Quel endroit est recommandé pour admirer la vue de bambous à Kyoto ? La célèbre forêt de bambous d’Arashiyama-Sagano ? Elle offre un paysage magnifique, mais il est très difficile aujourd’hui d’y prendre des photos sans touristes. C’est éloigné de la tranquillité… Pour une promenade plus calme dans les bambous, que diriez-vous d’aller à « Take no Michi », chemin de bambous long d’environ 2 kilomètres dans la ville de Muko, proche banlieue de Kyoto ?
Chemin de bambous verdoyant
Calme
Le bambou a un feuillage persistant, mais ses anciennes feuilles jaunies tombent et de nouvelles pousses et de nouvelles feuilles apparaissent au printemps. Le printemps, c’est l’automne pour le bambou. En automne, les jeunes bambous grandissent et montrent un paysage verdoyant. L’automne, c’est le printemps pour le bambou. Ce chemin de bambous est peu connu et pourtant très agréable. Il sera aussi intéressant d’y trouver des clôtures en bambou variées.
Promenade dans les bambous
« Rakusai Chikurin Koen », parc de bambous adjacent à ce chemin vaut également le détour. Je vous recommande de faire une promenade dans son jardin bordé de bambous variés. C’est extraordinaire.
Kinmeichiku, bambou jaune à rayure verte
Kurochiku, bambou noir
Kikkochiku, bambou à motif de carapace de tortue
Il y a aussi un musée où sont présentés les bambous de Kyoto utilisés pour les architectures ou les objets d’art.
Bambous de Kyoto
Ustensiles pour la cérémonie du thé
Vases en bambou
Accès au parc de bambous : prendre la ligne de Hankyu-Kyoto depuis le centre-ville de Kyoto (Karasuma ou Kawaramachi) et descendre à la gare Katsura (environ 10 minutes). Prendre la sortie ouest et descendre à l’arrêt Minami Fukunishi-cho avec les lignes de bus 3 ou 8 (environ 15 minutes). L’entrée ( la sortie) sud du parc est à 5 minutes à pied. Après la visite, vous pouvez accéder au chemin de bambous, Take no Michi par l’entrée (la sortie) nord.
On est en pleine canicule au Japon. Voici les fleurs qui apportent une touche de fraîcheur.
Lotus
Le lotus, fleur sacrée du bouddhisme est le symbole de la pureté. Il s’épanouit brillamment dans les milieux humides comme dans des étangs. Plus l’eau est boueuse, plus il est beau.
Fuyo
Fleurs flottantes sur l’eau du bassin de pierre
Le Fuyo commence à fleurir tôt le matin et se ferme en fin d’après-midi. On est attiré par sa beauté délicate.
Sarusuberi
Le Sarusuberi est une sorte de myrte. En raison de son écorce glissante, le nom qui se traduit littéralement « singe qui glisse » a été attribué à cet arbre. Ses belles fleurs roses, blanches ou pourpres égayent l’été japonais, à une période où peu d’arbres fleurissent.
Cigale
Une cigale qui se pose sur le cerisier. Son chant strident résonnait dans le silence.
Les daims du parc de Nara vénérés comme les messagers des dieux shinto. Environ 1 300 daims s’y promènent en liberté en broutant la pelouse. Les touristes du monde entier visitent Nara pour interagir avec eux.
Bonjour
Sieste avec les daims-barrières
Rassemblement des daims
On peut s’amuser à les nourrir de petites galettes vendues dans les stands du parc. Mais les daims ne sont pas des animaux de compagnies. Ils deviennent agressifs s’ils s’agacent. Il n’est pas rare qu’ils infligent des blessures aux touristes. Il ne faut pas jouer à les taquiner.
Interagir avec les daims
Panneau installé pour sensibiliser
L’afflux des touristes cause la détérioration de l’habitat des daims. Récemment, il y a eu une série de morts suspectes de daims et une masse enchevêtrée de déchets en plastique a été trouvée dans leur estomac. Il n’y a pas de poubelles dans le parc pour empêcher l’ingestion accidentelle de déchets par les daims, mais il n’est pas permis d’y jeter des déchets par terre pour autant. La vie des daims est menacée par les mauvaises manières de certains touristes.
Le chemin Takisaka-no-Michi est la première partie de la route de Yagyu qui relie Nara et Yagyu, le village des maîtres d’armes situé à l’est de Nara. Il s’étend du côté sud du sanctuaire shinto Kasuga Taisha au temple Enjyo-ji (environ 10 km de long). Une portion du chemin, pavée de pierres et aménagée à l’époque Edo dégage une ambiance mystique. Les escrimeurs de l’époque l’ont emprunté pour fréquenter la salle d’entraînement de Yagyu. Que diriez-vous d’y faire une randonnée pour une demi-jounée en profitant du murmure de la rivière et du vent dans la forêt ?
