne pas manquer. Selon les niveaux de formalisme qui s’appliquent aussi à la calligraphie et à la cérémonie du thé, il y a trois styles différents : shin (formel), gyo (mi-formel) et so (informel).
Nobedan de style shin : passage de pierres taillées et alignées au style géométrique. Il est utilisé devant la porte d’entrée de la demeure.
Nobedan de style gyo : passage de pierres taillées et de pierres aux formes naturelles. Il est utilisé devant la salle d’attente pour la cérémonie du thé au pavillon de thé, Shokin-tei.
Nobedan de style so : passage de pierres aux formes naturelles de différentes tailles et couleurs. Il est utilisé devant le pavillon de thé, Shoi-ken.

Si vous voulez découvrir la beauté discrète et dépouillée en accord avec la nature, la villa impériale de Katsura est incontournable à visiter.

Pour plus d’information : https://sankan.kunaicho.go.jp/multilingual/lang/fr/information.html#sankan4

Jardin de dragon

Focus sur les maîtres paysagistes japonais (4ème partie) : Shigemori Mirei

Kyoto abrite de nombreux jardins merveilleux. Dans cette série, je vous parle de quelques maîtres paysagistes emblématiques qui ont joué un rôle important dans la conception du jardin japonais.

La quatrième partie se concentre sur Shigemori Mirei (1896-1975) qui a fait souffler un vent nouveau dans la conception du jardin sec en alliant la tradition avec le modernisme. En tant que paysagiste, il a créé environ 200 jardins. À Kyoto, les jardins du temple Tofuku-ji conçus en 1939 sont connus comme ses chefs-d’œuvre.

Les jardins qui donnent sur chacun des côtés du bâtiment hojo, quartier des moines du temple Tofuku-ji. Dans l’esprit zen, il est important d’éliminer le superflu. Ces jardins ont été réalisés par le recyclage des matériaux et des déchets trouvés dans l’enceinte du temple, sauf des pierres utilisées dans le jardin sud.

Shigemori se destinait à être peintre quand il était jeune. Le prénom Mirei qu’il a adopté vient du peintre français Jean-François Millet. Il s’y connaissait également en culture traditionnelle japonaise, notamment l’arrangement des fleurs et la cérémonie du thé. À propos de la création des jardins, son style est parfois avant-gardiste, mais évite de s’écarter de la tradition. La tradition et le modernisme y sont réconciliés. Dans le jardin nord, des plaques carrées en pierre et en mousse sont posées en alternance. Ce motif en damier appelé ichimatsu semble moderne, mais c’est un motif traditionnel japonais de bon augure. Il est aussi utilisé pour le logo des Jeux olympique et paralympiques 2020 de Tokyo et pour la veste kimono portée par Kamado Tanjiro, héros de Demon Slayer.

Les créations novatrices de Shigemori sont aussi visibles dans les jardins de temples annexes de Tofuku-ji. Le motif en zigzag sur la clôture en bambou représentant des éclairs, les graviers blancs représentant la mer, les graviers noirs ou rouges bordés de mortiers représentant les nuages… Certains disent que le jardin sec est triste dans l’ensemble, mais je trouve les jardins de Shigemori imprégnés de beauté picturale intéressants à voir.

Érable japonais, momiji

La chasse aux feuilles rouges, momijigari

C’est le moment d’admirer les couleurs d’automne.

Hier, je suis allée avec ma famille au parc commémoratif de Keihanna situé dans la région frontalière entre les préfectures de Kyoto, Osaka et Nara appelée Cité des sciences du Kansai. Il y a un jardin de promenade. On peut admirer une vue panoramique depuis le pont perché à 10 mètres au-dessus de la surface de l’eau.

Ce pont est également connu comme spot pour contempler le clair de lune. Au-delà du pont, il y a un design unique recouvert d’un cadre en bois sur lequel sont perchées des statues « les descendants de Galileo » de Federico Bonaldi, maître de la céramique italienne contemporaine. Leur poses sont intéressantes à voir.

C’était vraiement une petite journée agréable en famille.