La couverture traditionnelle en tuile en argile au temple bouddhiste.
Les tuiles plates et les tuiles rondes y sont encastrées les unes dans les autres.
Les tuiles d’avant-toit sont souvent décorées de motifs de tourbillons représentant le souhait de prévention des incendies, de motifs des emblèmes familiaux appelés kamon,etc.
Le blason de la famille Tokugawa
Le blason de la famille
Remarquez aussi des ornements variés des toits. Il y a un démon japonais,oni, pour chasser les mauvais esprits, un dragon considéré comme divinité tutélaire de l’eau, un ermite debout sur la carapace d’une tortue représentant l’éternité, etc.
Il peut y avoir des découvertes inattendues.
Le village Minami-Yamashiro avec à peu près 2 800 habitants est le seul village de la préfecture de Kyoto. Ces derniers temps, ce petit village attire l’attention des voyageurs. Sa spécialité est le thé. Comme producteur du thé de Kyoto, il est aussi connu que le bourg Wazuka et le bourg Uji-Tawara. Le paysage unique des champs de thé s’y étend ici et là. Il est adjacent aux trois préfectures (Nara, Shiga et Mié) et bien situé pour les voyageurs sur les routes (à vélo, à moto, en voiture). Grâce à cet avantage géographique, le michi no eki qui sert de lieu de repos aux voyageurs y a été construit en 2017.
Savez-vous ce que c’est, michi no eki ou station sur le chemin ? C’est comme aire de repos, mais plus pratique. On peut y découvrir les charmes de la région où on voyage à travers les spécialités, les plats, les rencontres avec les locaux, etc. Bref, la couleur locale y est condensée. Le Japon en compte plus de 1 100.
Les champs de thé
À côté du michi no eki du village Minami-Yamashiro où on met la promotion des produits du terroir au premier plan, la construction de l’hôtel Fairfield de Marriott est prévue dans le cadre du « Trip Base Michi no eki Project ». Ce projet qui offre un nouveau style de voyage vous aideront à dénicher les charmes cachés dans des régions rurales.
Les peintures du début du XVIIème siècle représentant le bananier du Japon sur les portes coulissantes, fusuma du temple Ryoan-ji. Elles ont quitté le temple Ryoan-ji en 1895 en raison de l’expulsion du bouddhisme menée par la politique de séparation du shintoïsme et du bouddhisme durant la restauration de Meiji, mais y sont enfin rentrées d’un long voyage fin 2018. Elles sont exposées jusqu’au 10 juin 2019.
Chochikukyo qui signifie habitation où on entend le bruissement du vent dans les bambous, c’est une maison privée de Fujii Koji (1888-1938). En tant qu’architecte innovant, il a consacré sa vie à la conception et à la réalisation d’habitations appropriées à la fois à la vie moderne et au climat japonais en mettant en œuvre l’ingénierie environnementale. Chochikukyo achevée en 1928 est la dernière d’une série d’habitations individuelles expérimentales conçue par Fujii. Il a essayé de mettre à profit l’énergie naturelle pour réaliser l’intérieur confortable en toutes saisons mais surtout en été. L’été au Japon est chaud et humide. À Chochikukyo, il y a des astuces variées pour qu’on puisse échapper à la chaleur étouffante et jouir d’un peu de fraîcheur. Fujii était aussi doué en architecture d’intérieur. Dans cette maison sans étage, les matériaux et les motifs traditionnels japonais sont bien intégrés dans le design moderne occidental.
Véranda vitrée
Statuette en pierre
Chochikukyo se trouve à 10 minutes à pied de la gare de Yamazaki sur la ligne JR Kyoto.