Le chemin Takisaka-no-Michi abrite aussi une multitude de bouddhas en pierre, sekibutsu qui sont les objets du culte bouddhique. Ces bouddhas anciens y ont vu passer un grand nombre de samouraïs.
Bouddha couché
Asahi Kannon
Kubikiri Jizo
Bouddhas en pierre de la vallée de l’enfer
Voici la maison de thé du col Ishikiri qui a une histoire de 180 ans. Dans le passé, les escrimeurs y ont laissé des sabres ou des lances en échange de boissons. Vous pourrez y prendre une petite pause. Mais faites attention. Elle est souvent fermée en semaine. Ce monsieur sur la photo est son patron.
Maison de thé du col Ishikiri
Cette randonnée se termine par la visite du temple Enjyo-ji qui se trouve à une heure de marche de la maison de thé. Il y a peu de touristes et une atmosphère calme règne dans son enceinte. La vue du jardin sera reposante.
Temple Enjyo-ji
Beau jardin
Petite grenouille
La nouvelle verdure y est très jolie maintenant, mais il vaut mieux éviter d’y faire de la randonnée en été. Il y a un danger de rencontrer des vipères.
Le temple Muro-ji se trouve à environ 40 kilomètres à l’est du centre-ville de Nara. Nara nous évoque le parc des daims et le grand Bouddha du temple Todai-ji. Un jour suffit pour visiter ces endroits célèbres qui constituent l’essentiel de Nara. Mais si vous logez à Nara et avez tout votre temps, que diriez-vous de poursuivre votre visite jusqu’au temple Muro-ji situé au village entouré par la montagne profonde et les vallées ? Le printemps (le temps des rhododendrons) et l’automne sont les meilleures saisons pour le visiter. Je pense qu’une autre facette du charme de Nara réside dans ce type de temple dans la montagne hors des sentiers battus et touristiques.
Temple Muro-ji
Au-delà d’un pont vermillon qui franchit la rivière Muro, c’est l’enceinte du temple Muro-ji. L’auberge Hashimoto-ya où un photographe japonais descendait habituellement est à côté de ce pont.
Auberge Hashimoto-ya
L’histoire de Muro-ji date de la fin du VIIIème siècle. Il est autrement appelé « le mont Koya pour les femmes », parce qu’il accueille toujours la visite des femmes pour la prière en contraste avec le mont Koya qui refusait la visite des pèlerines jusqu’au début du XXème siècle. Les bâtiments éparpillés dans le silence des cèdres séculaires sont reliés par les longues marches en pierre. Chacun dégage une ambiance charmante.
Longues marches en pierre
Pavillon principal
Cèdres
La vue extraordinaire de la pagode à cinq étages (16 mètres de haut) est à ne pas manquer. Petite et élégante, elle est bien intégrée dans la nature. C’est la beauté inoubliable.
Pagode entourée de rhododendrons
Pagode à cinq étages
Pagode dans les cèdres
Pour aller à Oku-no-in, au fond de l’enceinte, il faut monter encore 400 marches raides. Malgré le surnom de ce temple « le mont Koya pour les femmes », cette voie d’accès est dure pour les femmes, je trouve. C’est comme un exercice. Mais si vous avez de bonnes jambes, je vous conseille d’y aller. Vous pourrez vous plonger dans une atmosphère mystique et sublime.
Voici les petites fleurs d’érable japonais, momiji. Elles sont discrètes par rapport aux fleurs de cerisier et il se peut qu’on ne les remarque pas.
Fleurs d’érable
En mai, on aperçoit des samares légèrement colorées contenant des graines entre les feuilles vertes. Le momiji est connu pour sa belle couleur d’automne, mais on peut profiter de ses autres charmes au printemps.
Voici les photos prises près de l’ancienne prison de Nara. Les cerisiers étaient brillants au ciel bleu. Mais il va pleuvoir demain. Le temps des cerisiers touche à sa fin…
Les deux bords de la rivière Uji et l’île fluviale Nakanoshima ornés d’environ 2 000 cerisiers.
Rivière Uji
Il est agréable d’admirer les fleurs de cerisiers le long de la rivière depuis la péniche.
Autre manière d’admirer les cerisiers
La brise printanière faisait voltiger les pétales. Le temps des cerisiers passe vite. C’est pourquoi leur beauté éphémère et passagère est adorée des Japonais depuis les temps anciens.
Il y a de nombreux lieux connus pour les fleurs de cerisiers au Japon. Mais, ces lieux célèbres sont bondés de gens qui prennent des photos. Cela vous stresse, j’imagine. On peut admirer les cerisiers ici et là. Dans des parcs locaux, dans des promenades, le long de la rivière,… Voici les cerisiers dans le bourg Ide situé près de la ville de Kizugawa où j’habite. C’est une détente complète dans l’agitation quotidienne.