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Le temple Todai-ji part4

Maquette de l’enceinte du temple

À l’arrière de la salle du Bouddha, il y a la maquette miniature du temple original. Autrefois, deux pagodes à sept étages de cent mètres de haut s’y trouvaient.

Elles n’existent plus, mais une pagode a été créée en les prenant comme modèle lors de l’exposition universelle d’Osaka de 1970. Un grand ornement en métal qui se trouve à l’est de la salle du Bouddha est la flèche de cette pagode. Elle a été offerte au temple après l’exposition. À côté, un chapiteau aux lions du pilier d’Ashoka (empereur de l’Inde antique et protecteur du bouddhisme) dégage une ambiance mystérieuse. Une capsule temporelle qui contient des messages au futur est enterrée au-dessous. Elle sera ouverte en 2038, le 1500ème anniversaire de l’introduction du bouddhisme au Japon.

Marches de chat

On quitte le grand Bouddha et continue la visite du temple. Voici l’un de mes endroits préférés, les « marches de chat ». Très calme. Mais on deviendra un chat si on trébuche selon une anécdote. Faites attention.

La cloche gigantesque créée au VIIIème siècle est au-delà des marches. Suspendue au campanile, il est possible de la voir du dessous. Elle est sonnée tous les soirs à 20h.

Le temple Todai-ji part3

Cette fois, je vous présente les statues bouddhiques qui se tiennent autour du grand Bouddha. En plus du grand Bouddha, l’actuelle salle du Bouddha abrite 4 statues bouddhiques. Toutes sont magnifiques et géantes.

Qui sont assis de chaque côté du grand Bouddha ? À sa gauche se tient le bodhisattva Nyoirin-Kannon qui exauce nos vœux et à sa droite, le bodhisattva Kokuzo qui nous accorde la sagesse et la mémoire. Ce sont des statues en bois doré créées au XVIIIème siècle. Environ 7 mètres de haut, elles sont assez grandes.

Derrière le grand Bouddha flanqué de ces bodhisattvas, deux statues qui font partie des quatre rois célestes, le dieu gardien de l’ouest, Koumoku-ten et celui du nord, Tamon-ten créés au début du XIXème siècle se tiennent debout en armure. Le Koumoku-ten tient un rouleau d’écriture et un pinceau pour noter nos péchés. Le Tamon-ten tient une pagode et un trident. Certains disent qu’ils ont des visages effrayants, mais j’aime leurs regards perçants.

Les fleurs d’été

On est en pleine canicule au Japon. Voici les fleurs qui apportent une touche de fraîcheur.

Lotus

Le lotus, fleur sacrée du bouddhisme est le symbole de la pureté. Il s’épanouit brillamment dans les milieux humides comme dans des étangs. Plus l’eau est boueuse, plus il est beau.

Le Fuyo commence à fleurir tôt le matin et se ferme en fin d’après-midi. On est attiré par sa beauté délicate.

Sarusuberi

Le Sarusuberi est une sorte de myrte. En raison de son écorce glissante, le nom qui se traduit littéralement « singe qui glisse » a été attribué à cet arbre. Ses belles fleurs roses, blanches ou pourpres égayent l’été japonais, à une période où peu d’arbres fleurissent.

Cigale

Une cigale qui se pose sur le cerisier. Son chant strident résonnait dans le silence.

Gozan-no-Okuribi

Okuribi, feux du retour

Gozan-no-Okuribi, événement traditionnel de Kyoto qui a lieu tous les 16 août.

C’est la cérémonie bouddhiste la plus représentative de la fête Obon, fête traditionnelle japonaise en l’honneur des ancêtres. Les rituels varient selon les régions, mais en général, le 13 août chaque année, on accueille les âmes des ancêtres qui reviennent sur terre. Le 16 août, ils retournent dans l’au-delà.

À Kyoto, pour éclairer leur chemin vers l’au-delà, les feux du retour appelés okuribi sont allumés vers 20h en forme de caractères chinois ou de symboles sur les cinq montagnes qui entourent la ville.

Le temple Todai-ji part2

Le grand Bouddha, c’est le clou de la visite du temple Todai-ji. Les statues bouddhiques sont classées en quatre groupes : Nyorai, Bodhisattva, Myoo et Ten. Le grand Bouddha est un des exemples de Nyorai qui signifie « celui qui a atteint l’éveil ». Nyorai prend Shakyamuni, un prince indien qui a pris l’habit comme modèle.

