L’expo-vente de sabres japonais se déroule le 21 et le 22 juin au premier sous-sol de Miyako Messe, centre de convention de Kyoto. Entrée libre.
Vendredi 21 : 10h-18h
Samedi 22 : 10h-17h
L’expo-vente de sabres japonais se déroule le 21 et le 22 juin au premier sous-sol de Miyako Messe, centre de convention de Kyoto. Entrée libre.
Vendredi 21 : 10h-18h
Samedi 22 : 10h-17h
La pagode qu’on voit au Japon est la fusion du stupa indien, monument où sont vénérées les reliques du Bouddha et de la tour d’observation chinoise. Construite principalement en bois, elle est constituée d’un socle, d’un corps et d’une flèche. Elle comporte plusieurs étages (impaires), le plus souvent cinq. À l’intérieur, il y a un pilier central, mais sans escalier. La pagode de style japonais est donc destinée à être admirée de l’extérieur comme architecture symbolique du bouddhisme.
N’y a-t-il pas de pagodes en bois à sept étages ou plus au Japon ? Si, mais la pagode en bois à sept étages n’existe plus.
Au sanctuaire shinto Tanzan-jinja situé en banlieue de Nara, il y a une pagode à treize étages. C’est la seule pagode en bois à treize étages au monde. Reconstruite au XVIème siècle, mais son aspect élégant et balancé vous coupera le souffle.
Chez nous, les pagodes à sept étages ou plus sont construites principalement en pierre. Je vous présente des représentants.
Voici la plus haute pagode en pierre à treize étages au Japon. Elle se trouve au banc de sable de la rivière Uji (Kyoto), pas dans l’enceinte du temple bouddhiste. Elle a été construite afin de prier pour le repos de l’âme des poissons capturés et pour la sécurité du pont qui franchit la rivière Uji.
Voici la pagode en pierre à treize étages au temple Hannya-ji (Nara). Elle date du XIIIème siècle. La pagode simple qui se dresse, entourée de cosmos est belle.
Voici la ruelle Kayu-koji, la rue commerçante la plus courte (60 m) de Kyoto.
Son histoire date du début du XXème siècle. À cette époque, il y avait beaucoup de boutiques de kimono que les maikos et les geikos visitaient fréquemment. Aujourd’hui, son ambiance plutôt calme fait contraste avec celle de l’avenue tumultueuse.
Vous y trouverez de bons restaurants et magasins, par exemple, Yo-ji ya (magasin de cosmétiques connu pour le papier buvard).
Les deux bords de la rivière Uji et l’île fluviale Nakanoshima ornés d’environ 2 000 cerisiers.
Il est agréable d’admirer les fleurs de cerisiers le long de la rivière depuis la péniche.
La brise printanière faisait voltiger les pétales. Le temps des cerisiers passe vite. C’est pourquoi leur beauté éphémère et passagère est adorée des Japonais depuis les temps anciens.
Il y a de nombreux lieux connus pour les fleurs de cerisiers au Japon. Mais, ces lieux célèbres sont bondés de gens qui prennent des photos. Cela vous stresse, j’imagine. On peut admirer les cerisiers ici et là. Dans des parcs locaux, dans des promenades, le long de la rivière,… Voici les cerisiers dans le bourg Ide situé près de la ville de Kizugawa où j’habite. C’est une détente complète dans l’agitation quotidienne.
Le printemps est arrivé à Kyoto, mais il fait encore un peu froid. C’est hanabié, le retour à froid pendant la floraison de cerisiers. Comme dit le proverbe français « En avril, ne te découvre pas d’un fil. », prenez soin de votre santé. Le froid est prévu jusqu’à demain.
C’est l’une de mes ruelles préférées à Kyoto. Un silence règne toujours dans cette ruelle bordée de bâtiments traditionnels de bois. Il se peut que vous ne la remarquiez pas, parce qu’elle est un peu en retrait de l’avenue Shijo. C’est comme une cachette dans l’agitation de la ville.
Il y a un petit sanctuaire shinto. Un samouraï qui a été tué dans une révolte contre le gouvernement central au Xème siècle y est vénéré comme dieu.
La résidence de la famille Sugimoto considérée comme l’une des plus grandes maisons de commerçants, machiya avoisine au sud-est de cette ruelle. En général, le machiya se caractérise par sa façade étroite et sa profondeur de l’intérieur. Vous serez étonné de la large façade de cette résidence construite il y a 150 ans.
Kyoto compte de nombreuses ruelles charmantes qui méritent un détour. Vous ferez des découvertes intéressantes dans le dédale de ruelles.
La ruelle Yanagi-koji se trouve tout près du quartier animé, Shijo-Kawaramachi. Son nom Yanagi signifie « saule » en français. Les pavés et le saule pleureur y créent une ambiance agréable. Les magasins riches en originalité et les anciens magasins y coexistent bien.
À mi-chemin, vous trouverez un petit sanctuaire où sont vénérées huit bibelots représentant des tanuki, animal de la race du chien rarement vu dans des pays autres que le Japon.
C’est le moment où les pruniers sont les plus beaux. Ici au sanctuaire shinto Kitano Tenman-gu à Kyoto, il y a environ 1 500 pruniers de 50 espèces. Son enceinte est enveloppée par la senteur des fleurs.
Une balade dans le quartier de Kamishichiken, un des quartiers de geishas, tout proche du sanctuaire est aussi agréable.
Le 3 mars, on célèbre le hinamatsuri, fête des filles en espérant qu’elles grandissent en bonne santé. Dans la famille des filles, on décore les poupées traditionnelles appelées ohinasama.
Au temple Sanjusangen-do à Kyoto dont le nom contient le chiffre 33, une cérémonie bouddhiste se déroule le 3 mars chaque année en raison de la répétition du chiffre 3. L’amulette réservée aux femmes y est vendue ce jour-là.
Les pruniers en fleurs flattent les yeux. Le cerisier kawazu qui est une sorte de cerisier précoce commence à fleurir.