Grand Bouddha

Voici le gros plan du grand Bouddha. Vous remarquerez des spécificités qui le différencie des hommes ordinaires. Les larges boucles enroulées appelées rahotsu représentent la sagesse. Ce sont comme des coquilles. Entre les sourcils, il y a une touffe de poils enroulée appelée byakugo qui émet la lumière. Les oreilles du grand Bouddha sont percées. Ce sont des trous de piercing.

Statuettes de Bouddha sur l’auréole

Sur l’auréole du grand Bouddha, seize statuettes de Bouddha sont disposées. Ces petits Bouddhas, kebutsu travaillent pour le salut de tout ce qui vit en tant que remplaçant du grand Bouddha.

Le grand Bouddha est assis sur les pétales de lotus. Le même dessin représentant le monde bouddhique est gravé au burin sur chaque pétale.

Papillon à huit pattes

Pourrez-vous trouver une paire de papillons à huit pattes qui se pose sur des vases ? Le papillon du temple Todai-ji n’est-il pas un insecte ? C’est mystérieux.

Tokae, le festival des lanternes à Nara

Festival des lanternes

Le festival Tokae est une scène caractéristique estivale de Nara. Environ 20 000 bougies sont allumées autour du parc de Nara. Que diriez-vous d’y profiter d’une ambiance magique ?

Période d’ouverture : Du lundi 5 août 2019 au mercredi 14 août 2019
Heure d’éclairage : De 19h00 à 21h45
Lieu : Autour du parc de Nara

Dans un restaurant de ramen

Muraji, restaurant de ramen

Muraji, un restaurant de ramen situé dans le quartier de Gion.

Le bouillon est fait à base de carcasse de volaille. J’ai mangé le ramen « shiro » assaisonné avec du sel. C’était très bon ! Les toppings sont des tranches de rôti du poulet, de la ciboule hachée et de la racine de bardane (c’est comme le salsifis) coupée en lamelle et frite.Il y a aussi le ramen « kuro » assaisonné avec de la sauce de soja.

Ramen 鶏白

La saison des pluies est finie et la canicule arrive à Kyoto…Beaucoup de gens jouissaient de la fraîcheur en touchant un bloc de glace posé devant un restaurant de sushi.

Coin de fraîcheur ?

Atomatsuri, la seconde procession de chars de Gion Matsuri

Procession de chars pour Atomatsuri

La seconde procession de grands chars, yamaboko-junko du 24 juillet. Par rapport à la première procession (23 chars) du 17 juillet, la seconde (10 chars) se déroule sur une plus petite échelle. On peut profiter du charme de la fête dans une atmosphère un peu plus calme.

On peut admirer de près les décorations de chars telles que les tapisseries, les poupées, etc.

La procession de chars est accompagnée de participants habillés de kimono. Un homme habillé en ascète montagnard marchait en sonnant de la conque.

Hanagasa-junko, une autre procession de petits chars et palanquins ornés a également lieu le même jour. Yamaboko-junko est un événement centré sur les hommes, mais au Hanagasa-junko, les femmes et les enfants aussi participent.

La présence de maiko et geiko rend la procession plus attrayante.

Le Gion Matsuri, scène représentative de l’été de Kyoto

Festival de Gion

Le Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon. Il se tient en juillet à Kyoto. Ce festival associé avec le sanctuaire shinto Yasaka-jinja a débuté comme rituel pour apaiser les épidémies en 869. Il y a divers événements pendant un mois. Le défilé de trois palanquins sacrés est le plus important, mais les parades de chars appelés yamaboko qui défilent dans les rues sont sans aucun doute le clou du festival pour les visiteurs. Elles se déroulent deux fois, le 17 juillet et le 24 juillet.

23 chars pour la première parade (le 17 juillet) sont exposés dans les rues à partir du 14 juillet pendant trois jours. Décorés de belles tapisseries, ils sont surnommés « musées ambulants ». On est autorisé à monter à bord de certains chars.

De nombreux stands de boissons et de nourritures sont installés dans les rues et les gens habillés en kimono d’été, yukata s’y baladent dans une ambiance animée.

Ambiance animée

Dans certaines maisons anciennes aussi, les beaux objets d’art sont montrés au public.

10 chars pour la seconde parade (le 24 juillet) sont montés et exposés à partir du 18 juillet.